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LES IMPORTATIONS ET LES EXPORTATIONS

Dans le document Édition 2003 (Page 71-74)

Après trois années de hausse d’affilée, les exportations totales d’électricité du Québec ont diminué sensiblement en 2001. Elles sont en effet passées de 25,4 milliards de kWh en 2000 à 17,1 milliards de kWh en 2001, soit une baisse de 32,8 %.

Le niveau d’exportation enregistré en 2001 est pratiquement comparable à celui atteint en 1997 et en 1998.

En 2001, la baisse des exportations a été significative tant sur les marchés des États-Unis que sur les marchés des autres provinces canadiennes. Les livraisons aux États-Unis (principalement l’État de New York et la Nouvelle-Angleterre) ont en effet diminué de 27,9 % en un an, passant de 20,7 milliards de kWh en 2000 à 14,9 milliards de kWh en 2001. Le volume des livraisons vers les États-Unis enregistré en 2001 se situe à un niveau pratiquement comparable à la moyenne des livraisons observée au cours de la période 1995-1999. En ce qui concerne les livraisons vers les autres provinces canadiennes, elles ont baissé de 54,3 %, atteignant 2,2 milliards de kWh, soit le plus bas niveau depuis 1993.

Au total, les exportations d’électricité ont représenté, en 2001, 8,4 % de la production totale d’électricité disponible sur le marché québécois, comparativement à 11,9 % l’année précédente.

Plus de 87,4 % des exportations d’électricité ont été dirigées vers les États-Unis, le reste des exportations étant acheminé vers les autres provinces canadiennes (Nouveau-Brunswick et Ontario).

En 2001, les livraisons vers le Nouveau-Brunswick et l’Ontario ont constitué respectivement 7,5 % et 5,1 % des exportations totales du Québec.

La baisse du volume des livraisons d’électricité sur les marchés extérieurs s’est répercutée sur les revenus d’exportation. Ainsi, en

2001, les revenus liés aux exportations ont diminué de 9,2 %, soit de 98 millions de dollars, pour atteindre 967 millions de dol-lars. Cette réduction est la première baisse de revenus observée depuis 1990. En 2001, la baisse des revenus des ventes aux États-Unis (diminution de 126 millions de dollars ou de 13,0 %) a plus que compensé la hausse des revenus des ventes aux autres provinces canadiennes (augmentation de 29 millions de dollars ou de 29,6 %).

En 2001, le prix de vente moyen à l’exportation de l’électricité s’est établi à 6,3 cents par kWh, ce qui représente une hausse de 34,1 % par rapport à 2000. Depuis 1995, ce prix de vente moyen a plus que doublé. Le marché des autres provinces cana-diennes était, en 2001, la région d’exportation où le prix de vente moyen de l’électricité québécoise était le plus élevé (6,6 cents par kWh), un prix inférieur étant observé aux États-Unis (6,2 cents par kWh). Si l’on exclut l’année 1997, où les prix étaient équivalents, il s’agit d’un renversement complet de la ten-dance par rapport à l’évolution observée au cours des vingt dernières années, alors que le prix de vente sur le marché des États-Unis était le plus élevé. Il faut noter que les prix de vente moyens recouvrent des tarifications différentes, qui varient selon le type de contrat en cause.

En ce qui concerne les importations d’électricité (livraisons des chutes Churchill exclues), on constate qu’elles sont demeurées stables, atteignant 5,7 milliards de kWh en 2001. Ce niveau d’importation demeure inférieur au niveau record atteint en 1999, soit 6,5 milliards de kWh.

