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L’UNIVERS TRANSCENDANTAL PLATONICIEN

Dans le document Le néosocratisme de Gabriel Marcel (Page 170-200)

L’UNIVERS TRANSCENDANTAL

PLATONICIEN ET MARCELLIEN

CHAPITRE 3

L'univers transcendantal platonicien et marcellien

La caverne

Introduction

Nous avons clairement mis en évidence que Socrate, le maître incontesté de Platon et de tous les philosophes, qu’on le veuille ou non, avait mené une vie exemplaire en s’efforçant continuellement de faire réfléchir les Athéniens afin de les rendre meilleurs. En retour, ces derniers se sont montrés ingrats et ont même osé condamner un de leurs meilleurs citoyens. Pourquoi? Voilà la question qui hante Platon. C’est cette interrogation qui l’a conduit à faire du problème de l’éducation le problème central de sa philosophie.

Comment former les gens de bien? Comment la vertu vient-elle à l’homme? Peut-on enseigner à être vertueux? Toutes ces questions forment l’assise du discours platonicien. Joseph Moreau, dans son livre

La construction de l’idéalisme platonicien

remarque que le souci de Platon envers l’éducation était le souci de toute une époque. En effet, Athènes, au milieu du cinquième siècle avant Jésus-Christ était parvenue au point de son évolution où la tradition seule ne suffisait plus à former l’individu. La somme des savoirs était de plus en plus grande et !’organisation sociale de plus en plus complexe. Tout changeait à la vitesse de l’éclair.

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Dans le marasme de tous ces changements, de nouvelles

situations créent sans cesse de nouveaux problèmes ce qui multiplie les cas de conscience. Dans de telles conditions, la tradition ne peut plus servir de guide. Comment agir? Que faire? Que décider? Des nouvelles techniques et du nouveau savoir découlent sans cesse de nouvelles questions éthiques. Comme le résume si bien Joseph Moreau: «Comment se diriger soi-même dans le désarroi des opinions et des moeurs, et comment former des gens de bien?»247 Le bien, comme nous le verrons, étant le point culminant de toute la quête transcendantale de Platon et le point central de sa morale.

Au fait, Gabriel Marcel à la fin du vingtième siècle ne se trouve-t-il pas dans une situation pour le moins semblable? Le progrès fulgurant de la technique et des prouesses médicales ne nous place-t-il pas devant un ensemble de nouveaux problèmes éthiques? L’éducation philosophique n’est elle pas à tout le moins toute aussi nécessaire aujourd’hui qu’à la période platonicienne? Nous venons de voir dans le chapitre précédent à quel point la sophistique s’est sans aucun doute généralisée à notre époque et Gabriel Marcel sait bien tout comme Platon, que le premier rempart contre cette invasion de l’opinion facile et des idées reçues demeure la réflexion philosophique et cette dernière ne peut s’apprendre que dans le douloureux processus d’éducation.

C’est d’abord sans contredit à l’Allégorie de la caverne qui ouvre le livre 8 de

La République

auquel il convient de se référer. Comme l’exprime si bien Léon Robin: «En réalité, il n’y a pas de

247 MOREAU, Joseph,

La construction de l'idéalisme platonicien

, Paris, Éditions Boivin, 1939, page 32.

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morceau dans toute P oeuvre de Platon où soit plus complètement

envisagé, dans toute son étendue, le problème des rapports de l’être et de la connaissance.»248L’être, c’est nous, chacun pour soi d’abord, en communion avec les autres ensuite. L’éducation, la quête de connaissances, serait donc une recherche personnelle entre notre être et l’être de la connaissance. D’ailleurs, au tout début de son Allégorie, Platon le mentionne clairement; elle représente «notre nature relativement à !’instruction et à l’ignorance.»249

L’Allégorie de la caverne, au-delà de toutes les vaines discussions sur son statut véritable (mythe, image, analogie ou allégorie)250 est riche de sens et vise certainement Socrate, plus particulièrement lorsque Platon fait référence au fait que les prisonniers tueraient celui qui veut les amener au véritable savoir, vers la lumière du soleil. Cette allégorie est plus actuelle que jamais car elle présente la double activité de Socrate: celle de philosophe et celle d’éducateur. Deux fonctions qui se complètent et qui ne vont pas l’une sans l’autre. Platon, dans

Les Lois

a d’ailleurs marqué l’importance de l’éducation.

