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Section IV Les idées et les contenus des études

Section 3 L’arrivé du moment de l'établissement des relations diplomatiques

Dans la Conférence de Genève, les relations sino-françaises s‟améliorèrent grâce aux communications et coopérations des délégations bilatérales. Et au fur et au mesure de la résolution du problème de l‟Algérie, ce qui fit tomber l‟obstacle majeur dans les relations sino-françaises. Le changement des situations internationales et nationales augmenta les volontés des deux gouvernements à établir des relations diplomatiques. Ainsi, le moment de l‟établissement des relations diplomatiques fut enfin arrivé.

Le 18 mars 1962, le gouvernement français signa « les Accords d‟Évian » avec le Gouvernement provisoire de la République de l‟Algérie et arrêta les opérations militaires en Algérie. En même temps, la France reconnut que le peuple algérien eut le droit à l‟autodétermination à voter pour décider l'indépendance de l‟Algérie par un référendum. Et la France retira progressivement les armées en Algérie. Le 20 mars, le

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AMAE, Asie-Océanie, Chine, 119QO/462, Note pour la Direction Générale des Affaires Culturelles et Techniques : Observations sur la note relative aux relations culturelles avec la Chine continentale, 29 mars 1962, p.45 ; 119QO/462, Le Ministre des Affaires Etrangères à l’Ambassadeur de France à Berne : relations culturelles avec la Chine Continentale – contacts directs à Berne, 10 juillet 1962, p.58.

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premier ministre Zhou Enlai envoya une lettre de félicitations au nom du gouvernement chinois au Premier Ministre de l'Algérie, félicitant sur l‟accord de cessez-le-feu avec la France et la reconnaissance française des droits de l'indépendance algérienne.1 Après la résolution du problème algérien, le Ministère chinois des Affaires étrangères eut l'intention d‟inviter des personnages respectueux et amicaux à la Chine pour rendre une visite en Chine, essayant de faire l‟initiative sur la promotion des relations sino-françaises.

Le Ministère chinois des Affaires étrangères pensa que, à cause de l‟insistance de la France sur « le développement des six pays européens comme une troisième force contre l‟Union soviétique et les Etats-Unis, la lutte pour l‟indépendance d‟une force de la dissuasion nucléaire, et les oppositions de la hégémonie des États-Unis du groupe de l‟atlantique du Nord », tandis que les Etats-Unis n‟abandonnant pas le contrôle sur l'Europe, les contradictions franco-américaines devinrent de plus en plus aigus, « et l‟un des problèmes les plus importants au sein du bloc occidental ». Dans le même temps, « au cours de la lutte contre le contrôle des Etats-Unis, le gouvernement français lui fait de pression pour de nombreuses fois par faire des gestes de créer des liens avec notre pays ». Mais en raison du soutien de la Chine pour la lutte algérienne, l‟attitude française envers la Chine n‟avança plus loin. « Avec la résolution du problème de L'Algérie, malgré le souci des influences sur l‟ancienne Afrique française, le gouvernement français put sans doute créer les liens avec nous pour gagner plus de pion pour faire face aux Etats-Unis. » Le Ministère Chinois des Affaires étrangères crut que, « afin d‟augmenter les contradictions entre les États-Unis et la France, nous pouvons prendre l'initiative de prendre certaines mesures pour sonder l‟attitude du gouvernement française vers nous, et pour en exercer une certaine influence », et il décida, « en plus de la proposition des actions de l‟Ambassade en Suisse et le correspondant en France », de proposer d‟inviter l‟ancien Premier ministre français Edgar Faure à rendre une visite en Chine. Ensuite, le Ministre Chen Yi pensa qu‟il pouvait communiquer avec les délégués français au cours de la Conférence de Genève pour pendre des mesures au lieu d‟inviter Faure. Bien que le ministère des Affaires étrangères de la Chine n‟invite pas enfin Faure de visiter la Chine, on put y voir la volonté de la Chine pour prendre l‟initiative dans les relations sino- françaises.

Après le XXIIème congrès du PCUS, les différences de politiques entre le parti

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Zhonghua renmin gongheguo guowuyuan gongbao (Journal official du Conseil d’État de la République populaire de Chine), N°3, 1962, p.35.

