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Les livres étudiés à titre de corpus

Dans le document Thèse de Doctorat de François Texier (Page 109-119)

étude des discours sur l'informatique à l'école

A. Présentation des données

2. Les livres étudiés à titre de corpus

Parmi les nombreux ouvrages lus lors d'un premier travail de documentation, nous en avons retenus certains.

Bibliographie des livres utilisés comme corpus

Bouchard, Pascal, métier impossible. La situation morale des enseignants.

E.S.F., Paris, 1992

Le Rouzic, Daniel, Introduire Internet dans ses pratiques pédagogiques, BERTRAND-LACOSTE, Paris, 1997

Archambault, Jean-Pierre, De la télématique à Internet. Guide d'usages pédagogiques. CNDP, Paris, 1996. P.28

Cohen, Rachel, dir. Une mutation dans l'éducation. La communication télématique internationale, Retz, Paris, 1995.

Crinon, Jacques, Gautellier, Christian, (sous la direction de), Apprendre avec le multimédia. Où en est-on ? RETZ, Paris, 1997

Du Castel, François, La révolution communicationnelle. Les enjeux du multimédia, L'Harmattan, Paris, Paris, 1995

Baron, Georges-Louis, Bruillard, Eric, Lévy, Jean-François (sous la direction de), Les technologies dans la classe. De l'innovation à l'intégration. Paris, INRP EPI, 2000.

Hadji, Charles, Innover pour réussir, ESF, Paris, 1991.

Dieuzeide, Henri, Les nouvelles technologies. Outils d'enseignement. Nathan, Paris, 1994.

Tardif, Jacques, Intégrer les nouvelles technologies de l'information. Quel cadre pédagogique?, ESF, Paris, 1998

91 Papadoudi, Hélène, Les moyens d'information et de communication dans le système éducatif français.

Analyse des rapports officiels de 1963 – 1985, thèse de doctorat sous la direction de J. Guglielmi, 1990.

Tardif, Maurice, Lessard, Claude, Le travail enseignant au quotidien.

Expérience, interaction humaines et dilemmes professionnels, De Boeck Université, les presses de l'université de Laval, 1999.

Poust-Lajus, Serge, Riché-Magnier, Marielle, L'école à l'heure d'Internet. Les enjeux du multimédia dans l'éducation, Nathan, Paris, 1998

Marsollier, Christophe, Les maîtres et l'innovation. Ouverture et résistance, Economica, 1998.

Eimerl, Kamila, L'informatique éducative. Cheminements dans les apprentissages, Armand Colin, Paris, 1993.

Papadoudi, Hélène, Technologies et éducation. Contribution à l'analyse des politiques publiques, P.U.F., Paris 2000

Toma, Tony, Du multimédia et des Hommes. L'enseignant face au multimédia.

Martorana Editeur, Paris, 1996

3.

Les documents scientifiques étudiés à titre de corpus

Baron, Georges-Louis, Baudé, Jacques, L'intégration de l'informatique dans l'enseignement et la formation des enseignants. Actes du colloque des 28-29-30 janvier 1992., INRP, Paris, 1992

Baron, Georges-Louis, Informatique et apprentissage. Actes de l'université de Châtenay-Malabry (1990), I.N.R.P., Paris, 1991

Berdonneau, Catherine, Recueil des pratiques pédagogiques autour de LOGO, INRP, rapport de recherche, 1984

Cahiers du Cren, Formation multimédia, outils et méthodes. Volume 2.

Application des nouvelles technologies éducatives. , CRDP Pays de la Loire, 1993 Crinon, Jacques, Dossier H.D.R. Université de Paris 8. 2000.

De Aguiar Lemos, Elizeth, L'utilisation pédagogique de l'ordinateur à l'école primaire : les facteurs de réussite à travers les motivations des enseignants et des élèves, Thèse de Doctorat en Lettres et Sciences Humaines sous la direction de Jean-Pierre Pourtois, Université Nanterre Paris X, département des Sciences de l'Education. 1996.

