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La découverte révolutionnaire de Harvey :

Après Galien

4. La découverte révolutionnaire de Harvey :

Figure 22: William Harvey, attribué à Daniel Mytens, huile sur toile, vers 1627

En exposition dans la salle 6 de la National Portrait Gallery

Le XVIIème siècle voit l’Angleterre s’imposer dans le domaine de la médecine.

Fils d’un marchand drapier, William Harvey (1578 – 1657), né à Kent, fit ses études de médecine à Cambridge et les poursuivit à la célèbre Faculté de Padoue de 1600 aux derniers mois de 1602. Ce séjour fut décisif car il eut comme maître Fabrice d’Acquapendente qui cosigna son diplôme. C’est là que

Il publia, en 1628, son ouvrage « Exercitatio Anatomica de Motu Cordis et

Sanguinis in animalibus », imprimé à Francfort, peu avant la foire internationale

de cette ville. Il y exposa ses observations expérimentales et anatomiques et décrivit le fonctionnement de la grande circulation anéantissant quinze siècles de certitudes galéniques [121]. L’essentiel de ses idées, Harvey, âgé de 38 ans, les enseigna à ses élèves de l’Hôpital Saint Bartholomé de Londres dans ses leçons des 16, 17 et 18 Avril 1616. Il disait « Je commençais à soupçonner qu’il

existait une sorte de mouvement, comme dans un cercle. Ceci m’apparut plus tard véridique, le sang était propulsé par le battement du ventricule gauche et était distribué à travers les artères de l’ensemble du corps… »

« Le passage du sang dans les artères, immédiatement consécutif à la

transformation d’une compression serrée en une compression lâche, le gonflement constant des veines au-dessus de la ligature, alors que les artères sont indemnes, constituent la marque que le sang va des artères aux veines et non en sens inverse, et qu’entre ces deux vaisseaux, il y a soit des anastomoses, soit des porosités intra tissulaires qui permettent le passage du sang.

La fonction des valvules veineuses est identiques à celle des trois valvules sigmoïdes placées à l’orifice de l’aorte et de la veine artérieuse : elles oblitèrent hermétiquement l’orifice pour s’opposer au reflux du sang dont elles ont permis le passage » [37]

On peut énumérer les idées clefs de Harvey [37] :

 Il réfuta que la diastole est la phase active du cœur pendant laquelle ce dernier attire activement le sang.

 Il détruisit une autre idée : que la diastole artérielle, c’est-à-dire la dilatation de l’artère, est un phénomène lié à l’artère elle-même.

 Dans les chapitres VI et VII, il traita de la petite circulation. Il prit appui sur la circulation du fœtus, où le poumon est court-circuité par le passage du sang à travers le trou de Botal (ou foramen oval, est une communication physiologique entre les deux oreillettes présente chez le fœtus et appelé à se fermer après la naissance) et du canal artériel. La taille importante de ces voies et le fait que ces voies sont obstruées après la naissance imposent l’idée que, chez l’adulte et l’enfant, il faut une voie non moins importante et que cette voie ne peut être que l’artère pulmonaire.

 Dans le chapitre VIII, il ébaucha la notion de la grande circulation. Le raisonnement est simple : en admettant la petite circulation, il lui fallait un circuit périphérique de retour, à défaut, nous aurions des veines vidées et des artères rompues par ce grand afflux de sang. Il commença à évoquer le mouvement circulaire.

 Dans les chapitres X, XI, XII, et XIII, il décrivit des expériences de ligature pour prouver le retour veineux et le mouvement centripète du sang veineux.

Figure 23: Frontispice. Exercitatio anatomica de motu cordis…

Harvey posa les bases de la cardiologie moderne, démontra le sens de la circulation sanguine, inventa la notion d’éjection systolique, découvrit la différence de pression entres les artères et veines, et calcula le débit cardiaque. Il affirma que ce débit cardiaque est de plusieurs litres par minute et non goutte-à-goutte comme on le croyait. [122]

Sa seule erreur est dans le chapitre XV, où il développa l’idée selon laquelle le cœur est le foyer de la chaleur innée, mais vingt et un ans plus tard, il corrigea cette erreur dans sa lettre à Riolan (Médecin français, connu pour son opposition à la théorie de la circulation du sang, médecin d’abord de Henri VI, puis de Louis XIII). [123]

Les anastomoses supposées de Harvey, Marcello Malpighi (1628 – 1694) les identifia en 1661, grâce au microscope et il décrivit le réseau des minuscules capillaires reliant les petites artères aux petites veines. [124]

Malpighi et Harvey ont été très critiqués et moqués à leur époque, pour avoir osé s’opposer aux théories de Galien. Le premier dû s’exiler en Sicile et le second fut affublé de sobriquets par ses contemporains qui le traitèrent de « circulateur », du latin « circulator » signifiant charlatan [125]. On déclara que

