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Le neurinome, neurofibrome, nervrome ou schwannome

E - Corps étrangers des parties molles des doigts

G- Le neurinome, neurofibrome, nervrome ou schwannome

Si le début des troubles a fait suite à un traumatisme local, un nevrome peut se discuter [58].

Il peut donner une algie comparable avec une zone sensible au contact. Il n’y a pas d’hypersensibilité au froid. Le développement d’un neurinome traumatique après la chirurgie démontre la complexité de distinguer une récidive d’une complication post chirurgicale.

Nous avons réalisé une étude rétrospective évaluant l’apport des différentes techniques d’imagerie dans 15 tumeurs glomiques des doigts opérées et prouvées histologiquement.

Le rôle de l’imagerie est capital dans le diagnostic et la surveillance de ces tumeurs bénignes. Cependant, la confirmation du diagnostic nécessite un examen anatomopathologique systématique après l’abord chirurgical.

Alors que les clichés de radiologie standard sont peu sensibles, l’échographie pourrait être proposée de première intention pour confirmer le diagnostic en associant une étude en mode B et une étude Doppler couleur ou énergie. L’avantage de l’échographie par rapport aux autres examens radiologiques est sa grande disponibilité, sa réalisation rapide et son faible coût.

L’IRM couplée à l’angio-IRM est la technique de choix pour l’étude des tumeurs des parties molles en général. Elle permet, grâce à sa haute résolution en contraste et l’étude multi planaire, d’améliorer grandement la sensibilité diagnostique. De plus, l’IRM facilite l’approche chirurgicale en permettant d’optimiser la voie d’abord grâce aux précisions fournies sur la taille et la localisation de la lésion. Par ailleurs, l’IRM est la meilleure technique pour rechercher une récidive tumorale.

L’artériographie a démontré son utilité, mais elle est presque abandonnée au profit de l’IRM.

Résumé

Les tumeurs glomiques sont des tumeurs bénignes, rares et de petite taille, se trouvant surtout au niveau des extrémités digitales, et plus particulièrement dans la région sous unguéale. Elles sont responsables d’une douleur spontanée ou provoquée aux chocs et au froid.

Pendant la période Janvier 1994-Mai 2008, 15 cas de suspicion clinique de tumeurs glomiques des doigts opérées et prouvées histologiquement, ont été inclues dans cette étude. L’âge moyen des patients était de 44,6 ans et le sex-ratio de 1/4. Une douleur évocatrice a été retrouvée chez tous les patients.

Le risque de récidive en cas de résection incomplète, la clinique parfois atypique peuvent justifier une exploration complémentaire. Les radiographies standard, systématiques, ont montré une atteinte osseuse (40%), signe indirect non spécifique. L’échographie, méthode d’imagerie directe des tumeurs glomiques, a été évaluée chez 46,7% de patients et a fait le diagnostic chez tous les patients y compris un cas de récidive (6,7%). Deux cas soit 13,4% présentaient un hyper signal doppler intralésionnel net compatible avec le diagnostic de tumeur glomique. L’IRM, réalisée en haute résolution et à l’aide d’injection intraveineuse de produit de contraste paraissait une méthode prometteuse pour la détection mais surtout pour le bilan topographique et morphologique de la lésion, notamment si elle est couplée à l’angio-IRM. Cette technique a été évaluée chez 4 patients (26,7%) et sans aucun faux négatif ou faux positif. L’artériographie a pu faire le diagnostic en montrant un aspect caractéristique d’une tumeur glomique, mais elle reste une technique invasive qui est rarement pratiquée.

Une excellente corrélation entre les données radiologiques et anatomo-chirurgicales a été obtenue pour la taille et la localisation.

L’imagerie a permis un grand apport en matière des tumeurs glomiques, mais l’échographie et l’IRM restent les moyens les plus utiles pour le diagnostic positif et le suivi postopératoire.

Abstract

The glomus tumors are rare, benign tumors, and of small size. These lesions Most commonly located in the finger tip, and in particular in the subungual area. The pain is often spontaneous or caused by touch and cold.

During the period January 1994-May 2008, 15 cases suspected suffering of glomus tumors of the finger operated and proven histologically, were included in this retrospectivestudy. The mean age of patients was 44,6 year-old and the sex-ratio ¼. Pain was noted as a symptom in all patients.

The risk of recurrence in the event of incomplete resection, sometimes atypical private clinic can justify a complementary exploration. Radiographs, showed a bone erosion (40%). Ultrasound examination have been tested on 46,7% of patients and was able to confirm the diagnosis including a case of recurrence (6,7%). Two cases (13,4%) presented a Doppler hypersignal, located in the lesion and compatible with the diagnosis of glomus tumor. MR imaging high-resolution and using gadolinium injection, seeme a good method to check exactly this lesion, in particular if it is coupled with the MRA. MRI have been tested on 4 patients (26,7%). It was not false positive or false negative. Arteriography may be usufel to confirm the diagnosis of glomus tumour, but it is rarely indicated.

A good correlation seems observed betwin the radiological features and surgical data for the size and the localization.

The imaging allowed a great contribution about the glomus tumours, but ultrasound examination and IRM remain the most useful means for the positive diagnosis and the postoperative follow-up.

44,6

40%

46,7%

6,7%

26,7%

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