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Comment aborder la question des gangs maori sans tomber tôt ou tard dans la traditionnelle opposition entre la représentation idyllique d’Aotearoa et celle du gangster violent au visage tatoué ? L’entreprise relève de la gageure et il convient tout d’abord de se débarrasser de la charge sensationnaliste que produit cet antagonisme pour mieux arti- culer l’effet qu’il produit. Nous proposons donc de seulement décrire pour l’instant les réactions, peut être de défense, ou du moins d’incompréhension, qui peuvent saisir l’observateur lors de son premier contact avec la très surprenante présence de gangs en Nouvelle-Zélande. Il s’agit juste de rendre compte de ce caractère spontané pour mieux interpréter cette réponse immédiate comme symptôme.

Dans son livre Gangs, My Close Call with the Hardest Men on the Streets, From

Rio to Moscow, Ross Kemp, vedette de feuilletons britanniques devenu reporter, illustre

assez bien cette première impression empreinte d’un fort sentiment d’incongru :

Vu que la Nouvelle-Zélande compte dix fois plus de moutons que d’habitants, on s’attendrait normalement à ce que le pays soit calme. Et dans l’ensemble, c’est bien le cas. Du moins, les gens devant la gare de Wellington le sont bel et bien. Ils ont l’air polis et bien élevés quand vous les regardez longer les tapis de fleurs bordant chaque côté de la place, prêts pour une honnête journée de travail. Les alentours de ce magnifique terminus ont des allures rétro, comme si la capitale de la Nouvelle- Zélande vivait vingt ans en arrière. Je me sentais bien plus au calme dans cette ville pittoresque au possible qu’au sein du Londres que j’avais quitté un ou deux jours plus tôt. Je me suis alors dit qu’il y faisait bon vivre, si tant est que vous soyez amateurs d’activités en plein air et de quiétude.

Mais le pays a plus de gangs par habitant que n’importe quel autre pays au monde, dont les pires, The Mongrel Mob et Black Power, empêtrés dans une lutte à mort pour obtenir la première place.9

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« A country with then times more sheep than it has people, you would expect NZ to be quiet. And on the

whole it is, at least of the people outside Wellington railway station were anything to go by. They looked well behaved and civilized, skirting the neat flower beds on either side of the square as they went about

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Comme le montre cette description, la première réaction face à l’émergence et à l’institutionnalisation des gangs se caractérise souvent par la forte incrédulité de l’observateur. Lors de l’émergence des gangs, la Nouvelle-Zélande était encore fortement associée à ce que le Premier Ministre John Seddon (1845-1906) avait appelé « le propre pays de Dieu » (« God’s own country », connu également sous l’abréviation « God-

zone ») en référence à la beauté des paysages mais surtout au pseudo-paradis social d’une

île sans classe et sans troubles raciaux. De telles vues sont toujours d’actualité mais elles semblent plus évoquer la splendeur de la nature et la qualité de vie néo-zélandaise qu’un authentique Eden social.

À leurs premières heures, les gangs s’employaient si bien à malmener la félicité pastorale et le mythe égalitaire animant cette nation du Pacifique Sud que leur venue sur la scène sociale néo-zélandaise en devenait inintelligible. Complètement déconcertés, les vétérans de la seconde guerre mondiale regardaient des bandes de jeunes Maori irrévé- rencieux déambuler dans les rues de Wellington et d’Auckland arborant casques mili- taires et croix gammées. Quand vint l’heure des conflits, le projet colonial d’une « meil- leure Grande-Bretagne » (Better Britain) qui caractérisait la Nouvelle-Zélande depuis la fin du XIXème siècle semblait prendre l’eau. Le pays s’était en effet rapproché de ses ra- cines britanniques et tirait une grande fierté d’avoir construit une version « améliorée » de la mère patrie dans le Pacifique Sud. Comment une telle déconvenue pourrait être pos- sible en ces terres divines ? Il n’est donc pas étonnant de constater que toute une méta- phore du corps étranger put se filer, à commencer par la mise au pilori de la culture ur- baine américaine. James Belich lit d’ailleurs l’anti-américanisme (culturel et non poli- tique) comme un symptôme du « meilleur Britannisme ».10 L’émergence des gangs fut ainsi attribuée à une influence américaine néfaste et non à des facteurs socio-historiques.

