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Chapitre II. Des relations plurielles

2.2. Laisser le monde faire système

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L’obsession d’enquêter sur la nature est à regarder en lien avec le débat sur le principe animateur, car pour démontrer qu’il n’y a pas besoin d’avoir recours à une puissance supérieure, encore faut-il pouvoir expliquer autrement le mouvement et la transformation. Les pensées plus animistes, au sein desquelles les divinités sont partout dans la nature, des êtres naturels jusqu’aux êtres inanimés, sembleraient de prime abord moins enclines à observer ou à disséquer ces éléments naturels pour les comprendre, puisqu’ils seraient habités d’une divinité qui explique parfaitement leur mouvement.

Si dans les premières enquêtes grecques de la nature, la philosophie naturelle – particulièrement avec Aristote – se basait sur la physique, et sur l’observation, dans d’autres systèmes de pensée et de spiritualité, la physique et l’étude du dévoilement de la nature n’est pas prioritaire, considérée pendant longtemps comme non nécessaire pour comprendre le monde. La connaissance empirique qui amène aux postulats théoriques globaux n’est pas un mécanisme de pensée reconnu, et il a souvent été introduit (en Inde, au Tibet ou au Japon) par contact avec d’autres pays vers le XIXème siècle. Il ne faut pas s’y méprendre, cela ne signifie pas qu’il y ait eu une absence de découverte, l’Inde a par exemple développé l’astronomie ou la connaissance de l’anatomie à des degrés extrêmement précis, mais en se basant sur des lecture ou postulats plus spirituels qu’empiriques :

« Les Indiens accordent une grande importance à l’apprentissage mais ne se satisfont pas de la connaissance empirique des substances, lesquelles sont limitées par le temps et l’espace. Ils affirment une Réalité derrière et par-delà ces substances – l’entité subjective ou Être Universel. La philosophie grecque a débuté comme une étude de la nature. La philosophie indienne, elle, a cherché depuis ses balbutiements l’être qui transcende la nature. Comme G. Misch l’a souligné, la philosophie indienne a une vision métaphysique du monde naturel qui contraste grandement avec la vision géométrique grecque. » 78

S’il fallait essayer de dessiner, toujours abusivement et de manière simpliste, car dessiner un parallèle et un trait commun relève toujours d’une forme de simplification, nous pourrions dire que les philosophies et spiritualités asiatiques, qu’il s’agisse de l’hindouisme, du bouddhisme, mais aussi – bien que dans une moindre mesure – du taoïsme ou du confucianisme, ont une chose en commun, la perception d’un monde unique et unifié aux interrelations complexes. Dès lors, si le présupposé initial est celui d’un seul corps unifié

78

Hajime Nakamura, Ways of thinking of Eastern peoples - India, China, Tibet, Japan, University of Hawaii Press, Honolulu, 1968, p.148, Traduction de l’auteur : “ Indians set a high value on learning. But they are not

satisfied with the mere empirical knowledge of substances which are in themselves limited in time and space. They emphasize a Reality existing behind and beyond such substances – the subjective entity or Universal Being. Greek philosophy started as a study of nature (ϕυσς). Indian philosophy, on the other hand, from the beginning has sought the being that transcends nature. As G. Misch pointed out, Indian philosophy is metaphysical in marked contrast to the Greek geometrical view of the physical world.”

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habité par les esprits divins, la motivation grecque première de comprendre les choses de la nature en les découpant jusqu’au plus petit dénominateur commun est non existante.

