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3-LE ROLE DU CENTRE DANS LA VILLE NOUVELLE

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Source : DUC 2007

VII- 3-LE ROLE DU CENTRE DANS LA VILLE NOUVELLE

La détermination d’un centre dépend des rapports qui existent entre la ville et son centre, d’où l’importance de la définition de ces rapports et leurs prise en charge dans la planification urbaine, car le centre participe à la construction de la ville.

Pour essayer de comprendre le contexte de création des centres dans les villes nouvelles, plusieurs problématiques sont à définir.

-la problématique commerciale.

Le moteur principal du centre des villes nouvelles est les grandes surfaces

commerciales3.

Les équipements à caractère commercial constituent avec leur parking d’énormes machines à vendre pas toujours ouverts sur le reste de la ville, ils présentent des difficultés a s’intégrer aux autres programmes de logement et d’équipements (sportifs, culturels, sociaux et services....)

Le centre qui est vivant et animé, au delà du fonctionnalisme, réclame d’autres dimensions nécessaires à un centre, elles sont culturelles et sociales, c’est un lieu ou l’on peut venir « perdre du temps », se voir, se rencontrer, communiquer, se distraire etc....,.le centre est un bassin de vie.

- la Problématique spatiale et architecturale :

La dimension culturelle sociale recherchée dans chaque centre doit lui conférer une singularité dans la qualité de ses espaces urbains. La forme des bâtiments qui le composent, la richesse de ses décors, l’expression spatiale donne cette force au centre qui agit sur toute la ville.

Les centres des villes nouvelles ont voulues répondre à ce souci de composition urbaine mais les mécanismes décisionnels ont toujours cherché à concilier une multitude d’impératifs émanant d’objectifs hésitant et pas très clairs pour la ville, ils ont eu pour effet un résultat pas toujours qualitatif de l’espace urbain.

Le centre est t-il une continuité volumétrique, une composition urbaine, une mise en valeur par les bâtiments publics ou de souveraineté ?

Le centre et sa mise en oeuvre est un processus qui traduit la croissance de la ville toute entière, de son évolution, sa dimension culturelle et sociale, peut modifier la pratique économique pour laquelle il a été projeté.

-La problématique du foncier :

Le statut d’occupation au sol est un facteur déterminant dans l’évolution spatiale et économique d’un centre, la reconquête et la transformation du patrimoine urbain qui est souvent une action publique devient une opération très coûteuse qui pénalise les pouvoir publics lorsque les terrains sont objet de spéculation (propriété privée ou

détournement de fonction).4

Afin de pouvoir proposer des aménagements nécessaires a des problèmes urbains, la gestion du foncier s’avère une problématique qu’il faut savoir résoudre pour s’assurer une évolution urbaine dans les meilleure conditions possibles.

Contrairement aux extensions urbaines périphériques qui n’avaient pas de centre, les villes nouvelles ont été voulues centres urbains. Mais la question qui se posait, pouvait-t-on programmer et planifier la centralité dans ces villes ?

L’étude des différents cas de villes nouvelles a travers le monde5 , nous renseigne que

les centres furent construit après que la ville ou une grande partie de la ville fut construite.

Les vieux villages réaménager en centre pour les anglais, un quartier neuf pour les français avec cependant des approches différentes et des éléments différents autour d’activités commerciales et des regroupements de bâtiments nobles et structurantes ou d’aménagement urbain des vieux bâtis.

A l’origine, la ville nouvelle de Ali Mendjeli était conçue selon le schéma des quartiers

autour d’un centre quartier6, la conjoncture de mise en oeuvre dans les conditions

relatées dans le chapitre précèdent de la ville a poussé les concepteurs sur commande

4

G.Thurnauer, la centralité, les nouvelles villes : évolution des centres, pages93-94, in revue techniques et architecture n°330 Edition Blanchard, 1980

5 (cnf, chapitre II pour les villes anglaises, et chapitre III pour les villes françaises)

6

des décideurs de revoir ce schéma, qui fut alors simplifier pour aboutir à une ville qui s’organise par des unités de voisinages déterminer par une maille de réseaux viaire dont l’élément principal est le boulevard « A » de la ville.

Le boulevard principal coupe la ville en deux et la traverse d’est en ouest, ce boulevard est désigné comme le centre de la ville nouvelle, toutes les études des différentes unités de voisinages riveraines consacrerons désormais les affectations au sol a des projets d’envergures locales ou régionales ainsi que les bâtiments mixtes (habitat et commerce).

La logique de planification des différents projets a obéit au trois problématique cités ci dessus, a savoir celle du foncier d’abord, celle du commerce ensuite et enfin celle des équipements ou bâtiments publics.

De cette logique, une répartition spatiale du projet centre de la ville nouvelle a été déterminée : se sont les trois séquences du boulevard :

-Séquence A : (tronçon entre UV01, UV09 et UV07)

Les terrains longeant cette partie du boulevard sont la propriété de la AADL (promoteur foncier public) a caractère économique. Afin de rentabiliser les terrains, l’agence AADL par le biais d’un permis de lotir, a aménagé cette partie- en plus des tours déjà réalisées du programme location vente- en logement promotionnel (en R+8) avec des RDC réservés aux commerces et services qu’elle va elle même réaliser

-Séquence B : (entre UV 02 et UV13

Les terrains sont la propriété du domaine de l’état, l’étude d’aménagement a concentré l’ensemble des bâtiments publics et de souveraineté sur cette partie (hôtel de ville, tours administratives, théâtre, musée,…). Ces équipements sont assez souvent a la charge de l’état, la programmation et la mise en œuvre de ces projets dépendra des décideurs nationaux (ministères).

FIG 35 : SEQUENCE A