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Chapitre II Les cadres théoriques

II. 2 Les institutions

Les institutions scolaires, les institutions d’apprentissage des élèves, les institutions de formations des enseignants, les institutions didactiques : ces expressions sont utilisées dans de nombreux écrits en sciences de l’éducation, comme en didactique ou en sociologie (Bosch, 2002, Chambris, 2008, Sensevy, 1998) et nous souhaitons préciser le sens que nous donnons à ce terme.

II.2.1 -

Un premier tour d’horizon

a - Dictionnaires

Nous commençons par des définitions du mot « institution » dans le TLF25 :

1. Action d'instituer, d'établir ; résultat de cette action.

2. Organisme public ou privé, régime légal ou social, établi pour répondre à quelque besoin déterminé d'une société donnée.

Nous retenons de ces définitions qu’une institution est établie pour répondre à un besoin. Une institution a une fonction, ou une finalité, donnée dès son établissement.

Nous trouvons dans le dictionnaire de sociologie (Ferreol, 2002), qu’une institution est régie par un ensemble de règles et qu’elle a une triple fonction :

 une fonction de socialisation,  une fonction de contrôle,  une autre de régulation.

b - Philosophie de l’éducation

Ces définitions ne nous suffisent pas et la philosophie de l’éducation, à travers le livre d’Olivier Reboul (1989), va nous permettre de cerner un peu plus le sens de ce terme. Avant tout, une « institution est une réalité humaine, plus précisément sociale » (Reboul, p. 27).

« Chaque institution est relativement autonome (…) ; mais une institution sans aucune autonomie n’en serait plus une ; elle ne serait qu’une partie d’institution » (Ibid.). Une institution se doit d’être « stable » ou « au moins, régulière » (Ibid.). Il faut remarquer que toute réalité humaine n’est pas une institution : une guerre ou une catastrophe naturelle ne sont pas des institutions.

Une institution est contraignante puisqu’elle exerce une autorité sur ses membres. (…)

Maintenant, cette contrainte n’est pas arbitraire. L’institution est en effet soumise à des règles qui limitent la contrainte tout en la légitimant. Ces règles peuvent être explicites, comme les instructions officielles dans l’enseignement, ou implicites, comme les traditions qui régissent les manières d’enseigner et d’évaluer. (…)

On ne peut comprendre celle-ci (l’institution) que si l’on tient compte du fait qu’elle a toujours une fonction sociale.

On ne peut définir une institution sans tenir compte de sa fonction. (Ibid. p. 28) Oliver Reboul définit donc l’institution comme étant :

 une réalité sociale,  relativement autonome,  stable ou régulière,

 contraignante selon des règles,  spécifique par sa fonction sociale.

c - Sociologie des organisations

La complexité du monde contemporain a multiplié le nombre d’institutions auxquelles les individus ont accès notamment à travers tous les moyens de communication qui leur sont offerts : le chat en ligne et les sms en sont deux exemples. De nombreux chercheurs s’intéressent de plus en plus à la complexité des organisations et certains essaient de mettre en place des cadres théoriques pour analyser cette complexité. Elinor Ostrom (2005)26 nous rappelle :

The analysis of how institutions are formed, how they operated and change, and how they influence behavior in society has become a major subject of inquiry in politics, sociology and economics.

26 Nous avons découvert ce cadre d’analyse des institutions en fin de travail de thèse et nous n’avons pas cherché

A major problem in understanding institutions relates to the diversity of situations of contemporary life. (Ostrom, 2005, p. 4)

Nous retrouvons chez Ostrom, comme chez Reboul, un des aspects caractéristiques pour définir les institutions, avec le concept de règles : « The concept of rules (in the sense of regulation) is central to the analysis of institutions » (Ostrom, 2005, p. 16). Elle en fait un des aspects centraux de son cadre théorique construit pour mieux comprendre la structure des institutions et elle précise :

It is also important to recognize that rules need not to be written. Nor do they need to result from legal procedures. Institutional rules are often self- consciously crafted by individuals to change the structure of repetitive situations that they themselves face in an attempt to improve the outcomes that they achieve. (Ibid., p. 18)

En sociologie des organisations comme en philosophie de l’éducation, ce concept de règles, implicites ou explicites, est nécessaire pour comprendre le fonctionnement des institutions.

