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Tableau I : Les critères diagnostiques d’Anne Marie Prieur pour le CINCA syndrome

Tableau 2 : Récapitulatif des observations

Tableau 3: Les différents antécédents de nos patients atteints de CINCA

Tableau 4 : Valeurs de la VS au diagnostic

Tableau 5 : Tableau comparatif entre CAPS et arthrite systemique

Tableau 6 : Caractéristiques principales et Mode d’emploi des anti-IL1.

Tableau 7 : Résultats des principales études analysant l'utilisation des antiIL1 dans le

INTRODUCTION...1 MATERIELS ET METHODES ...5

I. MATERIELS D’ETUDE : ...6 I.1 Patients : ...6 I.2 Matériels d’étude...6 II. METHODES D’ETUDE : ...6 OBSERVATIONS ...8

RESULTATS ... 40

I. DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES : ... 41 II. DONNEES CLINIQUES : ... 42 II.1. Antécédents : ... 42 II.2. Manifestations cliniques... 42 II.2.1 Age de début de la maladie : ... 42 II.2.2 La fièvre récurrente : ... 43 II.2.3 Les signes systémiques au moment du diagnostic : ... 43 III. DONNEES PARACLINIQUE ... 49 III.1 Manifestations biologiques ... 49 III.1.1 Bilan inflammatoire : ... 49 III.1.2 Bilan rénal : ... 50 III.1.3 Bilan immunologique : ... 50 III.1.4 Bilan bactériologique :... 51 III.1.5 Etude génétique : ... 51

III.2 Manifestations radiologiques ... 51 III.2.1 Radiographie thoracique : ... 51 III.2.2 Radiographie des articulations : ... 51 III.2.3 Echographie abdominale et rénale : ... 52 III.2.4 TDM cérébrale : ... 52 IV. TRAITEMENT : ... 52 IV.1 Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : ... 52 IV.2 La corticothérapie : ... 52 IV.3 La biothérapie : ... 52 V. EVOLUTION ET PRONOSTIC ... 53 DISCUSSION ... 54 I. HISTORIQUE ... 55 II.EPIDEMIOLOGIE :... 56 II.1 La fréquence : ... 56 II.2 l’âge De Début : ... 56 II.3 Le Sexe : ... 56 III. ASPECTS GENETIQUES : ... 57 III.1 Description du gène : ... 57 III.2 Mode de transmission : ... 58 III.3 Mutations du gène : ... 59 III.4 Corrélation génotype-phénotype : ... 61 IV. ASPECTS PHYSIOPATHOLOGIQUES : ... 62 IV.1 Description de l’inflammasome NLRP3 : ... 63

IV.2 Activation de l’inflammasome NLRP3 : ... 64 IV.3 Rôle de l’interleukine-1β dans le CINCA syndrome: ... 66 V. DIAGNOSTIC CLINIQUE :... 70 V.1 Manifestations périnatales : ... 70 V.2 Dysmorphie faciale : ... 70 V.3 Manifestations Cliniques : ... 72 V.3.1 Manifestations cutanées ... 73 V.3.2 Manifestations articulaires : ... 75 V.3.3 Manifestations neurologiques : ... 77 V.3.4 Atteinte sensorielle : ... 80 V.3.5 Autres signes : ... 82 VI. DIAGNOSTIC PARACLINIQUE : ... 83 VI.1 Signes biologiques :... 83 VI. 1.1 Bilan inflammatoire :... 83 VI .1.2 Bilan infectieux : ... 83 VI.1.3 Bilan immunologique : ... 84 VI.1.4 Autres : ... 84 VI.2 Signes radiologiques :... 84 VI.2.1 Radiographie thoracique de face :... 84 VI.2.2 Radiographie standard du genou : ... 84 V.2.3 La tomodensitométrie cérébrale : ... 87 V.3 Etude génétique : ... 87 VII. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL : ... 89

VII.1 Arthrite systémique : ... 89 VII.2 URTICAIRE FAMILIALE AU FROID : ... 90 VII.3 Syndrome de MUCKLE WELLS : ... 91 VII.4 Autres : ... 95 VIII. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE : ... 100 VIII.1 Objectifs : ... 100 VIII.2 Moyens : ... 101 VIII.2.1 Traitement médical : ... 101 VIII.2. 2 Traitements non pharmacologiques : ... 110 VIII.2.3 Education thérapeutique et adaptation du mode de vie : ... 111 IX. EVOLUTION ET PRONOSTIC : ... 112