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soviétique et le parti chinois devinrent de plus en plus inconciliables. Les relations entre les deux gouvernements s‟aggravèrent aussi en raison d‟une série d‟événement comme les problèmes frontières de Xingjiang, la crise des missiles de Cuba et le conflit sino-indienne, ce qui rend les différences entre les deux parties sur le conflit idéologique développer sur celui de l'intérêt national. Le PCC décida d‟intensifier sur la scène du mouvement communiste international l‟attaque pour la ligne révisionniste soviétique, de lancer le débat avec l‟Union soviétique à la réunion des partis frères dans cinq pays et solliciter l‟appui des forces de gauche des partis frères, en élargissant les rangs du marxisme-léninisme, et se battant de l‟hégémonie du mouvement communiste international. Dans le même temps, face à la scission à l‟intérieur du bloc socialiste, la Chine commença à chercher nouvelle stratégie diplomatique, sur la scène internationale, elle se battit non seulement avec les États-Unis, mais aussi le révisionnisme de l‟Union soviétique. Dans ce cas-là, il fut nécessaire de chercher un nouvel allié pour lutter ensemble contre l‟hégémonie des États-Unis et de l‟Union soviétique.

Dans le concept de Mao Zedong sur la stratégie diplomatique, à part les deux pôles soviétique et américaine, il y avait une large zone intermédiaire. En Novembre 1957, celui dans la conversation entre Mao Zedong et le Ministre soviétique des Affaires étrangères Gromyko désigna les pays neutres asiatiques, africains et Latino-Américains, sauf le bloc socialiste dirigé par l‟Union soviétique et celui de capitaliste dirigé par les États-Unis.1 Mais avec la détérioration des relations sino-soviétique, la présence des contradictions à l‟intérieur du bloc socialiste, et les contradictions augmentées entre les pays occidentaux tel que la France entre les États-Unis, Mao commença à développer la théorie de « zone intermédiaire ». Il en parla à un visiteur japonais le 28 septembre 1963 : « d‟après moi, il y a deux « zone intermédiaire », l‟un est les pays en Asie, en Afrique, et en Amérique latine, et l‟autre en Europe. Le Japon et le Canada sont insatisfaits aux États-Unis. Le marché commun de six pays européens représenté par de Gaulle est tous les pays capitalistes les plus puissants. Le Japon est un pays capitaliste puissant qui n‟est content des Etats-Unis ni l‟Union soviétique. Quant aux pays en Europe orientale, sont-ils aussi satisfaits de Khrouchtchev ? Je n‟en crois pas. La situation est encore en développement, et les contradictions sont encore exposées. Au cours des dernières années, le peuple français lutte pour l‟indépendance, mais ne le fait jamais à un tel point qu‟aujourd‟hui. Les

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« Le procès-verbal d’un entretien entre Gromyko et Mao Zedong »,19 novembre 1957, АВПРФ,ф.0100, оп.50а,п.1,д.423,л.1-22.

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contradictions entre l‟Union soviétique et les pays d‟Europe orientale augmentent aussi, les relations deviennent extrêmement tendues. »1 Aux yeux chinois, les pays des deux « zone intermédiaire » étaient tous possible pour la Chine à gagner. Dans les pays occidentaux, en particulier la France qui lutte pour la diplomatie indépendante contre les Etats-Unis, était plus susceptible de gagner comme les alliés pour lutter contre de l‟hégémonie soviétique et américaine.

Dans tout au long de l‟année 1962, l‟intérêt de la Chine Populaire pour le marché français ne fit que s‟accentuer. Trois missions d‟études chinoises se rendirent en France pendant l‟année 1962 et visitèrent successivement les ateliers de constructions navales, les usines aéronautiques et industries, etc. De plus, le Ministre adjoint du Commerce Extérieur du Gouvernement de Chine passa à Berne à la fin du mois d‟avril et qu‟à l‟occasion de son séjour dans la capitale fédérale, il fut heureux de pouvoir rencontrer toutes personnalités françaises intéressées à la promotion des échanges entre les deux pays. En outre, M. Wang, Conseiller de l‟Ambassade de la Chine Populaire se félicita des rapports commerciaux et techniques qui se développaient entre les deux pays et fit état des excellentes impressions que ses compatriotes eurent ramenées de leurs voyages en France. Il déclara que le moment lui semblait venu d‟intensifier et d‟élargir ces rapports. « Nos deux pays, a-t-il dit, ont beaucoup de points communs. Tous deux font preuve d‟un désir de plus grande indépendance à l‟égard de leurs puissants alliés. Ils ont monté Ŕ au Laos, notamment Ŕ que leur politique est inspirée par des soucis identiques. »2

