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II- LISTE DES TABLEAUX

3. RESULTATS ET DISCUSSION

3.1. Résultats

3.1.1. Etude retrospective

Cette partie vise une retospection en évaluer les cas de risque non signalés chez les patients étant venu au laboratoire de l‟Hôpital de Menontin avant la réalisation de cette étude. Une population de 109 patients répartie en plusieurs catégories a fait l‟objet.

3.1.1.1. Répartition de la population suivant le sexe et la tranche d’âge La Figure 4 présente les caractéristiques de la population suivant le sexe et la tranche d‟âge.

L‟analyse de cette figure montre une dominance des hommes dans la population (environ 59% d‟hommes) répartie suivant cinq tranches d‟âge. Toutefois, les femmes sont majoritaires dans les tranches d‟âge de 20-29 ans et de plus de 60 ans, alors que les hommes le sont pour les tranches d‟âge 40-49 ans et 50-59 ans. Notons que dans l‟ensemble de la population, l‟âge moyen des femmes (53,80±14,50) n‟est pas significativement différent de celui des hommes (49,91±8,34).

Figure 4 : Répartition de la population suivant le sexe et la tranche d‟'âge

3.1.1.2. Paramètres biochimiques étudiés

Le Tableau IV présente les paramètres biochimiques des patients selon le sexe et la tranche d‟âge. Pour les quatre paramètres étudiés, il n‟y a pas de différence significative entre les taux moyens de ces paramètres chez les hommes et les femmes de même qu‟entre ces taux dans les

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Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 37 différentes tranches d‟âge (p>0,05). Il faut remarquer que ces taux moyens sont caractérisés par des écarts types importants traduisant des taux faibles ou élevés de ces divers paramètres chez certains patients. Ces taux faibles ou élevés peuvent constituer des dyslipidémies que l‟on doit signaler. A titre d‟exemple, lorsqu‟on prend le taux moyen de CT chez la femme et que l‟on ajoute l‟écart type qui est de 0,58 g/l, on obtient un taux de CT égal à 2,65 g/l chez un patient. Ce taux est supérieur à la norme qui est compris entre 1,5 et 2,6 g/l et traduit une dyslipidémie, source de risque athérogène. Pour apprécier ce risque, certains rapports sont calculés. Ces rapports sont présentés dans la sous partie suivante.

Tableau IV: Taux moyens des paramètres biochimiques étudiés

Paramètres biochimiques CT (g/l) a HDL-c (g/l) a LDL-c (g/l) a TG (g/l) a Sexe

Hommes 2,02±0,45 0,52±0,15 1,33±0.40 0.88±0.49

Femmes 2,07±0,58 0,56±0,18 1,35±0,55 0,77±0,37

P* 0,669 ns 0,230 ns 0,793 ns 0,191 ns

3.1.1.3. Valeurs moyennes des rapports calculés

Le Tableau V présente les valeurs moyennes des rapports par sexe et par classe d‟âge.

D‟après ce tableau, il n‟y a pas de différence significative entre ces valeurs chez les hommes ni chez les femmes. Par contre, seuls deux rapports sont significatifs par tranche d‟âge. Il s‟agit des rapports HDL-c/LDL-c et HDL-c/CT.

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 38 Tableau V: Moyenne des rapports calculés par sexe et par tranche d‟âge

Rapports a CT/HDL-c LDL-C/HDL-c HDL-c/LDL-c HDL-c/CT TG/HDL-c Sexe

Hommes 4,16±1,37 2,79±1,23 0,44±0.20 0.27±0.08 1.85±1.20

Femmes 4,04±1,75 2,71±1,52 0,52±0,38 0,29±0,11 1,67±1,51

P* 0,701 ns 0,761 ns 0,197 ns 0,306 ns 0,507 ns

3.1.1.4. Evaluation de la prévalence du risque athérogène selon les rapports La Figure 5 présente la prévalence du risque athérogène chez les patients selon leur sexe.

Quel que soit le rapport utilisé, la prévalence du risque athérogène est hautement dépendante du sexe. Ainsi pour n‟importe quel rapport utilisé, la proportion d‟homme ayant un risque athérogène est plus élevé que celle des femmes au test exact de Ficher (p=0,000). Le rapport HDL-c/LDL-c est celui ayant décelé le plus de cas de risque athérogène et le rapport TG/HDL-c est celui qui en décèle le moins.

