• Aucun résultat trouvé

Ajouter de la valeur par des liaisons en amont et en aval

CHAPITRE IV RECOMMANDATIONS AUX DÉCIDEURS POLITIQUES

1. Bâtir une économie résiliente

2.1 Ajouter de la valeur par des liaisons en amont et en aval

ET EN AVAL

Le renforcement des liens entre le secteur des produits GH EDVH OHV LQGXVWULHV PDQXIDFWXULÅUHV HW OHV VHUYLFHV peut favoriser la création d’emplois et de recettes. Ces liens peuvent être établis aussi bien en amont qu’en DYDO $X &RVWD} 5LFD SDU H[HPSOH OHV SROLWLTXHV HW OHV LQFLWDWLRQV ƄVFDOHV RQW IDYRULVÆ OD GLYHUVLƄFDWLRQ GH l’économie nationale, mais aussi de l’agriculture, qui délaisse progressivement les exportations traditionnelles GHEDQDQHVHWGHFDIÆDXSURƄWGHSURGXLWVSOXVYDULÆV En réponse aux incitations, les producteurs costariciens ont par ailleurs entrepris une production agricole à valeur ajoutée axée sur l’exportation, permettant au pays de GHYHQLU XQ SURGXFWHXU ƄDEOH GH IUXLWV WURSLFDX[ IUDLV HW transformés sur le marché mondial.

$X%RWVZDQDODFUÆDWLRQGpXQHLQGXVWULHGHWDLOOHHWGH polissage de diamants est un exemple de lien industriel en aval du secteur minier. En Zambie, par contre, les liens en amont et en aval entre le secteur du cuivre et le reste de l’économie sont ténus. Les politiques de contenu local pourraient aider à nouer des liens pour promouvoir OpHPSORLHWODFURLVVDQFH$X1LJÆULDFHVSROLWLTXHVRQW dans une certaine mesure, favorisé les liens en amont, OHV FRPSDJQLHV SÆWUROLÅUHV LQWHUQDWLRQDOHV TXL RSÅUHQW dans le pays s’appuyant sur des entreprises nationales

de technologies de l’information et des communications.

&HSHQGDQWVLOHVH[LJHQFHVHQPDWLÅUHGHFRQWHQXORFDO sont susceptibles d’accroître la participation nationale GDQVOpLQGXVWULHHOOHVVRQWLQVXIƄVDQWHVSRXUSURPRXYRLU des liens de développement plus larges et l’inclusion sociale, comme le montre le cas du Nigéria. La limitation des liens intrasectoriels et la concentration de nombreux produits de base miniers dans une ou quelques régions géographiques en sont des explications. Les effets de UXLVVHOOHPHQWVRQWGHFHIDLWLQVXIƄVDQWVSRXUOpHQVHPEOH de la population. Les politiques de contenu local doivent s’intégrer dans un ensemble plus large de stratégies politiques nationales pour aboutir à une transformation structurelle.

/HVSROLWLTXHVFRPPHUFLDOHVHWSOXVSDUWLFXOLÅUHPHQWOHV restrictions à l’exportation, ont également été utilisées pour stimuler la création de valeur ajoutée et établir des OLHQVHQDYDO&HSHQGDQWOpÆWXGHGHFDVVXUOHQLFNHOHQ Indonésie montre que cette option peut être risquée.

Les pays en développement tributaires des produits de base ne peuvent que rarement se permettre d’imposer une interdiction d’exportation ou disposer d’un levier VXIƄVDQWSRXUFRQWUDLQGUHOHVHFWHXUSULYƽLQYHVWLUGDQV XQ VHFWHXU VSÆFLƄTXH (Q ,QGRQÆVLH OpLQWHUGLFWLRQ GHV H[SRUWDWLRQV GH QLFNHO HQ VpHVW WUDGXLWH SDU XQH augmentation du potentiel national de fonte, bien que la EDLVVHVXEVÆTXHQWHGHVSUL[GXQLFNHODLWFRPSURPLVOD durabilité de ces liens à terme. Par contre, l’interdiction a entraîné la perte d’emplois dans le secteur minier et de recettes d’exportation. Il convient de souligner que l’Indonésie pouvait se permettre une telle interdiction, FDUOHVH[SRUWDWLRQVGHQLFNHOQHUHSUÆVHQWDLHQWTXpXQH part relativement faible des exportations totales du pays. Pour un pays en développement ne dépendant que d’un ou deux produits de base pour ses recettes d’exportation, comme c’est souvent le cas, une telle LQWHUGLFWLRQGpH[SRUWDWLRQVHUDLWGLIƄFLOHYRLUHULVTXÆH 2.2 MÉCANISMES DE PROTECTION