« Beaucoup d’auteurs ont trouvé que la conception de la nature en tant que matière inerte qui attend d’être mise en mouvement, utilisée par les hommes, était une vision proprement occidentale. Par contraste, la vision plus “orientale” (tout particulièrement hindoue ou bouddhiste) d’unicité de l’ensemble de la création s’ensuit, elle, d’attitudes éthiques d’attention et de révérence envers la nature. » 79

Si nous avons déjà souligné le fait de ne pas considérer des perceptions comme totalement uniques et unifiées, et donc ne pas opposer des conceptions occidentales et orientales dans un excès de simplification, il faut aussi souligner le danger d’emprunter un raccourci amenant à la conclusion que deux systèmes de pensée sont foncièrement différents les uns des autres, et que cela se traduit directement par des conceptions et des attitudes différentes vis-à-vis de la nature. Nécessairement, les spiritualités et les systèmes de pensée qui se construisent notamment à l’aide de cela ont une importance primordiale pour comprendre la perception de la nature, et donc les attitudes qui peuvent en découler. Mais cette compréhension se construit dans des systèmes de pensée complexes et évolutifs qu’on ne peut simplifier à outrance, comme nous le verrons par la suite à l’appui de trois exemples.

Prenons un de ces exemples, le Japon. La progression des sciences naturelles, comme en Inde, s’est faite lentement et en empruntant les sciences tout particulièrement à la Chine naturellement, mais en les assimilant à la japonaise. William Deal note même que « dans la

période médiévale et ce au moins jusqu’au XVème siècle, la science en tant qu’observation empirique du monde naturel était quasiment inexistante. »80. De même, avant le début de

l’époque d’Edo (en 1603 avec la victoire de Tokugawa Ieyasu et la centralisation autoritariste des pouvoirs sous le bakufu, ou « gouvernement de la tente »), le Japon n’avait pas de pensée philosophique à proprement parler, c’est-à-dire distincte de la religion. Ce n’est pas à dire qu’il n’y avait pas de pensée, mais par exemple le néoconfucianisme restait un courant de pensée importé de Chine par des moines zen, qui fut progressivement intégré et démocratisé

79 David Inglis, John Bone and Rhoda Wilkie (éditeurs) Nature, Critical concepts in the social sciences, Volume

I “Thinking the Natural”, Routledge, London, 2005, p. 5, Traduction de l’auteur : “Many authors have thought

that a conception of nature which sees it as a passive matter waited to be acted upon and used by humans, is a peculiarly Western trait, which contrasts with the ‘Eastern’ (especially hindu and buddhist) notions of ‘oneness’ of all creation and concomitant ethical attitudes of care and reverence towards all of nature.”

80

William E. Deal, Handbook to life in medieval and early modern Japan, Infobase Publishing, New York, 2006, p.231: “In the medieval period, at least through the 15th century, science understood as empirical observation of the natural world was almost entirely lacking.”

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pendant le période Edo, principalement avec Fujiwara Seika, premier philosophe japonais néoconfucéen.

« Les Japonais n’ont jamais accordé une grande importance au raisonnement théorique. […] Dans l’histoire de la technologie, et aujourd’hui encore, les Japonais ont toujours plus valorisé la perception (Kan) que les déductions scientifiques basées sur des postulats. […] C’est pour cela que les sciences naturelles ne trouvent pas de fondement dans la pensée japonaise traditionnelle. Certains pionniers japonais en avaient conscience. Kōkan Shiba (1747 – 1818), qui a utilisé les méthodes occidentales de peinture réaliste et de gravures du globe, a ainsi dit : “Les personnes de ce pays n’aiment pas investiguer les lois de l’univers” [.] Les sciences naturelles ont débuté au Japon à l’époque moderne avec l’introduction des sciences venues de Hollande (Ran-gaku). Et ces sciences ne furent pas comprises théoriquement à partir de principes fondamentaux, mais furent introduites pour des questions d’utilité pratique. Qui plus est, les sciences naturelles n’ont acquis que très peu de reconnaissance. » 81

On comprend aisément le non recours plus tôt à des formes d’enquête de la nature, quand il s’impose que les formes de spiritualité dominantes fournissaient une explication suffisante aux mécanismes et aux transformations de la nature. Pourquoi alors chercher à dévoiler des secrets, qui somme toute ne sont pas des secrets, mais des incarnations divines dont la compréhension n’est donc pas donnée à l’homme. La matière inerte peut être observée, et comprise, mais à partir du moment où la matière renferme des esprits divins, alors l’observation devient plus complexe. Le monde est un système dans lequel chacun trouve sa place et sa part, il fait système dans son unicité, et cette explication est satisfaisante à l’homme, qui peut alors laisser le monde faire système.

