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ECOLE ET EDUCATION APRES 1947

2. EDUCATION FAMILIALE AVANT ET APRES L’AGE SCOLAIRE

L’éducation au sein de la famille n’a pas fondamentalement changé après la Seconde Guerre mondiale. Elle est restée une composante éducative plus ou moins stable

1 G. S. Counts, Une foi rationnelle dans l’éducation, Columbia University, in André Molitor, La démocratisation des études, communication faite le 19 mars 1958 à l’Université de Louvain, pp. 176-177.

2 Voir Wolfgang Mitter, L’Education pour tous, in Annuaire International de l’Education, op.cit., 1985, vol. 36, Ch. II, p. 26.

3 Voir Robert Cowen, Aspects qualitatifs de la démocratisation de l’enseignement, in Annuaire international de l’éducation, op.cit., 1982, vol. 33, Ch. III, pp. 43-57.

dans le contexte des changements radicaux vécus par la société roumaine et a continué à représenter un vecteur référentiel important pour la formation et le comportement de l’enfant. Bien entendu, elle a dû s’adapter aux interdits de l’époque, notamment en ce qui concerne la dimension religieuse, mais en général, la transmission des messages éducatifs d’une génération à l’autre n’a pas été entravée par les contraintes exercées sur la liberté d’expression en dehors du cadre familial.

Par contre, en véhiculant des valeurs parfois prohibées ou occultées dans les institutions éducatives officielles, elle s’est avérée être un facteur important de la pérennité du comportement de duplicité1 adopté pendant toute la période de référence2.

Avec les grands-parents, à la campagne, en contact avec la nature

L’éducation au sein de la famille, liée aux parents ou aux grands-parents, est souvent évoquée par les narrateurs comme un facteur ayant eu une influence directe sur l’éducation qu’ils ont reçue avant l’âge scolaire. On découvre ainsi des modèles éducatifs familiaux qui se répercutent parfois jusque sur la deuxième ou même la troisième génération.

Smaranda Vultur se souvient du type d’éducation plus sévère reçue au sein de sa famille, notamment du côté de son père, mais aussi de sa mère. C’était sa grand-mère maternelle qui équilibrait la situation, mettant l’accent en priorité sur l’aspect affectif de la relation avec ses petites-filles : (…) La plupart du temps, je vivais avec mes grands-parents, car mes parents étaient en quelque sort en « transit »3…L’image de mon enfance est donc liée à eux. Quand je suis née, ma grand-mère avait l’âge que j’ai maintenant, c’est-à-dire quarante-huit ans, et ma représentation maternelle est associée à son image. C’était une femme extrêmement douce, tendre et bienveillante. J’ai donc eu une enfance très protégée, au plan affectif, spécialement du fait qu’elle… faisait contrepoids avec mon père qui était très sévère et dont j’avais peur… Chez nous (…), le rôle des femmes consistait ainsi aussi un peu à contrebalancer une certaine sévérité paternelle.

Mon père avait repris ce modèle de chez lui, son père à lui4 ayant été très exigeant envers ses fils et les ayant élevés très sévèrement. Ils avaient une ferme bien organisée, où le travail constituait un principe fondamental. Pendant l’année scolaire, ils travaillaient pour leurs études, mais les vacances ils les passaient toujours là-bas, et pendant l’été ils travaillaient à ramasser les prunes… même pas forcément par nécessité, car de toutes façons il y avait des gens du village embauchés pour faire ce travail, mais aussi, toujours, dans un but éducatif. Voici le modèle d’éducation que nous avons eu5 du côté paternel, une éducation qui valorisait une utilisation du temps aussi efficace que possible. C’était donc une éducation très sévère, qui entraînait même parfois des punitions démesurées par rapport aux faits.

1 Voir le Chapitre VII, Le double langage. La duplicité.

2 Il s’agit de la période entre 1947 et 1989.

3 La narratrice fait référence à l’occupation de ses parents, ainsi qu’aux aller-retours qu’ils faisaient lorsqu’elle se trouvait, pendant de longs mois de l’année, à la campagne, chez ses grands-parents.