SOCIALE

La croissance économique est une condition nécessaire PDLV QRQ VXIƄVDQWH SRXU UÆGXLUH OD SDXYUHWÆ HW OHV inégalités. Les gouvernements ont besoin de politiques et de mesures proactives ciblant les pauvres et leur permettant de participer à la croissance économique et aux processus de transformation structurelle et d’en tirer parti. Pour les pays en développement tributaires GH SURGXLWV GH EDVH LO HVW GLIƄFLOH GH VpDVVXUHU TXH les gouvernements obtiennent une part équitable des recettes provenant des exportations de produits de EDVH &pHVW SDUWLFXOLÅUHPHQW YUDL SRXU OHV SURGXLWV de base à forte intensité capitalistique, à l’instar des exportations de minéraux et de pétrole. Souvent, la croissance économique stimulée par les exportations de

produits de base ne se traduit pas par une réduction de ODSDXYUHWÆHWGHVLQÆJDOLWÆV}HQ=DPELHSDUH[HPSOHOHV indicateurs de sécurité alimentaire et de pauvreté se sont considérablement détériorés entre 2003 et 2011, malgré une forte croissance du PIB.

Les politiques de protection sociale qui ciblent les SOXV SDXYUHV WUDQVIÅUHQW GHV UHYHQXV HW SURPHXYHQW l’inclusion sociale, peuvent venir compléter celles favorisant la stabilité macroéconomique, associant ainsi les personnes pauvres et vulnérables à la croissance, UÆGXLVDQWODSDXYUHWÆHWOpLQÆJDOLWÆHWUHQIRUÄDQWODVÆFXULWÆ DOLPHQWDLUH /HV ƄOHWV GH VÆFXULWÆ HW OHV WUDQVIHUWV HQ HVSÅFHVORUVTXpLOVVRQWOLÆV½GHVIRQGVGHVWDELOLVDWLRQ TXL DWWÆQXHQW OHV HIIHWV GHV ƅXFWXDWLRQV GHV UHFHWWHV GpH[SRUWDWLRQSHXYHQWÆJDOHPHQWDLGHU½JDUDQWLUOpDFFÅV à la nourriture en période de baisse des prix des produits de base. Et pendant les périodes de hausse des prix des denrées alimentaires de base, les mécanismes de SURWHFWLRQ VRFLDOH FRQWULEXHQW GH PDQLÅUH VLJQLƄFDWLYH à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des résultats QXWULWLRQQHOV GHV SDXYUHV /HV ƄOHWV GH VÆFXULWÆ VRFLDOH VRQW HIƄFDFHV VpLOV VRQW JOREDX[ HW ELHQ FLEOÆV HW VpLOV répondent le plus directement possible à l’objectif politique.

Dans les pays en développement tributaires des LPSRUWDWLRQV GH SURGXLWV GH EDVH OHV ƄOHWV GH VÆFXULWÆ VRFLDOHSHXYHQWDLGHU½PDLQWHQLUOpDFFÅV½ODQRXUULWXUH HQ SÆULRGH GH WXUEXOHQFH RX GH ƅDPEÆH GHV SUL[ 3DU exemple, en réaction à la hausse des prix alimentaires GH } SD\V RQW PLV HQ SODFH RX LQWHQVLƄÆ GHV SURJUDPPHV GH WUDQVIHUWV PRQÆWDLUHV } SD\V RQW introduit ou renforcé des programmes d’aide alimentaire et 16 pays ont pris des mesures pour accroître les UHYHQXV GLVSRQLEOHV )$2 %RQ QRPEUH GH FHV pays étaient tributaires des importations de produits de base. Idéalement, des mesures ciblées sont nécessaires GDQV OH FDGUH GHV ƄOHWV GH VÆFXULWÆ VRFLDOH YLVDQW ½ maintenir les revenus réels des pauvres. Les subventions globales pour les denrées alimentaires ou d’autres biens de consommation essentiels sont souvent de nature régressive et peuvent impliquer des coûts budgétaires énormes en période de prix élevés. Cependant, un ciblage approprié exige une capacité administrative adéquate et a XQFRØW5DYDOOLRQ/DSURPRWLRQGpXQHFURLVVDQFH LQFOXVLYH HVW SDUWLFXOLÅUHPHQW LPSRUWDQWH SRXU OHV SD\V où le secteur des produits de base a peu de liens avec l’économie locale, des pays généralement caractérisés par l’exploitation de minéraux ou une production agricole par les grandes entreprises commerciales, comme c’est OHFDVGXVRMDHQ$UJHQWLQHHWDX%UÆVLO&HVGHX[SD\VRQW PLVHQzXYUHDYHFVXFFÅVGHVSROLWLTXHVGHSURWHFWLRQ sociale, en réduisant notamment l’insécurité alimentaire, la pauvreté et les inégalités. Le programme brésilien de transferts monétaires conditionnels %ROVD} )DPÊOLD, qui

exige des parents qu’ils veillent à ce que leurs enfants aillent à l’école et fassent l’objet de bilans de santé réguliers, est devenu une référence pour les pays en développement du monde entier.

