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localisation des secteurs de surveillance en Maine-et-Loire

4.3.2.6. Surveillance post-crue

La visite post-crue consiste à examiner le linéaire de levée ayant été mis en charge lors de la crue. Elle permet notamment de vérifier et compléter les informations recueillies pendant la crue.

L'objectif premier est de repérer toute trace d'érosion et d'affouillement. Les autres objectifs de la visite post-crue sont :

- d’analyser à froid les désordres occasionnés par la crue et de programmer la remise en état de la levée ;

- de relever les indices de mouvements de terrain : côté val les résurgences en pied de talus, les fissures, les bombements, les affaissements, les fontis, etc. ; côté fleuve l’état d’érosion, les désordres survenus sur le parement, etc. ;

- de relever les modifications du lit mineur ;

- de vérifier l’état des ouvrages hydrauliques d’isolement du val (vannages, clapets anti retour, batardeaux…), de les graisser au besoin, de nettoyer les échelles, rainures des batardeaux, d’enlever les embâcles ;

- de vérifier la stabilité des banquettes et si la circulation par des véhicules est praticable sur les levées.

Une visite post-crue est réalisée dès lors que le niveau de la Loire descend en dessous de la cote de déclenchement du premier niveau de surveillance (4,50 à Saumur).

Elle s'effectue dans les mêmes conditions que la visite annuelle en associant les responsables de postes qui ont été mobilisés par la surveillance des digues de chaque secteur.

L’unité Loire amont mobilise ses propres moyens et des moyens extérieurs, internes à la DDT, afin d'assurer le démontage et le transport des dispositifs de colmatage des ouvertures sur les digues (bouchures).

Les observations réalisées sont répertoriées dans un cahier de synthèse tenu par l’unité Loire amont et intégré au dossier d’ouvrage de la digue.

4.3.2.7. Surveillance exceptionnelle

Une surveillance exceptionnelle est mise en place en cas de survenance d’un événement exceptionnel qui pourrait avoir un impact sur la résistance de la digue.

Les événements qui pourraient déclencher une telle surveillance sont :

- un séisme ;

- un embâcle de glace ;

- un mouvement de terrain (effondrement karstique par exemple).

Cette surveillance prend la forme et l’organisation d’une visite technique approfondie sur la totalité de la levée, ou localement si l’évènement n’affecte qu’une partie de celle-ci. C’est le cas notamment des mouvements de terrain.

4.3.3. Surveillance de la levée de Belle Poule

La surveillance régulière de la levée de Belle Poule est décrite dans les consignes écrites, la surveillance en crue est décrite dans le Plan départemental de Surveillance des Levées (PSL 49) de la direction départementale des territoires de Maine-et-Loire.

La levée de Belle Poule fait également l’objet de visites techniques approfondies (VTA) chaque année depuis 2009. Le rapport de VTA 2011 est disponible en annexe n°9 .

4.3.4. Perspectives à moyen terme

Les effectifs actuels des gestionnaires ne permettent pas la mise en œuvre totale du plan de surveillance des levées. Une hiérarchisation des levées à surveiller est envisagée ainsi que le renfort par des effectifs extérieurs (collectivités locales, réserves communales de sécurité, protection civile, armée…). Une mise en place progressive en fonction des faiblesses et une hiérarchisation des secteurs permettront de mieux surveiller les levées et de pouvoir intervenir plus rapidement et plus efficacement.

La recherche de méthodes plus ciblées et à meilleur rendement en agent reste à développer. Ce point est traité dans le chapitre 9 « étude de réduction du risque » au § 9.2.2.

4.4. Actions en cas d’urgence en Indre-et-Loire

4.4.1. Travaux d’urgence

À ce jour, aucune action de confortement en urgence des levées n’est programmée dans un plan d’intervention.

Ce point est traité dans le chapitre 9 « Étude de réduction du risque » au § 9.2.6.