« la circulation est paradoxale, inutile à la médecine, fausse, impossible, inintelligible, absurde et nuisible à la vie de l’homme ». Un grand esprit n’hésita

pas à déclarer « Je préfère me tromper avec Galien que de suivre dans sa

circulation, un charlatan comme Harvey ». Il a fallu toute l’autorité de Louis XIV pour imposer à la Faculté de Médecine de Paris l’enseignement des

Conclusion

L’histoire de l’évolution des connaissances sur l’anatomie du cœur et de la circulation sanguine, débute au premier siècle après JC avec Galien. Pour Galien d’une part, le sang est élaboré dans le foie, puis distribué aux organes par les veines, d’autre part le système veineux est bien séparé du système artériel sauf au niveau du cœur où il y aurait une communication entre les deux ventricules par l’intermédiaire de pores invisibles.

Il faudra attendre le XIIème siècle, pour qu’Ibn Nafis affirme que le sang sort de la cavité droite du cœur pour aller au poumon, puis revient vers la cavité gauche du cœur sans traverser la cloison.

Ibn Nafis établira le rôle des artères coronaires dans l’irrigation du muscle cardiaque.

Les savants du monde arabo-musulman ont développé et propulsé les sciences, dont les savants Occidentaux ont bénéficiés durant plusieurs siècles.

En effet, les arabes ne se sont pas contentés de transmettre, mais aussi de développer les idées Hipocratico-galéniques. Ils ont eux-mêmes fait d’extraordinaires découvertes dans plusieurs domaines, en Astrologie, en Mathématiques, dans les Sciences naturelles, et évidemment en Médecine, où ils ont su enrichir le savoir de leurs prédécesseurs.

Malheureusement, l’histoire va souvent occulter leurs apports aux profits d’autres savants non arabo-musulmans.

C’est à ce titre, qu’Ibn Nafis découvrit l’anatomie du cœur et la physiologie de la circulation pulmonaire trois siècles avant William Harvey.

Bien que le nom de William Harvey soit rattaché à cette découverte de la description de l’anatomie du cœur et de la physiologie de la circulation pulmonaire, le réel mérite revenait à Ibn Nafis, qui en a fait la découverte trois siècles avant.

Ce n’est que trois siècles plus tard, en 1553, que Michel Servet affirma l’existence de la circulation pulmonaire, mais que Vésale nia à la même date. William Harvey, en 1628, reconnut enfin l’existence de cette circulation, reprenant les descriptions d’Ibn Nafis.

En 1924, un étudiant égyptien, Dr.Tatawy, dans sa thèse qu’il présenta en Allemagne, attira l’attention sur l’œuvre d’Ibn Nafis. Depuis, de nouvelles études ont appuyés la thèse de Dr.Tatawy, et ont donné à Ibn Nafis la juste place qu’il mérite dans la découverte de la circulation pulmonaire.

Il est maintenant définitivement établi que c’est à Ibn Nafis que revient la découverte la plus originale dans le domaine du cœur et des vaisseaux.

La découverte d’Ibn Nafis illustre la circulation des idées et des constatations anatomiques et physiologiques, de la Rome antique, en passant par l’Egypte, jusqu'à atteindre l’Occident.

La civilisation Arabo-musulmane a constitué donc une étape fondamentale dans la progression des sciences dans l’histoire de l’humanité.

Annexe 1 : Traduction complète des œuvres d’Hippocrate, Paris, 1853, J.B.Baillière, Tome IX, DU CŒUR. [36]

RESUME

Titre : Cœur et circulation sanguine : De Galien à Ibn Nafis Auteur : MEHSSANI Zineb

Mots clés : Cœur – Circulation sanguine – Galien – Ibn Nafis

Les plus anciennes descriptions du cœur et des vaisseaux sanguins remontent à l’époque de l’Egypte Pharaonique : Elles identifient le cœur comme source de vie et siège de l’âme.

Avec la naissance de la Médecine grecque antique, Hippocrate (460 avant JC) et ses successeurs affirmaient à la suite de dissections sur l’animal, que les artères et le ventricule gauche ne contenaient que de l’air.

L’école d’Alexandrie connaitra deux anatomistes, Hérophile et Érasistrate, qui ont eu le privilège de disséquer des cadavres humains, le premier a fait la distinction entre veines et artères, et le second considérait que les artères véhiculent de l’air.

Galien, dont les connaissances sur l’anatomie humaine sont certainement dues à son activité de médecin des gladiateurs, et à sa pratique des dissections sur l’animal. Il affirma que la cloison interventriculaire laisse passer le sang du ventricule droit au ventricule gauche et il l’imagina percée de trous. Son apport principal fut d’affirmer que les artères ne contiennent que du sang et non de l’air.

