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Le libéralisme économique sur le continent européen

1. Jean Baptiste Say et l’impossibilité des crises :

La pensée de JB Say est d’actualité. Ça fait 50 ans qu’elle est redevenue d’actualité, mais en particulier ces dernières années. Il dit que pour éviter les crises, il faut favoriser l’offre.

C’était un entrepreneur, et un économiste qui a eu beaucoup de contacts avec les économistes de son époque en particulier avec Malthus, Sismondi, … Il peut être présenté comme un continuateur de la pensée d’Adam Smith. Ses ouvrages de référence : En 1803 parait la première édition de son traité d’économie politique ou simple exposé de la manière dont se forment, se distribuent et se

consomment les richesses. Ce sous-titre est intéressant pour 2 raison.

- Il faut noter la référence aux richesses. L’économie politique s’intéresse aux richesses et on voit ici que cette idée est très proche de l’idée qu’avait Smith sur l’économie politique et les richesses.

- Ce sous-titre nous donne une définition de l’économie qui est la science qui étudie la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les richesses. C’est une des définitions de l’économie, cette définition nous dit que l’économie se définit par son objet, par son champ, ce qui signifie que dans l’ensemble des activités humaines, il en existe un certain nombre qui ont une dimension économique, et l’économie doit se limiter à étudier ces activités-là.

Remarque : Il existe une offre définition de l’économie : L’économie se définit par sa méthode, et non pas par son objet. En particulier, cette méthode qu’on applique au comportement de choix. L’économie est une méthode que l’on peut utiliser pour étudier tous les comportements de choix (Le premier à esquisser cette idée-là est Robbins en 1932). Cette définition nous dit que l’économie n’a plus d’objet spécifique mais peut étudier tous les comportements de choix.

Remarque : Becker ne dit pas que les gens (par exemple) se marient parce qu’ils font un calcul coût avantage, il dit que on peut expliquer leur comportement en faisant

l’hypothèse qu’ils font un calcul coût avantage.

Essentiellement aujourd’hui, l’idée c’est que l’économie est une méthode qu’on peut appliquer pour expliquer toutes sortes de phénomènes.

Say a écrit 2 autres ouvrages intéressants : 1815 : « un catéchisme d’économie politique » et 1830

« un cours d’économie politique ».

A) Le rôle des entrepreneurs pour Say :

Say est l’un des premiers à avoir souligné l’importance des entrepreneurs dans le fonctionnement de l’économie. L’entrepreneur n’avait pas de statut particulier chez les classiques (ils ne faisaient pas la différence entre l’entrepreneur et le capitaliste).

Say va donc isoler cet individu particulier et en faire le pivot de l’activité économique, donc quelqu’un de différent du capitaliste.

Evidemment, dans un système où il n’y a que 3 types de revenu (salaire, profit, rente), il est difficile de faire une place à l’entrepreneur. Il faudrait lui inventer un revenu spécifique, ce que Say ne fera pas. Le revenu de l’entrepreneur sera un revenu tiré de la vente du même type que les salaires. Mais pour pouvoir considérer l’existence des entrepreneurs, Say doit expliquer ce que ces individus produisent.

Pour lui, les entrepreneurs sont des gens qui produisent des services. Or, chez les classiques, le travail qui produit les services est considéré comme un travail improductif, et donc pour Smith, Ricardo, etc… les services ne sont pas productifs.

Say va se démarquer de cette position en considérant que les services sont productifs, donc les entrepreneurs produisent aussi de la richesse donc l’activité des entrepreneurs contribue à la richesse des nations.

Il n’ajoute donc pas vraiment de catégorie d’individu, mais élargit la définition que donnaient les classiques du travail productif. Cette approche va avoir une conséquence qui est que la définition que Say retiens de la richesse est beaucoup plus large que la définition de Smith.

