• Aucun résultat trouvé

LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX

LISTE DES ABREVIATIONS

AHM : Les agents hypométhylants.

ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de sante.

ALIP : Abnormal localisation of immature précurseurs . AR : Anémie Réfractaire.

ARSI : Anémie Réfractaire Sidérolitique Idiopathique. ARS : Anémie Réfractaire Sidéroblastique.

AREB : Anémie Réfractaire avec Excès de Blastes.

AREB-T : Anémie Réfractaire avec Excès de Blastes en Transformation. ASE : Agents stimulant l'érythropoïèse.

ASXL1 : Additional Sex Combs Like 1. AZA : Azacitidine.

BCL2 : B-CellCLL/Lymphoma2. BOM : Biopsie ostéomédullaire.

CRDU : Cytopénies réfractaires avec dysplasie unilignée. CRDM : Cytopénie réfractaire avec dysplasie multilignée. CG : Culot globulaire.

FAB : Franco-Américano-britannique FCM : Flow cytometry score.

FCSS : Flow Cytometric Scoring System FISH : L’hybridation in situ en fluorescence. GB : Globule blanc.

G-CSF : Granulocyte Colony Stimulating Factor. Hb : Hémoglobine.

IDH1 : Isocitrate Dehydrogenase (NADP(+)) 1. IL-9 : Interleukine-9

IPSS : L’International Prognosis Scoring System. IPSS-R : IPSS révisé.

IWG : International Working Group JAK2 : Janus Kinase 2.

KRAS : V-Ki-ras2 Kirsten rat sarcoma viral oncogene homolog. LAM : leucémie Aigue myéloide .

LDH : Lactates déshydrogénases.

LMMC : Leucémie MyéloMonocytaire Chronique. MGG : May-Grunwald-Giemsa.

MO : Moelle osseuse. Nb : Nombre

NGS : new generation sequencing. PAL : phosphatases alcalines

PNN : Les polynucléaires neutrophiles.

PQ : Plaquettes. OMS : Organisation mondiale de la sante.

SMD : syndrome myélodysplasique.

SMD – EB : Syndrome myélodysplasique avec Excès de Blastes.

SMD -M LD : Syndrome myélodysplasique avec dysplasie multilignées.

SMD - RS – MLD : Syndrome myélodysplasique– Ring Sideroblasts avec dysplasie multilignées.

SMD - RS – SLD : Syndrome myélodysplasique– Ring Sideroblasts avec dysplasie unilignée.

SMD – SLD : Syndrome myélodysplasique avec dysplasie unilignée. SMD – U : Syndrome myélodysplasique inclassables.

SMD 5q- : Syndrome myélodysplasique avec délétion 5q-. SNP : single nucleotide polymorphism.

SNP- array : nucleotide polymorphism array SSC : Side SCatter SNP

TET2 : Tet Methylcytosine Dioxygenase 2. TI : Taux bruts d’incidence.

TP53 : Tumor protein p53.

TSH : Thyroid stimulating hormone.

UTX : Ubiquitously transcribed tetratricopeptide repeat, X chromosome. VEGF : Vascular Endothélial Growth Factor.

Table des matières INTRODUCTION ... 1 A-Définition : ... 2 B-Généralités : ... 2 MATERIELS ET METHODES ... 5 A/ Objectifs du travail : ... 6 B/ Patients et méthodes ... 6 1) Type, lieu, durée : ... 6 2) Recrutement des patients : ... 6 3) Recueil de donnés et description de la fiche d’exploitation : ... 7 4) l’analyse statistique : ... 10 RESULTATS ... 11 A-les résultats épidémiologiques : ... 15 1-Fréquence globale de la maladie : ... 15 2-le sexe : ... 15 3-l’âge : ... 16 4-Répartition selon l’âge et le sexe : ... 17 5-La profession : ... 17 B - résultats cliniques : ... 18 1-Antécédents : ... 18 2-Le mode de découverte: ... 18 3-Les manifestations cliniques: ... 19 4-Délai de diagnostic : ... 20 C- résultats biologiques: ... 20 1-Hémogramme: ... 20 2-Myélogramme ... 24 3-Coloration de perls : ... 26 4-L’étude cytogénétique : ... 26 D- Classifications: ... 27

G-Le Traitement: ... 37 1-L’abstention : ... 37 2-La transfusion: ... 37 3-Les chélateurs de fer : ... 38 4-L’érythropoïétine: ... 38 5-G-CSF: ... 38 6-AZACITIDINE : ... 38 7-L’allogreffe de moelle: ... 39 DISCUSSION ... 40 I-Revue de bibliographie : ... 41 A-Epidémiologie : ... 41 1-Incidence : ... 41 2-Age : ... 42 3-Le sexe : ... 44 B-Physiopathologie : ... 45 1-Une pathologie de la cellule souche hématopoïétique ... 46 2-Les anomalies génétiques des SMD : ... 47 3-Microenvironnement médullaire : ... 51 4-Les phénomènes immunologiques : ... 51 C-Présentation clinique :... 52 D-Le bilan paraclinique : ... 54 1-Les examens biologiques recommandés : ... 54 2-L’hémogramme : ... 54 2. le taux des réticulocytes : ... 55 3-le frottis sanguin : ... 55 4-Le myélogramme : ... 61 5-Biopsie ostéo-médullaire (BOM): ... 66 6-L’étude cytogénétique : ... 67 7-Hybridation in situ en fluorescence (FISH) : ... 69 8-Cytométrie en flux : ... 70 9-Apport des nouvelles techniques d’analyse du génome, notamment pour l’analyse des mutations ponctuelles : ... 70 E-Les classifications : ... 71 1-Franco-américano-britannique (FAB) : ... 71 2-Classification de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 2001 : .. 72 3-Classification de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 2008 : .. 73 4-Classification OMS 2016 : ... 76 F-Les scores pronostiques : ... 79