Figure 5: Nombre de cas de risque athérogène décelés chez les patients selon le sexe

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Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 39 Suivant les différentes tranches d‟âges, les cas de risque sont plus abondants chez les patients de la tranche d‟âge de 40 à 49 ans suivi successivement de ceux de plus de 60 ans et de ceux de 50 à 59 ans pour tous les rapport à l‟exception du rapport TG/HDL-c où le nombre de cas de risque est plus élevé chez les patients de 50 à 59 ans que chez ceux de plus de 60 ans (Figure 6). Il faut remarquer qu‟il n‟y a aucun cas de risque décelé dans la tranche d‟âge de 20 à 29 ans quel que soit le rapport considéré.

Figure 6 : Nombre de cas de risque athérogène décelés selon les tranches d'âge 3.1.2. Etude prospective

3.1.2.1. Caractérisation de la population des patients étudiés

Les patients impliqués dans cette étude présentent de diverses caractéristiques qui permettent de les catégoriser. Ces caractéristiques regroupent les données anthropométriques (sexe, âge et IMC), le mode de vie, les maladies et les dyslipidémies.

3.1.2.1.1. Données anthropométriques

Le Tableau VI résume les données anthropométriques de la population. Il en ressort que la population d‟étude est composée des patients âgés de 20 à 86 ans avec une moyenne d‟âge égale à 42,64±15,18 ans. Ces sujets sont majoritairement constituée de femmes (60% environ) avec un âge moyen de 40,27±15,42 ans qui est significativement inférieur à celui des hommes (p=0,025). En ce qui concerne l‟Indice de Masse Corporelle des patients, il varie entre 17,51 et 44,44 kg/m² avec une moyenne de 27,60±5,44 kg/m². Les hommes et les femmes

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 40 présentent des indices moyens sensiblement égaux (28,27±6,30 kg/m² pour les hommes et 27,14±4,77 kg/m² pour les femmes) car on ne note aucune différence significative entre ces indices moyens (p>0,05).

Tableau VI: Moyennes des données anthropométriques

Hommes Femmes p b Total

Nombre de patients 42 62 104

Age (Années) a 46,14±14,28 40,27±15,42 0,025* 42,64±15,18

Extrêmes(Années) a 25-81 20-86 20-86 dominance des femmes à l‟exception de la tranche d‟âge de 50 à 59 ans.

Figure 7: Répartition des patients selon le sexe et la tranche d'âge

En se référant au Schéma de Lignes directives canadiennes pour la classification du poids chez les adultes, on remarque que la population est composée de 2,90% de patients maigres dont 1,90% de femmes (Tableau VII). On note aussi que 37,50% de patients ont de

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 41 majoritairement de femmes, ainsi que les patients obèses (19,20% de femmes pour chacune de ces deux catégories). La classification des patients selon leur indice de masse corporelle est donc dépendante du sexe et les femmes sont plus exposés à l‟obésité que les hommes (Khi deux de Pearson = 11.174, ddl = 5, p = 0.048).

Tableau VII: Classification des patients selon l'IMC

Hommes Femmes Total

Les principales caractéristiques prises en compte dans cette étude et qui reflètent le mode de vie des patients se résument au Tableau VIII. Ces caractéristiques concernent leur niveau d‟instruction, le degré de la prise d‟alcool et l‟intensité de l‟activité physique. En ce qui concerne le niveau d‟instruction, on note une dominance des patients instruits (environ 68%) constitué majoritairement de ceux ayant un niveau secondaire et supérieur. Il faut aussi noter qu‟environ 20% des patients ne sont ni instruits ni alphabétisés. La population est dominée par des patients prenant faiblement de l‟alcool et ceux n‟en prenant pas du tout d‟alcool. Il faut aussi souligner que la forte prise d‟alcool est observée chez les hommes.

Par ailleurs, on note dans l‟ensemble aussi bien chez les hommes que chez les femmes, une dominance des patients ayant peu ou pas du tout d‟activité physique.