Nous allons poursuivre notre description de ce que peuvent être des institutions avec la présentation de Mary Douglas (2004), anthropologue britannique, à laquelle se réfère Yves Chevallard dans sa Théorie Anthropologique du Didactique, qui est le cadre théorique qui va nous permettre d’entrer dans la complexité des Logiciels Tuteurs Fermés et de leur usage par les élèves.

II.2.2 -

Les institutions chez Mary Douglas

Le but de Douglas est « d’éclairer la mesure dans laquelle la pensée dépend des institutions » (Douglas, 2004, p. 37). Pour cela, elle a choisi de se placer dans un cadre théorique, qui provient de Durkheim et Fleck (cité par Douglas, 2004, p. 29-40), basé sur le concept de solidarité et de coopération. Pour eux, la solidarité n’est possible que si les individus possèdent les mêmes catégories de pensée. Ces positions théoriques sont en contradiction avec celles qui nous indiquent que chaque être pensant est un individu souverain comme la théorie du choix rationnel individuel qui considère que le comportement rationnel de l’individu se fonde sur des motifs individualistes, sur son intérêt. Durkheim considère que la pensée individuelle a une origine sociale ; les individus ont des représentations collectives au sein d’un groupe social. Fleck, quant à lui, insiste sur les bases sociales de la cognition ; un individu fait partie d’un collectif de pensée et sa pensée subit une emprise absolue de la part du style de pensée dominant dans le collectif de pensée, style de pensée qui est invisible aux

membres du collectif de pensée. Le groupe social défini par un style de pensée spécifique est, aujourd’hui, plutôt désigné par l’expression « monde de pensée » (Ibid., p. 49). Mais la question à laquelle tous veulent répondre est celle de « l’émergence de l’ordre social » (Ibid., p. 50). Les critiques faites à Durkheim portent sur l’importance qu’il octroie à la religion pour entretenir la solidarité du groupe social. Et pour Fleck, c’est la structure générale collective de pensée qui va, grâce à son style de pensée, faire en sorte que le groupe social perdure. Ce cercle vertueux ne satisfait pas nombre de ses opposants. Il est donc nécessaire de développer une double approche : une de type cognitif qui traite de l’individu dans le groupe social, et une de type transactionnel qui traite des raisons pour lesquelles l’individu fait partie du groupe social.

Mary Douglas montre que, pour des institutions, « leurs petites tailles ne rend pas compte de l’origine des communautés27 fondées sur la coopération » (Ibid., p. 63), et elle remet en cause le postulat que « la théorie du choix rationnel ne s’applique pas aux communautés de petites tailles ». Même dans une petite communauté, l’individu doit trouver son intérêt dans l’action collective. Le choix rationnel de l’individu de faire ou non partie d’un collectif s’applique aussi aux collectifs de petites tailles. Cette remarque est importante car elle permet une extension de la notion d’institution à de nombreux groupes sociaux, indépendamment du nombre d’individus qui les composent. La taille du groupe ne va pas faire partie, pour elle, des conditions d’existence d’une institution. Mary Douglas entend

institution au sens de groupement social légitimé. L’institution en question peut être une famille, un jeu ou une cérémonie ; l’autorité légitimante peut venir d’une personne ou bien se fonder sur un consensus ou sur un principe fondateur. Ce qu’on exclut ici sous le nom d’institution, ce sont des arrangements pratiques purement utilitaires ou provisoires et reconnus comme tels. (Ibid., p. 81)

Une institution est donc avant tout un groupement social. Celui-ci est légitimé. Pour cela, il est nécessaire qu’il existe une autorité légitimante. Celle-ci peut venir d’une personne, par exemple les parents ou le professeur ; la légitimation peut venir d’une autre institution ; elle peut aussi se fonder sur un consensus ; ou encore elle peut se fonder sur un principe fondateur général.