4 La narratrice ajoute : Mon grand-père avait été prêtre orthodoxe pendant cinquante-sept ans à Davidesti, un village de la région de Muscel, et il a eu quatre garçons et deux filles, mais les filles sont décédées quand elles étaient encore enfants.

5 La narratrice fait référence à sa sœur et à elle-même.

(…) Dans ce type d’éducation, la rigueur venait généralement du côté paternel…

Ma mère, quant à elle, insistait beaucoup sur tout ce qui touchait à l’ordre, au rangement… il y avait des moments dramatiques où elle enlevait tout ce qu’il y avait sur le bureau et le mettait par terre, pour que nous soyons obligées d’y mettre de l’ordre. Et ça marchait… Ce genre de préoccupations venait du fait que mon grand-père maternel était également un homme très ordonné, qui n’aimait pas voir traîner des miettes, par exemple…

Dans ce contexte, ma grand-mère jouait un rôle de contrepoids… pour elle, le côté affectif était plus important que le dressage, pour l’appeler ainsi.

Au vu de ces circonstances, la possibilité de vivre à la campagne, chez ses grands-parents, dans une maison avec un jardin, revêtait pour la narratrice une importance particulière, toujours pour des raisons d’ordre familial. Elle n'y jouissait pas seulement d’un plus grand espace de liberté, mais aussi de contraintes éducatives différentes, d’autres traitements en cas de maladie et d’un rapport distinct dans ses relations avec les adultes. Ainsi, Smaranda Vultur raconte-t-elle : Et il y avait encore quelque chose, que je considère comme très important pour moi : c’est le fait que je passais plusieurs mois de vacances à la campagne, chez mes grands-parents de Muscel. Surtout après la naissance de ma sœur, dans les années cinquante-trois, cinquante-quatre, j’ai passé jusqu’à six mois par an là-bas, pour faciliter le travail du ménage chez nous, mais aussi pour permettre aux enfants de rester en plein air (…). A un moment donné, alors que j’étais à Bocsa, chez mon arrière-grand-mère, j’ai eu une diarrhée. Je crois que j’avais mangé avec les mains sales ou… des cerises noires, mais qui n’étaient pas encore mûres ou je ne sais plus quoi, et j’ai eu une diarrhée qui ne guérissait pas avec les traitements habituels. A cette époque-là, on disait que la polenta avait des effets curatifs et cela s’est confirmé dans mon cas.

Mes grands-parents avaient là-bas une ferme1 très bien organisée. Ils n’avaient pas beaucoup de terre, mais avaient des prunes et mon grand-père était un homme très appliqué et actif, comme ma grand-mère par ailleurs… j’y ai trouvé beaucoup plus de liberté. Je n’étais pratiquement pas surveillée du tout, je passais beaucoup de temps dehors, dans le jardin, sans chaussures… je marchais pieds nus… j’accompagnais les oies au bord de l’eau, car il y avait une petite rivière, l’Argeselul… Une autre chose intéressante est que là-bas, au bord de cette rivière, je jouais seule, j’imaginais toutes sortes de jeux nés des livres des contes que je lisais, liés aux fées de la rivière et d’autres personnages du même acabit… Il y avait donc là-bas un territoire où l’imagination rendait tout possible…

J’avais une grande liberté… et c’est en quelque sorte là-bas que j’ai découvert la nature, qui m’a ensuite attirée toute ma vie, notamment parce qu’elle constituait un tel contraste avec la chambre que je devais ranger et où régnait la discipline. Ici, c’était un espace ouvert, il y avait un autre contact du corps avec la nature, avec la terre, avec les fleurs…

Ma grand-mère avait beaucoup de fleurs, des mirabilis, dont je sentais l’odeur très forte le soir, quand je m’endormais dans ma chambre… Par ailleurs, j’étais également plus libre en termes d’alimentation ; tandis qu’à la maison j’avais de la peine à boire du lait (boire mon bol de lait ou de cacao avec mon croissant trempé dedans était un vrai drame… !), ma grand-mère avait tranché : si je n’aimais pas le lait, je ne le buvais pas, même si là-bas il y avait plein de vaches et qu’on trouvait du lait de bonne