L’affectation des recettes d’exportation des produits de base aux investissements dans l’éducation et la santé, ainsi qu’au développement des infrastructures, peut également contribuer à l’inclusion des pauvres au processus de croissance. La performance du

%RWVZDQD HQ PDWLÅUH GH GÆYHORSSHPHQW ÆFRQRPLTXH et de réduction de la pauvreté est attribuable aux SROLWLTXHV DQWLF\FOLTXHV ELHQ FRQÄXHV TXL RQW DIIHFWÆ les recettes tirées des exportations de diamants à d’importants investissements dans l’éducation, la santé HWOHVLQIUDVWUXFWXUHV0DLVPDOJUÆFHVVXFFÅVODVRFLÆWÆ ERWVZDQDLVH UHVWH WUÅV LQÆJDOH HW DIƄFKH XQ FRHIƄFLHQW GH*LQLVXSÆULHXU½SDUPLOHVSOXVÆOHYÆVDXPRQGH

&HWH[HPSOHHVWXQHSDUIDLWHLOOXVWUDWLRQGXGÆƄ½UHOHYHU pour parvenir à une croissance inclusive, même avec une bonne gestion des revenus des produits de base, et renforce les arguments en faveur du recours aux mécanismes de protection sociale.

3. PROMOUVOIR UNE

CROISSANCE INCLUSIVE EN RENFORÇANT LES LIENS EXISTANTS ENTRE LE SECTEUR DES PRODUITS DE BASE ET LE RESTE DE L’ÉCONOMIE

3.1 RENFORCER LA PRODUCTIVITÉ Le renforcement de la productivité dans le secteur des produits agricoles de base dans les pays en développement tributaires de ces produits peut accroître les recettes d’exportation et soutenir les actions de promotion de la croissance et de la transformation structurelle. En tant que tel, il contribue à la croissance inclusive dans les pays qui dépendent des exportations, SDUH[HPSOHDX*KDQDDYHFOHFDFDRRXGDQVOHVSD\V où les denrées alimentaires de base jouent un rôle central dans l’économie nationale, comme le Bangladesh avec le riz.

Les améliorations durables de la productivité se traduisent par une hausse des revenus des petits exploitants agricoles et de la demande de biens non alimentaires et favorisent l’emploi et l’augmentation des VDODLUHVQRQTXDOLƄÆVDPRUÄDQWDLQVLOHGÆYHORSSHPHQW économique rural.

/pDGRSWLRQ GH WHFKQRORJLHV SDU H[HPSOH OpXWLOLVDWLRQ de semences à haut rendement, de niveaux adéquats

GpHQJUDLV HW GH OpLUULJDWLRQ D ÆWÆ OH SULQFLSDO IDFWHXU contribuant à l’augmentation des rendements du riz au Bangladesh. Combinée à la libéralisation progressive du marché national du riz, elle a fourni aux agriculteurs les incitations nécessaires pour produire et développer la culture de cette céréale. Compte tenu de l’importance du riz dans le régime alimentaire local, l’augmentation de la productivité a amélioré les niveaux nutritionnels et les revenus ruraux et contribué à stimuler le développement d’autres secteurs, notamment en favorisant l’industrialisation du Bangladesh. En outre, la disponibilité de services agricoles basés sur les TIC SHXWDPÆOLRUHUOpHIƄFDFLWÆGXVHFWHXUDJULFROHHQGLIIXVDQW des informations sur les prix du marché, les prévisions météorologiques et d’autres données pertinentes 81&7$'

La création de zones franches industrielles pour l’exportation peut favoriser les industries fabriquant des biens autres que des produits de base destinés à l’exportation. Les industries de haute technologie FUÆÆHV DX &RVWD} 5LFD ½ OD ƄQ GHV DQQÆHV TXL ont désormais dépassé les secteurs traditionnels en termes de recettes d’exportation, en sont un parfait exemple. Toutefois, il convient de noter que ces zones, qui stimulent la croissance macroéconomique et les recettes d’exportation, ne contribuent directement à la réduction de la pauvreté et à l’égalité des revenus que si leurs liens avec l’économie locale sont relativement forts.

/H &RVWD} 5LFD D ÆJDOHPHQW LQYHVWL GDQV OD SURGXFWLRQ de produits alimentaires à forte valeur ajoutée et dans la GLYHUVLƄFDWLRQGHVRQVHFWHXUDJULFROHHWGHVRQSDQLHU d’exportation de produits alimentaires, qui ont tous joué un rôle important dans la réduction de la pauvreté.

