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L’évaluation d’une capacité de charge

2.2. L ES INDICATEURS DE LA FREQUENTATION : UN MOYEN COMMODE POUR UNE

2.2.2. L’évaluation d’une capacité de charge

La notion de la capacité de charge a été introduite dans la définition du développement durable, proposée en 1987, par la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (Commission Brundtland) ; le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de " besoins ", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations100 que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

La capacité de charge est difficile à appréhender, car elle intègre différentes variables (sociétales, environnementales, politiques). Afin de nous rendre de compte de ce qu’est la capacité de charge et ce que cela implique, nous commencerons par la définition tridimensionnelle de cette notion. Puis les objectifs fixés pour obtenir une capacité de charge par rapport à notre thématique (les activités récréatives) sur nos territoires d’étude seront exposés.

• Les trois dimensions de la capacité de charge

« C’est cette notion de limite à la croissance ou à l’expansion de diverses variables que l’on exprime dans de nombreuses disciplines par la notion de capacité de charge ou facteur K….

99. Gestion Intégrée du Littoral (GIL) veut dire la même chose que GIZC.

100. Des limitations que doivent s’imposer les pays développés et riches quant aux prélèvements effectués sur les ressources des pays les plus pauvres ou des moins développés. Quant aux prélèvements des pays riches (excessifs sur leurs propres ressources), il s’agit de ménager la terre et d’établir une bonne gouvernance.

En tant que concept, la capacité de charge fait référence à quelque chose pour autre chose. K peut être ainsi défini comme la capacité de charge d’un milieu pour un organisme, d’un environnement pour une population, d’une production pour un prélèvement, d’un contenant pour un contenu », (Le Fur, 1998, p.24).

La Région et d’autres collectivités territoriales se posent la question de seuil de saturation ou bien de capacité de charge à ne pas dépasser afin de conserver, voire d’améliorer la qualité des milieux. Toutefois, pour un biologiste et plus encore pour un géographe, cette question de capacité de charge pose bien des problèmes pour y répondre dans sa totalité. La capacité de charge englobe la capacité d’accueil et fait référence au niveau d’acceptabilité par rapport à l’environnement, aux ressources, et par rapport aux visiteurs eux-mêmes (Figure 19). Cette notion renvoie à celle de régulation (limites qu’il ne faudrait pas atteindre, satisfaction ou insatisfaction, les problèmes en terme d’accueil, les mesures qui sembleraient acceptables).

Figure 19 : Capacité de charge, conséquences des usages sur l’environnement et sur les hommes

Afin de définir au mieux la capacité de charge, trois dimensions sont nécessaires à prendre en considérations :

- la dimension écologique - la dimension psychologique - l’influence de la capacité d’accueil

a- L’acception écologique de la capacité de charge

Durant les années soixante-dix, la notion de capacité de charge a été développée par les biologistes pour évaluer la sur-utilisation des ressources et la sur-fréquentation des usagers au sein d’un espace donné. Elle se définit comme le « niveau d’utilisation qu’une ressource naturelle peut supporter sans un degré inacceptable de dégradation de l’identité ou de la qualité de cette ressource ou de l’usage qu’il en est fait » (Francour, 1998, in Brigand, Le Berre,2006). L’appréciation de cette capacité de charge repose sur des facteurs biologiques et humains. En effet, l’exigence du développement durable en matière de loisirs « exige que l’on

assure la pérennité des écosystèmes qui supportent à la fois des ressources biophysiques et les expériences récréo - éducatives dispensées. L’objectif de pérennité peut difficilement être atteint sans que l’on tienne compte de la capacité de tolérance des milieux biophysiques et des groupes d’utilisateurs », (Barnabé, 1990, in Dewailly, p. 228).

Selon Francour101, elle ne doit pas être confondue avec un « seuil de fréquentation maximale » qui est le « niveau critique » au-dessus duquel des dégradations apparaissent, alors que Le Fur considère la capacité de charge comme une limite (1998). Dans le cadre d’une étude d’impact de la fréquentation sur le milieu environnemental, la capacité de charge serait un ratio défini par le nombre maximum de passages des usagers sur une surface donnée (ressource homogène) durant une période déterminée (journalière, hebdomadaire, mensuelle, saisonnière), sans détériorer la végétation, entraver la qualité du milieu ou bien sans déranger la faune. L’unité du pas de temps reste très importante dans une approche systémique de la végétation ou de l‘eau (régénération).

Toutefois, elle « doit se concevoir dans le plus grand nombre de cas comme un paramètre dont la valeur évolue avec les dynamiques caractéristiques du contenant et celles du contenu » (Le Fur, 1998, p. 29). En effet, lorsque le statu quo n’est plus maintenu, il est préférable de parler de seuil plutôt que de capacité de charge du milieu. Le seuil marque une évolution du milieu vers un autre système. Lorsque le seuil est franchi, c’est-à-dire si la disparition de la ressource est inéluctable car celle-ci n’a pas le temps de se régénérer, quelle est la pérennité du tourisme ?

Les gestionnaires et les élus doivent choisir s’ils veulent définir un seuil pour une dégradation réversible ou bien irréversible, car la vulnérabilité du milieu doit être prise en compte ainsi que sa résilience. Cependant est-il possible de déterminer en toute rigueur un seuil ? Il est difficile à mesurer dans la pratique car beaucoup de paramètres doivent être pris en compte et ce, en fonction de la durée. C’est pourquoi il n’apparaît pas dans les plans de gestion. Finalement, « la capacité de charge serait, selon Roe, le reflet des théories et politiques qui permettent aux agents de prendre des décisions dans des conditions de grande incertitude », (Hervé, 1998, p. 47).