27 Une communauté est : un ensemble de personnes vivant en collectivité ou formant une association d'ordre

politique, économique ou culturel (TLF). Nous pouvons parler d’une communauté dès qu’un groupe social se forme autour d’un intérêt commun et, ce, sans besoin de légitimation.

Une institution ne peut pas être un arrangement pratique purement utilitaire, ni un arrangement pratique provisoire. Une institution existe dans la durée et/ou la régularité.

Toute institution a besoin d’une définition qui fonde sa vérité en raison et en nature. (...) Ces analogies fondatrices doivent rester cachées et l’emprise du style de pensée sur le monde de pensée doit rester secrète. (Ibid., p. 79)

Pour fonder sa vérité28 en nature, une institution a besoin d’analogie avec la nature29.

Une fois naturalisée, une institution fait partie de l’ordre universel et va à son tour servir de fondement. Elle fonde alors sa vérité en raison. Les institutions tirent leur stabilité d’un principe stabilisateur de récurrence formelle : dès qu’une analogie a été trouvée et va fonder l’institution, celle-ci tire sa vérité d’elle-même. « Le processus à l’œuvre dans la création d’une institution est un processus cognitif » (Ibid., p.81). C’est ce processus qui fonde l’institution en raison et en nature.

C’est l’institution qui confère l’identité à l’individu. Mais celui-ci fait partie d’un nombre important d’institutions distinctes et, souvent, sans lien entre elles. L’identité de l’individu va donc se construire au fur et à mesure de l’appartenance à différentes institutions.

Chaque type de communauté est un monde de pensée, qui s’exprime dans son propre style de pensée, pénètre la pensée de ses membres, définit leur expérience et met en place les repères de leur conscience morale. (…) Les individus ne peuvent prendre de grandes décisions que dans le cadre des institutions qu’ils construisent. (Ibid., p. 175)

Par exemple, passer un examen n’a de sens que dans le cadre d’une institution particulière et son importance dépend de la place que l’individu veut obtenir dans l’institution dont il veut faire partie, et participer ainsi à sa construction.

Mary Douglas nous précise donc que les conditions suivantes sont caractéristiques d’une institution :

 Une institution est avant tout un groupement social qui peut être vu, au départ, comme une simple convention.

28 Le terme de vérité est utilisé ici pour indiquer « ce qui constitue la valeur d'un être ou d'un objet, lui est

essentiel et justifie son existence » (TLF).

29 Le terme de « nature » est utilisé chez Mary Douglas dans le sens de conformité à un modèle, une catégorie, à

o Mais, la taille du groupe ne fait pas partie des conditions d’existence d’une institution.

 Ce groupement social doit de plus être légitimé.

o Pour cela, il est nécessaire qu’il existe une autorité légitimante. Celle-ci peut venir d’une personne, parents ou professeur, ou d’une autre institution.

o Mais, elle peut aussi se fonder sur un consensus ou sur un principe fondateur général.

 Une institution doit exister dans la durée et/ou la régularité.

o Une institution ne peut pas être un arrangement pratique purement utilitaire, ni un arrangement pratique provisoire.

 Une institution a besoin d’une définition qui fonde sa vérité en raison et en nature. o Pour fonder sa vérité en nature, une institution a besoin d’analogie avec la

nature, avec ce qui existe.

o Dès qu’une analogie a été trouvée et va fonder l’institution, celle-ci peut tirer sa vérité d’elle-même.