(...) ceux qui ont été bien éduqués deviennent généralement des hommes de valeurs; il ne faut en aucun cas mésestimer Γéducation, le plus haut des bienfaits qui puissent échoir aux meilleurs des hommes; et si elle vient à dévier et qu’il soit possible de la ramener dans le droit chemin, chacun doit s’en

248 ROBIN, Léon,

Les rapports de l’être et de la connaissance d’après Platon,

Paris,

P.U.F., 1957, page 9.

249 PLATON, La

514 a

250 Se référer à Perceval FRUTIGER,

Les mythes de Platon,

pages 101 à 105 ou à Jean- François MATTÉI,

Platon et le miroir du mythe

qui présente aux pages 116, 117 et 118 un excellent résumé de !’argumentation de FRUTIGER.

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charger tant qu’il peut, sa vie durant, sans relâche.351

À ce stade-ci, il nous apparaît évident que nous devrons d’abord nous restreindre à présenter l’Allégorie de la caverne. Il nous incombera par la suite de mettre en évidence le sens des différents éléments que nous trouvons importants. Ce n’est que par la suite que nous tenterons de voir si, chez Gabriel Marcel, nous pouvons trouver en germe des éléments de pensée semblables. Après tout, l’Allégorie de la caverne demeure un chef-d’oeuvre inégalé dans toute l’histoire de la pensée. C’est pourquoi, il convient ici de lui laisser d’abord toute la place.

L’allégorie: une description

Il est évident que nous ne pouvons pas reproduire le texte intégral de l’allégorie que le lecteur pourra néanmoins retrouver au début du livre 7 de

La République

de Platon (514a - 519d). Nous nous proposons cependant d’en présenter un bref résumé. Cette allégorie étant infiniment riche de sens, il nous faut avouer qu’à chaque lecture, le philosophe averti déniche de nouvelles significations.

Platon demande que l’on se figure des hommes qui habitent dans la partie la plus profonde et la plus sombre d’une caverne. Ces hommes sont enchaînés le long d’un mur, visages tournés vers le fond de la caverne. Il est impossible pour eux de bouger ni même de tourner la tête afin de se voir mutuellement.

Les prisonniers sont enchaînés le long d’un mur. Derrière

251 PLATON,

Les Lois,

644 b. Nous avons utilisé la traduction de Louis Guillermit dans

ce dernier, il y aun feu qui permet de projeter des ombres sur les murs de la caverne. Entre le mur et le teu, des hommes agitent des objets ce qui projettent des ombres de toutes sortes sous les yeux des prisonniers. De plus, ces marionnettistes discutent entre eux et l’écho de leurs voix raisonnent sur le mur du fond de la caverne et parvient aux prisonniers.

Platon compare la situation de ces prisonniers à notre existence dans le monde physique. Selon lui, tout comme eux, nous sommes amenés, à notre insu, à prendre des ombres pour la réalité. Ces prisonniers, à notre image, deviennent très tôt des spécialistes en ombres. Ils remarqueront les concomitances régulières des ombres et l’ordre de succession et fonderont tout leur savoir là-dessus. Les plus habiles pourront même en prédire l’avenir.

Platon suppose ensuite que l’on délivre les prisonniers afín de les amener au dehors, sous la véritable lumière du soleil. Évidemment, les mouvements brusques soulèvent la douleur dans leurs muscles atrophiés. De plus, le plus petit rayon de soleil (ou même le feu dans un premier temps) leur fait mal. Très vite, ils sont éblouis et ne distinguent plus rien.

