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du système de transport de la région

Dans le document Démarche du Plan de transport (Page 48-52)

Les dOnnées générALes sur MOnTréAL

POPuLATIOn eT eMPLOI

La région de Montréal comptait en 2001 plus de 3,4 millions d’habitants et plus de 1,6 million d’emplois . La majorité de la population et de l’emploi est située sur l’île de Montréal avec environ 1,8 million d’habitants et 1,1 million d’emplois (Tableaux 1 et 2) .

Selon le scénario de croissance prévu par le Plan d’urbanisme, la population de l’île de Montréal pourrait augmenter de 9,3 % entre 2001 et 20212, soit un taux annuel d’accrois-sement de 0,45 % correspondant à un léger ralentissement de la croissance de la population par rapport aux dernières années . S’appuyant sur la volonté exprimée dans son Plan d’urbanisme d’attirer, d’ici 2021, environ 40 % à 50 % des 15 000 nouveaux ménages formés annuellement dans la région de Montréal, ce scénario de croissance correspond aux parts obtenues au cours des années récentes, qui constituent un redressement par rapport aux périodes antérieures . En ce qui a trait à l’emploi, le scénario de croissance retenu est basé sur l’exercice prévisionnel de la CMM, prévoyant d’ici 2021 une hausse des emplois de l’ordre de 110 000 (1 112 800 à 1 223 000) sur l’île de Montréal, soit une augmentation de 9,9 % en vingt ans .

Ménages

Variation (%) PoPulation

Variation (%)

2001 2021 2001 2012

Île de Montréal 805,8 943,4 17,1 % 1 812,7 1 981,2 9,3 %

Reste de la région de

Montréal 611,6 774,0 26,6 % 1 613,7 1 869,1 15,8 %

total 1 417,4 1 717,4 21,2 % 3 426,4 3 850,3 12,4 %

Tableau 3

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Évolution prévisible des déplacements dans la région de Montréal, 2003-2021 — Pointe du matin (en milliers)

Tableau 1

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Évolution prévisible de la population dans la région de Montréal, 2001-2021 (en milliers)

eMPlois

Variation (%)

2001 2021

Île de Montréal 1 112,8 1 223,0 9,9 %

Reste de la région de Montréal 509,9 682,2 33,8 %

total 1 622,7 1 905,2 17,4 %

Tableau 2

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Évolution prévisible des emplois dans la région de Montréal, 2001-2021 (en milliers)

DéPlaCeMents 2003 Destination

origine Île De Montréal reste De la région De Montréal total

Île de Montréal 885 53 938

Reste de la région de Montréal 271 687 958

total 1 156 740 1 896

DéPlaCeMents 2021 Destination

origine Île De Montréal reste De la région De Montréal total

Île de Montréal 976 68 1 044

Reste de la région de Montréal 292 841 1 133

total 1 268 909 2 177

Variation 2003 - 2021 Destination

origine Île De Montréal reste De la région De Montréal total

Île de Montréal 10,3 % 28,3 % 11,3 %

Reste de la région de Montréal 7,7 % 22,4 % 18,3 %

total 9,7 % 22,8 % 14,8 %

partie 2 | Positionnement de Montréal

MOBILITé des PersOnnes

La population de la région de Montréal générait en 2003 environ huit millions de déplacements quotidiennement, dont près de deux millions en période de pointe du matin3 . La plus grande part des déplacements de la région en pointe du matin se destinaient à l’île de Montréal (près de 1,2 million de déplacements), dont plus des trois quarts en provenance de l’île (Tableau 3) . Basés sur l’évolution prévue de la population et de l’emploi, les déplacements internes sur l’île de Montréal en période de pointe du matin pourraient augmenter de façon modérée d’ici 2021, de l’ordre

de 91 000 (+ 10,3 %) et de 112 000 (+ 9, 7 %) pour l’ensemble des déplacements à destination de l’île de Montréal 4 . L’augmentation annuelle des déplacements à destination de Montréal de 0,52 % est similaire au rythme d’accroissement de la popula-tion et de l’emploi et est comparable à celle qui a été observée entre 1987 et 2003, au cours de laquelle la croissance des déplacements dans la région de Montréal a été de l’ordre de 0,6 % annuellement .