3RXU VD SDUW OH *KDQD D JUDQGHPHQW DPÆOLRUÆ VD VLWXDWLRQ VRFLRÆFRQRPLTXH HQ SDUWLH JU¿FH ½ XQH augmentation considérable de la productivité dans son VHFWHXUFDFDR\HU,O\HVWSDUYHQXHQPHWWDQWHQzXYUH un train complet de mesures visant à renforcer l’utilisation d’engrais, la lutte contre les ravageurs et l’adoption de variétés de cacao à haut rendement. L’augmentation des prix à la production, la transparence des marchés et l’amélioration de l’information sur les marchés ont également contribué à accroître la production. Le changement de politique, qui a permis aux producteurs d’obtenir une part plus élevée des prix internationaux, a été un incitatif important pour les agriculteurs ghanéens et comme l’agriculture ghanéenne est principalement constituée de petites exploitations, les gains de revenus des agriculteurs ont eu un impact direct important sur la réduction de la pauvreté au niveau national. Pour soutenir ces gains de productivité à long terme, il est indispensable que les pays renouvellent leur engagement d’investir dans la recherche agricole et dans des SURJUDPPHV GpLQWHQVLƄFDWLRQ GH OD SURGXFWLRQ DJULFROH

GXUDEOH UÆSRQGDQW DX[ GÆƄV DFWXHOV HW ÆPHUJHQWV HQ particulier à ceux liés aux changements climatiques.

$X 0DOL OD SURGXFWLRQ GH VRUJKR UHVWH ODUJHPHQW XQH culture de subsistance, en partie du fait du manque d’incitation des agriculteurs à augmenter la production.

La politique malienne visant à maintenir le prix du riz Ÿ}XQDOLPHQWGHEDVHLPSRUWÆ}Ÿ½XQEDVQLYHDXSRXU satisfaire les consommateurs urbains semble avoir eu XQ LPSDFW QÆJDWLI VXU OD SURGXFWLRQ GH VRUJKR $X YX de l’importance du sorgho pour la sécurité alimentaire et l’implication d’un grand nombre de petits agriculteurs des zones rurales, cette politique risque de poser à long WHUPHGHVSUREOÅPHVPDMHXUVSRXUODVÆFXULWÆDOLPHQWDLUH et la macroéconomie du pays.

3.2 METTRE EN ŒUVRE DES POLITIQUES DE PRIX TRANSPARENTES

Le prix est une incitation importante pour les producteurs et joue un rôle clef dans leurs processus GH SULVH GH GÆFLVLRQV 8QH ƄVFDOLWÆ H[FHVVLYH HW GHV politiques monétaires maintenant des taux de change DUWLƄFLHOOHPHQW VXUÆYDOXÆV GÆFRXUDJHQW JUDQGHPHQW l’investissement.

La détermination d’un niveau optimal d’imposition Ÿ} VWLPXODQW OHV UHFHWWHV SXEOLTXHV VDQV SRXU DXWDQW saper la rentabilité et nuire aux intérêts des investisseurs SRXUOHVHFWHXUGHVSURGXLWVGHEDVH}ŸHVWXQH[HUFLFH LQWULQVÅTXHPHQWGÆOLFDWVXVFHSWLEOHGHPRGLƄFDWLRQDX ƄOGXWHPSV½PHVXUHTXHODSURGXFWLYLWÆOHVFRQGLWLRQV du marché et les économies évoluent. Dans le cas des denrées alimentaires de base, cet exercice est d’autant plus complexe que les prix optimaux pour les producteurs et les acheteurs nets d’aliments rivalisent dans des directions opposées.

L’étude de cas consacrée à l’industrie du soja en

$UJHQWLQH LOOXVWUH ELHQ OD GLIƄFXOWÆ GH PDLQWHQLU XQ ÆTXLOLEUH HQWUH OHV UHYHQXV GX *RXYHUQHPHQW HW FHX[

des producteurs durant les périodes de conjoncture ÆFRQRPLTXH GÆIDYRUDEOH $YHF OD EDLVVH GHV SUL[

internationaux du soja, les taxes sur les exportations de ce produit ont été maintenues à des niveaux insoutenables, rendant la production de soja non rentable SRXUOHVDJULFXOWHXUV$SUÅVUÆYLVLRQGHFHVSROLWLTXHVOH VHFWHXUVpHVWUHGUHVVÆ$YDQWOHVHFWHXUGXFDFDR DX *KDQD VRXIIUDLW ÆJDOHPHQW GpXQH SROLWLTXH GH SUL[