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 42 Tableau VIII : Répartition de la population selon leur mode de vie

Hommes Femmes Total

Une seule maladie a été identifiée chez les patients impliqués dans la présente étude. Il s‟agit de l‟hypertension artérielle. La Figure 8 présente la répartition des patients selon le statut normotendu ou hypertendu en fonction du sexe. Il apparait ainsi qu‟environ 62% de la population est normotendue dont 40% de femmes. On note également que les pourcentages d‟hommes et de femmes hypertendues sont sensiblement égaux (18% d‟hommes contre 20%

de femmes). Ceci est confirmé par un test Khi-deux de Pearson qui rejette toute dépendance entre le statut des patients et leur sexe (p=0,242>0,05).

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 43 Figure 8: Répartition des patients selon leur statut en fonction du sexe

3.1.2.1.4. Dyslipidémies

Afin de mieux apprécier les différents types de dyslipidémies observés chez les patients, il est nécessaire de faire recours aux taux de CT, de HDL-c, de LDL-c et de TG qui sont les indicateurs de ces dyslipidémies à travers leurs valeurs normales respectives. Le Tableau IX résume les taux moyens de ces quatre paramètres biochimiques selon les tranches d‟âge et le sexe. Il ressort en premier lieu de l‟analyse de ce tableau que le taux moyen de cholestérol total est significativement plus élevé (p=0,013) chez les hommes que chez les femmes dans l‟ensemble de la population mais il n‟y a aucune différence significative entre les taux moyens de cholestérol total chez ces deux types de patients selon les cinq tranches d‟âge définies. En second lieu, contrairement au cholestérol total, le taux moyen du HDL-cholestérol est significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes dans l‟ensemble (p=0,004) de même que chez ceux de la tranche d‟âge de 30 à 39 ans (p=0,01).

Mais dans la tranche d‟âge de ceux ayant plus de 60 ans, ce taux est significativement plus élevé chez les hommes que chez les femmes (p=0,004).

Par ailleurs, tout comme le taux moyen de cholestérol total, il apparaît aussi que le taux moyen de triglycérides est significativement plus élevé (p=0,017) chez les hommes que chez les femmes dans l‟ensemble de la population mais il n‟y a aucune différence significative entre les taux moyens de triglycérides chez ces deux types de patients selon les cinq tranches d‟âge définies. Contrairement au taux moyen du HDL-cholestérol, le taux moyen du LDL-cholestérol est significativement plus élevé (p=0,001) chez les hommes que chez les femmes

Hommes

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 44 dans l‟ensemble de la population mais selon les cinq tranches d‟âge définies, la situation demeure la même que celle observée pour le taux moyen de triglycéride au sein de ces tranches d‟âge.

Tableau IX: Taux moyens des paramètres biochimiques selon le sexe et les tranches d'âge Paramètres partie méthodologie, on peut identifier cinq types de dyslipidémie présenté sur la Figure 9. On note l‟hypercholestérolémie totale, l‟hypocholestérolémie HDL, l‟hypercholestérolémie LDL, l‟hypertriglycéridémie et l‟hyperlipidémie mixte. L‟hypocholestérolémie HDL est la plus abondante (53 cas) des dyslipidémies dans la population alors que l‟hypercholestérolémie totale est la moins abondante (4 cas). On remarque aussi sur cette figure que le nombre d‟hommes présentant l‟hypercholestérolémie LDL et l‟hyperlipidémie mixte est plus élevé que le nombre de femmes présentant ces dyslipidémies alors que le contraire est observé pour l‟hypercholestérolémie totale. Le nombre d‟hommes et de femmes présentant les deux autres types de dyslipidémie (hypocholestérolémie HDL et hypertriglycéridémie) sont sensiblement égaux.

Notons que ces résultats ne sont que des tendances car en réalité il n‟existe aucune relation de dépendance entre le sexe du patient et le type de dyslipidémie (Khi-deux de Pearson=4,207 ;

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 45 ddl= 4 et p=0,379>0,05). Ainsi, les hommes et les femmes ont les mêmes chances de présenter les cinq types de dyslipidémie.

