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Langage : Ensemble de signes qui font sens pour un groupe d'individus.

Méta-système normatif : Notion élaborée par Serge Moscovici, pouvant être définie comme un

« ensemble de normes (explicites ou implicites) qui enserrent assez fortement notre manière de penser ». Religion : Ensembles de textes, de croyances et de pratiques qui rassemblent des hommes entre eux et autour d'une ou plusieurs divinités supposées influencer le cours des événements.

Représentation sociale : « Une représentation sociale est à la fois 1) un phénomène : la construction sociale d’un objet particulier. 2) un concept : une structure et une dynamique sociocognitive. 3) une théorie : un ensemble de propositions visant à rendre compte du savoir de sens commun. Pour faire l’objet d’une représentation sociale, un objet doit a) se situer à un niveau élevé d’abstraction et de complexité, b) impliquer un ensemble de notions et leur articulation, et c) être une préoccupation quotidienne et un enjeu identitaire. » (Exemple : l’économie, sur l’ensemble de ses aspects [emploi, fiscalité, monnaie, droits, commerce, etc.], peut faire l’objet d’une représentation sociale.)6

Signifiant : Image acoustique d'un mot, autrement dit la forme et la physique d'un mot.

Signifié : Concept d'un mot, c'est-à-dire la représentation mentale que se fait l'être humain d'une chose à travers ce mot.

Signification : Sens subjectif (individuel ou collectif) attaché à une chose.

Sens : Valeur d'un phénomène ou d'un discours, composé d'une signification, d'une signifiance et d'un langage.

Croyances humaines

Hypothèses quant aux idéaux types de cultures qui existeraient ou ont existé

Lexique emprunté :

Culture : Ensemble des croyances et des activités propres à un groupe d'êtres vivants donnés, ainsi que l'ensemble des significations et des symboles que ce groupe attribue à ses activités et ses croyances. Civilisation : Supposé stade suprême d'une culture se parant d’une vocation universalisante.

Lexique global :

Amour : sentiment multiforme, qui malgré l’asymétrie d’information, les peurs innombrables

occasionnées par notre conscience limitée et la faillibilité de nos outils de perception du réel, nous pousse à nous ouvrir à autrui, à le découvrir, à l’accepter, à le rechercher et à s’y attacher, tout en se découvrant soi-même à lui, sans que ces effets ne précèdent le sentiment d’Amour.

Besoin : Ensemble des fonctions qui semblent nécessaires à la survie et l'épanouissement de l'être humain.

Château de cartes : Ensemble des croyances fabriquées par un individu et qui structurent son existence. Conscience limitée : Limites de la capacité d’un être vivant de percevoir et concevoir le monde et le réel, dans des proportions variables selon les individus.

Corps : Partie tangible, visible et mesurable des êtres vivants.

Croyance : Énoncé tenu pour vrai ou faux par l'homme, sans consensus collectif.

Déraison : Usage détourné (à des fins étrangères au Bien) ou abusif de la raison (quand elle ne reconnaît pas ses limites) Désigne ce que la raison doit exclure radicalement, mais qui est susceptible de lui ressembler presque parfaitement.

Esprit : Supposée composante immatérielle et vivante de l'homme. Foi : Croyance de nature religieuse.

Interdépendance : Situation de plusieurs éléments mutuellement dépendants pour réaliser leurs activités.

Lien social : Lien qui attache les hommes entre eux à travers leurs échanges positifs.

Production : Action socialement organisée de générer des biens et des services dans des conditions données pour des individus ciblés.

Prisme : Point de vue et étendue de la vision de la réalité propres à chaque individu, elles-mêmes subjectives et conditionnées par la socialisation.

Savoirs : Croyances durables tirées de l'expérience et tenues pour vraies par une communauté et à un moment donnés.