non transparente qui transférait aux producteurs une

SDUW H[DJÆUÆPHQW IDLEOH GHV FRXUV LQWHUQDWLRQDX[ $X ƄQDO OHV DJULFXOWHXUV QpÆWDLHQW SDV LQFLWÆV ½ SRXUVXLYUH ou à accroître la production de cacao. Cette politique a SDUODVXLWHÆWÆPRGLƄÆHDƄQGHPRWLYHUOHVSURGXFWHXUV et de relancer le secteur, en associant notamment les DJULFXOWHXUVUHSUÆVHQWÆVSDUXQˆ}DJULFXOWHXUHQFKHI}˜

aux processus décisionnels, en leur allouant une part plus importante des prix mondiaux du cacao et en améliorant la concurrence en autorisant l’achat de FDFDRSDUGHVVRFLÆWÆVDJUÆÆHVHQSOXVGHOpRIƄFHGH FRPPHUFLDOLVDWLRQSDUDSXEOLF

4. CONCLUSIONS

En l’absence d’événements imprévus, les prix des produits de base ne devraient augmenter que PDUJLQDOHPHQW MXVTXpHQ ½ OpH[FHSWLRQ SHXWÇWUH GHVSUL[GXSÆWUROH8QHWHQGDQFH½ODEDLVVH½ORQJWHUPH des prix, occasionnellement interrompue par quelques pics, continue de souligner la nécessité d’une saine gestion des recettes d’exportation des produits de base.

Il est indispensable pour les pays en développement tributaires des produits de base d’explorer la marge d’action dont ils disposent pour surmonter les obstacles à leur transformation structurelle.

Pour ce faire, il faudra améliorer la gouvernance en créant un environnement propice et concevoir et mettre HQ zXYUH XQ HQVHPEOH GH SROLWLTXHV HW GH PHVXUHV empêchant que la volatilité des prix des produits de base ne se répercute sur les économies nationales. Il s’agit notamment de politiques budgétaires, sectorielles et sociales, dont un grand nombre ont été examinées plus haut.

/D PLVH HQ zXYUH UÆXVVLH GX 3URJUDPPH GH développement durable à l’horizon 2030 et la réalisation des ODD nécessiteront des efforts concertés de la part des gouvernements, des milieux universitaires, du secteur privé et de la société civile. Les mesures politiques prises dans les pays en développement tributaires des produits de base devront aller au-delà d’une saine gestion macroéconomique. Par-dessus tout, l’adoption HW OD PLVH HQ zXYUH GH SROLWLTXHV GH UHGLVWULEXWLRQ UHVWHQWXQGÆƄPDMHXUSRXUOHVJRXYHUQHPHQWVGHFHV pays. Les mesures économiques décrites ci-dessus seront à compléter par des initiatives de promotion de l’inclusion sociale, l’alimentation, la santé et l’éducation pour garantir que la transformation structurelle ne laisse personne à l’écart.

RÉFÉRENCES

$I'% 2(&' 81'3 DQG (&$ $IULFDQ (FRQRPLF 2XWORRN 6WUXFWXUDO 7UDQVIRUPDWLRQ DQG 1DWXUDO 5HVRXUFHV OECD, Paris.

$JKLRQ3%DFFKHWWD35DQFLHUH5DQG5RJRII.([FKDQJHUDWHYRODWLOLW\DQGSURGXFWLYLW\JURZWK7KHUROHRIƄQDQFLDO development. -RXUQDORI0RQHWDU\(FRQRPLFVt

$KPHG5/LEHUDOL]DWLRQRIDJULFXOWXUDOLQSXWPDUNHWVLQ%DQJODGHVK,Q6LGKX66DQG0XGDKDU06HGVPrivatization DQG 'HUHJXODWLRQ 1HHGHG 3ROLF\ 5HIRUPV IRU $JULEXVLQHVV 'HYHORSPHQW 'RUGUHFKW .OXZHU $FDGHPLF 3XEOLVKHUV t

$KPHG5+DJJEODGH6DQG&KRZGKXU\7(2XWRIWKH6KDGRZRI)DPLQH(YROYLQJ)RRG0DUNHWVDQG)RRG3ROLF\

in Bangladesh -RKQV +RSNLQV 8QLYHUVLW\ 3UHVV LQ FROODERUDWLRQ ZLWK ,QWHUQDWLRQDO )RRG 3ROLF\ 5HVHDUFK ,QVWLWXWH Baltimore.