Figure 9 : Nombre de cas par sexe selon les types de dyslipidémie

3.1.2.2. Evaluation des rapports utilisés comme indice d’athérogénicité et de l’indice athérogène selon les principaux facteurs de risques athérogène

3.1.2.2.1. Prévalence du risque athérogène selon les rapports étudiés

La Figure 10 présente la prévalence du risque athérogène décelé dans la population dans son ensemble et chez les hommes et femmes selon les cinq rapports étudiés. De même que dans l‟étude rétrospective, on observe différentes prévalences du risque selon les cinq rapports étudiés que ce soit dans l‟ensemble de la population, chez les hommes que chez les femmes.

Ceci signifie que chacun des cinq rapports étudiés ne décèlent pas le même nombre de risque dans la population aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Mais quel que soit le rapport, les hommes présentent plus de cas de risque que les femmes (p=0,000). Le rapport TG/HDL-c est celui qui indique le plus de cas risque (62,5% comme prévalence soit 65 cas de

0 5 10 15 20 25 30

N o m br e de ca s

Type de dyslipidémie

Hommes Femmes

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 46 risque décelés) et le rapport LDL-c/HDL-c est celui qui en indique le moins (16,3% comme prévalence soit 17 cas de risque décelés). Il est donc nécessaire d‟évaluer ces divers rapports afin d‟identifier celui qui se prête au mieux au décèlement du risque athérogène chez les patients de cette étude.

Figure 10 : Prévalence du risque athérogène selon les rapports étudiés

3.1.2.2.2. Identification du rapport permettant de déceler au mieux la présence ou l‟absence du risque athérogène et des principaux facteurs de risque chez les patients de l‟hôpital de Menontin

 Identification du rapport

L‟identification de ce rapport s‟est faite par une élimination de proche en proche des rapports ne correspondant pas aux trois critères suivant : il s‟agit du nombre de facteurs de risque restant dans le modèle de régression final de chaque rapport, de la significativité du classement des patients selon la présence ou non de risque athérogène et de l‟ajustement du modèle final de chaque rapport aux facteurs de risque qui y sont restés. Mais le dernier critère est le plus important.

Le premier critère relatif au nombre de facteurs de risque restant dans le modèle de régression final de chaque rapport se résume au Tableau X présentant le récapitulatif de la régression des rapports étudiés. Il ressort en premier lieu, de l‟analyse de ce tableau, que le niveau

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 47 d‟instruction ainsi que la classe d‟âge préalablement introduits dans le modèle ne figurent dans les modèles finaux d‟aucun des rapports. En second lieu, on remarque que le rapport LDL-c/HDL-c tient compte de quatre facteurs de risque (sexe, IMC, hypertension et LDL-c) pour signaler la présence ou l‟absence de risque de même que le rapport TG/HDL-c qui prend en compte le degré de prise d‟alcool, le taux de CT, de HDL-c et des TG. En plus des facteurs pris en compte par le rapport LDL-c/HDL-c, le rapport CT/HDL-c tient compte des taux de CT et de HDL-c soit six facteurs au total. Le rapport HDL-c/LDL-c, en plus de ces six facteurs prend en compte le taux de TG. Enfin, le rapport HDL-c/CT est celui qui prend en compte le plus grand nombre de facteurs de risque.

Au vu de ces analyses, on peut donc éliminer les rapports LDL-c/HDL-c et TG/HDL-c et affirmer qu‟ils ne permettent pas de déceler au mieux le risque athérogène chez les patients de l‟étude.

Tableau X: Récapitulatif de la régression des rapports étudiés

Facteurs de risque CT/HDL-c LDL-c/HDL-c HDL-c/LDL-c HDL-c/CT TG/HDL-c

Coef Coef Coef Coef Coef

ns = non significatif ; * p<0,05 ; **p<0,001 ; ***p<0.0001

Le pourcentage de fiabilité du classement des patients selon la présence ou non de risque athérogène et l‟ajustement du modèle final de chaque rapport aux facteurs de risque qui y sont restés se résument au Tableau XI. Il faut remarquer en premier lieu que ce tableau confirme l‟élimination des rapports LDL-c/HDL-c et TG/HDL-c dont les régressions présentent les

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 48 pourcentages de fiabilité et les R² les plus faibles. Or plus ces deux paramètres sont élevés, plus fiables sont les résultats.