El Rharb, Bouchta, Les représentations sociales de l'informatique chez quelques acteurs du système éducatif français, Paris V, 1997

Guihot, Patrick, Ecole, Ecrit, Ecran. Actes de l'université d'été. Nantes, août 1994. INRP, IUFM Pays de Loire, Nantes, 1994

IDECAM, 6,7 et 8 juillet 1995. Audiovisuel & Multimédia appliqués à l'enseignement, Actes du colloque. Idecam, Paris, 1996

Imagène 98, L'image à l'école. Pourquoi ? Comment ?, Actes du XXXIIIe congrès de l'Association nationales des conseillers pédagogiques, Le futuroscope, 16-20 mai 1998, Hachette livre, Paris, 1999

Papadoudi, Hélène, Les moyens d'information et de communication dans le système éducatif français. Analyse des rapports officiels de 1963 – 1985, thèse de doctorat sous la direction de J. Guglielmi, 1990

René, Isabelle, De l'informatique pédagogique en mathématiques au lycée, mémoire de D.E.A. de Sciences de l'Education sous la direction de M. Altet, Nantes, 1996

Rouet, J.F, De la Passardière, B. Hypermédias et apprentissages, Actes du quatrième colloque Hypermédias et apprentissages, Poitiers 15,16,17 Octobre 1998, INRP, EPI, 1998

Rouet, Jean-François, De La Passière, Brigitte (sous la direction de), Hypermédias et Apprentissages. Actes du quatrième colloque, Poitiers, 15, 16, 17 Octobre 1998. INRP, EPI, 1998

La thèse d' El Rharb92 s'intitule : Les représentations sociales de l'informatique chez quelques acteurs du système éducatif français, elle a été dirigée par Gérard Vergnaud, Professeur des Universités et soutenue à l'université de Paris V Descartes, U.F.R des Sciences de l'Education, Paris en 1997. La thèse est donc récente. L'auteur s'inscrit dans le champ de la psychologie sociale, domaine à l'intérieur duquel il définit

92 El Rharb, Bouchta, Les représentations sociales de l'informatique chez quelques acteurs du système éducatif français, 1997 P.266

le concept de "représentation sociale". Il fait l'hypothèse qu'il existe une corrélation entre l'utilisation d'un ordinateur dans une classe et les représentations sociales que l'enseignant a de l'informatique. Il propose une enquête par questionnaire dans laquelle apparaît une double entrée. Premièrement, le questionnaire vise à recueillir des informations sur l'enseignant lui-même : ses âge, sexe, situation géographique, parcours de formation, la discipline qu'il enseigne, le niveau dans lequel il enseigne.

Deuxièmement, le questionnaire propose des items concernant directement les représentations sociales des enseignants vis-à-vis de l'informatique.

Nous commencerons par étudier les corrélations que le chercheur établit entre représentations sociales et pratique de terrain avant de nous interroger sur l'opportunité de lier "représentations sociales" et "théorie de l'action éducative". Ce travail n'a pas pour objectif de dresser un état des lieux sur la question, il s'agit de recueillir du matériel pour comprendre comment se pose la question de l'informatique à l'école.

4. La revue E.P.I

Fondée en 1971 par des stagiaires travaillant chez des constructeurs informatiques de l'époque (IBM, CIL, Honneywell-Bull), l'association Enseignement Public et Informatique (E.P.I.) s'engage à promouvoir le développement des technologies nouvelles à l'école. L'association veut clarifier les utilisations de l'informatique dans les écoles. Elle vise, par la diffusion d'écrits, l'élargissement des pratiques pédagogiques utilisant l'informatique. C'est une revue trimestrielle : 4 numéros sont publiés chaque année.

L'association se penche beaucoup sur les décisions prises par le ministère de l'Education Nationale et fait des propositions. Il existe ainsi une perspective politique dont nous aurons à comprendre la nature et la fonction.

Concernant sa représentativité, plusieurs questions méthodologiques se posent.