$OH[DQGUDWRV1DQG%UXLQVPD-:RUOG$JULFXOWXUH7RZDUGV7KH5HYLVLRQ)$25RPH

$UGHQL 3* DQG :ULJKW % 7KH 3UHELVFK6LQJHU K\SRWKHVLV $ UHDSSUDLVDO LQGHSHQGHQW RI VWDWLRQDULW\ K\SRWKHVHV (FRQRPLF-RXUQDOt

$UH]NL5+DGUL./RXQJDQL3DQG5DR<7HVWLQJWKH3UHELVFK6LQJHUK\SRWKHVLVVLQFH(YLGHQFHIURPSDQHO WHFKQLTXHVWKDWDOORZIRUPXOWLSOHEUHDNV,0):RUNLQJ3DSHU:3,0):DVKLQJWRQ'&

$U]H GHO *UDQDGR ) &RDG\ ' DQG *LOOLQJKDP 5 7KH XQHTXDO EHQHƄWV RI IXHO VXEVLGLHV $ UHYLHZ RI HYLGHQFH IRU developing countries. World Development, Ÿ

%DIIHV-%DGLDQH21DVK-&RWWRQ0DUNHWVWUXFWXUHSROLFLHVDQGGHYHORSPHQWLVVXHV3UHVHQWHGDWWKH:72$IULFDQ 5HJLRQDO:RUNVKRSRQ&RWWRQLQ&RWRQXLQ0DUFK

%DQJODGHVK%XUHDXRI6WDWLVWLFV5HSRUWRIWKH+RXVHKROG,QFRPHDQG([SHQGLWXUH6XUYH\%DQJODGHVK%XUHDX RI6WDWLVWLFV%%60LQLVWU\RI3ODQQLQJ'KDND

%DUULHQWRV6:DQG$VHQVR2N\HUH.0DSSLQJVXVWDLQDEOHSURGXFWLRQLQ*KDQDLDQFRFRD5HSRUWWR&DGEXU\,QVWLWXWH RI'HYHORSPHQW6WXGLHV8QLYHUVLW\RI6XVVH[%ULJKWRQDQG8QLYHUVLW\RI*KDQD$FFUD

%D\HV $ DQG +RVVDLQ 0 *UDPHU 0DQXVK t *UDPHHQ $UWKDQLQLWL t -LEDQ -LELNDU 3RULERUWDQ 3DUMDORFKRQD :ULWHUV )RXQGDWLRQ'KDND

%HFNHU7DQG0DXUR32XWSXWGURSVDQGWKHVKRFNVWKDWPDWWHU,0):RUNLQJ3DSHU,0):DVKLQJWRQ'&

%LDQFKL(DQG6]SDN&6R\EHDQSULFHVHFRQRPLFJURZWKDQGSRYHUW\LQ$UJHQWLQDDQG%UD]LO&RPPRGLWLHVDQG7UDGH 3ROLF\5HVHDUFK:RUNLQJ3DSHUV7UDGHDQG0DUNHWV'LYLVLRQ)$25RPH

%ODWWPDQ&+ZDQJ-DQG:LOOLDPVRQ-*:LQQHUVDQGORVHUVLQWKHFRPPRGLW\ORWWHU\7KHLPSDFWRIWHUPVRIWUDGH growth and volatility in the periphery 1870-1939. -RXUQDORI'HYHORSPHQW(FRQRPLFVŸ

%RHO 7 'LDPRQG H[SRUWV IURP %RWVZDQD DQG 6LHUUD /HRQH 7KH UROH RI LQVWLWXWLRQV LQ PLWLJDWLQJ WKH LPSDFW RI FRPPRGLW\GHSHQGHQFHRQKXPDQGHYHORSPHQW%DFNJURXQGSDSHUIRUWKHCommodities and Development Report 201781&7$'*HQHYD

%RXUJXLJQRQ)7KHSRYHUW\JURZWKLQHTXDOLW\WULDQJOH:RUOG%DQN:DVKLQJWRQ'&

%RXUJXLJQRQ ) &RPPRGLW\ SULFH YRODWLOLW\ SRYHUW\ DQG JURZWK LQFOXVLYHQHVV LQ VXE6DKDUDQ $IULFDQ FRXQWULHV ,Q

$UH]NL54XLQW\Q03DWWLOOR&$=KX0DQG,0)HGVCommodity Price Volatility and Inclusive Growth in Low-Income Countries:DVKLQJWRQ'&,QWHUQDWLRQDO0RQHWDU\)XQGt

%RYD(5XL]$UUDQ]07RVFDQ)DQG(OLI7XUH+7KHƄVFDOFRVWVRIFRQWLQJHQWOLDELOLWLHV$QHZGDWDVHW:RUNLQJ3DSHU :3,QWHUQDWLRQDO0RQHWDU\)XQG:DVKLQJWRQ'&

%XOLU $ &DQ SULFH LQFHQWLYH WR VPXJJOH H[SODLQ WKH FRQWUDFWLRQ RI WKH FRFRD VXSSO\ LQ *KDQD"Journal of African (FRQRPLHVt

&DQXWR27KHFRPPRGLW\VXSHUF\FOH,VWKLVWLPHGLIIHUHQW"(FRQRPLF3UHPLVH1R:RUOG%DQN:DVKLQJWRQ DC.