Par ailleurs, la régression du rapport CT/HDL-c donne un pourcentage de fiabilité et un R² plus petit que celles des rapports HDL-c/LDL-c et HDL-c/CT. On peut ainsi éliminer ce rapport aussi. Le rapport HDL-c/LDL-c a le pourcentage de fiabilité de 95,20% qui est le plus élevé de tous les rapports. Ceci implique qu‟il y a 95,20% de chances de déceler correctement les cas de présence ou d‟absence de risque athérogène dans la population en utilisant ce rapport. Mais, on remarque que le R² issu de la régression de ce rapport est plus faible que celui issu de celle du rapport HDL-c/CT (82,90% pour HDL-c/LDL-c contre 86,10% pour HDL-c/CT). Cela signifie que contrairement au rapport HDL-c/CT, le rapport HDL-c/LDL-c ne s‟ajuste pas bien aux facteurs de risque présents dans son modèle. En plus, en se référant au Tableau 10, contrairement au rapport HDL-c/LDL-c, le rapport HDL-c/CT prend significativement en compte un facteur de risque clé qui est le degré de prise d‟alcool de même que l‟IMC pris faiblement en compte par le rapport HDL-c/LDL-c. Au vu de ces analyses, on peut donc affirmer que le rapport HDL-c/CT est celui qui se prête au mieux au décèlement du risque athérogène chez les patients de notre étude.

Tableau XI: Paramètres indiquant la fiabilité des modèles de régression

Paramètres CT/HDL-c LDL-c/HDL-c HDL-c/LDL-c HDL-c/CT TG/HDL-c Pourcentage de

fiabilité

93,30 91,30 95,20 94,20 79,80

R² de Nagelkerke 78,30 71,50 82,90 86,10 48,60

 Identification des principaux facteurs de risque chez les patients de l‟étude

Ces principaux facteurs ont été identifiés avec le processus de régression du rapport HDL-c/CT en fonction des facteurs de risque. Ces facteurs sont ceux dont l‟élimination du modèle est très hautement significatif (p<0,001). En d‟autres termes, il s‟agit des facteurs dont l‟élimination du modèle diminue drastiquement le R² de Nagelkerke ou augmente considérablement le terme de régression (– 2 log likelihood). Il s‟agit du sexe, de l‟indice de masse corporelle, du degré de prise d‟alcool, de l‟hypertension et du taux de HDL-cholestérol.

Les signes des coefficients de ces facteurs dans le modèle suscitent plusieurs hypothèses. A

Réalisé et soutenu par Anick BARA & Fabiola KOUDAHOUA LP/EPAC/GBH Page 49 titre d‟exemple, le signe du coefficient du facteur sexe est négatif donc il est probable que les femmes soient plus exposées au risque ou le contraire. Il urge alors d‟évaluer l‟indice athérogène qui n‟est rien d‟autre que le rapport HDL-c/CT afin d‟identifier les groupes de patients qui sont les plus exposés au risque athérogène et de leur proposer si possible des suggestions afin de limiter l‟ampleur de ce risque.

3.1.2.2.3. Evaluation de l‟indice d‟athérogénicité selon les principaux facteurs de risque athérogène

 Sexe, HTA et HDL-c

Le Tableau XII présente l‟indice d‟athérogénicité selon ces trois facteurs. Il en ressort que l‟indice d‟athérogénicité des hommes est significativement inférieur à celui des femmes (p=0,000). En plus, l‟indice moyen des hommes est très proche du seuil de risque contrairement à celui des femmes. Ceci implique donc que les hommes sont plus exposés au risque que les femmes.

Par ailleurs, l‟indice d‟athérogénicité des patients ayant un taux normal de HDL-cholestérol est significativement supérieur à celui de ceux caractérisés par une hypocholestérolémie HDL (p=0,000). Ces derniers sont donc plus exposés au risque que les patients ayant un taux normal. Dans cette même logique, on constate que les patients hypertendus sont plus exposés que ceux normotendus.

Tableau XII: Indice athérogène moyen selon le sexe, la pression artérielle et le taux de HDL-c

Facteurs de risque Modalités Moyenne±ET p

Sexe Homme 0,29±0,15

La Figure 11 ci-contre montre l‟indice d‟athérogénicité moyen au sein des différentes classes d‟IMC. On remarque une différence significative entre les indices moyens selon les

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