their lawful business. The area around the handsome terminus had a distinct retro feel, as if NZ’s capital was ticking over twenty years in the past. If felt much gentler and sleepier than the London I had left a day or two earlier - quaint in the nicest possible way. A good place to live, I thought, if you like a clean outdoor life and a spot of peace.

But this country has more gangs per head than any other country in the world, and two of the worst, the Mongrel Mop and Black Power, are locked in a deadly battle to be top dogs ». Kemp, Ross, Gangs, My Close Call with the Hardest Men on the Streets, From Rio to Moscow, Londres, 2007, p.55

10

« Better Britonism », cf. Belich, James, op.cit., 2001, p.290. Par exemple, jusqu’au traumatisme lié à l’entrée du Royaume-Uni dans la Communauté Économique Européenne en 1973, les Néo-Zélandais chan- taient fièrement God Save the Queen. Ces manifestations d’allégeance persistèrent avant de s’estomper peu à peu. À ce titre l’influence culturelle américaine sur les jeunes qui a suivi la seconde guerre mondiale était

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Dans un ouvrage intitulé The Girls in the Gang, les criminologues Glennis Den- nehy et Greg Newbold conviennent ensemble qu’en « Nouvelle-Zélande, il n’existe pas de vrais bidonvilles ou de ghettos, la misère seule ne pousse pas nécessairement au crime mais il en va peut-être tout autrement de l’environnement culturel des zones défavori- sées.»11 Dennehy et Newbold renvoient ici aux bandes d’adolescents et à la délinquance qu’ils posent comme un fait culturel des milieux sociaux moins privilégiés sans plus ex- pliciter ses conditions d’émergence. Leur constat regroupe toutefois deux éléments clés pour comprendre la réception du phénomène avec tout d’abord la stigmatisation des quar- tiers les plus pauvres, tendance qui refait surface aujourd’hui (et nous y reviendrons en troisième partie) et qui trouvera son expression la plus virulente dans les propos de Mi- chael Laws, journaliste et maire de la ville de Wanganui, située à plus de 150 kilomètres à vol d’oiseau de Wellington à l’ouest de l’île. En 2008, Laws qualifiera ces quartiers de « Badlands. Full of bad people » après avoir comparé le sud d’Auckland à un Afghanis- tan en herbe.12

Ces « mauvaises terres peuplées de mauvaises personnes » semblent donc assimi- lables à une sorte d’enclave étrangère dans le pays. La région de la capitale n’est pas épargnée. Ainsi, la police décrit Pomare Street comme « ce qui ressemble le plus au Bronx à Lower Hutt».13 Nous touchons ici au deuxième point soulevé par Dennehy et Newbold, à savoir le thème de la culture qu’ils envisagent comme moteur du crime. Cette culture se veut importée, donc venue de l’extérieur. Les gangs de Pomare Street sont alors vus comme des copies new yorkaises, si bien qu’en définitive, aucun Néo-Zélandais ne trahit vraiment « le propre pays de Dieu ». Il ne fait que subir l’emprise tentaculaire de l’étranger.

souvent jugée d’un mauvais œil car elle constituait une menace capable de couper le cordon ombilical ; la rejeter correspondait à une réaffirmation de sa loyauté envers les Îles Britanniques.

11

« In NZ, where there are no real slums or ghettos, poverty may not itself be important in the push toward

criminal involvement. But the cultural environment of the poorer areas may be. » Dennehy, Glennis and

Newbold, Greg, op.cit., 2001, p.82.