Le corpus mythologique initial s’est donc intégré dans de nouveaux récits qui se sont construits sur des postulats différents, lesquels ont eu une incidence sur la construction du monde et des modes de pensée du monde. Tantôt un système monde reposant sur une physique et une évolution gouvernée par une puissance supérieure, ou une physique s’auto- générant, se gouvernant et changeant par le simple fait de propriétés physiques, tantôt un monde unifié, peuplé d’êtres vivants et même divinisés, dont les interrelations complexes forment un tout cohérent.

81

Hajime Nakamura, op. cit., p.575, Traduction de l’auteur : “[T]he Japanese in general have not traditionally

given enough consideration to the importance of theoretical reasoning. […] In the history of technology also the Japanese people have valued and still value intuitive perception (Kan) more than the scientific inferences based on postulational thinking. […] On the account of this situation, the natural sciences have almost never been established on the foundation of traditional Japanese thinking. Even in Japan, some pioneers were aware of this fact. For example, Kōkan Shiba (1747 – 1818), who cultivated Western methods of realistic painting and precise engravings of the globe said: ‘The people of this country don’t like to investigate the laws of universe [.]’ The natural sciences were begun in Japan only in modern times through the introduction of sciences from Holland (Ran-gaku). And these sciences were not understood theoretically from fundamental principles, but were introduced rather from the standpoint of utility. Moreover, the importance of natural sciences was hardly recognized.”

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La pluralité des relations entre l’homme et la nature, loin de la dichotomie, s’explique donc par la difficulté d’appréhension de l’objet mais aussi par la manière dont l’homme se place par rapport à la nature. Dès l’aube de l’humanité, deux grandes attitudes se dégagent, nous renseignant sur la manière dont l’homme se place par rapport au divin et à la nature. La diversité des relations ne s’arrête toutefois pas là, car elle est aussi fonction d’une variété de facteurs objectifs et subjectifs. Par exemple, le territoire physique a une influence sur la perception de la nature, au même titre que la religion (au-delà du rapport au divin) va modifier notre perception de l’objet. Ces facteurs, relevant de la nature et/ ou de la culture, objectifs et subjectifs, viennent parachever un édifice de complexité des relations homme-nature.

Des facteurs de perceptions différentes

3.

Très tôt dans l’histoire humaine, les civilisations ont adopté des représentations du monde naturel et des attitudes très différentes. S’ajoute à cette structuration culturelle initiale des facteurs objectifs et subjectifs qui sont autant de données venant complexifier et différencier les représentations de la nature. Certains facteurs permettent de tisser une toile de fond d’analyse des perceptions de la nature. Ces facteurs ne sont pas interprétés de la même manière, ne produisent pas la même perception, mais sont déterminants pour dessiner les prémisses d’une perception spécifique. Il ne s’agit pas de facteurs déterministes mais bien déterminants, car ils influencent nécessairement une perception, sans en déterminer pour autant la nature. Nous avons choisi d’en analyser trois ici, mais il est certain que bien d’autres – culturels, sociologiques, psychologiques notamment – sont à l’œuvre pour expliquer les subtilités de nos perceptions. Ces trois facteurs permettent aussi de dessiner de première clés d’entrée d’analyse pour les trois pays qui vont nous intéresser par la suite : la France, le Japon et les États-Unis. Ainsi, aux États-Unis, le territoire-continent est un défi à relever, à maîtriser pour pouvoir assurer le développement de la société, là où au Japon, l’exiguïté du territoire habitable sur une île a rendu d’autant plus cruciaux les aménagements pour mettre l’homme à l’abri. Ces facteurs sont de trois ordres : géographiques (les caractéristiques du territoire habité), spirituels (la perception de la nature dans le système religieux et spirituel établi) et la nature culturelle (le paysage, c’est-à-dire la projection d’une culture sur une nature spécifique). Il s’agit de clés d’entrée communes sur l’analyse de la perception de la nature, de

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facteurs que nous listons et examinons donc préalablement à l’analyse de la perception évolutive de l’idée de nature dans ces trois pays à travers l’histoire.