B) La loi des débouchés :

Pendant tout le 19ièm siècle, il y a une question qui se pose et qui intrigue particulièrement les économistes classiques c’est la question de savoir s’il peut exister des crises de surproduction généralisées. Cette question se pose en particulier parce que d’un côté la plupart des économistes classiques à l’exception de Malthus considèrent que la réponse théorique à la question est non, donc ils pensent qu’il n’y a pas de limite à l’accumulation capitaliste et donc il y aura toujours des

débouchés à une production croissante.

D’un autre côté, il y a un certain nombre de phénomènes qui semblent montrer que les crises de surproduction sont tout à fait possibles.

Donc Say est celui qui va véritablement théoriser l’impossibilité des crises de surproduction généralisées. Ca implique que les crises qui surviennent sont nécessairement attribuables à des causes extra économiques et donc sont parfaitement évitables dans le cas du fonctionnement normal du système.

Il propose la « loi des débouchés » qui dit en particulier que : « tout offre crée sa propre

demande » parce que nous achetons des produits avec des produits, il écrit aussi « la production ouvre des débouchés aux produits ».

Cette loi signifie que les crises de surproduction générales sont impossibles mais il est tout a fait possibles qu’il existe des crises de surproduction particulières c.-à-d. qu’il peut y avoir des

déséquilibres sur certains marchés mais ces déséquilibres se compenseront avec des déséquilibres sur d’autres marchés. Donc les déséquilibres se compensent. Ces déséquilibres partiels sont possibles parce que il peut se produire une mauvaise allocation du capital, mais c’est totalement impossible c’est que tous les marchés puissent être en surproduction en même temps.

Donc au niveau global de l’économie, (la somme des demandes par marchés) la somme des demandes sera égale à la somme des offres.

Plus précisément, la demande dont Say parle c’est à la fois la demande potentielle et effective (Say ne fait pas la différence entre les deux). C’est précisément sur ce point que Malthus s’opposait à Say en disant la demande effective peut être insuffisante. Pour Say, la demande potentielle est toujours égale à la demande effective c.-à-d. que tout revenu, tout pouvoir d’achat se traduit nécessairement en demande. Malthus disait au contraire, un pouvoir d’achat n’implique pas forcément une envie d’acheter proportionnée.

Remarque sur l’épargne : Say considère que l’épargne n’est pas une fuite dans le circuit économique parce que cette épargne se traduit immédiatement en investissement, (donc par définition épargne investissement).

Il existe 2 catégories de biens, les biens de consommation et les biens d’investissements. Il existe aussi 2 types d’affectations du revenu : une partie du revenu est affectée à l’achat de biens de consommation, et une autre à l’épargne. La partie du revenu affectée à la consommation correspond à l’achat de biens de consommations et la partie affectée à l’épargne correspond à l’investissement.

Cette égalité a un sens particulier chez Say : C’est l’épargne qui conditionne l’investissement.

L’épargne n’est jamais un problème pour le fonctionnement de l’économie.

Pour que la loi des débouchés soit vérifiée, il faut une hypothèse fondamentale sur la monnaie : La monnaie doit être neutre, c’est un simple intermédiaire des échanges, elle n’a pas de valeur en elle-même, et donc les agents économiques ne la conservent pas pour elle-même. Donc elle n’est pas thésaurisée et comme le disait Say, la monnaie est un voile qui facilite les échanges et c’est précisément parce que la monnaie est un voile qu’on peut dire que les produits s’échangent contre des produits. Donc cette formule « les produits s’échangent contre les produits » ne nous dit pas que Say résonnait dans une situation de troc, mais que Say considérait la monnaie comme un voile donc comme neutre.

C) L’explication des crises

Fin séance 12

L’idée principale c’est que la loi des débouchés garantit l’impossibilité des crises économiques (crises de surproduction généralisées, c.-à-d. que les crises partielles sont possibles, mais on ne peut pas avoir des déséquilibres sur tous les marché en même temps). Donc globalement, dans l’économie les déséquilibres se compensent. Donc la demande ne peut jamais être insuffisante. C’est évidemment le point avec lequel Keynes sera en total désaccord.