4.4.2. Fermeture des bouchures en crue

Le Plan de Surveillance des levées (PSL 37) précise que dans un premier temps (niveau 1) la subdivision fluviale met en place les bouchures de niveau 1 (fermeture qui ne bouche que des accès sans enjeu), les autres sont mises en place plus tard sans que le PSL 37 n’en détermine le moment. Le nombre des bouchures est précisé dans la fiche spécifique à chaque poste, ainsi le poste de Chouzé-sur-Loire, qui surveille la levée de l’Authion en Indre-et-Loire, a la responsabilité de deux bouchures. L’annexe H du PSL 37 précise la liste de l’ensemble des bouchures du département d’Indre-et-Loire et l’annexe J1 contient la fiche spécifique J1-poste 6 qui concerne la levée de l’Authion.

4.5. Actions en cas d’urgence en Maine-et-Loire

4.5.1. Travaux d’urgence

En cas de désordre de faible ampleur, les agents de surveillance peuvent procéder à des interventions rapides et légères, dans la mesure où le temps qui y est consacré ne remet pas en cause leur mission première de surveillance.

Si l'intervention est hors de portée des moyens de l'équipe de surveillance, ou si les circonstances paraissent urgentes et inquiétantes, il sera fait appel à une entreprise spécialisée pour intervenir sur les levées. Cette décision sera prise par la cellule de crise en DDT 49 pendant le niveau 1 de surveillance, et par la cellule de crise en Préfecture pendant le niveau 2, dans le cadre du Plan ORSEC inondations.

4.5.2. Fermeture des bouchures en crue

Les bouchures sont des ouvertures dans la murette qui surplombe les levées côté Loire, permettant l'accès aux berges ou aux terrains situés en pied de levée. Leur fermeture permet d'une part d'offrir une protection ultime contre la crue, en assurant la continuité de la murette, et d'autre part d'empêcher l'inondation de la chaussée par le clapot.

La fermeture des portes est décidée par la DDT 49, sur proposition de la cellule de crise interne à la DDT, selon les cotes observées ou prévues par le Service de Prévision des Crues Maine-Loire aval aux échelles de référence.

L’équipe des agents d’exploitation du centre d’exploitation de l’unité Loire Amont est basée à Saint-Clément-des-Levées, ainsi que le personnel de la DDT49 mobilisé lors du 2ème niveau, des entreprises peuvent être réquisitionnées au besoin.

Un programme de fermeture définitive de certaines ouvertures, en cours d’élaboration, a pour objectif la suppression d’une trentaine de ces bouchures.

Les poutrelles de bois nécessaires à la fermeture des portes sont stockées et numérotées au centre d'exploitation de Saint-Clément-des-Levées.

4.6. Procédures d’évaluation du risque

4.6.1. Études de dangers

La présente étude constitue la première Étude de dangers des levées de Loire du val d’Authion. Elle sera actualisée dans les dix ans. Elle pourra faire l’objet d’une

actualisation avant cette échéance si la situation l’exige, notamment en cas de crue forte ou d’un autre événement exceptionnel.

4.6.2. Revue de sûreté

La revue de sûreté permettra d’évaluer l’impact des premières mesures préconisées par l’Étude de dangers.

4.7. Organisation de la mise en sécurité des populations

Dans les deux départements, les gestionnaires ont informé les préfectures des risques pour la population liés à l’ouvrage. Ils ont insisté sur l’impossibilité de prévoir une inondation du val en période de crue de la Loire, du fait de l’incertitude sur la tenue des levées.

Dans le département d’Indre-et-Loire, une réflexion sur la mise en sécurité des personnes derrière les digues a été lancée par le préfet suite à la remise de l’étude de dangers des levées de Tours.

Dans le département de Maine-et-Loire, les services de secours de la préfecture ont mis au point, dans la partie inondation du Plan Orsec, un plan appelé « Dispositif ORSEC – Évacuation du Val d’Authion » qui a été approuvé et mis en application par le préfet le 25 avril 2012.

Son but est de décliner les conditions d’évacuation de la population face à un risque de rupture ou de submersion des levées de l’Authion ou de Belle Poule. Il ne se substitue pas aux PCS communaux.

