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ECOLE ET EDUCATION APRES 1947

3. A L’ECOLE PRIMAIRE ET GENERALE

Souvenirs de l’école primaire et générale

Chez la plupart des narrateurs évoquant les premières années d’école, le souvenir des études primaires est étroitement lié aux éléments inhérents à l’habitat familial de l’époque (configuration interne et situation géographique de la maison, distance entre la maison et l’école). Ainsi, Mihai Martinovici se souvient-il : C’est en 1952 que mes parents ont déménagé dans la Vallée de Jiu, à Petrosani. J’y ai passé pratiquement toute mon enfance et c’est toujours là-bas que j’ai fait mes sept premières années d’école, puis le lycée (…).

J’habitais dans une maison dont l’aspect était à mi-chemin entre une maison familiale et un bloc. C’était un conglomérat de quatre ou huit appartements, si je me rappelle bien, un immeuble à plusieurs étages, entouré par des jardins. Chaque côté de ce « building » avait des annexes : un terrain, une niche à chien, etc. C’est ainsi que pendant les premières années, j’ai eu la chance d’avoir un potager, des volailles, un petit cochon… de ce point de vue, c’était beau.

Par la suite, vers 1961, soit quand j’avais treize ans, nous avons déménagé pas loin de ce bâtiment, dans un immeuble à plusieurs étages avec des appartements

« conventionnels », si je peux dire1.

La région était belle… La vallée de Jiu était entourée de collines et les montagnes étaient juste à côté ; c’est pour ça que là-bas, on voyait toujours des collines et des montagnes se profiler à l’horizon, tandis que dans les régions de plaines et surtout dans les villes, on n’apercevait que des toits. Et bien, là-bas c’était… de n’importe quel point que l’on regarde, on voyait la nature, les collines, les montagnes, le ciel… c’était beau ! Au début, pendant les premières années, avant que l’immeuble ne soit entouré par d’autres bâtiments, il y avait un immense espace vert, plein d’herbe épaisse et touffue, où je faisais voler un cerf-volant avec mon père. C’était quelque chose d’extraordinaire !…

1 Le narrateur ajoute : Au début des années soixante on avait déjà commencé à penser autrement.

Il semble que notre premier logement ait été conçu à un moment où cet urbanisme moderne n’était pas encore très clair.

Là, il y avait beaucoup d’enfants de mon âge, qui sont par la suite devenus des camarades d’école et des amis… On ne peut pas dire que nous formions une bande, mais plutôt un groupe d’amis avec des personnalités différentes.

Quant à l’école, elle n’était pas loin. De chez moi, je pouvais y arriver en un maximum de quinze ou vingt minutes à pied. C’était une école assez bonne, réputée dans la région (…). Ma première maîtresse d’école, en première primaire, était une dame qui est malheureusement vite décédée et a été remplacée par une autre personne. C’est intéressant, parce que le destin m’a particulièrement lié à cette deuxième personne. Elle s’appelait Madame Purica. C’était notre voisine dans notre second logement et nous sommes en quelque sorte aussi devenus des amis de la famille. Mais, ce qui est important, c’est que c’est à travers elle que j’ai rencontré ma femme actuelle et que nous nous nous sommes finalement apparentés, car ma femme était sa nièce…

Mes souvenirs ne sont pas liés uniquement à cet aspect, mais au fait qu’elle insistait… elle avait renoncé aux cours de sport et d’éducation physique au bénéfice des dictées. Cela m’a beaucoup aidé dans la maîtrise de l’orthographe. A noter que mes parents y ont aussi contribué : en tant que dactylographe, ma mère était assez exigeante et respectait les normes d’écriture, et je m’amusais souvent avec mon père, qui était un passionné de mots croisés et qui avait un esprit très large, à trouver dans différents textes des fautes d’orthographe et de langage… par ailleurs il nous racontait des histoires de la vie de tous les jours, du style, « Tiens, regarde ce qu’a dit un tel ! » et ces moments étaient toujours agréables.