D‟ailleurs, à cause du soutien du parti communiste français au parti soviétique au cours des disputes sino-soviétiques, les relations entre le P.C.C. e le P.C.F. se détériorèrent. Au milieu de l‟année 1962, la ligne de lutte du parti français encore fut : « Elles s‟inspirent de la lutte nécessaire sur les deux fronts, en considérant que l‟opportunisme reste le danger principal pour notre Parti. »3

Cependant, à la fin de 1962, le Bureau Politique modifia sa ligne de lutte : « Continuer à porter l‟attention nécessaire au révisionnisme dans le mouvement communiste et ouvrier international, mais dans la période présente, considérer que le dogmatisme est le danger principal au sein du mouvement communiste et ouvrier international. » Il indiqua que, si dans les congrès des partis frères, le représentant du Parti Communiste Chinois renouvela ses attaques contre le P.C.U.S., les délégués du P.C.F. devaient regretter cette attitude du

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Mao Zedong wenji (La collection d’ouvrages de Mao Zedong), vol.8, Pékin : Renmin chubanshe (Éditions du peuple), 1999, pp.343-344.

2

AMAE, Asie-Océanie, Chine, 119QO/524, Echanges commerciaux franco-chinois, 26 mars 1963, pp.127-129. 3

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P.C.C. au sein du congrès d‟un parti frère.1

En face des condamnations du P.C.F., le Comité central du parti chinois publia un article dans le Quotidien du Peuple le 27 février 1963 - « D‟où proviennent les divergences ? Ŕ Réponse à Maurice Thorez et d‟autres camarades », où il critiqua que le PCF, sous la baguette des soviétiques, fit les virages de 180 degrés plusieurs fois et abandonna son indépendance dans ses relations avec le parti soviétique.2 Cet article suscita les mécontentements du P.C.F., à la suite, celui publia beaucoup d‟article contre le parti chinois.

Après la détérioration des relations entre les deux partis, la Chine ne voulait plus développer les échanges culturels par le parti communiste français et ses organisations de masse. Elle demanda de contacter avec les autres instituts culturels français pour élargir les échanges culturels. Le Quai d‟Orsay acquit les informations en juin 1963 : « L‟Agence Chine Nouvelle de Paris fait savoir actuellement aux milieux universitaires français que le Gouvernement de Pékin ne souhaite plus passer, désormais, par l‟entremise de l‟Association des amitiés franco-chinoises, d‟obédience communiste, pour organiser des échanges culturels entre la France et la Chine Continentale. Les personnalités qui ont été approchées, à ce sujet, par l‟Agence Chine Nouvelle voient dans cette disgrâce un signe de défiance à l‟égard du Parti Communiste Français qui contrôle l‟activité des « Amitiés franco-chinoises ». Il est à noter que le Président de cette Association, M. Jean Dresch, appartient à la Cellule communiste « Sorbonne » qui a pris notamment position en faveur des thèses de M. Khrouchtchev. L‟Agence Chine Nouvelle s‟efforce d‟ailleurs d‟encourager la formation d‟une association concurrente, sans obédience politique, mais qui comprendrait des personnalités influentes. »3 Les nouvelles attitudes de la partie chinoise encouragèrent les autorités françaises pour développer les relations culturelles sino-françaises.