1-International Prognosis Scoring System (IPSS) : ... 79 2-IPSS Révisé : ... 81 3-WPSS : ... 84 G-Les critères de réponse : ... 85 H-Evolution et complications : ... 89 I-Traitement : ... 90 1-Traitement du SMD de faible risque : ... 90 2-Traitement des SMD de haut risque : ... 97 II-Discussion de nos résultats : ... 100 A-Les résultats épidémiologiques : ... 100 1-La fréquence globale de la maladie : ... 100 2-Le sexe : ... 101 3-L’âge : ... 102 B-Les résultats cliniques : ... 105 C-Les résultats biologiques : ... 106 1-NFS : ... 106 2-Myélogramme : ... 109 3-. Cytogénétique : ... 110 D-Les classifications : ... 112 1-FAB : ... 112 2-Classification OMS 2008 : ... 114 E-Scores pronostiques : ... 116 F-Evolution : ... 119 G-Traitement : ... 119 CONCLUSION ... 121 RECOMMANDATIONS ... 124 RESUMES ... 126 LES ANNEXES ... 130 REFERENCESBIBLIOGRAPHIQUES ... 148

Les syndromes myélodysplasiques Expérience de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de rabat A propos de 76 cas et revue de la littérature

A-DEFINITION :

Les SMD englobe toute une gamme hétérogène d’affections chroniques et clonales touchant les cellules souches hématopoïétiques. Ils se caractérisent par une prolifération anormale des précurseurs médullaires qui présentent un taux d’apoptose accrue [1,2], qui aboutit a une hématopoïèse inefficace [3], responsable de cytopénies périphériques contrastant avec une moelle de richesse généralement conservée ou hyperplasique [4].ils sont également appelés les états pré-leucémique vu le risque de progression vers une leucémie aigue myéloïde (LAM) dans un tiers des cas. [5,6]

B-GENERALITES :

Les syndromes myélodysplasiques forment un groupe d’hémopathies myéloïdes clonales généralement acquises, rarement congénitales, qui touchent le sujet âgé avec un âge moyen de survenue de 60 à 70 ans et une légère prédominance masculine [7]. Par ailleurs, des cas de plus en plus jeunes ont été rapportés dans la littérature

Ils sont dotés d’une présentation clinique très hétérogène, le syndrome anémique représente l’élément clinique dominant, mais la découverte se fait

Les syndromes myélodysplasiques Expérience de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de rabat A propos de 76 cas et revue de la littérature

dysplasie touchant une ou plusieurs lignées myéloïdes avec une moelle souvent riche. [4,9]

En effet, Il est nécessaire d’évaluer le pronostic des patients avant la prise d’une décision thérapeutique, Pour cela plusieurs scores pronostiques ont été proposés, notamment l’IPSS (international prognostic scoring system), IPSS révisé et WPSS (WHO-based prognostic scoring system). Ces scores permettent de diviser les SMD en 2 catégories : le SMD de faible risque et le SMD de haut risque.

Pour les sujets atteints d’un SMD de faible risque, la prise en charge repose sur la correction des cytopénies par un traitement essentiellement symptomatique (transfusions, chélateurs de fer, antibiothérapie …), afin d’améliorer la qualité de vie des patients. En revanche, la majorité des SMD de haut risque justifient un traitement spécifique [10], qui va cibler le contrôle de l’évolution leucémique par les agents hypométhylants ou des thérapeutiques plus intensives, après une évaluation des comorbidités et de la fragilité du patient. [11,12]

L’allogreffe des cellules souches hématopoïétiques représente le meilleur outil thérapeutique, potentiellement curatif. Mais Elle implique l’existence d’un donneur, un âge généralement inférieur à 65-70 ans, l’absence de comorbidités majeures et un SMD de haut risque pour que le bénéfice ne soit pas contrebalancé par la toxicité. [13,14]

L’évolution est variable : elle peut être progressive avec augmentation des cytopénies et/ou de la blastose médullaire, ou assez brutale avec transformation en quelques semaines d’un SMD relativement stable en LAM.

La survie est aussi variable selon la catégorie de risque initiale. Les principales causes de décès sont les infections et les hémorragies (60%), de même que la transformation en LAM (30%). [9]

Les syndromes myélodysplasiques Expérience de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de rabat A propos de 76 cas et revue de la littérature

Documents relatifs