&DUPLJQDQL ) DQG $YRP ' 7KH VRFLDO GHYHORSPHQW HIIHFWV RI SULPDU\ FRPPRGLW\ H[SRUW GHSHQGHQFH(FRORJLFDO (FRQRPLFVt

&DVKLQ3DQG0F'HUPRWW&-3URSHUWLHVRILQWHUQDWLRQDOFRPPRGLW\SULFHV,GHQWLI\LQJWUHQGVF\FOHVDQGVKRFNV,Q 6DUULV$DQG+DOODP'HGV$JULFXOWXUDO&RPPRGLW\0DUNHWVDQG7UDGH&KHOWHQKDP(GZDUG(OJDUŸ

&KÆUHO5REVRQ0,VORFDOFRQWHQWDFDWDO\VWIRUGHYHORSPHQW"7KHFDVHRIRLOLQ1LJHULD%DFNJURXQGSDSHUIRUWKH Commodities and Development Report 201781&7$'*HQHYD

&ODUN 0$ 1RQWUDGLWLRQDO H[SRUW SURPRWLRQ LQ &RVWD 5LFD 6XVWDLQLQJ H[SRUWOHG JURZWKJournal of Inter-American Studies and World Affairs,Ÿ

&ODUN 0$ *UDGXDO (FRQRPLF 5HIRUP LQ /DWLQ $PHULFD 7KH &RVWD 5LFDQ ([SHULHQFH 6WDWH 8QLYHUVLW\ RI 1HZ <RUN 3UHVV$OEDQ\1<

&RDG\'DQG1HZKRXVH'*KDQD(YDOXDWLQJWKHƄVFDODQGVRFLDOFRVWVRILQFUHDVHV,Q&RXGRXHO$'DQL$$DQG Paternostro S, eds. $QDO\]LQJWKH'LVWULEXWLRQDO,PSDFWRI5HIRUPV2SHUDWLRQDO([SHULHQFHLQ,PSOHPHQWLQJ3RYHUW\DQG Social Impact Analysis.:DVKLQJWRQ'&:RUOG%DQNŸ

&RKHQ0'LDPRQGVDUHQpWIRUHYHUIRU%RWVZDQDDVPLQLQJERRPIDGHVDZD\Bloomberg Business, 5 November.

&RXORPEH+DQG0FND\$6HOHFWLYHSRYHUW\UHGXFWLRQLQDVORZJURZWKHQYLURQPHQW*KDQDLQWKHV+XPDQ 'HYHORSPHQW1HWZRUN:RUOG%DQN:DVKLQJWRQ'&

&62Labour Force Survey Report 2008&HQWUDO6WDWLVWLFDO2IƄFH/XVDND

&62Zambia Labour Force Survey Report 2012&HQWUDO6WDWLVWLFDO2IƄFH/XVDND

&62/DERXU)RUFH6XUYH\5HSRUW.H\LQGLFDWRUV&HQWUDO6WDWLVWLFDO2IƄFH/XVDND

&XGGLQJWRQ-7DQG8U]XD&07UHQGVDQGF\FOHVLQWKHQHWEDUWHUWHUPVRIWUDGH$QHZDSSURDFK(FRQRPLF-RXUQDO, t

&XGGLQJWRQ-7/XGHPD5DQG-D\DVXUL\D6$3UHELVFK6LQJHUUHGX[(FRQRPLFV:RUNLQJ3DSHU$8QLWHG States International Trade Commission, Washington, DC.

'DYLHV9$%DQG'HVV\67KHSROLWLFDOHFRQRP\RIJRYHUQPHQWUHYHQXHVLQSRVWFRQƅLFWUHVRXUFHULFK$IULFD/LEHULD DQG6LHUUD/HRQH1%(5:RUNLQJ3DSHU1DWLRQDO%XUHDXRI(FRQRPLF5HVHDUFK&DPEULGJH0$

'H%HHUV7XUQLQJƄQLWHUHVRXUFHVLQWRHQGXULQJRSSRUWXQLW\7KHHFRQRPLFFRQWULEXWLRQWR%RWVZDQDRIWKHSDUWQHUVKLS EHWZHHQWKH*RYHUQPHQWRIWKH5HSXEOLFRI%RWVZDQDDQG'H%HHUV

'HLQLQJHU.DQG6TXLUH/(FRQRPLFJURZWKDQGLQFRPHLQHTXDOLW\5HH[DPLQLQJWKHOLQNVFinance & Development, t