Les souvenirs d’Anca Nitulescu vont dans le même sens : (…) Après quelques années1, alors que j’étais élève de sixième, mes parents ont acheté un appartement dans un immeuble à plusieurs étages, situé quelque part au centre-ville2.

Mes souvenirs de là-bas sont bien meilleurs, car le logement était plus beau, plus grand, il y avait quatre pièces3… quand nous avons déménagé, tout sentait le neuf, la peinture fraîche. Il y avait du parquet (dans l’ancien appartement, c’était du linoléum), deux salles de bains, le sol de la cuisine était en marbre4

C’était d’autant plus beau que l’emménagement avait été suivi d’une grande effervescence… ma mère s’occupait de meubler l’appartement… tapis, lampes… son ambition de maîtresse de maison… que tout soit beau, aménagé avec goût, que ça brille.

Par la suite, elle a invité la parenté, les amis, pour voir le logement, pour se vanter…

1 C’était en 1976.

2 La narratrice tient à mentionner les détails de l’acquisition de l’appartement par ses parents, à quelque part aussi à titre de reproche par rapport à la période de transition post-communiste, à laquelle nous avons eu notre entretien et où il était extrêmement difficile d’obtenir un logement à Bucarest : Comme on achetait les logements par mensualités, ils ont conclu le contrat puis payé des mensualités. En 1976, nous avons déménagé dans le nouvel appartement, qui était plus grand, puisqu’il avait quatre pièces, et plus beau, mais je me souviens qu’ils ont dû payer des mensualités pendant encore quinze ou vingt ans…

C’était possible en ce temps-là… avec deux salaires d’enseignants, en payant des mensualités, on pouvait s’acheter un logement.

3 Sans compter la cuisine, selon la terminologie du secteur immobilier en Roumanie.

4 Anca Nitulescu ajoute en guise d’explication : (…) C’était comme ça dans tout l’immeuble, pas seulement chez nous. C’était un type d’appartements particulier, mieux conçu et situé en plein centre-ville ; il y avait trois blocs identiques de dix étages, construits en même temps, dont les appartements avaient été achetés bien avant que l’immeuble soit érigé. Je sais que mon père avait pu choisir le troisième étage, car il s’y était pris bien à l’avance, et les autres, qui avaient acheté plus tard avaient dû se contenter des étages supérieurs… (Contrairement aux coutumes genevoises actuelles, les Roumains des années soixante-dix, privilégiaient, dans un immeuble à plusieurs étages, les niveaux inférieurs par rapport aux niveaux supérieurs).

Il est vrai que j’ai aussi plus de souvenirs de là-bas parce que j’étais plus grande… j’étais en sixième, et donc plus consciente de ce qui se passait…

J’avais également changé d’école, afin qu’elle soit plus près de chez moi, car jusqu’à ce moment-là j’avais été dans une école de banlieue… c’était une bonne école, mais elle était loin du centre-ville.

Par la suite, je suis donc allée au lycée, qui comptait également des classes gymnasiales (degrés cinq à huit) et était proche du centre-ville.

Smaranda Vultur se souvient aussi du début de son parcours scolaire : Nous avons déménagé en cinquante-six, alors que j’avais six ans révolus, tout près de cet endroit1, rue Gheorghe Doja. Finalement, toute ma vie à Timisoara s’est en quelque sorte déroulée aux alentours de ce quartier, qu’on appelait « elisabetin », aux abords de la Place Lahovary, rebaptisée par la suite Balcescu (…). Dans ce périmètre formé par les rues Victor Babes, Gheorghe Doja et la Place Balcescu (Lahovary), il y avait aussi les différents itinéraires qui allaient marquer toute mon éducation scolaire : l’Ecole générale 15 était située à deux pas de chez moi et, pendant la période où j’ai fréquenté l’école générale, un nouveau lycée a été construit dans la même zone, le Lycée 7. Le hasard a voulu qu’en soixante-dix-huit, quand nous sommes revenus de Bucarest à Timisoara, j’ai à nouveau habité ce quartier et que j’habite encore aujourd’hui à proximité de cette école, où mes enfants eux aussi ont été au jardin d’enfants, à l’école, etc.…