Il aura, je pense, besoin d’habitude pour voir les objets du monde extérieur. D’abord ce seront les ombres qu’il distinguera le plus facilement, puis les images des hommes et autres objets qui se réflètent dans les eaux, ensuite les objets eux-mêmes. Après cela, il pourra, affrontant la clarté des astres et de la lune contempler, plus facilement pendant la nuit les corps célestes et le ciel lui-même, que pendant le jour le soleil et sa lumière.252

Par la suite, à force de travail et de raisonnements, il en

viendra à comprendre que le rôle du soleil est primordial puisque c’est lui qui gouverne tout dans l’univers que nous habitons. C’est même lui qui, indirectement, était la cause des ombres dans le fond de la caverne.

Platon mentionne que même si sa nouvelle position est plus souffrante et plus difficile à tenir, ayant contemplé la vérité, il ne voudra plus jamais s’en passer. Évidemment, fort de sa nouvelle sagesse, Γ ex-prisonnier se souviendra de ses anciens compagnons et aura pitié d’eux et de leur ignorance.

Sa magnanimité et sa grande compréhension des choses l’amèneront à vouloir redescendre auprès des siens afin de leur parler de ses découvertes. Or, en pénétrant dans la caverne, ses yeux auront de nouveau besoin de s’habituer à la noirceur. Et, s’il veut discuter des ombres avec les prisonniers, car il doit en effet utiliser un langage qu’ils comprennent, il sera handicapé par ces ténèbres qui envahissent ses yeux. Il aura alors l’air, aux yeux des prisonniers, d’un fou, voire d’un incapable.

Pis encore, s’il souhaitait les libérer de leurs chaînes et de les traîner au dehors de force, ils le tueraient certainement, étant incapables qu’ils sont de supporter la douleur qui leur serait ainsi infligée. Ils sont incapables de prendre conscience que la douleur, ce n’est pas le philosophe qui la cause, mais eux-mêmes.

Le sens des éléments

Il ne nous viendrait jamais à l’esprit de vouloir faire le tour de toutes les significations possibles et imaginables rattachées à

l’Allégorie de la caverne. Ce serait-là, le sujet d’une thèse entière. Néanmoins, il convient de replacer dans l’esprit de nos lecteurs, certains éléments qui nous aideront dans notre recherche.

C’est sans doute Jean-François Mattéi qui exprime le mieux la manière dont nous devons chercher à aborder et à comprendre l’Allégorie de la caverne.

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En ce sens, nous sommes ici hors du monde, pour assister à ce qui se passe dans le monde, à l’image d’un étranger qui prendrait peu à peu conscience de la singularité de sa condition puisque le prisonnier de la caverne qu’il regarde du dehors n’est autre, en définitive, que lui-même.253

Tout d’abord, dans

La République254

, Platon mentionne clairement que la montée du prisonnier libéré vers la région supérieure représente l’ascension de l’âme vers le milieu intelligible. Tout comme le mentionne Jean-François Mattéi, ces prisonniers, c’est nous, avant d’être séduits par la philosophie. Cette dernière est représentée par la difficile ascension afin de sortir de ta caverne: l’atteinte de l’idéal philosophique. Nous en comprenons que la philosophie, c’est d’abord «tendre vers» et c’est peut-être déjà dans cette pulsion qu’est d’abord la réussite.

Au fond de la caverne, aussi étrange que cela puisse paraître, ces hommes enchaînés nous représentent. A notre insu, nous sommes en proie à des ombres que nous prenons pour la réalité elle-même alors qu’elles n’en sont que la pâle déviation. Ce monde que nous prenons pour la réalité n’est, au fond, qu’un monde artificiel meublé d’apparence dont la résistance physique

253 MATTÉI, Jean-François,

Platon et le miroir du mythe

, Paris, P.U.F., 1996, page 123.

