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Partie 1 : REVUE DE LITTÉRATURE

1.4/ Limites de ces méthodes

L usage de tiges i t a-corticales reste pour le moment, le moyen le plus performant pour tudie la i ati ue de l os. Cette thode pe et l analyser un plus grand nombre de gestes par appo t à l i age ie di ale. Cepe da t, elle essite des p autions particulières en raison du caractère invasif et des risques engendrés par ces outils [42]. En effet chacune des études citées

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p de e t p ise t u au oi s u sujet a p ou de la douleu lo s des essais. De plus les tiges intra- o ti ales peu e t plie sous l effet de l i te a tio a e les tissus [43].

Le risque de plier des traceurs percutanés est moins important voire nul. Contrairement aux tiges iss es da s l os, e so t des poi tes ui s i s e t de pa t et d aut e de l a ti ulatio e pe ça t le périoste. Ce tissu est riche en cellules nerveuses, ce qui peut provoquer de la douleur au cours de la

pose et une sensation de gêne lors du mouvement. Ces dispositifs doi e t t e pla s da s l os par un chirurgien orthopédiste dans un milieu médicalisé pour des raisons d h gi e et de s u it .

À l i e se des deu outils p de ts, les fi ateu s e te es e so t pas des outils o çus pou l a al se du ou e e t. Ils so t p es its au e fa ts et adoles e ts lo s u il s agit de o ige la lo gueu d u os ; ils sont placés sur des adultes pour une réduction de fracture. Les sujets de ces études sont avant tout des patients et ep se te t l oppo tu it d o te i la i ati ue de l os au ou s d u a te th apeuti ue. Cette diff e e e t e sujets et patie ts apporte de nouvelles considérations éthiques et protocolaires (geste à effectuer).

Dans le o te te d u e aluatio du ou e e t des asses olles, ces outils peuvent être utilisés mais les résultats devront tenir compte de la o t ai te u e e e t ces dispositifs sur le ou e e t des asses olles puis u ils atteig e t l os e passa t entre les muscles et tendons [34, 36, 42]. Le pla e e t d u e tige essite do de p e d e e compte les muscles à contourner pour attei d e u elief osseu . Pa e e ple, pou attei d e l hu us la tige i t a-corticale passe à t a e s le te do du deltoïde. Co e a t le e e i f ieu , le o e et petit fessie s atta he t au niveau du grand trochanter [32]. Ces muscles sont recouverts par le tenseur du fascia-lata et une

couche de tissu adipeux. Cela représente une importante quantité de tissus pouvant interagir avec la

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Da s les la o atoi es d a al se du ou e e t lassi ue, le olu e du ha p d a uisition est restreint par le nombre de caméras ou par le compromis à faire sur le nombre de marqueurs à

placer dans le cas des marqueurs actifs [44]. Les études de Fuller et al. [32], Reinschmidt et al. [25,

34], Andersen et al. [28] et de Benoit et al. [24] ont utilisé respectivement deux, trois et quatre

caméras. Les études de Holden et al. [7], Manal et al. [26] ont quant à elles, été menées avec six

caméras. En théorie, seulement deux caméras sont nécessaires pour connaitre la position t idi e sio elle d u a ueu , ais la p ati ue e e o a de u ombre supérieur pour dui e le ph o e d o lusio s des a ueu s, aut e sou e d e eu e a al se du ou e e t humain [2]. Ce plus grand nombre de caméras permet un gain de précision dans la reconstruction des

positions enregistrées [45]. Il est possi le de o ige le ph o e d o lusio s e appli ua t des « splines » sur les coordonnées enregistrées. Ces « splines » sont, de nos jours, intégrées dans les logi iels d a al se du ou e e t ou appli u es a posteriori o e l o t fait ‘ei sh idt et al. [25, 34] et Fuller et al. [32]. Ce t pe de t aite e t peut t e e pla pa l appli atio d u ou plusieu s filtres sur les coordonnées enregistrées [24, 28, 46]. Ce traitement provoque une interpolation des

trajectoires effectuant ainsi un lissage des données enregistrées, ce qui a pour conséquence de supp i e de l i fo atio . Le fai le o e de a as do t disposaie t es tudes i posait e traitement des données. Seuleme t, la o pa aiso d u e positio i te pol e pa appo t à elle de l os peut i dui e u iais da s les sultats, pa appo t à la aleu elle du d pla e e t des a ueu s. L utilisatio de a as pe et de di e sifie les gestes d tudes et d tudie plusieurs a ti ulatio s ais e pe et pas pou auta t d aug e te le ha p d olutio des sujets si le o e de a as est fai le. À l i age de la fluo os opie, u ha p d olutio est ei t pa le o e de a as li ite l tude de la totalit d u geste. Ainsi Benoit et al. [24] avec quatre

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a as seule e t, o t pu e egist e ue la pose du pied et la phase d appui du le de arche e ui i te dit l tude de l effet de l i e tie des asses olles lo s de la phase os illa te de e le.

Les tiges intra-corticales permettent d obtenir la cinématique de gestes tels que la course sans modifier celle- i d u poi t de ue de la cinématique et de la dynamique lorsque celle-ci est effectuée à une faible vitesse [47]. Néanmoins des études ont montré que des douleurs peuvent être esse ties lo s de l e utio d u e tâ he [35, 36]. L utilisatio de e ge e d outils lo s d e a e de la a he est pas e isagea le hez des patie ts adopta t des attitudes a talgi ues alo s ue et examen est sensé diagnostiquer des désordres fonctionnels. Le développement de méthodes

numériques pour diminuer et évaluer le mouvement des masses molles apparait alors comme une

solution nécessaire.

La de i e li ite de es tudes est u elles s i t esse t plus à l effet du ou e e t des asses olles su la i ati ue u à ua tifie ce mouvement. Si le mouvement des marqueurs reflète les déformations internes du segment [36] alors les études faites avec des tiges intra-corticales

omettent de quantifier es d fo atio s ui ep se te t la a ia le d i t t de e oi e de doctorat.

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