Les crises sont possibles si des évènements exogènes viennent perturber le fonctionnement de l’économie. On peut avoir des catastrophes naturelles, mais aussi et surtout les interventions politiques. Toute législation abusive, toute intervention trop systématique de l’état dans le

fonctionnement de l’économie va non seulement entrainer un déséquilibre, mais ce déséquilibre va être durable.

Donc pour résumer les crises de surproduction durable ne sont possibles que si elles sont produites par l’intervention de l’Etat.

De manière sous-jacente, l’idée que Say met en avant dans la loi des débouchés est celle que les activités économiques se coordonnent spontanément, sans besoin d’intervention extérieure.

Donc cette loi est une autre version de la main invisible avec 2 différences. Premièrement, Say ne met pas l’accent sur l’intérêt personnel de manière aussi marquée que Smith. En plus, il insiste beaucoup plus sur l’offre que ce que faisait Smith. C’est aussi une autre version de la théorie qu’on trouvait chez Mandeville dans la fable des abeilles.

Cette croyance dans un ordre spontané est ce qui caractérise fondamentalement le libéralisme. On va en voir une autre explication.

2. Les harmonies naturelles de F. Bastiat.

Bastiat (1801 – 1850) : Il a eu une vie « tragique » parce qu’il est mort jeune de la tuberculose et il a subit beaucoup d’échecs pendant son existence. Il a été élu à l’assemblée nationale en 1848 et connait une réputation posthume qui est relativement importante en particulier chez les libéraux pour deux raisons :

- Une raison technique : Il a écrit des ouvrages qui font référence : « les sophismes économiques » et « les harmonies économiques ». Dans ces ouvrages il développe une idée fondamentale qui est l’idée de l’ordre spontané et de l’harmonie naturelle des intérêts individuels.

- Dans les années 60, l’acteur Reagan a enregistré la lecture de certains textes de Bastiat pour des raisons de propagande des idées libérales, certains chefs d’entreprise

Américains lui avaient demandé de faire ça. C’est après avoir lu Bastiat que Ronald Reagan a été convertit au libéralisme et à plus ou moins décidé de s’engager en politique.

Bastiat n’est pas vraiment un théoricien de l’économie, c’est surtout un journaliste, un pamphlétaire.

Il a écrit des textes visant à tourner en ridicule les pratiques qu’il dénonçait.

Qu’est-ce que nous dit Bastiat ? 2 idées principales : A) Une certaine analyse de l’Etat :

Bastiat est l’un des premiers à avoir systématiquement stigmatisé l’intervention de l’Etat, souligné les limites de l’intervention de l’Etat. Son argument principal est que l’Etat n’agit pas pour défendre l’intérêt général mais prend ses décisions sous la pression de groupes d’intérêts (aujourd’hui les lobbies). Il prétend que tous ceux qui affirment agir au nom de l’intérêt général ne font en fait que défendre des intérêts privés, ils déguisent leurs intérêts privés sous l’intérêt général pour une raison évidente : l’intérêt général n’existe pas. De ce fait, on ne peut pas prétendre être motivé par l’intérêt général.

Les conséquences de cette croyance ou de ce postulat :

- L’Etat intervient de manière nécessairement injuste parce qu’il favorise certains intérêts au détriment d’autres intérêts

- L’Etat intervient de manière totalement désordonnée puisque ces interventions obéissent à des intérêts privés, et donc chaque fois qu’on groupe fait pression sur l’Etat, l’Etat va essayer de le satisfaire.

- Dès que l’Etat a commencé à intervenir dans le fonctionnement de l’économie, il ne peut plus s’arrêter (si on a dit oui à quelqu’un, il faut dire oui à un autre, oui à tous …).