3.1. Le territoire

Les caractéristiques objectives, géographiques, du territoire, vont forger des perceptions spécifiques. Naturellement, lorsque l’espace géographique habitable possède des caractéristiques favorables (espace de plaine, protégé des évènements naturels extrêmes), cela influencera vraisemblablement des perceptions différentes d’un territoire vaste, accidenté, hostile et sujet aux évènements naturels.

Tout d’abord, les spécificités topographiques ont une influence sur l’appréciation de la nature. Un petit pays insulaire par exemple va avoir une vision d’un territoire beaucoup plus contrainte et contraignante de la nature, dont il doit absolument s’accommoder, avec laquelle il doit coopérer pour rendre le territoire habitable. Un vaste territoire peut, lui, engendrer la perception d’une nature démesurée, et créer la nécessité de contrôler l’espace démesurément grand.

Prenons à ce titre pour exemple les États-Unis. Avec ses 9 364 000 km², le pays représente 7 % des terres émergées et se place au rang de 4ème mondial en terme de surface, juste derrière la Russie, le Canada et la Chine. Un territoire très vaste et donc difficile à dominer et même à unifier. Il faut attendre 1869 pour voir le premier chemin de fer transcontinental, la Pacific

Railroad, voir le jour et faire ainsi des États-Unis un territoire unifié pouvant être relié d’Est

en Ouest. Et la construction fut un vrai tour de force technologique, notamment dans la Sierra Nevada, demandant 6 ans de travaux et dont le coût humain fut aussi élevé puisque des milliers d’ouvriers chinois y laissèrent la vie. La morphologie du territoire, certes très diversifiée, était un défi en soi puisque pour relier les deux côtes il fallait traverser la barrière naturelle que forment les Rocheuses et la Sierra Nevada. La Pacific Railroad répondait avant tout à un objectif d’unification d’ordre géopolitique d’autant plus crucial dans un pays fédéral composé de 50 Etats aussi divers que les premiers settlers qui les ont créés. A cela s’est probablement ajoutée la perception des settlers sur la nature sauvage, sur laquelle nous reviendrons, qui a encouragé à une forme de domestication de la nature. Une conjonction de facteurs, au rang desquels figure la morphologie elle-même du territoire, a donné une volonté de maîtrise, si ce n’est de domestication de la nature.

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Cet exemple est intéressant à plusieurs titres. Tout d’abord, il nous démontre l’influence de l’espace géographique habitable, la difficulté de maîtriser le territoire se traduisant par un besoin d’unification de ce territoire. Mais il nous montre aussi l’importance de la conjonction d’un ensemble de facteurs, car si l’ampleur du territoire est un des facteurs ayant conduit à la construction de la Pacific Railroad, celle-ci s’inscrit dans un contexte historique et géopolitique spécifique, avec le besoin d’unification des Etats américains mais aussi le besoin de maîtriser cette nature presque démoniaque dans la perception qu’en avaient les premiers

settlers.

Le territoire est associé à un climat spécifique lié à son emplacement géographique, lequel peut se traduire par des évènements naturels extrêmes. S’il est un exemple à prendre en la matière, c’est celui du Japon, particulièrement exposé du fait de son climat et de sa situation géographique à des évènements climatiques extrêmes. Le Japon est situé à l’intersection de quatre plaques tectoniques, créant un facteur considérable de catastrophes naturelles. Tout à fait logiquement, près de 20 % des séismes de magnitude égale ou supérieure à 6 sur l’échelle de Richter sont relevés au Japon. Mais l’activité sismique n’est pas le seul risque naturel auquel est exposé le Japon. De par sa situation (aux confins de quatre plaques tectoniques, des langues de terre au milieu de l’océan Pacifique), le danger du volcanisme vient se combiner à celui de la mer avec notamment des tsunamis ou des typhons. Le peuple japonais est donc exposé régulièrement à des phénomènes naturels qui se manifestent dans leur forme la plus extrême.

