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LA CONSTRUCTION DU BILAN ÉNERGÉTIQUE ET LES TABLES DE CONVERSION

Dans le document Édition 2003 (Page 116-119)

l’autoconsommation et des variations de stocks ont été appliquées à toutes les formes d’énergie.

Toutes les formes d’énergie reçues à l’état brut, c’est-à-dire avant toute transformation (charbon, pétrole brut, gaz naturel, une partie des gaz de pétrole liquéfiés, électricité d’origine hydroélec-trique et nucléaire, biomasse) ont été considérées comme des formes d’énergie primaire. Toute forme d’énergie qui a subi une transformation a été considérée comme énergie secondaire (coke et gaz de four à coke obtenus à partir du charbon, ensemble des produits pétroliers), à l’exception des quantités de gaz de pétrole liquéfiés classées dans l’énergie primaire.

Le bilan énergétique indique la part d’énergie primaire consom-mée directement ainsi que les transformations de l’énergie pri-maire en énergie secondaire. De plus, ces tableaux mentionnent l’énergie primaire et secondaire non utilisée : il s’agit du pétrole brut transformé en produits non énergétiques (asphalte, bases pétrochimiques, huiles et graisses lubrifiantes, naphtes, etc.) ainsi que du coke de pétrole et des gaz de pétrole liquéfiés employés à des fins non énergétiques.

Les unités employées

Le bilan énergétique est présenté en unités impériales, soit en tonnes courtes pour les combustibles solides, en barils pour les produits pétroliers, en milliers de pieds cubes pour le gaz naturel et le gaz de four à coke, et en milliers de kilowattheures pour l’électricité. L’unité thermique utilisée pour agréger les statistiques des différentes formes d’énergie est le BTU (British Thermal Unit).

Cependant, pour tenir compte du remplacement progressif des unités impériales par les unités du système métrique, certaines données sont également présentées en unités métriques. Il s’agit, pour le bilan énergétique, des données finales (ressources totales et consommation totale) ainsi que des tableaux complémentaires qui présentent l’énergie totale nette disponible pour la consomma-tion québécoise et la réparticonsomma-tion de l’énergie totale consommée en fonction des secteurs.

Une difficulté venait de ce que les unités du système international retenues par le Canada diffèrent assez sensiblement des unités métriques utilisées par les pays européens et par l’OCDE. Comme il paraissait important que l’on puisse facilement comparer les statistiques énergétiques québécoises à la fois avec celles des pays de l’OCDE et avec celles des autres provinces canadiennes, on a retenu les deux systèmes métriques actuellement utilisés.

Dans le système métrique employé par l’OCDE, les données sont exprimées en tonnes pour les combustibles solides et les produits pétroliers, en milliers de thermies pour le gaz naturel et le gaz de four à coke, et en milliers de kilowattheures pour l’électricité.

L’unité thermique est la tonne équivalent pétrole (1 tep = 107kcal ou 104th).

Dans le système international retenu par le Canada, les données sont exprimées en tonnes pour les combustibles solides, en mètres cubes pour les produits pétroliers et gazeux, et en milliers de kilowattheures pour l’électricité. L’unité thermique est le joule, mais on utilise souvent le gigajoule (1GJ = 109J) ou le pétajoule (1 PJ = 1015J). Les tables de conversion suivantes fournissent les équivalences entre les systèmes utilisés.

Un bilan énergétique est un ensemble de données chiffrées qui constituent, pour une période déterminée, une image statistique globale des activités de production, d’échange et de transformation de l’énergie, depuis la production primaire jusqu’à la consomma-tion finale. Un bilan énergétique regroupe, de façon cohérente et homogène, l’essentiel des données chiffrées qui décrivent le processus de fonctionnement du secteur énergétique.

L’annexe II regroupe l’ensemble du bilan énergétique du Québec pour 2001. Ce bilan énergétique, qui doit se lire verticalement, a été construit selon une forme très détaillée, afin de présenter le maximum de données. Pour chacune des formes d’énergie con-cernées, il respecte strictement l’équilibre des ressources et des besoins.

À la suite de ces tableaux globaux, un regroupement horizontal des données chiffrées a été effectué, afin de présenter la con-sommation énergétique totale par secteur d’utilisation et par groupe de formes d’énergie. On trouvera également à la fin de l’annexe II une représentation graphique du bilan énergétique du Québec.

Sources

La quasi-totalité des données utilisées provient des publications de Statistique Canada, principalement du catalogue 57-003. La provenance des autres sources de données complémentaires est indiquée au bas des tableaux.

Les renseignements fournis par le bilan énergétique Le bilan énergétique décrit les activités de production, de consommation et d’échange de dix-sept produits énergétiques.

Ces produits ont été regroupés en cinq catégories, selon leurs caractéristiques physiques au moment de leur utilisation finale :

— combustibles solides (charbon et coke) ;

— pétrole (pétrole brut, essence et essence aviation, carburéacteur, kérosène, carburant diesel, mazout léger et mazout lourd, coke de pétrole) ;

— gaz (gaz naturel, gaz de four à coke, gaz de pétrole liquéfiés, gaz de distillation) ;

— électricité ;

— biomasse.