Les niveaux de protection apparents et de « danger de rupture » sont précisés dans le plan. L’évacuation sera ordonnée avant l’atteinte du niveau de danger de rupture qui correspond à la définition du niveau de sûreté de la présente étude de danger.

La présente étude propose que le déclenchement de l’évacuation massive se fasse lorsque la prévision de la hauteur d’eau dépasse le niveau de sûreté des levées (cf. § 8.2.3).

Ce point est traité dans le chapitre 9 « Étude de réduction du risque » au § 9.3.1.

4.8. Dossier d’ouvrage

La constitution du dossier d'ouvrage sur support papier a été commencée en 2010 pour la DDT37. Pour la DDT49, il existe depuis de nombreuses années et est stocké au centre de Saint-Clément-des-levées dans un local hors d’eau et climatisé.

Un classement par tronçon de digue a été adopté.

Il s'agit d'extraire, de regrouper et de classer toutes les informations sur les digues dont le gestionnaire dispose dans les archives et dossiers divers :

- plans ;

- études ;

- travaux réalisés ;

- autorisations d'occupation temporaire ;

- etc.

Dans le Maine-et-Loire, il est classé suivant la nomenclature suivante : 1. fondations

2. environnement de l’ouvrage (hydrologie, géomorphologie…) 3. Ouvrages annexes

4. Anciens travaux

5. Exploitation par le gestionnaire 6. Études préalables aux renforcements 7. Suivi des chantiers

8. Plans de recollement

9. Note de fonctionnement (bouchures…)

10. Rapport, visites, revue de sûreté, étude de dangers…

Une vérification du dossier d'ouvrage par le service de contrôle a été réalisée en avril 2012 en Indre-et-Loire et en 2012 et 2013 dans le Maine-et-Loire. L'architecture du dossier d'ouvrage est conforme aux attentes du service de contrôle. La recherche et le regroupement des données dans les archives restent à finaliser.

Une partie des archives du département d’Indre-et-Loire est inutilisable et inaccessible suite à une contamination par un champignon toxique.

4.9. Avis du responsable de l’Étude de dangers sur la politique

de prévention des risques liés aux levées de Loire du val

d’Authion

Le système d’endiguement des levées de Loire qui protège le val d’Authion est géré par trois gestionnaires qui ont une organisation et une définition des responsabilités satisfaisantes, à l’exception du tronçon de digue constitué par le remblai ferroviaire à l’aval de Saumur, pour lequel aucune convention ne fixe les règles de gestion entre le propriétaire (RFF) et le gestionnaire désigné par l’arrêté de classement (la DDT 49). Cette situation est une source de risque important. La présente étude de dangers ne peut pas statuer sur la capacité de résistance de cette portion de digue compte tenu de l’absence de diagnostic. Il faut noter qu’en 1866, c’est dans ce remblai ferroviaire que la brèche principale s’est produite.

La gestion de la grande levée de l’Authion mériterait de n’avoir qu’un seul gestionnaire ou du moins une très bonne coordination entre les gestionnaires.

Les effectifs des DDT d’Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire ne permettent pas une mise en œuvre globale du Plan de Surveillance des Levées (PSL) en cas d’activation. Dans le Maine-et-Loire, les collectivités locales ont accepté de participer à la surveillance en crue. Ce n’est pas le cas dans l’Indre-et-Loire, ainsi le PSL pour l’amont de la levée n’est pas complètement opérationnel. Par ailleurs, il n’existe pas de formalisation de coordination des gestionnaires en période de crue.

Le plan de mise en sécurité des populations n’est pas encore opérationnel sur la totalité de la zone protégée.

Les Plans Communaux de Sauvegarde (PCS) ne prennent pas en compte le risque de défaillance des digues et ne permettent pas de faire face à cette situation accidentelle. La politique de prévention des risques liés à la levée de l’Authion constitue donc un élément de faiblesse dans le dispositif.