GHO1LQQR&'RURVK3$6PLWK/*DQG5R\'.7KHƅRRGVLQ%DQJODGHVK'LVDVWHULPSDFWVKRXVHKROGFRSLQJ VWUDWHJLHVDQGUHVSRQVH5HVHDUFK5HSRUW1R,QWHUQDWLRQDO)RRG3ROLF\5HVHDUFK,QVWLWXWH:DVKLQJWRQ'&

'HZEUH-DQG%RURWGH%DWWLVWL$$JULFXOWXUDOSURJUHVVLQ&DPHURRQ*KDQDDQG0DOL:K\,WKDSSHQHGDQGKRZWR VXVWDLQLW2(&')RRG$JULFXOWXUHDQG)LVKHULHV:RUNLQJ3DSHUV1R2(&'3XEOLVKLQJ3DULV

'ROODU'DQG.UDD\$*URZWKLVJRRGIRUWKHSRRU-RXUQDORI(FRQRPLF*URZWKt 'ROODU'DQG.UDD\$*URZWKLVJRRGIRUWKHSRRU-RXUQDORI(FRQRPLF*URZWKt

'RURVK 3$ 7UDGH OLEHUDOL]DWLRQ DQG QDWLRQDO IRRG VHFXULW\ 5LFH WUDGH EHWZHHQ %DQJODGHVK DQG ,QGLDWorld Developmentt

'RZG8ULEH%DQG6FKQXUU0$%ULHƄQJ%XUNLQD)DVRpVUHYHUVDORQJHQHWLFDOO\PRGLƄHGFRWWRQDQGWKHLPSOLFDWLRQVIRU

$IULFDAfrican Affairs

(DVWHUO\:.UHPHU03ULWFKHWW/DQG6XPPHUV/+*RRGSROLF\RUJRRGOXFN"&RXQWU\JURZWKSHUIRUPDQFHDQG WHPSRUDU\VKRFNV-RXUQDORI0RQHWDU\(FRQRPLFVt

(&/$&7KHƄVFDOLPSDFWRIWUDGHOLEHUDOL]DWLRQDQGFRPPRGLW\SULFHƅXFWXDWLRQ7KHFDVHRI&RVWD5LFD 8QLWHG1DWLRQV(FRQRPLF&RPPLVVLRQIRU/DWLQ$PHULFDDQGWKH&DULEEHDQ6DQWLDJR&KLOH

(&/$&(FRQRPLF6XUYH\RI/DWLQ$PHULFDDQGWKH&DULEEHDQ6DQWLDJR&KLOH (&/$&)RUHLJQ'LUHFW,QYHVWPHQWLQ/DWLQ$PHULFDDQGWKH&DULEEHDQ6DQWLDJR&KLOH (&/$&(FRQRPLF6XUYH\RI/DWLQ$PHULFDDQGWKH&DULEEHDQ6DQWLDJR&KLOH

(UWHQ%DQG2FDPSR-$6XSHUF\FOHVDQGFRPPRGLWLHVSULFHVVLQFHWKHPLGQLQHWHHQWKFHQWXU\:RUNLQJ3DSHU 8QLWHG1DWLRQV'HSDUWPHQWRI(FRQRPLFDQG6RFLDO$IIDLUV'(6$1HZ<RUN

)$2 &RXQWU\ UHVSRQVHV WR WKH IRRG VHFXULW\ FULVLV 1DWXUH DQG SUHOLPLQDU\ LPSOLFDWLRQV. Initiative on Soaring Food 3ULFHV5RPH

)$27KHVWDWHRIIRRGLQVHFXULW\LQWKHZRUOG+RZGRHVLQWHUQDWLRQDOSULFHYRODWLOLW\DIIHFWGRPHVWLFHFRQRPLHVDQG IRRGVHFXULW\"5RPH

)HUUHLUD*)&)XHQWHV3$*DQG)HUUHLUD-3&7KHVXFFHVVHVDQGVKRUWFRPLQJRI&RVWD5LFDH[SRUWVGLYHUVLƄFDWLRQ SROLFLHV&RPPRGLWLHVDQG7UDGH3ROLF\5HVHDUFK:RUNLQJ3DSHUV7UDGHDQG0DUNHWV'LYLVLRQ)$25RPH

)HUUHLUD*)&)XHQWHV3$*DQG)HUUHLUD-3&7KHVXFFHVVHVDQGVKRUWFRPLQJRI&RVWD5LFDH[SRUWVGLYHUVLƄFDWLRQ SROLFLHV&RPPRGLWLHVDQG7UDGH3ROLF\5HVHDUFK:RUNLQJ3DSHUV7UDGHDQG0DUNHWV'LYLVLRQ)$25RPH