12

Laws, Michael, « Fight guns with guns », Sunday Star Times, 12 septembre 2008, dans Wright, Sarah Louise, Angel Faces, Kill Kids, and Appetites for Excess: Reproaching Moral Panic, A thesis submitted to Victoria University of Wellington in fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy in Criminology,Victoria University of Wellington, 2010, p.152

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Il est vrai que la première faction (appelée chapitre dans l’univers des gangs) in- ternationale des Hells Angels (le plus grand club de motards du monde présent sur les cinq continents) fut fondée en 1961 à Auckland. Il s’agit de leur premier chapitre hors de l’état de Californie. Les premiers Angels avaient effectivement vu le jour à San Bernadi- no en 1948 avant de s’installer à Oakland, Californie. Les traditions, les rites d’initiation et les tenues vestimentaires des gangs maori furent plus que calqués sur ce club de mo- tards réputé. De nombreux éléments décrits par le journaliste Hunter S. Thompson dans son ouvrage Hell’s Angels (1967) ressemblent à s’y méprendre à la ligne de conduite du gang Mongrel Mob, à commencer par les Sieg Heil en signe d’approbation. L’intention primaire des deux groupes est de provoquer le malaise plutôt que de constituer un grou- puscule néo-nazi bien que les Angels soient souvent considérés comme un groupe de su- prématistes blancs. Il est vrai que le club n’admet pas de membre d’origine africaine sur le simple critère de la couleur de peau. Les « ils nous traitent comme des bâtards donc on les traite comme des bâtards»14 résonnent à travers la ligne de conduite des Mongrels qui repose sur l’adage explicitement formulé par un de ses membres : « faire chier la socié- té ».15L’opposition classique du « nous » contre « eux » constitue un point commun. Thompson lie la formation du club de bikers à l’essoufflement du rêve américain et à la déception de l’après-guerre : « Contrairement à tous les autres rebelles, les Angels ont abandonné l’espoir que le monde allait changer pour eux ».16

À défaut d’assister à la naissance d’une nouvelle société, les Mongrels ont souhaité choquer l’existante en deve- nant l’incarnation d’une insulte.

Suivant l’impulsion donnée par les Hells Angels, les associations de motards pro- liférèrent et en 1967, le 25 Club fut fondé à Wellington. Le club ne put assurer sa péren- nité, en concurrence avec des organisations telles que les Satan’s Slaves et les Highway

61 qui finirent par prendre le relai. Il semblerait encore aujourd’hui que la subculture des

gangs américains ait tendance à s’imposer en Nouvelle-Zélande. Greg O’Connor, prési- dent du syndicat de la police, considère ce qu’il appelle la « LA-isation » de la jeunesse

14

« We’re bastard to the world and they’re bastard to us ».Thompson, Hunter S., Hell’s Angels, 1967, p.122.

15

« Piss off society ». Kemp, 2007, op.cit., p.67.

16

« Unlike any other rebels, the A have given up the hope that the world is going to change for them. » Thompson, Hunter S., op.cit., 1967, p.272.

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polynésienne comme la « principale menace à la sécurité publique ».17 Le vocabulaire, les tenues vestimentaires et les noms des gangs sont les mêmes qu’en Californie. Wellington a ses Crips, ses Bloods et même dans le quartier de Rongotai ses Vatos Locos. Le nom provient tout droit du gang de rue mexicain au centre du film Blood in Blood out réalisé par Taylor Hackford (Les Princes de la ville en français, 1993). Qu’ils soient rockeurs hier ou rappeurs aujourd’hui, les membres de gangs sont toujours vus comme liés par une culture provenant de l’extérieur, donc immigrée, ce qui n’est pas faux au niveau des faits. Les jeunes Crips et Bloods suivent si bien le modèle américain qu’ils en oublient leur démarche mimétique. En d’autres termes, ils agissent comme s’ils avaient inventé de toutes pièces le modèle subculturel qu’ils ont en fait adopté.

