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: Localisation des APPB et RNN vis-à-vis de la zone d’étude

Dans le document Dossier de demande de dérogation (Page 41-45)

VII I NSECTES

Carte 7 : Localisation des APPB et RNN vis-à-vis de la zone d’étude

Présentation du projet et de son environnement - Périmètres de protection et d’inventaires pour le patrimoine naturel

II.2 Les périmètres d’inventaires

Les périmètres d’inventaires recensés sur et aux environs du projet sont les suivants :

Zone d’Importance pour la conservation des Oiseaux (ZICO) : Il s’agit d’un inventaire scientifique visant à recenser les zones les plus favorables pour la conservation des oiseaux sauvages. Cet inventaire est généralement utilisé pour définir des Zones de Protection Spéciale.

Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) : Inventaire du patrimoine naturel et elle n’a pas de valeur juridique. Elle a un objectif scientifique et permet d’attester de la valeur écologique d’un territoire. On distingue 2 types de ZNIEFF :

- Les ZNIEFF de type II, qui couvrent de grandes surfaces au fonctionnement écologique préservé.

- Les ZNIEFF de type I, qui présentent des surfaces plus limitées que les ZNIEFF de type 2 mais caractérisées par la présence d’espèces ou d’habitats remarquables.

La carte « Périmètres d’inventaire du patrimoine naturel » donnée aux pages suivantes, localise ces différents périmètres par rapport à la zone d’étude immédiate. Le tableau ci-après présente uniquement les périmètres d’inventaire du patrimoine naturel présents dans un rayon d’environ 5 km du projet d’implantation :

PERIMETRES D’INVENTAIRE DU PATRIMOINE NATUREL dépression naturelle (doline). Il est vraisemblable qu’autrefois, dans un rayon de quelques kilomètres, le nombre de ces dépressions inondables était beaucoup plus important et qu’au cours du temps elles ont pratiquement toutes été drainées pour être mises en culture. Actuellement il n’en reste guère que trois intactes : Gavoti, la Redon et Gasqui.

Flore et habitats naturels

Milieu caractérisé par une inondation temporaire de durée très variable selon les années : de quelques mois à totalement absente. Localité remarquable du point de vue floristique, avec une espèce endémique à écologie particulière : l’Armoise de Molinier (Artemisia molinieri). En effet, alors que toutes les autres armoises connues sont des plantes de milieux secs, cette espèce colonise exclusivement des bas-fonds limoneux susceptibles d’être inondés pendant plusieurs mois par an. Elle s’y associe à tout un lot d’espèces strictement aquatiques ou hygrophiles préférentielles qui sont pour la plupart en voie de raréfaction dans le sud-est dont la plus régulière est Racunculus ophioglossifolius. Mais les années exceptionnellement humides, on peut aussi trouver au printemps une nappe d’eau avec la Renouée amphibie (Polygonum amphibium), puis plus tard l’Etoile d’eau ou la Salicaire à trois bractées (Damasonium polyspermum, Lythrum tribracteatum).

Faune

Ce marais présente une grande importance pour la faune d’intérêt patrimonial. On y rencontre en effet l’Agrile de l’Armoise de Molinier (Agrilus lacus), espèce déterminante de Buprestidés (Buprestes) Agrilinés, correspondant à un endémique varois, dont on ne connaît que deux stations au monde, et qui est strictement inféodé à cette plante. Trois Phyllopodes (Crustacés Branchiopodes) sont aussi présents dans ce marais : Chirocephalus diaphanus, espèce remarquable assez peu répandue en région P.A.C.A., Lepidurus apus, espèce remarquable peu fréquente en région P.A.C.A., et surtout la plus prestigieuse d’entre elles, et Linderiella massaliensis, espèce rare déterminante, endémique du Var (6 stations dont celle-ci). On y trouve enfin de belles populations de Pélodyte ponctué.

4,1 km au nord

23,65 ha -

PERIMETRES D’INVENTAIRE DU PATRIMOINE NATUREL dépression naturelle (doline). Il est vraisemblable qu’autrefois, dans un rayon de quelques kilomètres, le nombre de ces dépressions inondables était beaucoup plus important et qu’au cours du temps elles ont pratiquement toutes été drainées pour être mises en culture. Actuellement il n’en reste guère que trois intactes : Gavoti, la Redon et Gasqui.

