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: Localisation des sondages pédologiques

Partie 1 : Données et méthodes

Carte 11 : Localisation des sondages pédologiques

Partie 1 : Données et méthodes

Réf. du rapport : 1908-RP3149-DDEP-PV-AKUO-SAINT-AUBAN06-V2 – Remis le 18/03/2020 129 2.4.3. Prospections de la faune

Invertébrés

En premier lieu, une phase préliminaire d’analyse fonctionnelle des habitats de la zone d’étude (analyses SIG) a été effectuée afin d’orienter les prospections (recherche de zones ouvertes, points d’eau, vieux arbres, etc.).

L’ensemble de la zone d’étude a été parcourue en suivant un cheminement semi-aléatoire. En effet, une attention particulière a été portée aux habitats pouvant être favorables aux espèces d’insectes patrimoniaux connues dans ce secteur géographique.

Les techniques employées ont principalement consisté à rechercher à vue les espèces volantes et édaphiques et à les capturer si besoin pour identification à l’aide d’un filet à papillons ou d’une pince entomologique semi-rigide. En complément, une recherche des plantes-hôtes, des œufs et des chenilles de papillons protégés potentiellement présents a aussi été réalisée afin de vérifier l’autochtonie des espèces. Une analyse des comportements a été réalisée afin d’essayer, autant que faire se peut, de confirmer l’autochtonie des espèces à enjeu dans la zone d’étude. Les pierres et les branches mortes ont été retournées pour observer les espèces géophiles et/ou lapidicoles. Les arbres de diamètres importants (ainsi que les cavités dans la mesure du possible) ont été minutieusement étudiés pour trouver des indices de présences des espèces saproxylophages (trous d’émergence, déjections, macro-restes, etc.). La végétation herbacée et les branches basses ont été fauchées à l’aide d’un filet fauchoir permettant de compléter les inventaires notamment en ce qui concerne les orthoptères et les coléoptères.

Au total, 11 jours ont été effectués dans la zone d’étude en 2019. Les 22, 23 et 24 mai 2019 ont ciblé la zone d’étude centrale où les orthoptères, lépidoptères et odonates printaniers ont été recherchés. Les 19 et 20 juin ont permis d’avérer les lépidoptères et orthoptères à enjeu et de cibler les sapro-xylophages. Le passage du 10 et 11 juin avait comme objectif de prospecter la zone de compensation du nord. Les 1, 2 et 3 juillet ont été axés sur les parcelles compensatoires du sud puis sur la zone centrale afin de contacter les espèces à enjeu non contactées jusqu’ici. Le dernier passage effectué le 19 juillet, avait pour but de détecter d’eventuelles espèces furtives ou cryptiques.

Tableau 9. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux insectes Date de prospection Température

moyenne Vent moyen Couvert

nuageux Précipitations Bilan

La liste des espèces relevées figure en annexe 4 du rapport.

Amphibiens

En premier lieu, une phase d’analyse fonctionnelle des habitats de la zone d’étude (analyses par photographies aériennes) a été effectuée afin d’orienter les prospections (recherche de cours d’eau et mares principalement et des zones refuges périphériques que pourraient exploiter les amphibiens).

Partie 1 : Données et méthodes

La recherche des amphibiens a ensuite été réalisée selon plusieurs modes opératoires complémentaires :

- la recherche directe nocturne dans et aux abords des pièces d’eau recensées à l’aide de lampes assez puissantes pour identifier à vue les individus reproducteurs et/ou leurs stades larvaires et pontes. Elle a été appuyée par une recherche d’individus en déplacement sur les routes humides grâce aux phares de voiture ;

- l’application de points d’écoutes nocturnes réguliers à proximité des points d’eau ;

- l’épuisettage de larves dans les points d’eau rencontrés, pour identification et relâcher immédiat in situ. Cette méthode a été utilisée notamment dans les zones humides peu accessibles ou lorsque les eaux étaient troubles ; - la recherche des imagos (adultes et subadultes) en phase terrestre dans les habitats végétalisés et/ou rupestres ; - enfin, une recherche d’indices de présence dans la zone d’étude (restes d’individus prédatés) ou sur les axes routiers principaux et secondaires (individus écrasés lors de leurs déplacements nocturnes).

Trois sessions d’inventaire ont été réalisées entre avril et mai 2019, autrement dit, lors de la période de reproduction optimale pour les amphibiens, alors bien plus détectables dans les zones humides qu’en phase terrestre. Les conditions météorologiques d’investigation ont été favorables (cf. tableau ci-dessous).

Une fois cette période de reproduction achevée, les individus reproducteurs se dispersent dans les milieux terrestres attenants. Une quête diurne de larves a par conséquent été menée entre avril et juin 2019 au sein de ces mêmes points d’eau, ainsi qu’une recherche d’individus dans leurs gîtes terrestres (sous les pierres, souches, débris, etc.).

Tableau 10. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux amphibiens

Date de

La liste des espèces relevées figure en Annexe 15 du rapport.

Reptiles

Une phase préliminaire d’analyse fonctionnelle des habitats de la zone d’étude (analyses par photographies aériennes) a été effectuée afin d’orienter les prospections (recherche de zones refuges favorables aux mœurs des reptiles telles que les habitats rupestres ou humides, et des zones d’écotones telles que les lisières, les haies, les talus, etc.).