Déjà, dans les années 1920 et 1930, de nombreux jeunes Maori inspirés par les westerns avaient adopté l’accoutrement du cowboy. Ce trait incongru ne prêtait absolu- ment pas à sourire à l’époque. Il déclencha même des élans de questionnements inquiets : « Que font les parents ? Hollywood exerce-t-elle une influence néfaste sur les jeunes Maori ? »18 La crise économique étouffa ces questions. La mode des « cowboys maori » finit par disparaître. Un demi-siècle plus tard, le même type de question se posait avec les gangs. Surveiller la diffusion de films, américains ou australiens devenait un outil de con- trôle. Il semblait donc logique de constituer un comité spécial de hauts fonctionnaires pour tout scénario mettant en scène des bandes violentes. Leur diffusion passait par l’accord en amont de ces fonctionnaires. La projection privée de Mad Max (George Mil- ler, 1979) devant quatre experts illustre bien cette tendance.19 Le criminologue Cameron Hazlehurst préfère parler d’une disposition qu’ont les Néo-Zélandais à puiser dans des analyses développées à l’étranger pour comprendre les changements sociaux auxquels ils assistent, convaincu que le pays n’est qu’une Amérique ou Europe accablées de quelques décennies de retard sociétal et technologique.20 Il faudra en effet attendre 1991 pour as-

17

« LA-style gangs a threat, say police », The Dominion Post, 2 octobre 2007, < stuff.co.nz /2538/LA-

style-gangs-a-threat-police >. Los Angeles est le berceau des plus gros gangs de rues des États-Unis, donc de leurs pratiques culturelles.

18

Voir Blythe, Martin John, Ph.D., From Maoriland to Aotearoa: Images of the Maori in the NZ Film and

Television, University of California, 1998, p.34.

19

Mc Millan, Neale, « Defusing the Gangs », The Otago Daily Times, 8 October 1979, National Archives 1979-1981. Le film met en scène de violents affrontements entre gangs de rues. La séance déboucha sur l’idée que le film risquerait de ne pas nuire aux citoyens néo-zélandais dans l’ensemble mais plus aux gangs qui souffriraient de représentations déformées de leur quotidien.

20

Voir Hazlehurst, Cameron, « Observing New Zealand Gangs, 1950-2000: Learning from a Small Coun- try », in Hagedorn, John M, Gangs in the Global City, Alternatives to Traditional Criminology, Chicago,

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sister à la publication du premier ouvrage consacré uniquement aux gangs néo-zélandais avec Staunch de Bill Payne. Le livre donnera la parole aux membres de gang sans aucun emprunt théorique.

Staunch mène les entretiens et exprime son opinion en introduction. À l’instar des cowboys maori de 1920, l’auteur souligne le côté risible au premier abord qui caractérise les adolescents d’Otara (sud d’Auckland) ou de Porirua. Ces derniers parlent d’une voix traînante comme les jeunes des rues de Los Angeles le font. Le cinéma ne se veut plus le seul démiurge de l’univers des gangs. Le rap s’est octroyé le titre de complice. Payne constate alors l’universalisation d’une culture hybride insufflée par les États-Unis et semble confirmer les propos d’Hazlehurst en anticipant un futur proche où inhaler de la colle à Petone et fumer de crack à New York seront le produit d’une culture commune indissociable,21 celle des rap gangs. Il est dès lors intéressant de prêter attention aux pro- pos des rappeurs néo-zélandais à ce sujet. Dans la chanson intitulée « Wanna Be Like » (What Doesn’t Kill Me, 2010) le rappeur Young Sid fait part de sa frustration en annon- çant qu’il n’est pas nécessaire d’appartenir à un gang pour devenir une vedette du hiphop. Il rejette également toute responsabilité « culturelle » :

Une dame est venue me voir et n’a pas voulu me serrer la main. Elle m’a dit : « C’est de ta faute si mon fils est dans un gang,

Il était pas comme ça avant de t’écouter rapper.