A l’âge de sept ans, soit en 1957, j’ai commencé l’école primaire à l’Ecole générale 15, avec une institutrice, Stoicanescu Alexandrina, qui arrivait à la fin de sa carrière d’enseignante. Cette dame était presque une célébrité dans la ville… Elle était considérée comme l’une des meilleures enseignantes, bien qu’elle appartienne déjà, à ce moment-là, à l’ancienne génération. Je pense avoir fait partie de son avant-dernière volée d’élèves, ce qui signifie qu’après moi, elle a encore eu deux séries de quatre ans.

Pendant longtemps, j’ai ensuite entretenu avec elle une relation d’amitié, ponctuée de visites et d’entretiens qui ont duré jusqu’à sa mort, assez récemment ; elle a donc vécu longtemps… Elle avait cultivé cet esprit de compétition, de performance dans la classe.

Je me souviens que chaque année nous étions au moins dix à recevoir le premier prix et que j’étais toujours parmi les premiers, car les prix étaient appelés par ordre alphabétique et que je faisais partie des « B », puisque mon nom de jeune fille est Bacanu. Elle a ainsi encouragé de différentes manières cette volonté d’être lauréat et notre classe était vraiment une classe très compétitive…

En cinquième, je ne sais pas si c’était uniquement de la chance et rien d’autre2 c’est Madame Oprisanescu qui nous a repris. Elle était professeur de biologie et a continué dans le même style que notre ancienne maîtresse d’école, encourageant la compétition et exerçant aussi un contrôle sur nous, y compris sur la façon dont nous passions notre temps libre, afin que nous ne perdions pas de temps. Elle était aussi la référente3 de notre classe. En septième, par exemple, elle avait appris que nous allions trois fois par semaine faire du patin à glace en groupe. C’était aussi une occasion de rencontrer des garçons et on faisait du patin deux par deux. Le partenaire était

1 C’était au 5 de la rue Turgheniev, 1900 Timisoara, là où Smaranda Vultur m’avait accueilli en novembre 1998, afin d’enregistrer notre entretien.

2 La narratrice s’explique : (…) Etant donné mon expérience de parent et après avoir vu ce qui s’est passé dans la classe de mon fils, je pense qu’il y avait certains arrangements dans la répartition des professeurs, le but étant que les bons professeurs aient les meilleures classes…

3 « Diriginta » dans le texte roumain.

important, puisqu’on était tous des débutants et que nous nous soutenions mutuellement… mes souvenirs sont maintenant assez vagues… mais bref, il y avait aussi cette autre dimension, en dehors de l’intérêt sportif pour le patin… Et je me souviens que c’est la raison pour laquelle, à un moment donné, il nous fallait avoir son accord pour pouvoir y aller…

Mais en huitième (1964-1965), il y a eu une directive concernant la répartition territoriale, édictée par l’Inspectorat des écoles, qui stipulait que chaque élève devait aller à l’école à laquelle il appartenait. Bien que j’habite au coin de la rue1, à cinquante mètres de l’école où j’avais étudié pendant sept ans, il fut donc finalement décidé que je devais changer d’école.

C’était une école de la périphérie, située à la rue Corbului, bien plus loin de chez moi, à peu près à vingt minutes à pied. Malgré toutes les interventions de mes parents et de mes professeurs auprès de l’Inspectorat2, il fut impossible de faire changer cette décision et j’ai dû aller pendant une année là-bas, dans cette école de Corbului (…).

L’école Corbului était donc une école de faubourg… je ne me souviens plus quels étaient les critères déterminants, ni à quel type de contrôle ils répondaient, enfin, je ne sais plus pourquoi cette répartition avait été faite, mais ce qui est sûr c’est que j’ai fait ma huitième là-bas. J’ai quand même eu la chance d’avoir un bon professeur de roumain, Madame Ionescu, qui m’a assuré l’exclusivité de la préparation à l’examen d’admission au lycée. En mathématiques, j’ai eu Madame Bihoi, qui savait faire de cette matière quelque chose d’agréable.