CONCLUSION ... 114 RESUMES ... 119 REFERENCES ... 123

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Décrit pour la première fois en 1981, Le CINCA Syndrome (Chronique Infantile Neurologique Cutané et Articulaire syndrome), est un syndrome auto inflammatoire chronique de l’enfant qui se caractérise par l’association d’une atteinte cutanée, articulaire et neurologique incluant les organes sensoriels. [1]

Le CINCA syndrome représente le phénotype le plus sévère des CAPS (Syndromes Périodiques Associés à la Cryopyrine) ou les cryopyrinopathies qui sont un continuum de trois maladies de gravité croissante : Urticaire familiale au froid ; Syndrome de Muckle-wells et Cinca syndrome, décrites de façon indépendante par les cliniciens mais rassemblés par la génétique car dues à des mutations du même gène: le NLRP3 /CIAS1 . [2]

C’est un syndrome rare, transmis selon le mode autosomique dominant, mais généralement la plupart des cas sont sporadiques dus a des mutations de novo. [3]

Il fait partie du groupe des maladies auto-inflammatoires (MAI), qui sont caractérisées par des épisodes d’inflammations clinique et biologique secondaires à une activation excessive de la réponse immunitaire innée, indépendamment de la réponse immunitaire adaptative. Elles sont associées à une dérégulation de l’inflammation médiée par des cytokines pro-inflammatoires, essentiellement l’interleukine 1 (IL-1). [4]

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Le CINCA syndrome apparait généralement dans la période néonatale et évolue ensuite par poussées régulières sans régresser totalement entre les poussées. [5] Leur début étant précoce, l’enjeu réside dans un diagnostic rapide pour réduire les complications justifiant qu’ils soient connus par les pédiatres.

Il existe une grande variabilité en terme de sévérité au sein de ce syndrome. Certains patients présentent le tableau clinique pathognomonique complet avec début précoce, et d’autres présentent un phénotype clinique plus atténué et une meilleure qualité de vie. [6]

Les manifestations cliniques du CINCA syndrome : éruption urticarienne, atteinte oculaire, arthralgies et surdité de perception sont peu spécifiques si on les considère séparément, ce qui conduit souvent à une errance du diagnostic au travers d’un parcours médical composé de divers spécialistes. Le retard diagnostique est très délétère pour les patients car il compromet durablement leur qualité de vie et les expose à des complications neurosensorielles et à l’insuffisance rénale par amylose. [7]

Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments cliniques et biologiques, assortis depuis peu d’un diagnostic génétique. L’apport de la génétique dans ce domaine est considérable. L’identification récente du gène impliqué dans cette maladie lui a valu beaucoup d’intérêt dans la littérature médicale. Cependant l’absence de mutations devant un tableau très évocateur ne doit pas faire éliminer formellement le diagnostic du Cinca syndrome pour lequel des mutations du gène NLRP3 /CIAS1 ne sont retrouvés que dans deux tiers des cas environs. [8]

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La prise en charge du CINCA syndrome doit être précoce afin de prévenir le développement de lésions neurologiques et en particulier neurosensorielles potentiellement irréversibles. Dans cette perspective la biothérapie a révolutionné la prise en charge de ces patients, en effet les anti-interleukines 1 tels que l’anakinra et le canakinumab, ont permis de réduire les complications ainsi que les symptômes.

Notre travail s’inscrit dans la perspective d’améliorer nos connaissances du CINCA SYNDROME, dans ses différents aspects, afin de mieux cerner la démarche à suivre devant cette entité pathologique. Nous rapportons 5 cas de CINCA syndrome, colligés au service de Pédiatrie 4 et à la consultation de rhumatologie pédiatrique (Pr B.CHKIRATE) de l’Hôpital d’Enfants Rabat.

A travers l’analyse de nos résultats et les données de la littérature nous mettons le point sur les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, génétiques, thérapeutiques, et évolutives du CINCA syndrome.

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