Des propositions sont faites au chapitre 9 « étude de réduction du risque » (c.f. § 9.2 et § 9.3).

5. Identification et caractérisation des potentiels de dangers

Pour les levées de Loire du val d’Authion, les potentiels de danger résultent principalement de l’irruption accidentelle d’eau à l’intérieur de la zone protégée. Les situations d’entrée d’eau, par ordre de gravité décroissante, sont les suivantes :

- ouverture d’une brèche totale ou partielle sur un tronçon de levée ;

- surverse sans brèche au-dessus de la crête d’un tronçon de levée ;

- dysfonctionnement des clapets anti-retour des canalisations traversant les levées. Deux autres phénomènes, qui ne sont pas liés aux digues, sont responsables d’inondations dans le val lors de crues de la Loire :

- remontée de nappe dans le val en arrière des levées ;

- inondation par les affluents et ruissellement urbain.

Ces derniers phénomènes sont également présentés pour mémoire.

Les levées de Loire du val d’Authion ne sont pas dotées de déversoirs ou d’autres systèmes de gestion des surverses sensés éviter les brèches en cas de surverse.

5.1. Ouverture d’une brèche totale ou partielle sur un tronçon de

la levée

La libération de l’eau, de la Loire vers le val, en cas de brèche dans le système d’endiguement, sera d’autant plus violente que le niveau d’eau en Loire sera haut par rapport au niveau des terrains du val.

La hauteur d’une digue est définie par la dénivellation entre le sommet de la levée (sans banquette) et le niveau moyen du terrain naturel côté val à proximité.

La hauteur moyenne des levées de Loire du val d’Authion atteint 4,60 m, avec une hauteur maximale de 7,40 m à Saint-Patrice. 3,7 km de levée dépassent 6 mètres de hauteur et 33,55 km de levée dépassent 5 mètres.

Cette situation est potentiellement dangereuse car elle conduirait à une inondation d’une intensité très forte en arrière immédiat de la digue en cas de brèche. La libération de l’eau serait brutale, les vitesses des écoulements libérés seraient très importantes, ce qui induirait une mobilisation des matériaux du corps de digue, de la fondation de l’ouvrage et du terrain naturel du val, entraînant la création d’une fosse d’érosion.

Ce phénomène et d’autant plus dangereux que la Loire est perchée au-dessus de la plaine alluviale et qu’une défluviation du lit est possible.

La partie du val en arrière immédiat des digues est, de ce fait, considérée comme une zone de danger extrême du fait de la dissipation d’énergie de la brèche. En arrière des brèches historiques, on constate la présence de fosses d’érosion, d’une étendue et d’une profondeur telles que la résistance d’un bâtiment, même solide, est improbable (cf. exemple du château de l’Isle (45) détruit en 1866 derrière la levée d’Orléans, du quartier de la gare à Amboise (37) derrière la levée de la Cisse ou encore le centre de La Chapelle-sur-Loire en 1856). Le risque de destruction totale des bâtiments situés dans cette zone est élevé, et la présence d’un étage au-dessus du niveau de l’eau ne garantit en rien la sécurité des occupants.

Le danger dans cette zone peut donc atteindre les étages supérieurs d’un bâtiment par destruction totale de celui-ci, et ce même si les étages sont situés au-dessus du niveau de l’eau, y compris celui de la Loire.

La présente Étude de dangers propose une méthode de détermination de cette zone

dans le § 8.3.2.3.

Dans les parties basses du val, et comme le montrent les scénarios d’inondation présentés (§ 8.3.), le flux d’eau important venant de la brèche entraîne une inondation à montée rapide dans des zones habitées, avec des hauteurs d’eau pouvant atteindre plus de 4 mètres et des vitesses pouvant dépasser 1 m/s. Ces zones habitées n’ont jamais été inondées depuis le XIXe siècle. La conscience du risque par les habitants y est faible, voire inexistante. L’impression de sécurité est renforcée par les importants travaux de renforcement des digues réalisés au cours des dernières années.

La brèche est donc l’évènement principal redouté au sens de l’étude de risque.