L’inventaire des reptiles a ainsi été réalisé selon trois modes opératoires complémentaires :

- principalement, la recherche à vue où la prospection, qualifiée de semi-aléatoire, s’opère discrètement au niveau des zones les plus susceptibles d’abriter des reptiles en insolation (lisières, bordures de pistes, talus, pierriers, murets, etc.). Cette dernière est systématiquement accompagnée d’une recherche à vue dite « à distance » où l’utilisation des jumelles s’avère indispensable pour détecter des espèces farouches telles que certaines couleuvres ; - la recherche d’individus directement dans leurs gîtes permanents ou temporaires, en soulevant délicatement les blocs rocheux, souches, débris, etc., et en regardant dans les anfractuosités ;

- enfin, une recherche minutieuse d’indices de présence tels que les traces (mues, fèces) au niveau des gîtes, ou les individus écrasés sur les axes routiers principaux ou secondaires.

Les inventaires ont ciblé tout particulièrement plusieurs entités écologiques intéressantes pour les mœurs du cortège herpétologique local (disponibilité en gîtes, en zones de chasse et en zones refuges).

Partie 1 : Données et méthodes

Réf. du rapport : 1908-RP3149-DDEP-PV-AKUO-SAINT-AUBAN06-V2 – Remis le 18/03/2020 131 Tableau 11. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux reptiles

Date de prospection Température

moyenne Vent moyen Couvert

nuageux Précipitations Bilan

La liste des espèces relevées figure en annexe 5 du rapport.

Oiseaux

Les méthodes d’inventaires de l’avifaune ont été variées en raison de l’intervention de diverses structures sur cette zone d’étude entre 2011 et 2018. Bien que les modèles d’inventaires diffèrent d’un bureau d’études à l’autre, ils sont généralement assez similaires et prennent en compte les mêmes espèces remarquables et sont conduits durant des périodes identiques.

Concernant les oiseaux nicheurs, les espèces sédentaires ainsi que les espèces estivantes précoces et tardives ont ainsi pu être contactées lors des prospections de terrain effectuées, sur une période de 8 ans (de 2011 à 2019) entre les mois de février et juillet, rendant celles-ci relativement complètes concernant la période de reproduction. Selon la bibliographie ornithologique, au moins deux passages (l’un avant le 15 mai et l’autre après cette date) sont nécessaires afin de tendre à l’exhaustivité dans le recensement des oiseaux nicheurs (BIBBY, 2000). Par conséquent, l’ensemble des espèces nicheuses a été pris en compte au cours de ces inventaires.

À cela s’ajoute une prospection dédiée à l’inventaire de l’avifaune hivernante. À cette période, la prospection a ciblé les oiseaux hivernants pouvant, pour certaines espèces et à cette époque de l’année, rassembler plusieurs centaines d’individus. Est détaillée ci-après, la méthodologie employée par ECO-MED lors de l’inventaire hivernal mené le 27 et 28 février 2019.

Chaque entité éco-physionomique de la zone d’étude a été parcourue à la recherche de contacts auditifs et/ou visuels (ex : individus, plumées, chants, cris, nids, etc.). Afin de maximiser ces contacts et de compenser la faible détectabilité de certaines espèces, des points d’arrêt ont été régulièrement réalisés au fil du cheminement. Une attention particulière a été portée aux habitats les plus favorables susceptibles d’accueillir les espèces d’oiseaux les plus patrimoniales identifiées lors d’une étude bibliographique préalable.

Cette recherche bibliographique nous a permis de lister l’ensemble des espèces avérées depuis l’initiation des inventaires en 2011 jusqu’en 2018 et de dresser une liste d’espèces potentiellement présentes dans la zone d’étude.

Les inventaires menés par ECO-MED au cours de l’année 2019 (de février à juillet) se sont orientés vers une analyse des habitats naturels potentiellement favorables à la nidification des espèces jugées potentielles sur la base des données bibliographiques.

L’ensemble des prospections diurnes a débuté en matinée, période de forte activité vocale pour la majorité des passereaux (BLONDEL, 1975). Durant ces prospections, tous les contacts sonores et visuels ont été pris en compte et le comportement de chaque oiseau a été noté afin d’évaluer son statut biologique dans la zone d’étude.

Plusieurs prospections nocturnes ont été également réalisées au cours de la période de reproduction afin de statuer sur la présence des espèces nocturnes et crépusculaires à enjeu notable tels que la Chevêche d’Athéna, le Hibou moyen-duc, l’Engoulevent d’Europe et le Petit-duc-scops. Divers points d’écoute passifs ont été effectués, à partir du crépuscule, via le principe de la « repasse ». La méthode dite de la « repasse » demeure indispensable pour augmenter le taux de détection des rapaces nocturnes lors d’une écoute passive. Ainsi, par l’émission de chants territoriaux imitant un intrus, la repasse permet de stimuler les réponses vocales d’un certain nombre d’espèces réactives à cette méthode. Cette technique s’avère très efficace pour les espèces citées ci-avant.

Partie 1 : Données et méthodes

Les divers points d’écoute ainsi que le transect de prospection ornithologique diurne sont représentés sur la carte ci-après.

Tableau 12. Conditions météorologiques des prospections dédiées aux oiseaux Date de prospection Température

moyenne Vent moyen Couvert

nuageux Précipitations Bilan

03 juillet 2019 27°C Faible Quelques

nuages Averses

La liste des espèces relevées figure en annexe 6 du rapport.

Partie 1 : Données et méthodes

Réf. du rapport : 1908-RP3149-DDEP-PV-AKUO-SAINT-AUBAN06-V2 – Remis le 18/03/2020 133

Partie 1 : Données et méthodes