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Lieu d’étude- Echantillonnage

Matériel et méthodes

3. Lieu d’étude- Echantillonnage

- Médecins : du secteur public et privé à raison d’un à quatre questionnaires par spécialité.

- Pharmaciens : des hôpitaux et des pharmacies d’officines. - Industriels.

- Grossistes : dans les lieux avoisinants l’industrie pharmaceutique et dans des régions lointaines.

Cela a abouti à l’obtention d’une population cible stratifiée. Notre souhait était d’obtenir un grand nombre de réponses rassemblant, préférentiellement, l’avis d’une unité ou d’un groupe de professionnels (du même service médical, même laboratoire pharmaceutique,…).

b. Critères de choix des lieux

Les lieux ont été essentiellement centrés sur Casablanca et Rabat, lieux de résidence de l’enquêteur. A Larache, Méknès et Taza nous avons pu faire l’enquête soit par voie électronique ou par le biais de certains collègues.

Nous avons saisi les opportunités que nous offraient les stages de quatrième année de pharmacie pour effectuer l’enquête à l’HMIMV de Rabat et dans un laboratoire pharmaceutique national.

3. Lieu d’étude- Echantillonnage

Rabat : l’enquête a été menée dans les lieux suivants :

Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V : - La pharmacie ;

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- Le service de gynécologie : 4 questionnaires ; - Le service d’urologie : 2 questionnaires ; - Le service de rhumatologie : 2 questionnaires.

Hôpital des spécialités de Rabat : nous avons visité la pharmacie ;

Hôpital Ibn Sina de Rabat : l’enquête a été menée à la pharmacie ;

Hôpital d’oncologie Moulay Abdallah : 2 questionnaires ont été envoyés au pharmacien et à un oncologue ;

Hôpital Cheikh Zaïd : 2 questionnaires ont été envoyés au pharmacien et au médecin ;

Pharmacies d’officine : 8 pharmacies ont été enquêtées ;

Industrie pharmaceutique : un questionnaire a été envoyé ;

Grossisteries : 3 ont été enquêtées.

Casablanca :

Ont été visités :

- 40 pharmacies d’officines ; - 30 cabinets médicaux privés ; - 8 grossisteries ;

- Et 7 industries pharmaceutiques (après absence de réponse au fax).

Taza :

3 pharmacies d’officine ont été visitées.

Meknès :

36 II. Matériel

1. Questionnaires

Les questionnaires, de type auto-administré comportaient des questions à choix multiples fermées et d’autres ouvertes. Les propositions non formulées étaient prises en compte selon le contexte par l'option « autre(s) démarches ou autre(s) raisons » ou seulement par l'option « autre(s) ». Le questionnaire est spécifique à chaque discipline.

1.1. Questionnaire destiné aux médecins :

Ce questionnaire est composé de deux parties, une sur les ruptures de stock des médicaments, comprenait 11 questions et l’autre, sur les médicaments essentiels non commercialisés au Maroc comprenait 4 questions.

La première partie interrogeait sur :

Le moyen par lequel les cliniciens apprennent la rupture d’un produit ;

La disponibilité ou non d’une liste nationale de médicaments en rupture de stock ;

Les familles de médicaments les plus touchées par les ruptures ;

Les médicaments vitaux et essentiels les plus touchés par ces ruptures ;

La (ou les) démarche(s) faites par le clinicien lors d’une rupture d’un produit qui n’a pas d’alternative thérapeutique sur le marché national ;

Les incidences des ruptures sur l’exercice de la profession médicale, sur les patients et sur la santé publique du pays ;

Les raisons et les responsables de ces ruptures ;

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Les remarques et commentaires concernant les points importants non abordés.

La deuxième partie est globalement identique dans tous les questionnaires, elle interrogeait sur les éléments suivants :

Les médicaments essentiels et ou vitaux non disponibles au Maroc ;

Les raisons de leur absence ;

Les solutions suggérées pour pouvoir les mettre sur le marché ;

Les remarques et commentaires concernant les choses importantes non abordées.

1.2. Questionnaire destiné aux pharmaciens des officines et des hôpitaux :

Ce questionnaire est très semblable à celui destiné aux médecins avec une seule question en plus, qui porte sur les incidences des ruptures sur le secteur pharmaceutique du pays.

1.3. Questionnaire destiné aux industriels :

La première partie comprenait 14 questions et interrogeait sur :

La disponibilité ou non d’un stock de sécurité de chaque produit avec sa quantité ;

En cas d’absence de stock de sécurité, quelles en sont les raisons ?

Les circonstances de déclaration d’une rupture ou pré-rupture de stock d’un médicament ;

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Pour établir un planning de fabrication on se base sur l’historique de l’année précédente, alors, est ce le cas pour nos laboratoires ? De quel type de prévisions s’agit-il ? Sur quoi se base le laboratoire pour établir ces prévisions ? Est ce qu’il dispose d’un service spécifique qui fait régulièrement ces prévisions ? Et quel est le but de ces prévisions ?

Les mesures prises par la firme pharmaceutique en cas de rupture de stock d’un produit vital dont il possède le monopole de fabrication ou d’importation ;

Les causes de ces ruptures ;

Les solutions pour prévenir ces ruptures incessantes ;

Recommandations, remarques et commentaires concernant les points non abordés dans ce questionnaire ;

1.4. Questionnaire destiné aux grossistes :

Ce questionnaire est composé de deux parties : l’une avait pour objet les ruptures de stock des médicaments et comprenait 18 questions et l’autre sur les médicaments essentiels non commercialisés au Maroc comprenait 4 questions. Il est plus ou moins identique au précédent avec certaines modifications qui touchent :

La quantité du stock, exprimée en durée de couverture des besoins du marché ;

Le moyen par lequel les grossistes savent qu’il y a une rupture d’un produit.

La disponibilité ou non d’une liste nationale de médicaments en rupture de stock.

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Les circonstances de commande des produits auprès des laboratoires pharmaceutiques ;

La durée de livraison des commandes ;

Les commandes faites à partir des prévisions ? De quel type de prévisions s’agit-il ? Sur quoi se base le grossiste pour établir ces prévisions ? Est ce qu’il y a un service spécifique chargé de ces prévisions ? Et quel est le but de ces prévisions ?

Les mesures prises, par le ministère de la santé et le laboratoire fabriquant ou importateur, en cas de rupture de stock d’un produit vital fabriqué ou importé par un seul laboratoire ;

Les incidences de ces ruptures sur la santé publique nationale et sur le secteur pharmaceutique du pays ;

Les causes et les responsables de ces ruptures.

Il semble important de souligner que les questionnaires ont subi quelques modifications au fur et à mesure de la progression de l’enquête, particulièrement ceux destinés aux industriels et aux grossistes.

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