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Limites des travaux effectués

Partie 3 : MESURE NUMÉRIQUE DU MOUVEMENT DES MASSES MOLLES

1/ Limites des travaux effectués

Les objectifs spécifiques différents (validation/développement) de chacune des parties

présentées ont été atteints selon des techniques tout aussi différentes (invasive/non-invasive). Ces diff e es de thodologies i pli ue t des li ites diff e tes d u e tude à l aut e, dispo i les dans la section discussion de chacune des parties. Néanmoins, il existe des limites communes à ces

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U e p e i e li ite de os t a au a t l i possi ilit d appli ue les te h i ues expérimentales et u i ues su les es seg e ts. E effet, la esu e o ti ale s est faite su le bras alors que la méthode numérique a été développée sur le membre inférieur. Il est donc important

de souligner que les résultats obtenus sur un membre ne peuvent pas êt e e t apol s su l aut e. U e telle extrapolation reviendrait à oublier que le mouvement des masses molles est un phénomène

spécifique au segment et les deux membres étudiés sont composés de segments différents en masse

et en mobilité [41, 86, 114]. Par exemple, il est fort p o a le ue l aluatio ua titati e du mouvement des masses molles effectuée dans la Partie 3 sous-estime celui-ci par rapport à une aluatio faite di e te e t à pa ti de l os. Mais il est gale e t p o a le ue les o lusio s établies à partir de la al se ualitati e o o de t a e elles faites à pa ti de l os a les sultats de la Pa tie o o de t a e eu p o e a t d tudes e es a e la f e e o ti ale .f Pa tie 3 : Discussion).

Le nombre de sujets et leurs caractéristiques est une limite dans chacune des parties. La

revue de littérature de Peters et al. [35] considère que même si une étude dispose de la référence o ti ale, t ois sujets d tude este u fai le o e lo s u il s agit d tudie le ou ement des asses olles. L a al se e e da s la Pa tie et les sultats o te us so t, selo ette e ue de litt atu e, li it s pa le o e de pa ti ipa ts. L a a tage de la Pa tie selo ette e tude est que les sujets ont des morphotypes différents. La Partie 3 quant à elle présente un nombre de

sujets suffisant mais les caractéristiques de ceux-ci ne permettent pas de les classer selon des

morphotypes différents.

Ce tai es li ites e p i e tales so t à soulig e . L i se tio de tiges i t a-corticale contraint le ou e e t des asses olles autou de l hu us. M e si l aluatio du ou e e t des asses olles est faite à pa ti de la f e e osseuse, e ou e e t est pas li e autou et le long de cet os du fait de la tige vissée dans celui-ci. Cette i se tio da s les tissus des seg e ts est

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pas sans incidence sur le protocole expérimental de la Partie 2. Des ajustements ont été nécessaires pou e tai s sujets afi u il puisse effe tue les tâ hes de a d es. De plus, e tai s sujets o t été pla s da s u e situatio d i o fo t. E effet, l tude du ou e e t des asses olles s est faite su le e e sup ieu gau he alo s ue t ois d e t e eu tait d oitie . Cette o t ai te, li e au placement des caméras, leur a donc demandé des adaptations pour effectuer les gestes demandés

avec le membre supérieur non dominant. Concernant la Partie 3, nous demandions aux sujets d effe tue le geste de « hopping » à une fréquence et une hauteur de sauts confortable, comme o e d tudes elati es au mouvement des masses molles [6, 24, 26, 28, 32, 55, 82, 144, 145]. Cependant, fixer la hauteur de bond à une hauteur fixe par rapport à la taille des sujets aurait

supprimé une source de variabilité entre les sujets.

Les limites de ces études ne sont pas seulement liées à la partie expérimentale (i.e nombre de

sujets et leu s a a t isti ues, adaptatio du p oto ole . Il e e iste d aut es ui el e t plus de la comparaison des résultats de chacune de ces méthodes par rapport à la littérature relative à la

problématique de ce mémoire : l aluatio du ou e e t des asses molles.

La dis ussio de la Pa tie souff e du a ue d tudes a a t eu pou sujet l aluatio du mouvement des masses molles sur le membre supérieur pour comparer les résultats obtenus. Il en

existe quelques-unes [88, 89, 109] ais les ou e e ts d i t ts de es tudes so t t op standardisés : élévation dans le plan scapulaire ou mouvement du bras avec un angle de coude fixe au

cours du temps. Nous avons fait le choix de nous concentrer sur des activités sportives pour p o o ue le ou e e t des asses olles pa les i pa ts, l i e tie et la o t a tio us ulai e [19]. La référence corticale est néanmoins suffisante pour valider les hypothèses émises dans cette

partie.

La pertinence du modèle numérique développée dans la Partie 3 ne peut être établie que par

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li ite d utilise u e h poth se si plifi at i e ui o sid e le ge ou o e u a e de otation auto isa t ue la fle io -extension de la jambe par rapport à la cuisse. Cette modélisation du genou est ei t les gestes d tudes à des tâ hes où la fle io -e te sio attei t pas d a plitudes t op i po ta tes. Ces a plitudes p o o ue t l a du tion-adduction et la rotation de la jambe par rapport à la uisse ai si u u e t a slatio du e t e a ti ulai e du ge ou. Le od le tel u il est d fi i e pourrait pas reproduire ces mouvements liés à la géométrie des pièces osseuses mises en

mouvement [122, 125]. C est do pou ite u effet du od le su la i ati ue o te ue pa appo t à elle de l os [81, 82] que le geste de « hopping » a été choisis dans cette étude car il ne de a de pas d attei d e es a plitudes de ou e e t. Myers, Torry [124] estiment que lorsque le ge ou est à ° de fle io , la otatio i te e et l a du tio de la ja e so t espe ti e ent i f ieu e à ° et °. La fle io a i ale su la i ati ue o e e du ge ou e de pas ° justifiant ainsi que le geste de « hopping » ne sollicite pas les deux degrés de libertés considérés

comme constant au cours du temps par le modèle cinématique. Néanmoins ce modèle doit être revu si l o souhaite l appli ue à des gestes tels ue la eptio de saut et la ou se à pied.