Chen Dingmin, le correspondant de la branche de l‟Agence Chine Nouvelle à Paris et en fait considéré comme le représentant culturel et l‟agent de renseignement chinois à Paris, envoya une lettre au Ministre des Affaires étrangères Chen Yi au début de 1963. Il pensa les conditions requises de l‟établissement des relations diplomatiques sino-françaises furent réunies et y proposa le gouvernement chinois de

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APCF, Fonds du Bureau Politique, 2 Num_4/4. Les décisions de la réunion du Bureau Politique du 29 novembre 1962.

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« D’où proviennent les divergences ? – Réponse à Maurice Thorez et d’autres camarades », Le Quotidien du

peuple, 27 février 1963, p.1. 3

AMAE, Asie-Océanie, Chine, 119QO/462, Note : Nouvelle orientation de la politique culturelle de la Chine Continentale, 22 juin 1963, p.83.

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faire l‟initiative dans les relations bilatérales, ce qui aiderait à promouvoir l‟établissement des relations diplomatiques sino-françaises. Il parla dans la lettre que la possibilité actuellement pour le gouvernement de Gaulle d‟établir des relations diplomatiques avec la Chine devint plus grande : d'abord, le problème algérien fut résolu, « la France ne peut pas refuser l‟établissement sous le prétexte de notre soutien pour l‟Algérie » ; deuxièmement,le pouvoir de Charles de Gaulle eut encore des confiances parmi le peuple français, qui fut principalement dans la lutte contre les États-Unis et pour le statut des puissances occidentales, « donc dans la situation actuelle, l‟établissement des relations bilatérales tant nationalement qu‟internationalement, contribue au prestige de De Gaulle, qui non seulement s‟accorde avec les exigences du peuple français, jouant un rôle positif dans la stabilité temporaire du gouvernement de Gaulle, mais aussi contribue à attaquer l'impérialisme américain, lui forçant de faire des concessions appropriées sur d‟autres questions, augmentant le statut internationale de la France. » « Troisièmement, la relation entre la bourgeoisie française et le Kuomintang de Chiang Kai-shek est moins profonde que les États-Unis et la Grande Bretagne, les intérêts économiques de l‟impérialisme français en Chine ne sont pas autant qu‟eux. » Par conséquent, la volonté pour le gouvernement de Gaulle de maintenir les relations diplomatiques avec le KMT de Jiang n‟est pas aussi forte. » Quatrièmement, sur la question allemande, les relations entre de Gaulle et l‟Union soviétique ne seraient pas facilité pour le moment. « Donc, l‟établissement des relations diplomatiques avec la Chine à l‟occasion du désaccord sino-soviétique est considéré pour de Gaulle comme l‟un de mesures pour confronter l‟Union soviétique. » Enfin, « vu que les dirigeants du parti communiste français adoptent des politiques réformistes et suivent le parti social-démocrate dans son bourbier, et dans le domaine internationale ils prêchent fortement le révisionnisme, et calomnient et attaquent ouvertement de notre principes du marxisme-léninisme, ce qui ruine nos relations. » Ainsi, pour le gouvernement de Gaulle, « s‟il sait l‟occasion favorable d‟établir des relations diplomatiques avec nous, ce qui sera un autre coup sur le parti communiste français, réduisant le prestige du parti communiste français parmi les masses, et renforçant ainsi les influences politiques du parti gouvernant et le régime de Gaulle à l‟intérieur du pays. En plus, notre échanges bilatérale non-gouvernementales étaient plutôt avec le parti communiste français (ou les parties connexe au parti communiste français), dont la bourgeoisie française était tout à fait insatisfait. Après l‟établissement des relations, il peut faire les relations économiques,

