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Lecture participative et authenticité

Ko C14 J17 hummm, miam rien que la photo donne envie !! de plus, les fruits rouges j’adoreeeeeee enfin comme tt le monde hihi!

F. C29 J25 je trouve cette tarte appétissante, ça doit être léger en plus avec ses fruits rouges miam miam :)

4. Lecture / écriture et web participatif

4.2. Web participatif, perspective actionnelle et lecture/ écriture : quelle équation ?

4.2.3. Lire pour participer sur Internet : « lecture participative »

4.2.3.3. Lecture participative et authenticité

Ce que nous entendons par authentique dans le contexte de notre recherche, c’est le fait que l’apprenant va lire des billets dans des domaines qui l’intéressent, le concernent dans sa vie quotidienne.

« La compréhension- orale ou écrite- est une activité toujours située dans une situation de communication authentique et par conséquent toujours fondée sur un objectif que le sujet s’assigne avant même de comprendre » (Foucher, 2010, p.65)

Le fondement même de la perspective actionnelle est de mettre les apprenants dans des situations authentiques plutôt que dans des simulations de la vie réelle. Internet en général et plus spécialement le web participatif « Introduire le numérique dans sa

classe, c’est parfois aussi l’ouvrir sur le monde. La classe n’est plus alors un espace

isolé, ses murs deviennent transparents […] tout un chacun peut également devenir

70 5. Conclusion du chapitre 1

Nous voulons faire une sorte de bilan à propos des concepts utilisés et de leur relation avec notre expérience. Notre scénario pédagogique relève bien de la perspective actionnelle et nous avons assisté à une lecture que nous avons choisi d’appeler « lecture participative ». Nous allons rapporter des détails.

Le fondement même de la perspective actionnelle est de mettre les apprenants dans des situations réelles plutôt que dans des simulations et dans le cas de notre étude, nous sommes vraiment dans une situation authentique.

Notre expérience relève de la perspective actionnelle d’une part et du web participatif d’autre part. Les étudiants de notre enquête ont eu à accomplir une tâche qui est de choisir un thème puis un billet, le lire et y réagir par un commentaire.

L'étudiant est en fait un usager- apprenant qui a lu les billets en effectuant une action sociale : le choix de billets qui l’intéressent et aussi celle d’écrire à l’auteur et aux lectorats du billet.

Pour la lecture numérique, nous sommes dans une lecture que nous avons appelée « lecture participative ». Nous sommes partie du principe de lire pour participer en réalisant une tâche : lire pour écrire un commentaire et faciliter par la suite la communication. Nous pourrions dire que par le biais des blogs et par la présence de la fonction commentaire, le web participatif est un terrain propice à la lecture, qui matérialise bien l’approche actionnelle.

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Chapitre2

72 1.Introduction

Avant de détailler le contenu du cadre méthodologique, nous jugeons indispensable de présenter notre perception de la notion de méthodologie. Nous rejoignons la définition donnée par Blanchet et Chardenet (2011) pour qui « La méthodologie […] se construit

dans la réflexion sur les principes, dispositifs et procédures qui sont mis en oeuvre en vue de susciter, rassembler, décrire, analyser et interpréter les informations, les éléments, les phénomènes observés pour produire une connaissance scientifique relevant des sciences humaines et sociales » (p.75, nous soulignons).

Ce qui nous a poussée à adopter cette définition parmi tant d’autres, c’est sa précision et surtout sa concision, dans le sens où tout est dit par des mots qui résument bien les fondements de la construction d’une méthodologie et donnent en parallèle le but projeté par chaque élément. Ce qui est mis en valeur dans la citation, illustre nos propos.

Décrire la méthodologie que nous avons suivie dans le but de mener notre étude à bien est une partie importante parce que c’est elle qui légitime notre enquête et permet au lecteur de la thèse de se représenter tout le mode de travail effectué sur le terrain. Tout en sachant qu’ « il n’existe pas, dans une approche contextualisée, de méthodologie

modèle ni a fortiori de méthode standardisée applicables à tous les sujets de recherche, tous les contextes » (ibid., p.75).

S’il n’existe pas de méthodologie modèle, il y a un point commun à toute construction méthodologique, il est impératif qu’elle soit la plus explicite possible.

« La construction méthodologique, nécessairement réflexive, doit d’autant plus être

explicite pour […] rendre lisible la façon dont sont réunis les matériaux étudiés et dont

sont élaborés des résultats : rechercher, susciter, organiser un ensemble d’observables (aussi appelés données, matériaux, corpus), analyser ces observables avec des outils pertinents et autres moyens justifiés, le tout de façon compatible avec le cadre théorique» (ibid., p.75).

Pour ce faire, nous avons décidé de consacrer tout un chapitre de la thèse à la description de notre protocole de recherche, à savoir, le public de l’enquête, le contexte d’expérimentation, les outils de recueil de données et la coordination entre eux; nous aborderons par la suite, la méthodologie suivie dans le traitement des données, sans

73 omettre de passer en revue les contraintes et les difficultés rencontrées au cours de l’expérience. Notre étude est essentiellement qualitative 60et c’est pour cela que nous parlons d’expérience et non d’expérimentation. Nous voulons par le biais de cette description atteindre «cette forme de « transparence » méthodologique » […] Elle ne

peut jamais être totale parce que l’on est jamais conscient de la totalité détaillée de ce qui est entré en jeu dans une recherche et parce qu’elle est rédigée pour grande partie a posteriori » (ibid.). Il est vrai qu’il n’est pas aisé de se rappeler de tous les détails d’une enquête, mais, nous allons faire de notre mieux afin de restituer le cadre méthodologique avec le plus de précisions possibles.

2. Description du déroulement de l’étude empirique

Choisir une méthodologie d’investigation est une des tâches les plus importantes et les plus difficiles de la recherche parce que c’est ce choix qui va assurer un avancement sûr et progressif pour répondre aux questions posées et vérifier les hypothèses émises au départ.

Dans le cas de notre étude, le choix d’une démarche déjà préétablie, précise et claire, est difficilement envisageable ; c’est en fait, le croisement de plusieurs méthodologies qui donne les meilleurs résultats, comme l’ont souligné (Legros et Crinon, 2003, p.14) « […] L’appel à des recherches de types différents mais complémentaires s’impose à

nous en raison de la nature de notre objectif ».

Nous précisons le cheminement : nous détaillerons dans un premier temps le travail demandé aux étudiants, déterminerons par la suite le public de l’enquête, décrirons les outils de recueil des données et la démarche adoptée dans le traitement du corpus. Les contraintes et les difficultés seront détaillées au fur et à mesure.

2.1. Travail demandé au public de l’enquête

Comme le travail demandé aux cinq sujets a pris la structure d’un petit scénario pédagogique, nous avons fait le choix de le présenter sous cette forme. A quelques modifications prés imposées par la recherche, nous avons adopté la version donnée par (Louveau et Mangenot, 2006) pour sa précision et sa clarté. Ces auteurs ont proposé des