5.2. Ouverture d’une brèche en partie aval

L’ouverture d’une brèche en partie aval est abordée au paragraphe 3.2.4.5. Elle peut être provoquée par une défaillance du système de protection avant l’atteinte du niveau de protection apparent ou par dépassement de ce niveau.

Les deux cartes qui suivent présentent l’étendue des zones potentiellement inondées par une entrée d’eau suite au dépassement des deux niveaux de protection apparents définis pour la levée de Belle Poule (T70) et le tronçon « levée du val d’Authion aval » (analyse topographique).

Carte 46 (rappel) : zone dont la cote du terrain naturel est en-dessous de la cote de première surverse du tronçon « levée de Belle Poule » (crue T70 - 22,32 m NGF au PK 76,300)

Carte 47 (rappel) : zone dont la cote du terrain naturel est en-dessous de la cote de première surverse du tronçon « levée du val d’Authion aval » (crue T100 - 23,70 m NGF au PK 71,750)

5.3. Surverse sans brèche au-dessus de la crête d’un tronçon de

levée

Les surverses sans brèche représentent un danger assez faible au regard de la première situation. En effet, l’écoulement se trouve limité à la lame d’eau dépassant la crête de l’ouvrage et s’apparente à un simple débordement du cours d’eau vers le val. Le débit et le volume entrants, qui ont été estimés, sont relativement faibles comparés aux caractéristiques d’une brèche (cf. chapitre 8.3.). Dès lors que le niveau de protection apparent est largement dépassé, les grandeurs ci-dessous ne sont plus calculées car non représentatives d’une simple surverse.

- 900 m3/s pour les premières surverses sur la levée de Belle Poule (pour la crue T70) ;

- 1300 m3/s pour les premières surverses sur le tronçon « levée du val d’Authion aval » (pour la crue T100) ;

- 800 m3/s pour les premières surverses sur les autres grands tronçons (pour la crue T170).

Cette situation entraîne des inondations limitées dans le val, qui peuvent être plus marquées au droit du réseau hydrographique, et surtout au niveau de l’Authion. Par contre, il est courant qu’une telle situation évolue rapidement vers la création d’une brèche totale ou partielle du fait de l’action érosive des écoulements sur l’ouvrage et son pied côté val. Dans ce cas, le scénario devient celui de la brèche.

5.4. Dysfonctionnement des clapets anti-retour des

canalisations traversant les levées

Les levées de Loire du val d’Authion sont traversées par des canalisations, notamment pour rejeter en Loire les eaux pluviales et résiduaires urbaines ou pour pomper les eaux de la Loire et irriguer les terres agricoles du val. Celles-ci sont, en théorie, munies de clapets anti-retour, c’est-à-dire permettant l’écoulement vers la Loire mais interdisant le passage de l’eau de la Loire vers le val. Les ouvrages traversants destinés à l’irrigation sont équipés de deux vannes, l’une côté Loire, l’autre côté val, afin de pallier la défaillance d’un des deux dispositifs en cas de crue.

Ces clapets peuvent connaître des dysfonctionnements.

C’est le cas notamment au niveau d’un rejet d’eaux pluviales à l’aval du pont des Rosiers- sur-Loire où une pièce absente rend le clapet inopérant.

Photo 16 : Clapet anti-retour du réseau d’évacuation des eaux pluviales des Rosiers-sur-Loire – (photo : DREAL Centre)

Les débits en cause sont faibles et limités par la capacité de la canalisation. Ce phénomène peut avoir localement des conséquences importantes mais pas à l’échelle du val.

Dans la présente Étude de dangers, Il est recensé 69 profils impactés par des

canalisations traversantes dont 19 ont été traités lors des travaux de renforcement de la Grande Levée de l’Authion en Maine-et-Loire.

Indépendamment de l’entrée d’eau par ces ouvrages, 35 profils présentent une probabilité de rupture supérieure à 15 % pour les crues définissant les niveaux de protection apparents (§ 8.2.1.2.).