1 « Gospodarie taraneasca » dans le texte roumain.

qualité et en abondance. En revanche, je mangeais d’autres choses, comme du fromage, du beurre…

Pour Smaranda Vultur, les souvenirs d’enfance liés à la vie à la campagne, chez ses grands-parents et aux innombrables possibilités d’investissement dans le jeu et dans l’imaginaire avec les enfants de son âge sont indissociables du rôle affectif et de la place importante que sa grand-mère a occupée pendant toute sa vie. Ainsi, explique-t-elle : En tous les cas, l’expérience que j’avais faite là-bas, chez mes grands-parents, demeure pour moi, au moins rétrospectivement, comme quelque chose de très important… Je me souviens certes que mon grand-père se fâchait quand nous ne travaillions pas, quand nous n’aidions pas à la maison, mais nous étions encore très petites et par la suite, quand nous avons grandi, nous ne sommes plus retournées aussi souvent justement à cause de ces disputes et parce qu’il n’y avait plus la liberté que nous avions connue en tant que jeunes enfants. Néanmoins, pour plusieurs raisons, y compris mon choix ultérieur de la philologie, cette expérience reste importante… une possibilité d’explorer l’imaginaire…

Pendant un été, j’avais mis en scène un conte avec les enfants. Il y avait ma sœur et deux autres enfants qui habitaient juste à côté de chez nous et qui étaient aussi venus là en vacances. J’étais donc l’organisatrice… nous avons confectionné nos déguisements en papier gaufré et nous avons invité tous ceux qui habitaient dans notre ruelle… j’avais vidé tous les pots de confiture de fraises de ma grand-mère en la distribuant aux invités… J’avais écrit les rôles, puis je les avais répétés avec les autres enfants, en apprenant à chacun le rôle qu’il jouait dans la pièce. Il y avait un seul garçon, plus petit, en taille, que nous et le problème était qu’il devait interpréter en alternance le prince charmant et le dragon… mais, c’était moi qui dirigeais tout… Il y avait donc un espace de jeu, d’activité ludique, qui a créé un contrepoids entre les deux zones1… et ma grand-mère reste pour moi associée à cette espace de jeu et de liberté…

Ma grand-mère maternelle a aussi joué en quelque sorte pour moi le rôle de confidente, j’avais donc avec elle une relation très étroite et très particulière… Elle est décédée en 1984, quand mes enfants avaient dix ans et six ans et j’ai vécu sa disparition très douloureusement… Pour moi, c’était une perte immense d’autant plus que je l’avais identifiée à une image maternelle.

Education et pratique religieuse

En ce qui concerne l’éducation et la pratique religieuse, la situation à la campagne était visiblement plus détendue qu’en ville, où il y avait des interdictions ou des limitations officielles plus sévères. La perception de l’enfant n’a pas retenu la participation à la vie religieuse comme une contrainte, bien au contraire. A ce constat, il faut également ajouter le fait que cela se passait à la campagne, chez les grands-parents, là où, jusqu’à un certain âge, tout était perçu d’une manière plus favorable que dans la maison des parents. Ainsi, Smaranda Vultur se souvient-elle : De tous les points de vue (naturel, éducatif et culinaire), il y avait des libertés. En plus, c’est toujours là-bas que j’ai reçu l’éducation religieuse qui faisait défaut à la maison… Ma grand-mère d’ici m’a appris ces prières pour enfants, avec « le petit ange », et inévitablement j’allais

1 La narratrice se réfère d’une part à l’éducation sévère reçue et d’autre part à l’espace de jeu et de liberté qu’elle avait trouvé à la campagne, notamment auprès de sa grand-mère.