Si cette revue présentait l'avantage d'être disponible aisément, le Centre Régional de Documentation Pédagogique de Nantes ayant le corpus intégral du N°24 de décembre 1981 au N°102 de juin 2001, cela ne résolvait pas tout. En effet, si les premiers numéros ne comportent qu'une centaine de pages, les derniers s'achèvent à la page 240. De même, le nombre d'articles va globalement croître. Ci-dessous tableau du nombre d'articles en fonction des numéros.

Numéro et date Nombre d'articles

N°24 déc. 1981 16

N°33 mars 1984 18

N° spécial Juin 1984 10

N°42 2ème trimestre 1986 20

N°53 mars 1989 30

N°60 décembre 1990 29

N°75 septembre 1994 27

N°85 mars 1997 24

N°97 mars 2000 31

N°99 septembre 2000 29

N°100 décembre 2000

N°102 juin 2001 33

Cette croissante évolution en terme de volume s'accompagne d'une inflation concernant le prix, 18 francs pour le N°24, 64 Francs pour les derniers numéros (soit presque 10 Euros). Cette inflation se chiffre donc à plus 250%, cependant en monnaie constante, le pourcentage serait beaucoup plus faible. Pour cela, il faudrait savoir avec précisions ce que représentait 18 Francs en 1984 et 64 Francs en Juin 2001.

De plus, l'inflation ne concerne pas seulement le prix, le nombre de pages a crû aussi d'environ 140 %. De la même façon le nombre d'articles par revue est multiplié par 2 entre le N°24 et le N°102. Aussi les variations du prix n'apparaissent pas comme un élément susceptible d'avoir engendré un changement au niveau des catégories sociales des lecteurs. Par contre il est intéressant de noter qu'au début, il s'agissait d'un bulletin d'information. Aujourd'hui, il s'agit d'une revue. Le nom change à partir du N°71 de septembre 1993. Comme je n'ai pas assez d'éléments pour expliquer pourquoi le nom change, nous soulignerons juste cette date afin de voir si le contenu de la revue aurait aussi changé. Nous soulignons toutefois cette date, elle pourrait avoir de l'importance dans l'étude du contenu.

La structure semble ne pas avoir changé : une partie "pédagogie" précède une autre appelée "technique". Toutefois cette structure s'enrichit au fil du temps : un rubrique comprenant des comptes-rendus d'ouvrages voit le jour sous le nom "nous avons reçu, nous avons lu". Cette rubrique se divise d'ailleurs en deux parties comme son nom l'indique "nous avons reçu" se veut une rubrique d'information sur des documents qui viennent de paraître, "nous avons lu" contient des articles plus longs et critiques.

Le lectorat de la revue épi "peut-être estimé à plusieurs dizaines de milliers de personnes"(Epi N°97, P.5) C'est une revue nationale qui se démarque dans le paysage documentaire par sa régularité de parution. En effet, sur le sujet de l'informatique à l'école, nombre de documents ont vu le jour de façon épisodique.

Par ailleurs, lors d'un entretien téléphonique avec Jean-Bernard Viaud, directeur de publication en 2001, 2002, j'ai appris que la version papier allait disparaître au profit d'une version électronique diffusée sur le site www.epi.asso.fr. 50 000 lecteurs avaient déjà le site internet où le magazine mensuel de l'Epi était en accès libre et gratuit. Ce site est alimenté par des textes que les praticiens ou les chercheurs peuvent envoyer – l'adresse : postmaster@epi.asso.fr. - . La version papier de la revue disparaissant, mon travail trouvait ainsi une dimension qui n'était pas prévue au départ.

Concernant l'influence éventuelle du bulletin devenu revue nous n'avons pas d'éléments exploitables. Notre objectif reste de comprendre comment les idées ont évolué au travers des écrits. Nous étudierons donc l'amont des idées et non l'aval.