La Médecine Arabo-musulmane (VII-XIIème) connaitra de grands noms, dont Arrazi, Ibn Sina, Ibn Rochd et Ibn Nafis.

Ibn Nafis (1210–1288), réalisa un exploit. Il découvre le rôle moteur du cœur et surtout de la petite circulation du sang. Il corrige certaines erreurs de ses prédécesseurs sur la communication interventriculaire et la description de la circulation pulmonaire.

Il énonce également le rôle des artères coronaires dans l’irrigation du muscle cardiaque. Mais c’est à William Harvey (1578 – 1657), qu’on attribue la découverte de la circulation sanguine. Il aurait eu la connaissance des écrits d’Ibn Nafis, et se serait basé sur ses découvertes.

Ainsi, la découverte de l’anatomie du cœur et de sa physiologie, constitue une preuve et un témoignage de l’apport considérable des savants arabo-musulmans à la médecine moderne.

ABSTACT

Title : Heart and Blood circulation : From Galen to Ibn Nafis. Author: MEHSSANI Zineb

Keywords: Heart – Blood Circulation – Galen – Ibn Nafis

The earliest descriptions of the heart and blood vessels date back to the time of Pharaonic Egypt, identifying the heart as the source of life and seat of the soul.

With the birth of Ancient Greek Medicine, Hippocrates (460 BC) and his successors asserted after dissections on the animal, that the arteries and the left ventricle contained only air. The school of Alexandria have known two anatomists, Herophilus and Erasistratus, who had the privilege of dissecting human corpses, the first distinguished between veins and arteries, and the second considered that the arteries convey air.

Galen, whose knowledge of human anatomy is certainly due to his activity as a gladiator physician, and his practice of dissections on the animal. He said that the interventricular septum lets blood pass from the right ventricle to the left ventricle and he imagined it pierced with holes. His main contribution was to assert that the arteries contain only blood and not air. Arab-Muslim medicine (VII-XII) will know great names, including Arrazi, Ibn Sina, Ibn Rochd and Ibn Nafis.

Ibn Nafis (1210-1288) performed an exploit. He discovers the driving role of the heart and especially the small circulation of blood. He corrects some errors of his predecessors on the interventricular communication and the description of the pulmonary circulation. It also states the role of coronary arteries in the irrigation of the heart muscle.

It is William Harvey (1578 - 1657), to whom the discovery of the blood circulation is attributed. He would have had knowledge of the writings of Ibn Nafis, and would have based on his discoveries.