Etant donné que la période du cycle primaire et gymnasial évoquée par les narrateurs s’étendait de la fin des années cinquante au début des années soixante, la plupart des maîtres d’écoles et des professeurs mentionnés avaient été formés avant la Seconde Guerre mondiale. Cet élément, qui n’est probablement pas sans signification dans les souvenirs des narrateurs, est mis en évidence par Smaranda Vultur : Globalement, je peux dire qu’à l’école primaire et au gymnase j’ai bénéficié de professeurs de très haut niveau. C’était des professeurs de la génération… formés dans la plupart des cas avant la guerre.

Ecoles spécialisées en une discipline

Dans le cas d’Anca Nitulescu, le changement d’école s’est fait principalement pour deux raisons assez claires : la volonté de se rapprocher de la maison et le désir de poursuivre les études secondaires dans la même école. Malgré ces priorités, le critère de la « bonne école » avait probablement aussi été pris en compte par ses parents dans le choix de la nouvelle école, comme elle le suppose : (…) Disons que c’était une école aussi bonne que l’autre, mais elle possédait aussi un lycée et on supposait qu’en fin de compte j’étudierais dans un lycée. L’autre école ne comptant que huit degrés, je n’aurais de toutes façons pas pu y rester jusqu’au baccalauréat.

1 S. Vultur détaille : La rue Doja était sectionnée par d’autres rues perpendiculaires, qui la divisaient. Elle reliait la Place Lahovary à la Place Marie. Sur cette rue, à partir du coin de la rue où j’habitais et faisant l’angle avec la rue Somos, circulait le tram six.

2 La narratrice ajoute : Vu que dans le périmètre dans lequel j’étais incluse, il n’y avait pratiquement que deux élèves qui devaient changer d’école comme moi, ça n’aurait pas créé de grands problèmes s’ils avaient accepté…

C’est d’abord moi qui ai changé d’école quand je suis passée en cinquième.

J’avais arrêté l’ancienne école pour aller à l’école du centre-ville et je me souviens que pendant environ une année j’ai pris l’autobus pour aller à l’école. Mon père avait donc acheté l’appartement, car il savait que nous allions déménager et ils pensaient que je devais déjà commencer la cinquième là-bas.

Le passage de la quatrième à la cinquième représentait quand même une étape ; on passait d’un seul instituteur (moi, j’avais eu un enseignant, un homme) à plusieurs professeurs. Pour un enfant c’était… Alors, ils ont préféré me faire changer d’école dès le début, pour éviter de me stresser encore une fois par la suite avec le changement de professeurs. Ils avaient bien réfléchi… bon, ils étaient aussi enseignants et s’y connaissaient dans ce domaine… et probablement que comme ils connaissaient aussi le monde des professeurs, ils savaient quel était le meilleur lycée …

Et j’y suis allée… En ce temps-là, une partie du gymnase (les degrés cinq à huit) était, imagine-toi… école de sport et je me souviens d’avoir passé une épreuve de gymnastique. Mon père ne m’avait rien dit, il m’avait acheté une tenue de gym, m’avait dit de la mettre et m’avait emmenée là-bas. Ils m’ont demandé de faire différents exercices : « le pont », « la ficelle » et des tractions aux anneaux, dont je me souviens que je n’avais réussi à en faire aucune. En revanche, comme j’avais une bonne mobilité, j’avais bien fait « le pont » et « la ficelle » et ils m’ont déclarée admise. Il y avait plein de petites filles qui étaient venues là-bas…

J’ai ensuite commencé là-bas et la qualité de l’école s’est avérée très bonne.

Etant donné que c’était une école de sport, les cours des degrés cinq à huit avaient lieu uniquement le matin, tandis que dans la plupart des autres écoles ils étaient dispensés l’après-midi. J’ai donc continué le matin, comme au lycée, où c’était la même chose.