régulièrement à l’église, chaque jour de fête. Le matin, j’accompagnais ma grand-mère, qui était la femme du prêtre et qui restait pendant presque toute la Messe. Je prononçais aussi « le credo » à l’église et j’en étais profondément convaincue…

Quant à la pratique religieuse, je ne la percevais pas comme une contrainte, comme quelque chose que je devais faire. C’était pourtant probablement quelque chose d’obligatoire… un alignement sur leur vie à eux, un mode de… Il y avait là-bas tout un rituel… chaque samedi on prenait le bain dans une cuve en bois1, on chauffait de l’eau, on la versait dans la cuve et, à l’aide des récipients les plus divers, on en rajoutait, au fur et à mesure que l’eau du bain refroidissait, la pièce se remplissait de vapeur… Pour moi, ces préparatifs du samedi étaient associés au départ à l’église du dimanche, car pour le reste, à part les dents, les mains et le visage, je ne me lavais pas chaque jour comme à la maison, mais en été j’allais me baigner dans la rivière…

Par rapport à ça, je n’ai pas le souvenir d’une obligation, mais au contraire, de quelque chose d’extraordinaire ! Pour moi, ça a aussi été une expérience religieuse très importante que j’ai découverte bien plus tard… Malgré le fait que j’aie toujours prié…

ce n’est qu’après la Révolution2 que j’en ai réalisé l’importance et j’ai regretté que, à cause des restrictions de l’époque, je n’aie pas donné moi aussi une telle éducation à mes enfants.

Le régime a adopté une position différente à l’égard de chacune des confessions chrétiennes existant en Roumanie. Ainsi, l’Eglise majoritaire orthodoxe jouissait-elle, grâce à son attitude soumise au pouvoir politique, d’une certaine tolérance en ce qui concerne la pratique religieuse. En revanche, l’Eglise gréco-catholique, interdite officiellement en 1948 et assimilée par la force à l’Eglise orthodoxe, a connu des restrictions bien plus sévères. Gheorghe Surdu raconte : Pendant le communisme, il y avait bien l’enseignement3, mais seulement pour les prêtres. Pour les fidèles, il était dispensé dans la clandestinité, au sein de différentes familles de confiance « Allez, Père, enseignez le catéchisme à nos enfants (…) », c’est-à-dire en cachette et sur une base individuelle, car il était défendu…

Par conséquent, pendant le communisme, on n’a pas pu faire plus… Néanmoins, j’ai prononcé la messe… je l’ai fait plusieurs fois à la cave ou dans la forêt avec deux ou trois fidèles qui étaient… Une fois, j’étais à Herculane4 et là-bas je l’ai fait dans la forêt.

Je m’en souviens parfaitement bien, j’avais encore rencontré quelques-uns des nôtres et, pendant l’après-midi, nous sommes allés ensemble célébrer la messe dans la forêt.

J’avais emmené l’étole et un petit calice de voyage, que j’avais reçu en France, j’avais un peu de vin, un peu d’eau, j’ai tout mis sur une petite table là-bas, et j’ai dit la Messe…

Par la suite, après soixante-quatre, le Parti communiste est devenu plus indulgent… il n’y avait plus la même sévérité qu’au début. C’est comme ça qu’à partir de soixante-quinze, j’ai commencé à célébrer la messe publiquement à Medias, là où j’habitais. Ça a duré jusque dans les années soixante-seize, soixante-dix-sept. Moi, je ne disposais que d’une petite chambre, mais il y avait un de nos prêtres qui avait une belle maison et j’ai prononcé la messe chez lui. A un moment donné, les communistes s’en sont aperçus, pourtant ils ne sont pas venus nous arrêter…

1 « copaie » dans le texte roumain.