Il peut y avoir un sentiment de vulnérabilité à être confronté régulièrement aux éléments dans leur toute-puissance, à devoir composer avec cette forme de danger omniprésente. Si la nature se rappelle dans sa puissance violente aux Japonais, ceux-ci de par la configuration même de leur vie humaine sur cette île, sont plus des invités d’une nature belle, sauvage et indomptable qu’ils n’en sont les maîtres. Cela a forgé des perceptions tout à fait spécifiques de la nature, à la croisée entre trois sentiments, la crainte, le respect et l’admiration. La crainte tout d’abord du déchaînement des éléments, face auquel l’homme est si petit et si démuni. La force des éléments est telle qu’il semble bien dérisoire d’essayer de se protéger d’elle par des remblais ou autre artifice, mais malgré ce sens de la renonciation shintô, qui n’est pas du fatalisme mais plutôt une forme de constat d’impuissance, ces formes de protection viennent agir comme des talismans voire même dans une certaine mesure comme des offrandes. La dureté des éléments contribue aussi à forger une sorte de respect, pas uniquement pas sa démonstration, mais aussi par ce qu’elle représente. La nature est composée de kamis,

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divinités shintô, qui se présentent sous la forme d’éléments naturels. Ainsi, les événements naturels sont des manifestations des kamis. Cela n’est pas sans rajouter à la crainte de ces épisodes, mais contribue aussi au respect de la nature sacrée, incarnation des divinités. La troisième perception qu’il est possible de relier à cette description du territoire est l’admiration. Il faut ici différencier le respect de l’admiration car l’admiration prend une forme toute particulière, celle de l’observation. Peut-être l’extrémité et la récurrence d’une nature qui se révolte a-t-elle contribué aussi à un regard minutieux sur le comportement de l’environnement naturel, peut-être le dessin de quatre saisons très différentes dans le paysage y a-t-il aussi participé. Indéniablement, une forme d’assimilation dans les codes culturels a débuté par une perception extrêmement fine des mouvements de la nature, des saisons, mais aussi par une attention redoublée aux changements imperceptibles à qui n’y prête pas garde.

Ainsi Augustin Berque de décrire, à l’appui de l’exemple de la pluie, comment l’observation a fondé une certaine forme d’intégration aux schémas culturels du peuple japonais, au point de rendre chaque épisode unique dans son interprétation, sa signification et donc sa charge émotionnelle :

« Tout cela, c’est le matériau brut à partir de quoi s’est élaboré le sentiment des saisons du peuple japonais : par va-et-vient entre l’homme et les météores, au cours du millénaire mais aussi à chaque instant du jour, tous les éléments de ce matériau ont pris un sens particulier. […] La pluie, par exemple, est bien autre chose qu’une précipitation d’eau (sa forme objective). Telle pluie ne tombe qu’en telle saison, voire à tel moment de la journée, parce qu’elle est inséparable de tout un monde de sensations, d’émotions, d’évocations, dont l’enchaînement plus ou moins codifié l’enclave dans un certain paysage. » 82

Le territoire objectif mais aussi subjectif a donc contribué à forger des perceptions spécifiques et uniques, et sans être leur seul élément d’explication il s’agit d’une première clé d’entrée pour appréhender une vision tout à fait unique de l’homme par rapport à la nature. Bien qu’apportant une première pierre à l’édifice de la compréhension, ce facteur n’est pour autant pas déterminant puisqu’il n’a pas une conséquence certaine et définie. Par exemple, à l’énonciation de l’environnement relativement hostile, une des perceptions les plus évidentes

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