L’après-midi, trois fois par semaine j’avais des entraînements, car c’était une école de sport. Il y avait tous les degrés, la cinquième, la sixième… A et B. Le « A » était l’athlétisme et le « B » la gymnastique.

Jusqu’à la huitième, j’ai toujours été à la gymnastique. C’est quelque chose qui m’a beaucoup plu…

En-dehors des inclinations personnelles et du goût pour le sport éveillé par la spécialisation de l’école, la motivation pour la gymnastique était aussi liée au contexte.

Anca Nitulescu l’explique : (…) C’était l’époque de Nadia Comaneci, tu te souviens qu’elle était en pleine gloire… Je suis entrée en cinquième année de l’école de sport en 1976, c’est-à-dire l’année où elle a gagné l’Olympiade de Montréal. A ce moment-là, Nadia était l’idole de toutes les petites filles qui faisaient de la gymnastique et c’était très valorisant d’en faire… les gens te regardaient avec respect…

Malgré l’indiscutable composante de la conjoncture favorable, la gymnastique et les activités sportives en général commençaient à être appréciées de plus en plus pour leurs multiples effets bénéfiques sur l’organisme. Ainsi, Anca Nitulescu se souvient-elle : Je veux dire que j’ai eu de la chance d’avoir pu faire cette école de sport, hormis le fait que je m’y plaisais bien, car on pratiquait la gymnastique assez sérieusement, j’ai eu des collègues qui sont arrivées à de bonnes performances. Moi, je n’ai rien obtenu, mais enfin… Pendant cette période-là mon corps s’est développé harmonieusement et, grâce au sport, je n’étais pratiquement plus jamais malade.

Comment dire… je ne sais pas si mes parents avaient spécialement pensé au sport, je crois qu’ils avaient plutôt pensé que c’était une bonne école, qu’il y avait de bons professeurs et qu’elle n’était pas loin de chez nous. Je suppose donc que c’était une

chance qu’elle soit en plus une école de sport… Probablement qu’ils ne se souciaient pas trop de cet aspect, mais moi ça m’a beaucoup aidée et m’a donné le goût du sport à jamais.

Par la suite, j’ai toujours considéré que faire du sport était quelque chose de louable et nécessaire. C’est la raison pour laquelle il est recommandé d’encourager les enfants à faire du sport dès leur plus jeune âge, afin de les aider à gérer leur mental et leur énergie. De toutes façons, ça me semble préférable à les laisser courir dans tous les sens, se bagarrer, crier… et énerver tout le monde. C’est donc mieux de les faire pratiquer un sport qui les aide à se développer harmonieusement et à apprendre la discipline, par la même occasion. Mais enfin, à chacun sa façon de penser…

C’était donc une bonne période, une très bonne période de ma vie. J’étais une bonne élève, je recevais des prix, d’ailleurs j’ai toujours reçu des prix…

Mentalités et critères dans le choix de l’école

D’habitude, pendant la période considérée, le critère formel et obligatoire de la territorialité qui prédominait en milieu urbain éliminait toute autre alternative dans le choix de l’école primaire.

Néanmoins, malgré ce règlement conventionnel, les parents cherchaient à choisir

« la meilleure école » pour leur enfant. Un des critères de sélection était ainsi la notoriété du maître d’école. Laissons Elisabeta Nicolescu nous raconter l’expérience qu’elle a vécue au moment de l’entrée à l’école primaire : Le critère des études était tellement important que le problème du choix de l’école et du maître d’école a été posé deux ans avant que je commence l’école. Selon le critère de la territorialité, j’aurais dû fréquenter

« la meilleure école » pour leur enfant. Un des critères de sélection était ainsi la notoriété du maître d’école. Laissons Elisabeta Nicolescu nous raconter l’expérience qu’elle a vécue au moment de l’entrée à l’école primaire : Le critère des études était tellement important que le problème du choix de l’école et du maître d’école a été posé deux ans avant que je commence l’école. Selon le critère de la territorialité, j’aurais dû fréquenter