*4 PLATON, la ΚφϋΜφζ#, 517 b.

au Wucher peut nous convaincre du contraire et nous amener à nous en contenter.

L5 illusion dans laquelle sont plongés les prisonniers est totale puisqu'ils sont enchaînés ainsi depuis leur naissance. Qui plus est, leur position leur apparaît confortable car ils sont passivement habitués à recevoir de l’extérieur. Parmi les opinions courantes, ils n’ont qu’à choisir les leurs et à faire semblant de les défendre. Se contentant des idées reçues, voire des préjugés en vigueur à leur époque, ils n’ont pas à réfléchir vraiment sauf peut- être pour se convaincre qu’ils sont les auteurs des opinions ainsi acquises. C’est Geneviève Droz qui résume le mieux leur condition:

En proie au conditionnement, éventuellement à l’intoxication mentale, ils y sont doublement enchaînés: d’abord parce que victimes, ensuite parce qu’ignorants de ce dont ils sont victimes. Plus esclave encore que l’esclave, est l’esclave qui se croit libre.255

Parvenus à cette étape, avouons qu’il est difficile de ne pas faire le lien avec les sophistes. D’ailleurs, juste avant l’Allégorie de la caverne, Platon compare la foule qui devient dans leurs mains, un gros animal.

Tous ces particuliers mercenaires, que le peuple appelle sophistes et regarde comme ses rivaux, n’enseignent pas d’autres maximes que celles que le peuple lui-même professe dans ses assemblées, et c’est là ce qu’ils appellent sagesse. On dirait un homme qui, après avoir observé les mouvements instinctifs et les appétits d’un animal grand et robuste, par où il faut l’approcher et par où le toucher, quand et pourquoi il s’irrite ou s’apaise, quels cris il a coutume de pousser en chaque occasion, et quel ton de voix l’adoucit ou l’effarouche, après avoir appris tout cela par une longue expérience. L’appellerait sagesse, et l’ayant systématisé en une sorte d’art, se mettrait à l’enseigner, bien qu’il ne sache vraiment ce qui,

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de ces habitudes et de ces appétits, est beau ou laid, bon ou mauvais, juste ou injuste; se conformant dans l’emploi de ces termes aux instincts du grand animal; appelant bon ce qui le réjouit, et mauvais ce qui l’importune, sans pouvoir légitimer autrement ces qualifications; nommant juste et beau le nécessaire, parce qu’il n’a pas vu et n’est point capable de montrer aux autres combien la nature du nécessaire difiere, en réalité, de celle du bon. Un tel homme, par Zeus! ne te semblerait-il pas un étrange éducateur?256

Tel que nous le comprenons, à l’époque, les sophistes étaient considérés comme des maîtres de l’éducation. Or, Platon leur reproche d’avoir considéré les foules comme un gros animal qui, à force d’observation, en viendrait à savoir ce qui plaît et à l’appliquer même si cela maintient les individus dans la double ignorance. Devant des esprits qu’ils considéraient grossiers, ils ne pensent qu’à plaire, oublient de rechercher le véritable sens des choses, des formes et par conséquent, de la vie.

Pour considérer les autres comme un gros animal, il faut sans doute en être un également. Que ces derniers soient faux, tout le monde s’en moque, surtout des prisonniers qui n’ont jamais connu autre chose et qui vivent dans un monde où la flatterie a remplacé le véritable désir de reconnaissance et où elle devient la norme sociale.

Par la suite, Platon met en scène la difficile conversion d’un prisonnier. Platon mentionne simplement «si on les délivre de leurs chaînes»257 Le «on», doit-on l’avouer avec Geneviève Droz, est assez mystérieux. En fait, tel que nous le comprenons, ce «on» représente simplement la dialectique. D’ailleurs, Platon ne mentionne-t-il pas clairement «qu’on l’oblige, à force de

2^ PLATON, La 493 b-c-d.