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commerciales et culturelles directement, sans la prescription du parti communiste français. » Chen Dingmin proposa de faire un peu de l‟initiative à cette occasion pour agrandir la possibilité de l‟établissement de relations diplomatiques. « À l‟heure actuelle, faire l‟initiative d‟établir des relations diplomatiques avec la France peut coordonner notre lutte contre l‟impérialiste, le révisionnisme et le réactionnaires internationales. » Il expliqua des raisons favorables pour la Chine pour établir des relations diplomatiques avec la France : il put approfondir le conflit entre les États-Unis et la France, qui différenciait le bloc occidental ; cela montra que l‟on adhéra toujours aux Cinq Principes de la coexistence pacifique sans contrarier les principes fondamentaux du marxisme-léninisme et fut prêt à établir les relations amicales avec tous les différents systèmes sociaux des pays du monde, et on révéla encore une fois aux peuples du monde les menteries des révisionnistes et des réactionnaires internationales qui eut nous calomnié ; l‟établissement de relations diplomatiques avec la France promut la possibilité duquel avec les petits pays en Europe occidentale comme la Belgique, l‟Italie et le Luxembourg; cela nous aida à gagner l‟établissement des relations diplomatiques avec les pays africaine qui fut encore attachés à l‟impérialisme français pour élargir notre influence ; mettre une position à Paris fut bénéficiaire pour la réalisation des activités anticoloniales et de la lutte pour l‟indépendance nationale de tous les pays en Afrique et pour promouvoir à mener correctement leur révolution nationale et démocratique vers la voie révolutionnaire socialisme ; l‟établissement de relations diplomatiques avec la France put briser le blocus du parti communiste français pour nous et faire communiquer nos paroles marxisme-léninisme et antirévisionnisme publiées par notre parti et gouvernement avec la majorité des personnages du parti communiste français. Dans l‟éclat brillant de la pensée de Mao Zedong, le parti communiste français et les personnages gauchistes français apprendraient les leçons négatives dans le passé pour « transformer le mauvaises choses en bon ». Si on put briser une ouverture en France, il serait plus propice à l'avenir à la réalisation des mouvements contre le révisionnisme dans le cadre de l'Europe et le monde. Paris fut après tout considéré comme l‟un des cœurs de la diplomatie occidentale, si on bâtit l‟Ambassade en France, il offrait plus des conditions favorables pour la lutte diplomatique et l‟espionnage sur l'intelligence. La construction du consulat en France non seulement put gagner les Chinois résidant en France, mais aussi aida à développer le travail sur les chinois à

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l‟étranger dans tous les pays d‟Europe occidentale.1

Pour les conseils de Chen Dingmin, le Ministère chinois des Affaires étrangères fit des études, et considéra de prendre l‟initiative de faire des travaux pour améliorer les relations avec la France et en même temps pour sonder l'attitude française sur le problème de l‟établissement des relations diplomatiques.

Le Ministère chinois des Affaires étrangères crut que « les contradictions entre la France et les États-Unis occupent une place de plus en plus importante dans le bloc impérialiste », et le « révisionnisme » de l‟Union soviétique fit une erreur dans la politique du traitement des contradictoires franco-américains, « elle adopte celle pour les États-Unis mais contre la France et l‟axe franco-allemand, au lieu d'utiliser ces contradictions pour isoler et combattre la politique de l'impérialisme américain ». En conséquence, la Chine dut prendre la bonne politique étrangère pour différencier le bloc occidental, « on doit adopter une approche plus positive vers la France pour traiter par l‟intérêt respectivement les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France, l‟Allemagne de l‟Ouest et d‟autres pays. Par l‟utilisation des contradictions entre eux, en particulier les conflits franco-américains, on isole et combattu le plus que possible l‟impérialisme américain. » On élabora des principes générales et des pratiques spécifiques vers la France : « Partant de la demande stratégique de l‟utilisation du conflit franco-américain pour isoler et combattre l'impérialisme américain, il faut actuellement prendre la politique de combiner la principe de gagner et de lutter pour développer de façon réaliste les relations avec la France activement et progressivement ; dans le travail concret, nous devons saisir le sens de la mesure, on non seulement va bien profiter des contradictions entre la France et les États-Unis, mais aussi évite de faire l‟illusion que nous avons des demandes à la France, ce qui est défavorable pour développer notre travail. Et en même temps, il faut obéir la politique de soutenir le mouvement de libération nationale, pour éviter de faire l‟illusion que nous payons plus attentions à l‟impérialisme français qu‟à l‟Afrique. »2

La Chine put généralement améliorer les contacts avec la partie française de plusieurs façons : d‟abord, « l‟Ambassade de Chine en Suisse peut prendre l‟initiative de rétablir le contact personnel au niveau du conseiller d‟Ambassade avec celle de France en Suisse et développer peu à peu le contact personnel au niveau des