Mais qu’est-ce que tu peux bien écrire pour qu’il se mette à porter un bandana ?22

Le bandana, symbole directement emprunté aux gangs de Los Angeles, repré- sente, pour bien des Néo-Zélandais un aspect de la « McDonalisation » du monde qui fut théorisée par le sociologue George Ritzer. Il n’est plus question de se rendre dans un fast- food, au contraire les chaînes de restauration rapide se déplacent vers nous. Invasion ou pas, le bandana exprime avant tout, et en fonction de sa couleur, l’affiliation du membre

2007. Comme nous le verrons par la suite, cette tendance sera inversée avec l’utilisation de concepts cultu- rels maoris pour rendre compte des rites et des pratiques du gang.

21

Voir Payne, Bill & Quinn, Peter (photographies) Staunch, Inside New Zealand’s gangs, Reed, Auckland (printed in Singapore) 1991, 1997, p.147.

22

« A lady came up to me/Wouldn’t shake my hand/She said: “It’s your fault my son is in a gang”/He never

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qui le porte. Il ne s’agit en rien de minimiser le rôle qu’a pu jouer l’influence américaine, ou plutôt américanisée, dans la formation des gangs. Il convient plutôt de déterminer quels éléments préparent, en quelque sorte, le terrain pour que ces énoncés culturels soient recevables. Pour que les gangs viennent en Nouvelle-Zélande, il faut bien des indi- vidus pour assurer le rôle de gangster. Toutefois, il est impératif de ne pas se laisser aller à ce que Michel Foucault dénonçait dans ses cours au collège de France (Les anormaux, 1974-1975) comme une tautologie :

« Après tout, s’il a commis un vol, c’est en somme parce qu’il est voleur ; ou, s’il a commis un assassinat, c’est en somme parce qu’il a une pulsion à tuer », ce qui n’a rien de plus que la moliéresque analyse du mutisme de la fille.23

Il faut alors s’assurer que la culture des gangs ne soit pas jugée responsable de son propre réseau de traditions, de pratiques et de croyances. Michael Laws, qui n’est pas seulement maire mais aussi journaliste, semble produire une tautologie en montrant du doigt l’auteur immédiat d’un crime comme coupable a priori. Selon lui, il n’y a de Ba-

dlands que pour la simple et bonne raison que des mauvaises personnes s’y trouvent.

Comme Duff, Laws pose la question intéressante de la responsabilité totale de l’acteur social, mais son approche redondante et ses analyses manichéennes ne peuvent y ré- pondre. Il est en effet fort regrettable que le maire de Wanganui ne tienne pas compte du paramètre historico-social dans lequel ce même acteur est venu au monde. Nous entrerons par la suite dans des considérations plus théoriques, contentons-nous pour l’heure de dé- crire la trajectoire d’un cercle qui peut ainsi tourner sans toucher aux facteurs sociaux susceptibles d’ébranler le postulat égalitaire national, si noble soit-il, d’une société sans lutte des classes. La première condition à remplir est donc d’exclure tout signe révélant les propres limites immanentes à ce mythe, et c’est la métaphore du corps étranger, dans toutes ces formes, qui assurera ce rôle.

Après l’examen de la consommation cinématographique, il fallut contrôler l’absorption d’alcool qui n’était à bien des égards qu’un autre corps étranger influant l’individu. Les publicités pour les grandes marques de spiritueux et de bières énoncent

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bien que dans les pays anglophones, l’alcool n’est pas « à consommer avec modération » mais qu’il convient d’en « jouir de manière responsable » (« Enjoy reponsibly »). Le risque que sous-tend ce sage avertissement est bien entendu que l’excès entraîne toute perte de responsabilité.

Les gangs furent sans doute à juste titre très vite associés à leur consommation immodérée d’alcool et leur violence attribuée aux seuls effets de la boisson. La photo ci- dessous représente un passe-temps cher aux premiers Mongrels maori.

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