II.2.3 -

L’institution dans notre recherche

Nous reprenons à notre compte les conditions de Mary Douglas, que nous retrouvons, en partie, dans l’analyse de Castella (2004, p. 42), en précisant quelques points issus des autres façons d’exprimer ce qu’est une institution.

a - La réalité sociale

Réalité sociale ou groupement social, une institution doit concerner un ensemble d’individus même si cet ensemble peut être réduit au minimum et aller jusqu’à deux êtres humains seulement.

b - La légitimité

Une convention va pouvoir être institutionnalisée à partir du moment où une autorité légitimante va prendre à sa charge cette légitimation.

c - La stabilité

La stabilité qui peut être vue comme de la régularité ou comme une certaine durée dans le temps est une condition assez centrale pour qu’une institution existe dans la réalité sociale.

d - La spécificité

Une institution se doit de prouver le bien fondé de son existence. Sa fonction, ou sa finalité, lui permet de montrer sa spécificité et ainsi de fonder sa vérité en raison. Ses règles de fonctionnement ou ses règlements doivent être suffisamment visibles et reconnues pour que l’institution fonde sa vérité en nature.

II.2.4 -

Des institutions éducatives

Avant d’aborder la description des particularités des Logiciels Tuteurs Fermés et de la possibilité de les considérer comme des institutions d’apprentissage et d’enseignement des mathématiques, voyons comment le cadre institutionnel que nous venons de proposer s’applique aux institutions classiques.

a - L’école

La réalité sociale Tous les enfants d’un quartier, d’une ville, d’un pays.

La légitimité L’Etat lui-même est la première institution qui va légitimer l’école. La stabilité

Même si l’école dans sa forme actuelle est relativement récente, elle date du 19ème siècle, il n’y a pas eu de période sans école de ce type depuis plus de

cent cinquante ans, d’où une stabilité certaine.

La spécificité Les règles et le but de l’école sont reconnues par tous même si elles ne sont pas toujours vécues de la même façon.

Il est difficile, dans le cas de l’école, de trouver une organisation sociale où celle-ci ne serait pas considérée comme une institution.

b - La famille et le travail à la maison

La réalité sociale L’enfant travaille avec ses parents ou frères et sœurs.

La légitimité Elle est assurée par les parents et le professeur ; par l’institution dominante. La stabilité Tous les jours et, en principe, pendant toute l’année scolaire.

La spécificité

La valorisation par l’institution dominante des efforts faits à la maison ; la nécessité du travail à la maison pour la réussite des élèves dans l’institution principale.

Il existe peu d’enseignants qui ne mettent pas en avant l’importance du travail à la maison comme condition nécessaire pour la réussite des élèves, au moins en France. Réussir à l’école sans un travail régulier à la maison est pratiquement impossible aujourd’hui. Le professeur

propose une organisation du travail à faire à la maison ; il en dicte certaines formes et fait en sorte qu’il soit réalisé. Un élève est vite sanctionné si son travail à la maison n’est pas effectué. Christine Félix (2002a) va jusqu’à décrire le travail à la maison comme institution auxiliaire à l’institution principale et conclut :

Les devoirs à la maison constituent un véritable système dont les activités sont statistiquement dépendantes de ce qui se fait et se joue en classe. (Félix, 2002b, p. 500)

Ce « véritable système » peut donc être vu comme une institution potentielle. Mais, les conditions d’existences ne sont pas toujours réunies ce qui entraine, souvent, des difficultés d’apprentissage des élèves :

 l’enfant travaille toujours tout seul ;

 l’importance est accordée à d’autres tâches jugées prioritaires : obligations familiales, activités extrascolaires, jeux en ligne … ;

 le travail est effectué très épisodiquement, en particulier avant les contrôles ;

Le travail à la maison, élément nécessaire sinon indispensable pour la réussite de l’élève, ne trouve donc pas toujours toutes les conditions pour exister comme une véritable institution.

c - Les associations d’aide aux devoirs

Dans de nombreuses villes, des associations d’aide aux devoirs permettent aux élèves dont l’environnement familial ne facilite pas le travail à la maison de remplacer celui-ci. Une telle association peut être vue, potentiellement comme une institution car :

La réalité sociale L’enfant travaille avec des professeurs de l’association et/ou avec d’autres élèves. La légitimité Celle-ci est assurée par les parents, quelquefois par le professeur, ou encore par la ville qui finance souvent l’association. La stabilité

Tous les jours et pendant toute l’année scolaire, ou, au moins, régulièrement ; pendant les vacances.