257 PLATON, La

515 b.

questions.»?258

Geneviève Droz explique bien que la sortie de la caverne de l’opinion et du lieu commun est un véritable arrachement. La conversion suppose que l’individu tournera «son âme toute entière». Il doit renoncer à son monde pour en découvrir un meilleur qui le laissera, faut-il l’avouer, plus souvent qu’autrement seul avec lui-même.

Très vite, le «on dit» deviendra un «je pense». Et c’est là le sens de la véritable éducation: amener l’autre à vouloir être autonome, à se construire sa propre boussole intérieure qui lui permettra de mieux orienter sa vie et de faire des choix qui lui ressemblent; mais cette ascension vers la vérité est difficile, décourageante et pleine d’embûches.

Selon Geneviève Droz, Platon nous met en garde contre l’apport du monde matériel. Ce n’est pas ici-bas que Ton peut trouver la sagesse qui appartient, à prime abord, aux dieux. L’être humain doit faire appel au divin-en-lui s’il souhaite côtoyer la vérité et acquérir la vraie sagesse. Mais parvenu là-haut, il se sent tellement privilégié de ce qu’il vit qu’il ne souhaite qu’une chose: la partager avec les autres et les amener à connaître, eux aussi, un tel état de plénitude.

Quoi qu’il en soit «arrivé là-haut», c’est-à-dire au sommet de son effort personnel, il ne s’agira pas de lui permettre de séjourner et de s’installer dans la quiétude des connaissances acquises ou le bonheur des vérités (re)trouvées. Tant d’autres, en bas, vivent encore dans l’ignorance et le mensonge. Et, comme si l’on n’avait pas le droit de conserver pour soi seul un bien, pourtant

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si durement conquis, comme si Γacquisition de la vérité n’avait pas de véritable sens que propagée et partagée, comme si le vrai lieu de la philosophie ne devrait pas être là-haut, dans la majestueuse «plaine de la vérité», mais bien en bas, là où se trouvent les hommes, leurs joies et leurs détresses, notre philosophe redescend. Piètre retour où se mêlent aveuglément maladresse d’un côté, ricanements, sarcasmes, voire menaces et désir de meurtre de l’autre.259

Le destin du philosophe semble donc cruel. Tel que nous le concevons, les prisonniers ne sont même pas en état de résignation car ils ne connaissent pas mieux. Parce que le meilleur, ils ne veulent pas le voir, ils sont dans un état pire que la résignation. Les ombres, c’est leur vérité, ils l’ont bâtie durant des années, l’ont nourrie et veulent la conserver à tout prix. Ils la croient solide et à toute épreuve. L’inconnu leur fait peur. Ils ne veulent surtout pas quitter leur sécurité, même si cela devait les conserver dans un état d’ignorance.

Un autre élément majeur du mythe de la caverne que nous nous devons de mettre en évidence ici, c’est le rapport à l’autre. Rappelons que dans leur position, les prisonniers ne peuvent absolument pas bouger. Ils ne sont même pas en mesure de tourner la tête soit de droite à gauche ou encore de bas en haut. En plus de ne pas avoir conscience des autres (sauf par l’écho de leurs voix) ils n’ont même pas conscience d’eux-mêmes. Or, dans un tel état, c’est la communication à l’autre qui n’en est que davantage dénaturée. En effet, l’autre, ce n’est qu’un autre soi. Comment comprendre ses joies et ses peines alors que l’on est coupé de nous-mêmes? Cela est impossible en effet. Et s’il y a alors communication, nous croyons fermement que ce n’est là qu’illusion sous forme de dépendance affective.

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Cependant, une question demeure: comment doit-on

amener le prisonnier à vouloir se libérer de lui-même puisqu’on ne peut le forcer? De ce problème d’ordre pratique, tout l’avenir de la société en dépend.

L’opposé des prisonniers, c’est la liberté. Or, cette libération en est une de l’esprit qui d’une part se débarrasse des ombres (opinions, coutumes, habitudes,...) et qui, d’autre part, doit

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