MArChé des déPLACeMenTs des PersOnnes Entre 1987 et 2003, les déplacements automobiles à destination de Montréal ont augmenté plus rapidement que les déplacements des autres

modes (Figure 2), augmentant annuellement de 1,5 % alors que les déplacements en transport en commun ont chuté en moyenne de 0,3 % . La baisse des déplacements par transport en commun à destination de l’île de Montréal, durant la période 1987-2003 (part modale passant de 38 % à 33 %), est uniquement attribuable aux déplacements dont l’origine est l’île de Montréal . La hausse des déplacements automobiles en provenance de l’île a également été plus forte que pour ceux provenant de l’exté-rieur de l’île . Ainsi la part modale du transport en commun pour les déplacements en provenance de l’île et s’y destinant est passée de 42 % en 1993 à 34 % en 2003 (Figure 2) . II faut

figure 2

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Déplacements à destination de l’île de Montréal entre 1987 et 2003 — Pointe du matin

TC AUTO À PIED VÉLO AUTRES

MOTORISÉS

Source : AMT, Enquêtes O-D 1987-2003 ; traitements STM et Tecsult 2006.

figure 3

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Développement du réseau autoroutier, de métro et des trains de banlieue — Région de Montréal

trains de banlieue

réseau autoroutier réseau de métro

Sources : MTQ, STM et AMT.

figure 4

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Évolution de l’offre de services de la STM, 1990-2005 (en millions de kilomètres)

Source : STM, Plan stratégique de développement du transport en commun, 2007.

toutefois souligner le changement de tendance observé entre 1998 et 2003, alors que la part modale des déplacements en transport en com-mun a légèrement augmenté, après plusieurs années de baisse .

Dans les années à venir, la part modale du transport en commun pourrait diminuer par le seul effet que la majorité des nouveaux ménages s’implanteront dans les secteurs plus périphériques de l’île de Montréal . Comme ces secteurs ont actuellement des taux d’utilisationdu transport en commun moindres que les secteurs plus centraux, l’application des taux actuels d’uti-lisation du transport en commun à la population projetée en 2021 pourrait en effet se traduire en une baisse de la part modale des déplacements par transport en commun à destination de l’île de Montréal . Outre la répartition de la population dans la région de Montréal, d’autres facteurs sont toutefois susceptibles d’influencer l’évolution de la part modale du transport en commun dans les déplacements à destination de l’île de Montréal,

notamment l’évolution des principaux pôles d’emploi, le vieillissement de la population et la motorisation des ménages .

OFFre de TrAnsPOrT des PersOnnes L’offre de transport des personnes dans la région de Montréal a joué un rôle déterminant sur l’évolution de la demande de transport sur ce territoire au cours des dernières décennies . Les réseaux auto-routier et de métro, qui constituent actuellement les principales composantes de l’offre de transport des personnes de la région, ont principalement été implantés au cours des années 1960 et 1970, notamment à l’occasion de l’Exposition universelle de 1967 et des Jeux olympiques de 1976 (Figure 3) . En matière d’offre de transport des personnes dans la région de Montréal, les années 1980 ont surtout été marquées par l’ajout de plus d’une vingtaine de stations de métro . Entre 1990 et 2005, l’offre de service du métro et du réseau d’autobus a diminué (Figure 4) . Rappelons que la

Société de Transports de Montréal (STM) assurait en 2005 près de 82 % des déplacements en transport en commun dans la région de Montréal . En 1992, le gouvernement du Québec s’est retiré du financement lié à l’exploitation des services de transport en commun du Québec, appelant les municipalités à suppléer à ce manque de res-sources . On a toutefois assisté, au cours de cette même période, au développement important de services de transport en commun en liaison avec la périphérie de l’île de Montréal, notamment le redéploiement des trains de banlieue .

Afin de rétablir le niveau de service sur l’île de Mon-tréal, les tarifs ont été augmentés dans les dernières années à plusieurs reprises . Ces hausses successives de tarifs ont pu contribuer à diminuer l’achalandage de la STM . Notons toutefoisque les tarifs actuels de la STM demeurent parmi les plus bas en Amérique du Nord et que le niveau de service et la qualité de l’offre demeurent les principales conditions de succès pour l’augmentation de l’achalandage .

villes européennes . Le métro, épine dorsale du réseau de transport en commun montréalais, joue un rôle majeur à cet égard comme dans d’autres grandes villes .

POssessIOn AuTOMOBILe La moins grande dépendance de Montréal envers l’automobile se traduit d’abord par l’indice dve possession de véhicules personnels (0,4 véhicule/personne), le plus faible parmi les villes canadiennes et américaines, mais se situant à égalité avec les taux supérieurs observés dans les villes européennes . Montréal compte sur la présence d’un des plus importants services d’autopartage au monde, le premier en Amérique du Nord avec environ 12 000 abonnés .

Par ailleurs, il faut également mentionner le redéploiement dans la région de Montréal des services par train de banlieue depuis le milieu des années 1990 . Cinq lignes de train de banlieue sont actuellement en exploitation et une sixième, le train de l’Est, doit entrer en service en 2010 .

La comparaison

Dans le document Démarche du Plan de transport (Page 48-52)