La spécificité Les élèves font effectivement leur travail pour l’école ce qui serait compromis sans ce cadre de travail. L’organisation du travail est souvent propre à l’association.

Nous avons dans ce cas une institution qui essaie de pallier aux insuffisances d’une autre institution qu’est la famille. C’est donc une institution souvent fondamentale pour de

nombreux enfants. Mais, encore une fois, il suffit qu’une des conditions ne soit plus remplie pour qu’une telle association ne remplisse pas le rôle d’institution pour l’élève.

Par exemple,

 si l’élève ne vient pas régulièrement, la condition de stabilité n’est plus vérifiée ;

 ou s’il en profite pour naviguer sur Internet au lieu de faire son travail, la nature et la raison de l’association ne sont plus fondées.

d - Les cours particuliers

La complémentarité des cours particuliers avec le travail en classe est souvent pointée par des professeurs de la classe dans le cas d’un élève qui a beaucoup de retard ou dans le cas d’un élève qui vise l’excellence, et cela est particulièrement vrai en mathématiques. Les cours particuliers peuvent être considérés comme une institution complémentaire, solidement enracinée dans la culture de nombreux pays :

La réalité sociale L’enfant travaille avec son professeur de cours particulier et quelquefois deux ou trois autres élèves. La légitimité par les parents et le professeur ; par l’institution dominante

La stabilité

Cela dépend du type de cours, mais une régularité est nécessaire pour espérer des résultats : 5 cours, 10 cours, toutes les semaines de l’année scolaire, une semaine pendant les vacances.

La spécificité

L’argent payé par les parents aide à fonder la vérité d’un cours particulier en nature ; et dans ce cas, il est aussi fondé en raison. La publicité et la bonne santé financière et le nombre des entreprises spécialisées en cours particuliers, aident aussi à fonder leur vérité en nature et en raison.

Le nombre d’élèves qui semblent utiliser les services de ces entreprises permet de considérer les cours particuliers comme de véritables institutions pour de nombreuses familles. Des élèves qui ont l’habitude des cours particuliers ont ensuite beaucoup de difficulté à se passer de cette institution.

e - La classe ACOT

Nous présentons cette expérience pour illustrer les autres caractéristiques dont parle Balacheff pour décrire les changements qu’il est possible d’observer quand des EIAH sont introduits dans une classe. Indépendamment des logiciels qui ont été utilisés, cette recherche, qui a duré dix ans, montre les nécessaires changement qu’un usage intensif de la technologie entraîne dans les pratiques des enseignants avec leurs élèves. Cette expérience fait partie des justifications de la nécessité d’aborder l’apprentissage dans le cadre d’un EIAH, un LTF dans

notre cas, en définissant les caractéristiques de nouvelles institutions. C’est aussi le constat que nous faisons à la lecture de Guy Pouzard, inspecteur général de l’éducation nationale, dans la préface du livre décrivant l’expérience ACOT :

Ce livre est une démonstration très claire des possibilités offertes par les nouveaux outils d’aide à la pédagogie et de l’importance de l’ingénierie éducative. Il est aussi un éclairage très précieux sur les exigences qu’entraîne leur utilisation par les enseignants. En effet celle-ci s’accommode mal d’emplois du temps et de rythmes scolaires établis pour des méthodes pédagogiques très antérieures à leur apparition. Elle exige de la part des

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