Carrefour d'idées, il nous a semblé que la revue pouvait constituer un matériel de recherche susceptible d'être étudié dans une perspective temporelle. Cependant, la multiplicité des auteurs pose une difficulté méthodologique. En effet, étant donné que la revue constitue un recueil d'articles dont les auteurs sont différents, il n'était pas possible de l'étudier de façon longitudinale de la même façon que l'on étudie la pensée d'un auteur au travers de son œuvre. D'ailleurs, il ne s'agit pas uniquement de multiplicité des auteurs, il y a aussi de l'hétérogénéité. Les dimensions de cette hétérogénéité sont multiples :

- certains auteurs sont enseignants praticiens, d'autres chercheurs en éducation - il y en a qui exercent en primaire, d'autres au collège, d'autres encore au

lycée.

- les lieux d'exercice varient (rural, urbain, Zone d'Education Prioritaire)

- les variables démographiques sont plus classiques (âge, sexe, année d'enseignement.)

Pour rendre compte de cette hétérogénéité, nous avons fait une grille de statistiques des auteurs du N°73 de mars 1994 au N°101 de mars 2001. Cette échantillonnage a été fait ainsi pour une raison purement technique. Les tables des matières de ces numéros étaient disponibles sur le sites internet de l'E.P.I, l'enquête semblait faisable. Il s'agit de tester l'hétérogénéité et non de faire une thèse sur l'hétérogénéité des auteurs de la revue E.P.I.. C'est pourquoi nous nous sommes autorisé ce que nous appellerons un sondage. Nous avons repris tous les sommaires du N°73 au N°101 et nous avons répertorié tous les auteurs. 351 auteurs différents ont contribué à la publication de 487 articles. Nous calculons ainsi une moyenne de 1.39 articles par auteur et 13.91 pages par auteur. Cependant, c'est davantage le nombre d'auteurs ayant publié un seul article qui nous intéressera. Ils sont 199 sur 351 noms propres à n'avoir

publié qu'un seul article, soit 56.7% des auteurs. L'enquête nous apprend donc que plus de la moitié des auteurs n'ont publié qu'un seul article, cela nous donne un indice de cette hétérogénéité. Elle serait donc forte.

La revue est donc marquée par une homogénéité structurale d'une part et une grande hétérogénéité en terme d'auteurs. Ainsi on pouvait espérer que la structure garantirait la continuité des sujets abordés et que les auteurs apporteraient une diversité au niveau des idées développées.

Concernant la revue E.P.I, j'ai effectué sur les numéros que j'ai présentés ci-avant, un travail systématique consistant à relever les idées-clé à l'aide de phrases-clé et de mots-clé. Le document dans lequel tous ces items sont regroupés compte 23818 mots auxquels il faut soustraire les titres et les numéros de pages, ce qui fait environ 23000 mots ou 1500 phrases pour 84 pages de citations. Il s'agissait donc d'un premier travail exploratoire destiné à fournir des éléments lexicaux en nombre suffisant pour une analyse lexicologique. Le travail sur la revue Epi se définit donc davantage comme une lecture sélective, et non comme une lecture critique. Ces phrases clé ont été retenues suivant plusieurs critères. Tout d'abord, de nombreux auteurs –en particulier dans les numéros publiés après le N°60 – ont recours au caractère gras pour faire ressortir certaines phrases. On appellera ce critère : indicateur explicite. Mais, il n'y avait pas toujours des indicateurs explicites, parfois, il y avait des pages où ne se dégageait pas franchement d'idée-clé. Dans ces cas, j'ai écrit une phrase de synthèse afin d'avoir un point de repère dans mon analyse future. Par contre tous les numéros ont été traités de la même façon, même s'il existe des différences en terme de volume synthétique par numéro traité.

En effet, comme je l'ai expliqué dans la présentation de la revue E.P.I. les premiers numéros comptaient environ 100 pages, les derniers 240. Dans ces conditions, le volume de données recueilli est proportionnel au nombre de pages des revues traitées.

Dans l'analyse de données de la revue E.P.I nous chercherons donc à voir si certaines idées-clé ont évolué et comment elles ont évolué dans le temps. En référence à Foucault, nous chercherons donc à découvrir les événements au-delà des mots et à parcourir leurs évolutions manifestes.

Dans le document Thèse de Doctorat de François Texier (Page 109-119)