ﺺﺨﻠﻤﻟا

ناﻮﻨﻌﻟا : ﺲﯿﻔﻨﻟا ﻦﺑا ﻰﻟإ سﻮﻨﯿﻟﺎﻛ ﻦﻣ :ﺔﯾﻮﻣﺪﻟا ةروﺪﻟاو ﺐﻠﻘﻟا :ﺔﻔﻟﺆﻤﻟا ﺐ ﻨﯾز ﻲﻧﺎ ﺴﺤﻤﻟا تﺎﻤﻠﻜﻟا ﺔﯿﺳﺎﺳﻷا : ﺐﻠﻘﻟا ،ﺔﯾﻮﻣﺪﻟا ةروﺪﻟا ،سﻮﻨﯿﻟﺎﻛ ،ﺲﯿﻔﻨﻟا ﻦﺑا ردﺻﻣﻛ بﻠﻘﻟا تددﺣ ثﯾﺣ ، ﺔﯾﻧوﻋرﻔﻟا رﺻﻣ نﻣز ﻰﻟإ ﺔﯾوﻣدﻟا ﺔﯾﻋوﻷاو بﻠﻘﻠﻟ ﻰﻟوﻷا فﺎﺻوﻷا دوﻌﺗ ﻣو ةﺎﯾﺣﻠﻟ ردﺻ .حورﻟا طارﻘﺑأ دﻛأ ،مﯾدﻘﻟا ﻲﻧﺎﻧوﯾﻟا بطﻟا ةدﻻو ﻊﻣ ) 460 مﮭﺣﯾرﺷﺗ دﻌﺑ هؤﺎﻔﻠﺧو (دﻼﯾﻣﻟا لﺑﻗ ﻟ نأ ، ناوﯾﺣﻠ .طﻘﻓ ءاوھ ﻰﻠﻋ نﺎﯾوﺗﺣﯾ رﺳﯾﻷا نﯾطﺑﻟاو نﯾﯾارﺷﻟا ﺎﻣﮭﻟ نﺎﻛ نﯾذﻠﻟا ، سوﺗارﺗﺳارﯾإو سوﻠﯾﻓورﯾھ ، ﺢﯾرﺷﺗﻟا ءﺎﻣﻠﻋ نﻣ نﯾﻧﺛا ﺔﯾردﻧﻛﺳﻹا ﺔﺳردﻣ فرﻌﺗﺳ ﻲﻓ قﺑﺳﻟا ﻧﺎﺛﻟاو ،نﯾﯾارﺷﻟاو ةدروﻷا نﯾﺑ زﯾﻣ لوﻷا ،ﺔﯾرﺷﺑﻟا ثﺛﺟﻟا ﺢﯾرﺷﺗ ﻲ رﺑﺗﻋا لﻘﻧﺗ نﯾﯾارﺷﻟا نأ .ءاوﮭﻟا ﻧﯾﻟﺎﺟ سو يذﻟا ، ﺑ ﮫﺗﻓرﻌﻣ تﻧﺎﻛ يرﺷﺑﻟا ﺢﯾرﺷﺗﻟا مﻠﻌ ﺎﻣﺗﺣ ﺗ بﯾﺑطﻛ ﮫطﺎﺷﻧ ﻰﻟإ ﻊﺟر ﻠﻟ ﻋرﺎﺻﻣ نﯾ ، تﺎﻧاوﯾﺣﻟا ﺢﯾرﺷﺗﻟ ﮫﺗﺳرﺎﻣﻣو ، نﯾطﺑﻟا ﻰﻟإ نﻣﯾﻷا نﯾطﺑﻟا نﻣ رورﻣﻟﺎﺑ مدﻠﻟ ﺢﻣﺳﯾ ﻲﻧﯾطﺑﻟا زﺟﺎﺣﻟا نإ لﺎﻗ و رﺳﯾﻷا روﺻﺗ ﻣ ﮫﻧأ ﺑ لوﻐﺷ ﮫﺗﻣھﺎﺳﻣ تﻧﺎﻛ .بوﻘﺛ طﻘﻓ يوﺗﺣﺗ نﯾﯾارﺷﻟا نأ ﻰﻠﻋ دﯾﻛﺄﺗﻟا ﻲﻓ ﺔﯾﺳﯾﺋرﻟا .ءاوھ سﯾﻟو مد ﻰﻠﻋ ﻲﺑرﻌﻟا بطﻟا فرﻌﯾﺳ -) ﻲﻣﻼﺳﻹا XII -VII ﺎﻧﯾﺳ نﺑاو يزارﻟا كﻟذ ﻲﻓ ﺎﻣﺑ ، ةرﯾﺑﻛ ءﺎﻣﺳأ ( دﺷر نﺑاو .سﯾﻔﻧﻟا نﺑاو قﻘﺣ ) سﯾﻔﻧﻟا نﺑا 1210 -1288 م ( ﺎﻣﺎھ ازﺎﺟﻧا . فﺷﺗﻛا ﺔﯾوﻣدﻟا ةرودﻟا ﺔﺻﺎﺧو بﻠﻘﻠﻟ ﻊﻓادﻟا رودﻟا .ةرﯾﻐﺻﻟا ﺢﺣﺻ ﮫﻓﻼﺳأ ءﺎطﺧأ ضﻌﺑ لوﺣ ﺔﯾوﺋرﻟا ﺔﯾوﻣدﻟا ةرودﻟا فﺻوو نﯾﻧﯾطﺑﻟا نﯾﺑ لﺻاوﺗﻟا ، و رﺑﻋ ﺎ ًﺿﯾأ نﻋ ﻲﻓ ﺔﯾﺟﺎﺗﻟا نﯾﯾارﺷﻟا رود ﺔﯾذﻐﺗ .بﻠﻘﻟا ﺔﻠﺿﻋ ﺔﯾوﻣدﻟا ةرودﻟا فﺎﺷﺗﻛا بﺳﻧﯾ ﻟ ) ﻲﻓرﺎھ مﺎﯾﻟو 1578 – 1657 م ، ( يذﻟاو نﺑا تﺎﺑﺎﺗﻛﺑ ﺔﻓرﻌﻣ ﮫﯾدﻟ نﺎﻛ ، سﯾﻔﻧﻟا و لﺑ دﻧﺗﺳا .ﮫﺗﺎﻓﺎﺷﺗﻛا ﻰﻟإ ءﺎﺿﻋﻷا فﺋﺎظو مﻠﻋو ﺢﯾرﺷﺗﻟا مﻠﻋ فﺎﺷﺗﻛا نﺈﻓ ، ﻲﻟﺎﺗﻟﺎﺑ ﺔﺻﺎﺧﻟا .ثﯾدﺣﻟا بطﻟا ﻲﻓ نﯾﻣﻠﺳﻣﻟا برﻌﻟا ءﺎﻣﻠﻌﻠﻟ ةرﯾﺑﻛﻟا ﺔﻣھﺎﺳﻣﻟا ﻰﻠﻋ ةدﺎﮭﺷو ﻼﯾﻟد لﻛﺷﯾ بﻠﻘﻟا

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