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L’innovation : vers de meilleurs services aux Montréalais

Dans le document Démarche du Plan de transport (Page 168-175)

Plusieurs projets faisant appel aux STI sont en cours, par exemple, la mise aux normes des feux (Ville), les bornes de stationnement, le système de vente et de perception des titres de transport en commun (Société de transport de Montréal [STM]) et le réseau montréalais de mesures prioritaires pour les autobus . une gestion optimale du réseau routier ;

un service de transport en commun amélioré ;

une information accrue aux usagers ;

des choix d’itinéraires ou de modes, basés

sur des informations transmises en temps réel aux usagers .

Consciente des enjeux importants qui y sont rattachés, Montréal et ses partenaires se tiennent à l’avant-garde des diverses technologies disponibles dans plusieurs domaines (voir encadré) . Bien qu’elle soit déjà dotée de multiples applications en matière de systèmes de transport intelligents (STI), Montréal veut poursuivre ses efforts dans ce domaine . Ainsi elle s’engage à :

LE SECtEur DES trAnSportS rEgorgE DE poSSIBILItéS En MAtIèrE D’InnoVAtIonS tEChnoLogIquES. L’uSAgE DE CES noMBrEuSES InnoVAtIonS pErMEt D’AMéLIorEr LA MoBILIté DES MontréALAIS, notAMMEnt pAr :

assurer une veIlle teChnologIque

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en transport

Montréal continuera à assurer une veille technologique et concentrera son attention dans les champs d’application suivants :

VéhICuLes

autobus (technologie propre) ;

véhicules de parc (technologie propre) ;

taxis (navigation, technologie propre) .

enTreTIen

optimisation des opérations de déneigement

et de déglaçage ;

collecte des ordures (technologie propre) ;

marquage (développement de produits

permanents) .

gesTIOn des réseAux eT séCurITé des uTILIsATeurs

systèmes de surveillance assurant le respect

des horaires dans les transports en commun ; caméras aux feux rouges ;

photoradars ;

bornes de stationnement (horodateurs) ;

bornes de recharge pour véhicules électriques ;

gestion dynamique des feux de circulation ;

voies réservées aux véhicules à

taux d’occupation élevé ;

information aux usagers de la route

et du transport en commun en temps réel ; centres de gestion de la circulation ;

systèmes de détection ;

système de vente et de perception des titres

de transport en commun ;

gestion des passagers du transport

en commun ;

localisation des véhicules du transport

en commun ;

sécurité dans le transport en commun ;

surveillance de la circulation routière .

Un montant de 50 000 $ par année est prévu pour assurer une veille technologique sur ces divers aspects .

adopter un plan sur les systèmes

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de transport IntellIgent (stI)

L’expression « systèmes de transport intelligents » (STI) désigne une vaste gamme de techniques appliquées aux transports pour rendre les réseaux plus sûrs, plus efficaces, plus fiables et plus écologiques sans avoir nécessairement à modifier matériellement l’infrastructure existante28 .

Les STI permettent d’améliorer la gestion et l’exploitation, aussi bien que les services aux utilisateurs .

La gamme des technologies considérées comprend toutes les applications de la télé-matique au domaine du transport, utilisant notamment l’électronique embarquée ou fixe,

les télécommunications, les bases de données et d’information, les systèmes de régulation, les paiements électroniques29 .

Un plan de STI permettra d’optimiser les inves-tissements de Montréal et d’assurer le maximum de retombées résultant de l’utilisation des nouvelles technologies appliquées au transport . Montréal souhaite ainsi assurer un leadership dans ce domaine, notamment en matière de recherche et de développement, et affirmer sa présence dans le développement des technologies de STI intégrées à l’échelle québécoise, nord-américaine et internationale . Le domaine des transports est en mutation constante . Montréal n’a d’autre choix que de se donner un plan sur les STI si elle veut demeurer concurrentielle par rapport aux autres grandes villes, tant en Amérique du Nord qu’ailleurs dans le monde . Pour développer ce plan, un montant de 100 000 $ est prévu . Montréal déposera son premier plan sur les STI au cours de l’année 2010 .

Implanter une grappe IndustrIelle

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en transport terrestre avanCé30

La stratégie de développement économique de Montréal valorise le développement du secteur du transport des personnes et des marchandises et vise à faire la promotion des divers marchés en développement . Ainsi Montréal évaluera la faisabilité de la mise sur pied d’une grappe industrielle dédiée au secteur des transports, particulièrement en ce qui a trait aux transports terrestres avancés .