Flore et habitats naturels

Milieu caractérisé par une inondation temporaire de durée très variable selon les années : de quelques mois à totalement absente. Localité remarquable du point de vue floristique, avec une espèce endémique à écologie particulière : l’Armoise de Molinier (Artemisia molinieri). En effet, alors que toutes les autres armoises connues sont des plantes de milieux secs, cette espèce colonise exclusivement des bas-fonds limoneux susceptibles d’être inondés pendant plusieurs mois par an. Elle s’y associe à tout un lot d’espèces strictement aquatiques ou hygrophiles préférentielles qui sont pour la plupart en voie de raréfaction dans le sud-est dont la plus régulière est Racunculus ophioglossifolius. Mais les années exceptionnellement humides, on peut aussi trouver au printemps une nappe d’eau avec la Renouée amphibie (Polygonum amphibium), puis plus tard l’Etoile d’eau et la Salicaire à trois bractées (Damasonium polyspermum, Lythrum tribracteatum). Durant l’été et l’automne c’est la formation de l’Heleochloion qui occupe les surfaces dénudées et desséchées, avec Crypsis schoenoides, Heliotropium supinum, etc. Les années sèches, ce sont les espèces de friches qui dominent, avec néanmoins une grande rareté : le Chardon à épingles (Carduus acicularis). Les bois de Chênes pubescent autour de la dépression sont l’habitat de la Violette de Jordan.

Faune

Cette mare présente une grande importance pour la faune d’intérêt patrimonial. On y rencontre en effet l’Agrile de l’Armoise de Molinier (Agrilus lacus), espèce déterminante de Buprestidés (Buprestes) Agrilinés, correspondant à un endémique varois, dont on ne connaît que deux stations au monde, et qui est strictement inféodé à cette plante. Trois Phyllopodes (Crustacés Branchiopodes) sont aussi présents dans ce marais : Chirocephalus diaphanus, espèce remarquable assez peu répandue en région P.A.C.A., Lepidurus apus, espèce remarquable peu fréquente en région P.A.C.A., et surtout la plus prestigieuse d’entre elles, et Linderiella massaliensis, espèce rare déterminante, endémique du Var (6 stations dont celle-ci). On rencontre encore, sur les rives de la mare de la Redon, le rare Criquet hérisson (Prionotropis hystrix azami), espèce déterminante d’Orthoptères Pamphagidés, endémique de quelques pelouses, steppes et rocailles xérothermiques de Provence. On y trouve enfin de belles populations de Pélodyte ponctué.

4,9 km au dépression naturelle (doline). Il est vraisemblable qu’autrefois, dans un rayon de quelques kilomètres, le nombre de ces dépressions inondables était beaucoup plus important et qu’au cours du temps elles ont pratiquement toutes été drainées pour être mises en culture. Actuellement il n’en reste guère que trois intactes : Gavoti, la Redon et Gasqui.

Flore et habitats naturels

Milieu caractérisé par une inondation temporaire de plusieurs mois. Localité remarquable du point de vue floristique, avec tout un lot d’espèces strictement aquatiques ou hygrophiles préférentielles qui sont pour la plupart en voie de raréfaction dans le sud-Est. On peut ainsi trouver au printemps la nappe d’eau recouverte par les renoncules aquatiques et la Renouée amphibie (Polygonum amphibium). Lorsque la dépression s’assèche se développe sur le limon humide la Renoncule à feuilles d’Ophioglosses, l’Etoile d’eau et la Salicaire à trois bractées (Racunculus ophioglossifolius, Damasonium polyspermum, Lythrum tribracteatum). Durant l’été et l’automne c’est la formation de l’Heleochloion qui occupe les surfaces dénudées et craquelées du fond de la dépression, avec en grande abondance Heliotropium supinum. On note cependant l’absence de L’Armoise de Molinier présente à peu de distance de là (Redon, Longue Tubie et Gavoti).

Faune

Cette mare présente une grande importance pour la faune d’intérêt patrimonial. On y rencontre notamment le Pélodyte ponctué et le Phyllopode (Crustacés Branchiopodes), Linderiella massaliensis, espèce rare déterminante, endémique du Var (6 stations dont celle-ci).

5,9 km au nord-ouest

6,26 ha -

Présentation du projet et de son environnement - Périmètres de protection et d’inventaires pour le patrimoine naturel

Ensemble forestier d’ubac continu, composé de très belles chênaies et châtaigneraies.

Flore et habitats naturels

Dans cette formation qui se rattache au Querco-Vicio-Caricetum depauperatae se rencontre tout un cortège d’espèces rares ou localisées comme Vicia laeta, Vicia melanops, Blechnum spicant, Doronicum plantagineum. On peut noter également la présence de l’Osmonde royale (Osmunda regalis) dans les vallons en sous-bois.

Ces formations végétales sont enrichies par de remarquables groupements de pelouses éphémères et de ruisseaux temporaires colonisés par les espèces des groupements à Isoetes.

Enfin, le long des berges sablo-rocailleuses des petits ruisseaux, se développe la remarquable association à Anagallis tenella et Spiranthes aestivalis.