Tableau 5.12

ÉCHANGES1D’ÉLECTRICITÉ (1981-2001)

En millions de kWh

Réceptions Livraisons

des des autres provinces des chutes aux aux autres provinces

Années États-Unis canadiennes2 Churchill États-Unis canadiennes

1981 7 58 35 941 8 314 10 211

Graphique 5.11

LES EXPORTATIONS1 D’ÉLECTRICITÉ

En milliards de kWh

1. Y compris les échanges d’électricité non facturés ainsi que les compensations effectuées.

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30

2001 1996

1991 1986

1981

Tableau 5.13

PRIX DE VENTE MOYEN À L’EXPORTATION DE L’ÉLECTRICITÉ SELON LES MARCHÉS (1981-2001)

En cents par kWh

Années Autres provinces canadiennes États-Unis Ensemble des marchés

1981 1,75 2,36 2,03

1982 1,91 3,43 2,64

1983 2,02 3,32 2,70

1984 2,21 3,27 2,73

1985 2,33 3,47 2,78

1986 1,88 2,99 2,40

1987 2,16 2,72 2,48

1988 2,42 2,91 2,77

1989 2,76 3,40 3,14

1990 2,86 3,57 3,24

1991 3,36 2,93 3,11

1992 3,28 3,05 3,12

1993 3,43 2,83 2,92

1994 2,54 2,75 2,72

1995 2,38 2,86 2,71

1996 3,04 3,57 3,46

1997 4,47 4,46 4,47

1998 3,97 4,85 4,69

1999 3,70 4,27 4,11

2000 3,78 4,78 4,66

2001 6,56 d.p. 6,20 d.p. 6,25 d.p.

d.p. : donnée préliminaire

Sources : Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs du Québec et Statistique Canada, catalogue 57-202.

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Graphique 5.12

LES REVENUS LIÉS À L’EXPORTATION D’ÉLECTRICITÉ

En millions de dollars courants

États-Unis Autres provinces canadiennes

Note: En raison de l’arrondissement des nombres, la somme des données ne correspond pas toujours au total.

Sources: Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs du Québec et Statistique Canada, catalogue 57-202.

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Le réseau d’Hydro-Québec couvre la quasi-totalité du territoire habité du Québec et permet la distribution de l’énergie électrique dans de bonnes conditions. Toutefois, certains des réseaux ali-mentés en énergie électrique par Hydro-Québec ne sont pas reliés à son réseau principal. Les villages de la Basse-Côte-Nord, les Îles-de-la-Madeleine et les localités du Nouveau-Québec figurent dans cette catégorie.

Au 31 décembre 2001, les lignes de distribution installées par Hydro-Québec sur le territoire québécois avaient une longueur totale de 107 139 kilomètres, en hausse de 0,7 % par rapport à l’année précédente. En 2001, on constate une augmentation des investissements effectués par Hydro-Québec dans son réseau de distribution. Ces investissements se sont établis à 475 millions de dollars, ce qui constitue un accroissement de 34,2 % par rapport à 2000. Ces sommes ont été investies dans le renouvellement des équipements du réseau et dans la réalisa-tion de travaux reliés à l’alimentaréalisa-tion en électricité des clients.

Toujours en 2001, les investissements dans le secteur de la distri-bution ont représenté 28,0 % des investissements totaux effec-tués par Hydro-Québec, comparativement à 21,6 % l’année précédente.

Outre le réseau d’Hydro-Québec, le Québec compte neuf réseaux municipaux et une coopérative, qui desservent plus de 132 000 abonnés, soit moins de 4 % du total. Il s’agit des réseaux

Tableau 5.14

RÉSEAU DE DISTRIBUTION D’HYDRO-QUÉBEC (1981-2001)

Longueur Investissements

de lignes1 (millions de dollars

Années (kilomètres) courants)

1981 86 291 318,3

1982 87 561 318,9

1983 89 252 290,1

1984 87 413 408,2

1985 89 190 528,0

1986 88 617 516,1

1987 90 395 527,3

1988 91 925 505,6

1989 93 880 502,9

1990 95 402 493,8

1991 96 921 576,8

1992 98 439 532,8

1993 100 908 536,0

1994 101 285 511,4

1995 102 785 528,9

1996 104 078 422,0

Dans le document Édition 2003 (Page 71-74)