Les secteurs envisagés par cette grappe industrielle sont :

nouveaux modes de propulsion

et nouveaux carburants ;

soutenir les initiatives en vue de l’atteinte

des objectifs du protocole de Kyoto .

L’implantation de la grappe industrielle en transports avancés requiert des investissements initiaux de l’ordre de 100 000 $ . Il s’agit d’abord et avant tout d’une première phase d’un projet qui se veut beaucoup plus ambitieux . Cette première phase consistera à réunir les acteurs concernés en vue d’établir un plan d’actions afi n de maximiser les retombées dans ce domaine dans la région de Montréal . de croissance élevé . Une grappe industrielle

dans ce secteur permettrait de : assurer une plus grande concertation

entre tous les acteurs ;

positionner la région de Montréal ;

assurer le développement de projets

à l’aide de sources de fi nancement appropriées ;

télécommunications et technologies

de l’information ; conception des véhicules ;

production d’équipements de transport .

À l’échelle de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), une grappe industrielle en transport terrestre avancé est une grappe de technologies émergentes ayant un potentiel

partie 3 | Orientations et projets

Un montant annuel de 500 000 $ est prévu pour assurer le fonctionnement de la grappe industrielle en transport terrestre avancé . Les gouvernements supérieurs seront sollicités pour participer financièrement à ce projet et faire en sorte que Montréal devienne un leader mondial dans ce domaine d’avenir dont le marché futur est évalué à plusieurs milliards de dollars .

ContrIBuer à la mIse sur pIed de

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l’oBservatoIre sCIentIfIque et du forum quéBéCoIs de la moBIlIté duraBle

Montréal, en partenariat avec l’Institut d’urba-nisme de l’Université de Montréal, l’Association du transport urbain du Québec et l’Union des municipalités du Québec, contribuera à la mise sur pied de l’Observatoire scientifique et du Forum québécois de la mobilité durable . Il s’agira de lieux d’échanges et de recherches qui permettront de recueillir l’information à l’échelle mondiale et de développer de nouvelles façons de faire dans le développement de la mobilité durable et de l’aménagement des villes .

amorCer une réflexIon quant

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à une éventuelle pénurIe de pétrole

Quotidiennement, les gouvernements, les entre-prises et l’ensemble de la population planifient et prennent des décisions basées sur l’assurance que le pétrole sera toujours suffisant et accessible financièrement et ce, partout autour de la planète . Or, au cours des dernières années, plusieurs preuves ont démontré que la consommation globale de pétrole atteindra son maximum dans un futur rapproché, pour ensuite décliner de façon significative, phénomène qu’on appelle le

« pic pétrolier » . Considérant le rôle fondamental du pétrole dans les diverses sphères d’activités, les conséquences d’un tel événement sont préoccupantes . Même les prédictions les plus optimistes à ce sujet démontrent qu’il ne reste

que très peu de temps pour s’adapter à cette réalité et pour modifier les comportements et les modes de vie de nos sociétés modernes, notamment en matière de transport . En ce sens, à l’instar d’autres villes telle que Portland, Montréal s’engage à amorcer une réflexion sur cette problématique de façon à réduire son exposition aux risques de la montée des prix et des autres conséquences du « pic pétrolier » .

Le financement du système de transport dans la région de Montréal est très complexe . Les gouvernements provincial et fédéral, l’agglomération de Montréal, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), les municipalités, les entreprises et le public utilisateur ont tous la responsabilité de contribuer au financement du système et bénéficient de ses avantages et de ses retombées . Les modalités actuelles en matière de financement des transports s’établissent généralement de la façon suivante :

le financement des immobilisations et de

l’exploitation du réseau routier supérieur (autoroutes et ponts) est assuré entièrement par le gouvernement du Québec (ministère des Transports du Québec [MTQ]) et par le gouvernement fédéral (Les Ponts Jacques- Cartier et Champlain Incorporée), à même les fonds gouvernementaux consolidés ; le financement des immobilisations et

de l’exploitation du réseau routier local (artères, collectrices, rues locales, voies cyclables, trottoirs et sentiers) est assumé entièrement par Montréal, à même le fonds consolidé financé par la taxe foncière . Toutefois, des programmes de subventions mixtes, qui impliquent les gouvernements fédéral et provincial, aident à financer les infrastructures dans des proportions variables ;

Dans le document Démarche du Plan de transport (Page 168-175)