Lexique emprunté :

Amour : Selon la distinction héritée de la philosophie grecque Eros (amour sentimental, entre amants incluant une dimension sexuelle), Philia (amitié, camaraderie, lien social) et Agapé (amour supérieur, pour une idée, pour Dieu.)

Sens de la vie

De la morale

Lexique emprunté :

Bien : Ensemble des actions qui permettent de réaliser pleinement l'humanité de l'homme. Mal : Ensemble des actions qui visent à détruire l'humanité de l'homme.

Morale : Ensemble de valeurs et de règles qui sont proposées ou imposées à des individus via des dispositifs prescriptifs et qui ont vocation à s'universaliser.

Lexique global :

Entre : Ensemble des actions qui entravent la réalisation de l'humanité de l'homme.

De la liberté

Lexique global :

Liberté : Possibilité de choisir en connaissance de ses déterminismes.

Lexique emprunté :

Choix : Situation dans laquelle un ou plusieurs individus peuvent opter (en considération de ce qui peut déterminer le choix) pour une ou plusieurs options plus ou moins exclusives les unes par rapport aux autres.

Déterminisme : Schéma de pensée selon lequel un phénomène s'explique par un principe de causalité. Si l'homme ne peut en modifier le mécanisme causal en lui-même, il peut cependant agir sur les causes. Fatalisme : Au contraire du déterminisme, l'homme ne peut agir sur les causes des phénomènes. Libération : Processus infini par lequel un individu ou un groupe d'individus devient libre. Hasard : Résultat inattendu imputable à une cause inexistante (ou ignorée).

Possible : Phénomène qui n'est pas encore ou ne sera pas réalisé.

Volonté : Valeur positive ajoutée aux choix, liée mais ne se résumant pas à la liberté.

Considérations contemporaines

Lexique global :

Aliénation : Auto-asservissement conscient ou inconscient de l'être par le biais des facteurs extérieurs tels que le travail, l’État, une norme sociale, etc.

Confort de l'indécision : Etat d’un individu qui refuse sciemment d’être confronté à un choix ou d’en faire un, pour ne pas avoir à regretter un mauvais choix, ni d’avoir à en supporter et la responsabilité et les conséquences de façon assez illusoire.

Désenchantement du monde : Inspiré du concept du sociologue Max Weber. Perte de la capacité de s’émerveiller des individus dans la contemplation du monde et l’explication des phénomènes, du fait d’une rationalisation scientifique croissante et d’une habitude routinière face à certains phénomènes.

Rationalisation : justification d'un comportement par des arguments rationnels, alors que les motifs en sont méconnus, voire inconscients.

Servitude volontaire : Phénomène politique d'obéissance consciente et volontaire d'un peuple à des dirigeants qui leur sont nuisibles et qui, paradoxalement, ne doivent leur pouvoir qu'à ce peuple. (« Je

désirerais seulement qu’on me fît comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois tout d’un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a

pouvoir de leur nuire, qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer et qui ne pourrait leur faire aucun mal, s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui, que de le contredire »7).

Livre II : local

Introduction

Nous pouvons désormais dégager des voies pour la formulation de propositions concrètes quant à l’organisation juridique, économique et politique de la société.

Dans un premier temps, nous adopterons un point de vue local, centré sur la commune, la région et l’État. Le troisième Livre élargira notre champ de réflexion aux continents et à la planète considérée comme un ensemble.

Qui entend bâtir un système de gouvernement sociétal se doit en tout premier lieu d'en poser les axiomes. Cependant, il nous faut d’abord nous appliquer à l'analyse des postulats des systèmes préexistants, en saisir les implications et les présupposés anthropologiques. L'enjeu est considérable : il s'agit d'examiner comment des idées peuvent déterminer nos modes de vie. Ce travail accompli, nous pourrons envisager les grands axes d'une réforme réaliste de la politique et de l'économie.

A nouveau, nous nous efforcerons à placer nos réflexions dans une perspective décloisonnée et transdisciplinaire.