Pour chacune de ces formes d’énergie, le bilan énergétique présente les données qui concernent, d’une part, les ressources disponibles et, d’autre part, l’utilisation de ces ressources. Les ressources disponibles sont déterminées en comptabilisant la production, les échanges avec l’extérieur, l’autoconsommation et les variations de stocks, tant pour l’énergie primaire que pour l’énergie secondaire.

Sur le plan de l’utilisation des ressources disponibles, le bilan énergétique fournit la répartition de la consommation pour cha-cun des secteurs (résidentiel, commercial, transports, industriel, autres utilisations).

Méthodologie

L’objectif essentiel était d’obtenir des données chiffrées homogènes.

Les mêmes règles au sujet de la comptabilisation des pertes, de

TABLE DE CORRESPONDANCE DES PRINCIPALES UNITÉS ÉNERGÉTIQUES

Unités de base des systèmes de mesure

Impérial International Métrique OCDE

Charbon tonne courte (tn) tonne (t) tonne (t)

Pétrole baril (b) mètre cube (m3) tonne (t)

Gaz pied cube (pi3) mètre cube (m3) thermie (th)

Électricité wattheure (Wh) wattheure (Wh) wattheure (Wh)

Thermique BTU joule (J) tep

Définitions Préfixes des multiples décimaux

(système métrique)

1 wattheure : puissance de 1 watt utilisée durant 1 heure kilo (k) : 103 1 BTU : quantité de chaleur nécessaire pour élever d’un degré Fahrenheit hecto (h) : 102

la température d’une livre d’eau

déca (da) : 101 1 tonne : 1 000 kilogrammes

1 mètre cube : volume d’un cube ayant une arête de 1 mètre 1 joule : énergie nécessaire pour soulever du sol 100 grammes

à une hauteur de 1 mètre

1 thermie : quantité de chaleur égale à 1 million de calories

1 tep (107kcal) : une kilocalorie (kcal) est la quantité de chaleur nécessaire pour élever d’un degré Celsius la température d’un kilogramme d’eau

Abréviations

tep : tonne équivalent pétrole

w : watt

Wh : wattheure

1. L’énergie est estimée à 3 412 BTU par kWh et la puissance est basée sur une production annuelle caractérisée par un facteur d’utilisation (FU) de la puissance

Le passage de la quantité d’une forme d’énergie à une autre forme est basé sur la qualité thermique de chacune de ces formes d’énergie.

W (an) 1,427 x 10–1 THERMIQUE

PÉTROLE BRU T

TABLE DE CONVERSION DU SYSTÈME IMPÉRIAL AU SYSTÈME INTERNATIONAL

Unités métriques

Produits Unités impériales système international

COMBUSTIBLES SOLIDES

Charbon 1 tonne courte 0,90718 tonne

Coke 1 tonne courte 0,90718 tonne

PÉTROLE

Pétrole brut 1 baril 0,15891 mètre cube

Essence aviation 1 baril 0,15891 mètre cube

Essence 1 baril 0,15891 mètre cube

Carburéacteur 1 baril 0,15891 mètre cube

Kérosène 1 baril 0,15891 mètre cube

Carburant diesel 1 baril 0,15891 mètre cube

Mazout léger 1 baril 0,15891 mètre cube

Mazout lourd 1 baril 0,15891 mètre cube

Coke de pétrole 1 baril 0,15891 mètre cube

GAZ

Gaz naturel 1 pied cube 0,0283278 mètre cube

Gaz de four à coke 1 pied cube 0,0283278 mètre cube

Gaz de pétrole liquéfiés

Propane 1 baril 0,15873 mètre cube

Butane 1 baril 0,15883 mètre cube

Gaz de distillation 1 baril d’équivalent mazout lourd 0,15891 mètre cube

ÉLECTRICITÉ

1 000 kilowattheures 1 000 kilowattheures

TABLE DE CONVERSION DU SYSTÈME IMPÉRIAL AU SYSTÈME MÉTRIQUE OCDE

Produits Unités impériales Unités métriques OCDE

COMBUSTIBLES SOLIDES

Charbon 1 tonne courte 0,90718 tonne

Coke 1 tonne courte 0,90718 tonne

PÉTROLE

Pétrole brut 1 baril 0,1346 tonne

Essence aviation 1 baril 0,1124 tonne

Essence 1 baril 0,1172 tonne

Carburéacteur 1 baril 0,1261 tonne

Kérosène 1 baril 0,1294 tonne

Carburant diesel 1 baril 0,1340 tonne

Mazout léger 1 baril 0,1340 tonne

Mazout lourd 1 baril 0,1502 tonne

Coke de pétrole 1 baril 0,1815 tonne

GAZ

Gaz naturel* 1 000 000 de BTU 252 thermies

Gaz de four à coke* 1 000 000 de BTU 252 thermies

Gaz de pétrole liquéfiés 1 baril 0,0847 tonne

Gaz de distillation 1 baril d’équivalent mazout lourd 0,1502 tonne

ÉLECTRICITÉ

1 000 kilowattheures 1 000 kilowattheures

* Dans les pays de l’OCDE, les données concernant le gaz naturel et le gaz de four à coke sont exprimées le plus souvent en unités thermiques.

LES COEFFICIENTS DE CONVERSION EN UNITÉS THERMIQUES

Dans le document Édition 2003 (Page 116-119)