(Cercle vicieux)

Le corolaire de ce raisonnement là c’est que ce n’est pas en changeant de gouvernement que l’on va changer la situation, la seule façon de supprimer le problème c’est de supprimer l’Etat. On voit un élément de radicalité dans la pensée de Bastiat parce qu’il ne s’agit pas seulement de repenser l’Etat, ça ne serait qu’une solution temporaire.

On dit que l’Etat est « capturé » (terme anglais) par des groupes d’intérêts ce qui veut donc dire que l’Etat défend bien les intérêts des gens qui se sont appropriés cette quantité.

Remarque : Ce qui est intéressant c’est que ces économistes libéraux ont une conclusion sur le rôle de l’Etat très proche des conclusions Marxistes. Pour lui, l’Etat ne défend pas l’intérêt général de la population, mais les intérêts de la bourgeoisie, et les libéraux qui suivent Bastiat (courant des choix publics notamment) ont exactement la même logique que Marx. La différence c’est que chez Marx c’est un phénomène qui est liée à des classes sociales (l’état défend une classe sociale) alors que chez les libéraux, l’état ne défend pas des classes sociales, il défend des groupes privés.

Cette capture de l’Etat par des groupes de pression est évidemment mauvaise parce qu’elle va à l’encontre de l’intérêt de tous et en particulier elle entraine un gaspillage social parce qu’elle transforme les situations de concurrences en situation de monopole et le monopole représente un coût social par rapport à la concurrence.

Ces idées-là sont relativement banales aujourd’hui. Bastiat est un des premiers à les mettre en avant mais il ne fait pas ça de manière véritablement théorique. Il le fait dans des écrits qui sont plus des articles de journaux.

2 exemples :

- Le cas de la ligne de chemin de fer Paris -> Madrid : Vers la fin des années 1830, on a discuté de la création d’une ligne de chemin de fer en Paris et Madrid, et on se demandait où devait passer le train, et où devait s’arrêter le train (même question aujourd’hui quand on veut faire une ligne de TGV). Certains parlementaires (bordelais en l’occurrence) ont essayé de faire pression sur le gouvernement pour obtenir un arrêt à la gare de Bordeaux. Evidemment au prétexte que cet arrêt serait bénéfique à l’économie locale. Mais à ce moment-là, si Bordeaux a le droit à un arrêt, alors pourquoi pas un arrêt à Angoulême, Poitier, Orléans… Dans chaque cas, cet arrêt serait défendu au nom de l’intérêt général, on arriverait à ce que Bastiat appelle le chemin de fer négatif (trop d’arrêts). Donc Bastiat pousse à l’extrême un des arguments mis en avant par les

parlementaires de Bordeaux pour bien montrer qu’une fois que l’Etat est intervenu pour orienter l’activité économique alors il n’y a plus de limite.

- La pétition des marchands de chandelles : C’est un texte ironique écrit par les marchands de chandelles pour demander au gouvernement de protéger l’industrie de la chandelle contre la concurrence déloyale du soleil. L’argument est que les marchands de chandelles ne peuvent pas lutter contre le soleil, et donc ils demandent à l’Etat de prendre une loi pour obliger les individus à boucher leurs fenêtres ce qui les obligerait à acheter plus de chandelles donc permettrait aux fabricants de chandelle d’embaucher plus de gens, ça distribuerait des revenus, ce qui profiterait donc à tout le monde.

On voit bien ce que Bastiat dénonce, il dénonce le fait que l’Etat prenne des lois pour favoriser certains individus qui font croire que leurs bénéfices privés vont bénéficier à la collectivité. Bastiat conclu que cet exemple montre que tout le monde veut vivre au dépend de l’Etat, tout le monde veut obtenir des bénéfices de l’intervention de l’Etat en oubliant que l’Etat vit au dépend de tout le monde.