2 La narratrice se réfère aux événements de décembre 1989 qui ont entraîné la chute du régime communiste.

3 Le narrateur parle de l’enseignement religieux.

4 Station balnéaire à l’Ouest du pays, réputée pour ses bains thermaux.

Malgré les persécutions, l’attitude ferme et les sacrifices de l’église gréco-catholique sont restés gravés dans la conscience des gens. Après la chute du régime, de nombreux orthodoxes ont gardé d’elle une image positive, alors qu’ils avaient un regard critique sur leur propre église. Anca Nitulescu, elle-même de confession orthodoxe, décrit : Je ne sais pas… mais je n’ai pas eu l’impression que les gens de l’église1 auraient opposé une grande résistance à tout ce qui s’est passé2. Eux, ils étaient dans leurs églises, les gens n’y venaient pas, il y avait plutôt des vieilles dames et… des gens âgés, qui de toutes façons ne risquaient plus rien puisqu’ils étaient à la retraite… Mais, je n’ai pas eu l’impression qu’ils allaient vers les gens du monde, chez eux, pour leur parler ou… je ne sais pas, peut-être qu’ils auraient pris trop de risques en le faisant, peut-être qu’ils auraient été carrément emprisonnés… (…).

Je sais qu’il y a eu des prêtres qui ont été emprisonnés, qui étaient des détenus politiques, mais… ils étaient toutefois peu nombreux et le comble c’est que la plupart d’entre eux étaient des gréco-catholiques et non pas des orthodoxes.

Il est notoire que le régime n’a jamais favorisé la religion. Toutefois, sa tolérance à l’égard des différentes pratiques religieuses de l’église orthodoxe a varié d’une période à l’autre et d’une région à l’autre du pays. Ainsi, Smaranda Vultur déclare-t-elle : Je me souviens que mes parents se sont mariés quand j’avais environ quatre ans. Cela se passait autour des années cinquante-quatre… Je me souviens très bien de ce moment…

bien sûr qu’en tant qu’enfant j’étais impressionnée par cette couronne de mariée… Mais, ils disaient que ce n’était pas vrai… Ce n’est que plus tard, quand ils ont baptisé ma sœur, qu’ils se sont mariés religieusement. C’est mon grand-père qui est venu de Muscel et qui l’a fait… il a officié aux deux cérémonies… Il y avait donc une censure très sévère à cet égard… Ça pouvait être très grave si ça se savait… Même dans les années soixante-dix, quand moi je me suis mariée, nous ne nous sommes pas mariés à l’église ; c’est toujours mon grand-père qui nous a mariés religieusement et il l’a fait à la maison…

En revanche, j’ai fait baptiser mes enfants à Bucarest à l’église, donc… J’y suis allée seule et je ne sais pas pourquoi ici c’était comme ça et là-bas c’était différent3.

Anca Nitulescu se souvient également4 : De toute façon, les événements majeurs comme les baptêmes, mariages, enterrements avaient lieu dans l’église. On n’était pas arrivé à la situation en vigueur dans d’autres pays où même cela ne se faisait plus à cause de la peur ou… (…). Donc, il y avait des mariages avec des prêtres, la chorale. Si la personne avait de l’argent, pas de problèmes, elle payait la chorale… C’était donc possible. Quoi que j’aie entendu que les officiers ne pouvaient plus se marier à l’église…

Mais, à notre niveau à nous… famille de professeurs qui n’étions pas impliqués politiquement, qui n’étions pas non plus des militaires… (…). Quand j’étais étudiante, je me souviens que j’allais aux mariages des amis qui avaient des enfants plus grands et je l’ai fait jusqu’à tard5

1 La narratrice se réfère au clergé orthodoxe.

2 Allusion en général à toute la période de la propagande athée, mais en particulier à la démolition des églises des années quatre-vingts.

3 La narratrice se réfère à la situation de Timisoara par rapport avec celle de Bucarest.

4 Entre les deux narratrices, Smaranda Vultur et Anca Nitulescu, il y a une différence d’âge de quinze ans, mais la période et la région auxquelles elles font référence ici sont les mêmes, c’est-à-dire la

4 Entre les deux narratrices, Smaranda Vultur et Anca Nitulescu, il y a une différence d’âge de quinze ans, mais la période et la région auxquelles elles font référence ici sont les mêmes, c’est-à-dire la