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LE FILS UNIQUE D’UNE VEUVE RETROUVE LA VIE

POUR L’ENSEIGNANT :

1. Ce premier récit aborde pour les musulmans la question de restaurer le protecteur masculin d’une femme. Celle-ci avait perdu son mari et maintenant son fils unique, un homme jeune.

Elle devait démunie, privée de quelqu’un pour l’entretenir, ainsi que pour protéger son honneur. La femme devait avoir été d’une famille aisée ou influente, puisqu’il y avait un grand nombre de pleureurs.

2. La femme n’a demandé aucune aide. Son fils était mort et elle l’ensevelissait selon la coutume – vraisemblablement le jour même, quelques heures après sa mort. Elle pleurait.

3. Le deuxième récit, qui parle d’une femme infirme, traite de la soumission légaliste à la Loi quand une personne est dans le besoin ? Jésus a eu compassion de la femme et l’a guérie.

RÉVISION :

1. Demandez à une auditrice de redire l’histoire La foi d’une femme étrangère.

2. Parlez du rôle du protecteur masculin pour la femme musulmane. Qu’arrive-t-il quand une femme n’a plus de protecteur masculin ? Qui l’entretient ? Qui protège son honneur ? 3. Parlez de la mort et de la perte d’un être aimé, en particulier un mari ou un fils.

FONDEMENT BIBLIQUE : Luc 7.11-17; 13.10-17; Jn 11.25-26 PRINCIPAUX THÈMES :

1. Jésus est plein de compassion pour les besoins de ceux qu’il rencontre.

2. Jésus a compris la situation de la veuve – ni mari ni fils, pas de protecteur masculin.

3. Jésus avait le pouvoir de rendre la vie à un mort ou de guérir, changer la situation de la femme.

DEMANDER AUX AUDITRICES : Qu’a fait Jésus pour la veuve de cette histoire ? Jésus connaissait-il sa situation ?

LIRE : Luc 7.11-13

RACONTER L’HISTOIRE :

LE FILS UNIQUE D’UNE VEUVE RETROUVE LA VIE

Chaque fois que Jésus voyait des personnes dans un grand besoin, il s’arrêtait pour les aider.

À cause de ses nombreux miracles et enseignements, beaucoup de gens le suivaient. Peu de temps auparavant, Jésus avait guéri la servante d’un soldat romain ? Le soldat romain avait foi en Jésus pour guérir sa servante ? Il a confessé sa foi. Quand Jésus a entendu ses paroles, il a été étonné et il a dit : “Je vous le dis, même en Israël, je n’ai pas rencontré une telle foi !”

Peu de temps plus tard, Jésus est allé dans la petite ville de Naïn. Ses disciples et une grande foule l’ont accompagné pour écouter ses paroles d’enseignement. Bien vite, ils sont arrivés près de la porte de la ville ? Il y avait une procession funèbre qui sortait de la ville et se dirigeait vers le cimetière. Le mort était un jeune homme, fils unique d’une veuve éplorée qui suivait le cortège avec un grand nombre de pleureurs pleurant et criant comme c’était la coutume.

Quand Jésus a vu cette veuve, sa tristesse et la grande perte de son fils unique, son cœur s’est ouvert pour elle. Alors il l’a consolé en disant : “Ne pleure pas.”

Ensuite Jésus s’est approché du cercueil et l’a touché. Les hommes qui le portaient se sont arrêtés.

Jésus a parlé au mort : “Jeune homme, je te le dis, lève-toi !” Aussitôt le mort s’est assis et s’est mis à parler. Jésus a rendu le jeune homme à sa mère très surprise.

Les gens ont été remplis d’une grande crainte et ils ont commencé à louer Dieu. Ils disaient :

“Un grand prophète est apparu parmi nous. Dieu est venu à l’aide de son peuple.”

Alors la nouvelle concernant Jésus a commencé à se répandre dans la région. Une autre fois, un jour de culte, Jésus enseignait dans une synagogue juive ? Il y avait une femme maintenue infirme depuis dix-huit ans par un esprit mauvais. Elle était pliée en deux et ne pouvait se redresser. Quand Jésus l’a aperçue, il a été rempli de compassion et l’a appelée pour qu’elle s’approche de lui. Il lui a dit : “Femme, sois guérie de ton infirmité.”

Ensuite il a mis sa main sur elle et elle s’est redressée instantanément. Elle a commencé à louer Dieu pour sa miséricorde.

Certaines personnes n’étaient pas contentes parce que Jésus l’avait guérie un jour de culte.

Le chef de la synagogue a repris Jésus en disant : “Tu as six jours pour guérir, mais pas celui du sabbat.”

Jésus lui a répondu : “Hypocrite ! Ne donnes-tu pas à boire à tes bêtes même le jour du sabbat ? Alors, ne fallait-il pas que cette fille d’Abraham, que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, soit libérée un jour de sabbat ?”

Ceux qui s’opposaient à Jésus ont été humiliés, mais ceux qui ont vu ce qu’il avait fait pour la femme se réjouissaient des choses merveilleuses qu’il faisait.

TEMPS DE PARTAGE :

1. Demandez à une (ou plusieurs) de redire l’histoire du fils de la veuve et de la femme infirme.

2. Les auditrices pensent-elles que Jésus connaissait le besoin de la veuve ? Celui de l’infirme ?

3. Les femmes pensent-elle que la veuve a juste eu “la chance” que Jésus passe au bon moment ? Ou se pourrait-il que Jésus soit venu à ce moment-là pour aider la veuve et la femme infirme ?

4. L’une des femmes a-t-elle demandé de l’aide ? (Non. Jésus est intervenu dans leur vie parce qu’il connaissait leur besoin.

5. Qu’a dit Jésus à la veuve ? (Arrête de pleurer.) Elle a sûrement été surprise.

6. Qu’a dit Jésus au jeune homme ? (Lève-toi !)

7. Qu’est-ce que les gens ont commencé à dire ? (Un grand prophète est apparu parmi nous.

Dieu est venu aider son peuple.”

8. Où Jésus a-t-il guéri la femme infirme ? (Dans la synagogue—le lieu de culte—le sabbat.) 9. Quelle était la situation de la femme ? (Elle était tenue infirme par un esprit mauvais depuis

dix-huit ans ? Elle attribuait son infirmité à Satan.)

10.Qu’a dit le chef de la synagogue ? (Il y a six jours pour travailler, alors venez vous faire guérir ces jours-là, mais pas le sabbat !)

11.Qu’a dit Jésus au chef de la synagogue ? (Hypocrite ! Tu aide des animaux le jour du sabbat, pourquoi cette femme, une fille d’Abraham, ne serait-elle pas aussi délivrée de son

infirmité ?)

12.Qu’ont dit les gens ? (Ils se réjouissaient des choses merveilleuses que Jésus faisait.)

VERSET À MÉMORISER : “Remets tes soucis au Seigneur et il te soutiendra ; il ne laissera pas tomber le juste.” Ps 55.23 (autre possibilité 1P 5.7)

Note : Le premier récit parle de la puissance de Jésus sur la mort. Il a pu rendre la vie à un fils mort.

Le second récit parle de l’autorité de Jésus sur une situation imposée par Satan et de la puissance pour guérir et rendre la santé à un corps malade. Les deux récits illustrent la grande compassion de Jésus pour des femmes dans le besoin et sans espoir que leur situation change un jour. Jésus a pris l’initiative de changer leur situation. Le second récit introduit l’opposition croissante aux paroles et à l’œuvre de Jésus, de la part des autorités religieuses qui étaient légalistes dans leur pratique de la religion.

LEÇON 65 DIEU ET LA FEMME

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