Faune

Les Maures septentrionales possèdent un riche cortège d’espèces animales patrimoniales puisqu’on en compte 28 dont 13 sont déterminantes. Parmi ces espèces, citons notamment la nidification probable d’un couple d’Aigle botté depuis 1998, celle possible du plutôt montagnard Bruant fou, l’abondance de la Cistude d’Europe et de la Tortue d’Hermann et la présence du Lézard ocellé, assez rare et localisé ailleurs dans le massif des Maures proprement dit. Le reste de l’avifaune nicheuse locale est constitué par diverses espèces présentant un certain intérêt sur le plan patrimonial : Autour des palombes, Circaète Jean-le-Blanc, Faucon hobereau et Bondrée apivore pour les rapaces diurnes, Chouette chevêche, Petit-duc scops, Pic épeichette, Torcol fourmilier, Huppe fasciée, Bruant ortolan. Chez les Batraciens, signalons aussi la présence de la médio-européenne et forestière Grenouille agile. Les Invertébrés sont quant à eux représentés par de nombreuses espèces de Coléoptères endogés dont certaines sont des endémiques de Provence et du Var, par deux Lépidoptères diurnes d’affinité méditerranéenne, la Thècle de l’Arbousier ou Thécla de l’Arbousier (Callophrys avis), espèce déterminante et vulnérable de Lycénidés Théclinés, rare et localisée, typiquement méditerranéenne, de répartition ouest-méditerranéenne, fréquentant les maquis et broussailles où pousse sa plante-hôte, le Jason de l’Arbousier ou Pacha à deux queues (Charaxes jasius), encore appelé Nymphale de l’Arbousier, Nymphalidé Charaxiné remarquable d’affinité méridionale, voire même tropicale (Afrique), des garrigues, maquis arborés, forêts et jardins) et par un Odonate remarquable, le Caloptéryx xanthostome (Calopteryx xanthostoma), espèce remarquable dite

« vulnérable » de Zygoptères Caloptérygidés, d’affinité méridionale, endémique du sud-ouest de l’Europe mais assez commune, que l’on rencontre dans les ruisseaux et les rivières, notamment ceux et celles aux eaux claires et rapides.

6,4 km à l’est

Cette ZNIEFF est principalement occupée par des habitats boisés comme la pinède à Pin d’Alep ou du taillis de Chêne vert et dans une moindre mesure des barres rocheuses.

Au niveau botanique la zone reste mal connue avec cependant la présence de l’Ail petit Moly, population en limite nord de son aire provençale. Elle montre surtout des enjeux faunistiques importants par la présence de rapaces (Autour des palombes, Circaète-Jean-Le-Blanc) ou d’invertébrés déterminants (Magicienne dentelée, Grand Capricorne, etc.)

3,3 km à pelouses, de cours d’eau plus ou moins temporaires, etc.).

Il s’agit de la ZNIEFF la plus proche de la zone d’étude puisque les deux zones sont distantes de moins de 500m, la limite sud de la ZNIEFF s’écartant au maximum des habitations.

Les associations végétales présentes comportent de nombreuses espèces rares et menacées aux affinités méditerranéennes mais aussi boréales et européennes. La présence d’associations végétales endémiques aux massifs siliceux provençaux est remarquable.

Son patrimoine faunistique est particulièrement intéressant avec la présence d’au moins 75 espèces animales déterminantes et 49 espèces animales remarquables : Petit-duc scops, Huppe fasciée, Cistude d’Europe, Tortue d’Hermann, Grenouille agile, Diane, etc.

1,1 km au sud

La présence des vallons obscurs est liée au réseau hydrographique des conglomérats du Var. Ce sont des dépôts issus d’une sédimentation marine datée du pliocène qui a comblé l’ancienne bouche du Var envahie par la mer. Les vallons creusés dans cette région sont des canyons à parois verticales ou surplombantes. Les fonds de vallons sont constitués de boyaux, de ponts naturels, de cascades et d’abris sous roche. La position géographique des vallons obscurs se situe au carrefour d’influences floristiques eurosibérienne, méditerranéenne et pantropicale dont on retrouve des représentants dans les divers milieux.

Flore et habitats naturels

Les fonds de vallons, creusés en canyons étroits, sont caractérisés par un microclimat à forte hygrométrie et des températures relativement basses de telle sorte qu’ils abritent des espèces montagnardes en position abyssale et des éléments de la flore subtropicale humide. Chaque ravin constitue un microcosme original et complémentaire des autres car les échanges avec les vallons voisins sont extrêmement limités pour certaines espèces. Le vallon de Saint-Pancrace abrite les fougères patrimoniales suivantes : la Scolopendre (Asplenium scolopendrium subsp. scolopendrium), le Cyrtomium en faux (Cyrtomium fortunei), le Polystic à dents sétacées.

5 km à l’est

439 ha -

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