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4.4 Agents du prototype et Modèle de recrutement

4.4.6 Les interactions des agents du modèle de recrutement

4.4.6.1 L’utilité d’un méta-modèle et le rôle de l’environne-

La modélisation des quatre modèles principaux du prototype logiciel a été dé- crite en grandes lignes. Dans cette section nous présentons le mécanisme gérant les interactions globales entre les modèles. Ce dernier peut être assimilé à un modèle des modèles et peut être encore appelé un méta-modèle. Nous présentons une re- vue brève sur des systèmes construits à l’aide des systèmes multi-agents, et nous introduisons la définition d’un méta-modèle, ainsi que la complexité qu’il peut in- troduire.

Le lecteur a vu que la modélisation du modèle de recrutement est établie au niveau micro pour la structure de chaque agent. Ici, il s’agit des perceptions des agents et des méthodes d’actions dont ils disposent. Nous avons également dé- crit la partie correspondante aux interactions entre les agents que l’on peut ca- ractériser comme une modélisation à un niveau macro. En effet, en supposant que l’on se trouve au niveau macro, on se demande s’il exsite une possibilité d’agré- ger certaines méthodes et groupes d’agent et quelles en serons les conséquences [Breton 2002, Breton 2000, Servat 1998, Servat 2000, Drougoul 1993]. En ce qui concerne la modélisation de l’outil présenté dans ce manuscrit, certaines des mé- thodes d’agrégation et de groupement générique des agents ont été exposées au préalable. Nous pouvons prendre comme exemple l’agent du groupement des pa- tients ou encore l’agent de la politique médicale. Ce sont des extraits d’agents génériques qui nous permettent de simplifier la modélisation en fonction des exi- gences attendues, et d’exprimer en même temps différents mécanismes qui ont un but commun.

Il s’ensuit la définition d’un méta-modèle, qui s’ajoute aux différentes méthodes d’agrégation.

Définition : Méta-modèle

Un méta-modèle est une structure qui, au sein d’une organisation, fait intervenir différents modèles et les agents leurs correspondant. Il est éventuellement capable d’organiser leurs interactions et/ou de les aider à communiquer. Il peut également comporter différents types d’abstraction [Treuil 2008].

Dans un méta-modèle, il est possible de trouver les mêmes types d’agents comme dans [Breton 2002,Breton 2000, Hemelrijk 2000, Hemelrijk 2002,

Hemelrijk 2003, Sim 2012], ainsi que différents types d’agents [Servat 1998,

Servat 2000, Drougoul 1993, Aquino 2002] et des niveaux d’abstraction différents [Servat 1998, Servat 2000]. Dans les parties précédentes de ce chapitre nous avons également décrit les comportements des agents utilisés, leurs mécanismes de déci- sion et leur comportement, qu’il soit individualisé ou en groupe. Dans la suite, on donne l’interaction et l’ajustement entre le comportement individualisé et partagé des agents.

Nous essayons tout d’abord de définir ce qu’est un environnement. Par la suite, nous développons l’utilité de l’environnement dans le cadre de la modélisation pro- posée.

Un environnement est un ensemble de l’information qui est non portée par les agents [Treuil 2008].

D’après ces mêmes auteurs [Treuil 2008], cette définition est uniquement suffi- sante au niveau de l’implémentation, tandis qu’au niveau de la modélisation d’après eux on a besoin de plus de précisions. En effet, ils rajoutent que l’on doit cerner les parties qui regroupent les agents et puis les faire apparaître, ce qui permettra de dégager également un méta-modèle construit à base d’agents génériques. On peut rajouter également que l’environnement dans notre cas doit également permettre l’accès à l’information commune accessible à tous les agents et également la transfor- mer dans une forme correcte et interprétable pour qu’ils puissent s’en servir. Dans le paragraphe suivant sont citées quelques caractéristiques que l’on peut rajouter à la définition de l’environnement (voir la figure4.41).

Environment Action & Perception Interaction & Communication TypeAgent Behaviour Agent * 1 *

Figure 4.41 – Méta-modèle construit avec un schéma UML. L’environnement est en relation avec les agents. Il peut gérer leurs perceptions et leurs interactions.

• Un environnement peut être vu comme un ensemble de contraintes structu-

relles. Il peut représenter une organisation qui agit sur la forme des agents en fonction des contraintes imposées [Breton 2002, Breton 2000]. Pour l’ou- til, en construction présenté ici, l’exemple est du côté des spécificités des centres hospitaliers d’accueil ou dans la description du protocole, qui mène indirectement vers la description du patient ;

• L’environnement est également un champs médiateur. Il facilite cer-

tains calculs intermédiaires pour les agents, comme par exemple un champs [Servat 2000,Servat 1998,Lardon 2001,Kreft 2001,Picioreanu 2004,

Xavier 2005] ;

• L’environnement peut être un support de perception. Les agents peuvent

accéder ou non à certaines caractéristiques-clés des agents les entourant ou avec lesquels ils collaborent [Drougoul 1993,Hemelrijk 2000,Hemelrijk 2002,

Hemelrijk 2003, Ross]. Un exemple concret sont les centres qui accèdent à toutes les caractéristiques des patients les concernant ou plus précisément, le traitement pouvant être effectué dans ce centre. Il est également possible que l’environnement limite la perception des agents ([Aquino 2002,Sim 2012]) ;

• L’environnement peut contrôler les actions. Il peut contrôler les lois physiques

de déplacement par exemple comme dans [Sim 2012] ;

• L’environnement est également un médium de communication. Il est chargé

notre outil, ainsi que chez [Drougoul 1993,SAïD 2003] ;

• L’environnement est un organisateur relationnel. Il s’occupe des réseaux entre

les agents. Dans le prototype, il existe des agents qui servent à créer les réseaux, mais ils sont commandés par l’environnement ;

• Les auteurs de [Treuil 2008] précisent que l’on peut également avoir une mul- titude d’environnements pour un seul agent [SAïD 2003, Sim 2012]. Nous avons également un exemple en prenant le cas de l’agent, qui, en fonction de son groupe de priorité, est plongé dans différents types de réseaux de soins et donc des environnement différents ;

• En dernier lieu l’environnement peut être vu comme une entité autonome. Il

peut être décrit comme un agent possédant ses propres mécanismes. Il agit en faisant appel aux autres agents dans le système.

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