Les marchands de chandelles mettent en avant un bénéfice que l’on pourrait obtenir grâce à la nouvelle loi qu’ils demandent, mais ne tiennent pas du tout compte des coûts que cette loi va faire peser sur la collectivité. Donc l’élément fondamental dans la pensée de Bastiat, c’est qu’on a d’un côté des choses positives qui se voient, et d’un autre des choses négatives qui ne se voient pas. Toute la capture de l’Etat repose sur cette ambiguïté, surévalué ce qui se voit, et sous-évaluer ce qui ne se voit pas.

B) Concurrence et ordre spontané :

Puisqu’il critique l’intervention de l’Etat, Bastiat est favorable à une organisation de la production sur un mode concurrentiel. Donc il plaide pour le laisser-faire, pour la non intervention de l’Etat. Ce laisser faire est justifié en particulier par ces différences fondamentales entre « ce qui se voit et ce qui ne se voit pas ». Pour Bastiat toute action humaine (donc toute mesure de politique économique) a

deux conséquences, une positive et une négative. Mais aussi, des conséquences visibles et des conséquences invisibles.

L’interventionnisme a deux caractéristiques :

- Il a des conséquences positives qui se voient - Des conséquences négatives qui ne se voient pas La concurrence à des caractéristiques opposées :

- Elle a des conséquences qui peuvent être négatives et se voient - Des conséquences positives qui ne se voient pas

Lorsqu’on compare les deux, on va avoir tendance à privilégier l’interventionnisme, parce que ce qu’on voit est positif, alors qu’on ne voit pas ce qui est négatif. Le problème, c’est que les

conséquences qu’on ne voit pas sont les conséquences de long terme ce qui veut dire que même si la concurrence à des conséquences négatives dans le court terme, elle aura des positives dans le long terme, le contraire pour l’interventionnisme.

Donc sur le long terme ce qui l’emporte c’est la concurrence.

Au niveau international, Bastiat est pour la libre circulation des biens et personnes et donc évidemment contre le protectionnisme. Selon lui, les mesures qui sont prises pour protéger les économies nationales n’obéissent pas à des objectifs économiques, mais à des objectifs politiques.

Elles sont prises pour favoriser certaines industries et donc sont prises au dépend du reste de la population.

Et puis, le protectionnisme a des conséquences de court terme qui peuvent être positives mais qui seront négatives dans le long terme. Donc on a ici une vision relativement cohérente et assez radicale des relations entre l’Etat, le politique et l’économique. B

Bastiat ne va pas être celui qui sera le plus radical dans ce sens-là, il y a un penseur Belge : Molinari qui va pousser la logique de l’harmonie naturelle des intérêts jusqu’à sa forme la plus ultime, puis qu’il va aller jusqu’à remettre en question toute intervention de l’Etat en particulier 2 exemples :

- La monnaie : Molinari est contre le monopole d’Etat en matière d’émission de monnaie. Il est donc favorable à une organisation concurrentielle de cette émission de monnaie.

Donc il défend l’idée que les banques et même n’importe quelle institution devraient avoir le droit d’émettre la monnaie qu’elles veulent et les agents économiques choisiraient parmi toutes ces monnaies en concurrence celles qu’ils préfèrent.

L’avantage de ce type de monnaie est que seule la monnaie dans laquelle on a confiance resterait en circulation dans l’économie, c.-à-d. seules les meilleures monnaies.

(Problème, concurrence instable, soit des monnaies très locales, soit un système de monopole et on revient à la situation d’avant). La différence c’est que si cette

concurrence entre monnaie dérive vers une situation de monopole, alors ce monopole aura été la conséquence d’un processus de concurrence.

- Molinari défend aussi la suppression de l’intervention de l’Etat dans le domaine de l’enseignement. Il s’oppose à l’enseignement d’Etat au sens où il s’oppose à

l’enseignement monopolisé par l’Etat parce qu’il considère que l’Etat impose ses désirs et ses objectifs aux individus et donc oriente l’éducation dans un sens qui n’est pas

l’enseignement monopolisé par l’Etat parce qu’il considère que l’Etat impose ses désirs et ses objectifs aux individus et donc oriente l’éducation dans un sens qui n’est pas

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