La question d’échelle a son importance dans l’application de cette notion, car les paramètres à prendre en compte ne sont pas les mêmes si l’on souhaite évaluer une capacité de charge sur une parcelle, ou bien sur une entité géographique plus grande; telle qu’un lido naturel sur lequel sont pratiqués plusieurs types d’usages. Plus la superficie de l’espace à étudier est petite et moins, en général, la pluralité des usagers est importante. Ainsi, la capacité de charge sera plus facile à évaluer. Par contre, si l’espace est vaste et constitué d’éléments naturels divers qui réagissent différemment à la pression anthropique dont les origines sont multiples, alors la capacité de charge sera très difficile à évaluer. Il faudra très certainement faire un choix, d’un contenant pour un contenu ; c’est-à-dire pour un lido naturel de plusieurs kilomètres, l’évaluation de la capacité de charge pourrait ne concerner qu’un type de

101. Francour, 1998. Mise au point d’une méthode rapide de suivi de peuplement de gorgones du Parc naturel de Port-Cros, GIS Posidonie, PNPC.

végétation qui subit les passages des plagistes, cyclistes et promeneurs. L’évaluation d’une capacité de charge de la faune et notamment celle des oiseaux migrateurs telles que les sternes naines qui nidifient sur le lido de Pierre Blanche102, doit être évaluée en fonction des dérangements causés par les promeneurs, les cyclistes, les plagistes de mai à fin juillet.

Pour les spots de voile de l’étang de Salses-Leucate, l’objectif est de définir une capacité de charge de la végétation (pelouse et tamaris) par rapport au nombre de campeurs sur le site.

Concernant les activités récréatives, toutes n’ont pas les mêmes impacts sur le milieu ; c’est pourquoi, il est nécessaire de bien distinguer chaque type d’usages sur un même milieu. D’où la difficulté de définir une capacité de charge car cela augmente les paramètres à prendre en compte. Toutefois, nous connaissons les activités les plus respectueuses d’un milieu et celles qui engendrent de véritables dégradations ou bien des nuisances pour les autres activités. Lorsque nous tenterons d’évaluer la capacité de charge sur Leucate, nous nous intéresserons aux camping-caristes qui s’installent sur les zones interdites à cet effet. Quant aux étangs palavasiens, nous prendrons tous les usages sur le lido entre Frontignan et Villeneuve-lès- Maguelone, c’est-à-dire : les plagistes, les cyclistes, les promeneurs, pêcheurs amateurs, locaux, touristes, personnes de proximité, famille, personnes seules, en couples ou en groupe. Une étude comparative sur la dégradation paysagère des sites étudiés à partir de photographies aériennes de 1989 et 1995 et de 2001 pour le lido entre les Aresquiers et Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) ou de 2004 pour les sites de Leucate (Aude), montrera l’évolution du milieu. A ces données, nous y intégrerons les indicateurs de fréquentation pour élaborer une éventuelle capacité de charge qui sera plus précise dans les années à venir si le même protocole de récoltes de données est réalisé.

b - Ressenti psychologique des individus par rapport à un lieu

La littérature américaine est riche des recherches menées sur la détermination des seuils critiques d’acceptabilité qui permettent de garantir la satisfaction du visiteur. Depuis les années soixante, les chercheurs travaillent sur la capacité de charge en intégrant des éléments quantitatifs (capacité d’accueil), mais aussi des éléments qualitatifs (ressentis par rapport à la fréquentation) (Cola, 2001). Ces derniers éléments consistent à connaître l’état psychologique des autochtones et visiteurs, ainsi qu’entre différents groupes socio-économiques, face à la fréquentation des lieux, afin de réduire au maximum les conflits d’usage. La capacité de charge lorsqu’elle est dépassée est ressentie intuitivement par les récréants.

En effet, on considère que la capacité de charge est dépassée lorsqu’un individu ressent, dans un lieu, une gêne engendrée par un surnombre de personnes. Chaque individu a un seuil de tolérance qui lui est propre, mais c’est la multitude de ressentis qui permet d’évaluer le seuil

de tolérance des types d’usagers d’un lieu. Il est important de prendre en considération tous les types de population, car autochtones et touristes ne viennent pas chercher la même chose. De plus, certains lieux sont voués à une fréquentation faible car certains cadres imposent calme et retraite (telle qu’une réserve naturelle, ou plage naturelle avec un haut de plage arboré, et des marais en arrière), d’autres sont voués à une émulsion humaine du fait de la multitude d‘activités pratiquées et de leurs contextes (plage de front de mer à Palavas-lès- Flots). Il faut éviter que les autochtones se sentent envahis et dépossédés de leur territoire ou de leurs lieux habituels pendant la haute saison touristique, car ce sentiment engendre le ressentiment parfois mal dissimulé de la population locale, exceptée de la part de ceux qui vivent de la saison estivale.

Lorsqu’on arrive à évaluer un seuil de fréquentation dans le domaine du ressenti psychologique, il est possible alors, dans certains cas, d’améliorer ou de renforcer le confort des usagers dans leurs visites, afin qu’ils ne se sentent pas oppressés par le phénomène de la fréquentation.

c-L’influence de la capacité d’accueil

La capacité d’accueil d’un site influe sur la fréquentation humaine. Lorsqu’un site n’est pas accessible il est protégé de la pression anthropique. A contrario, des aménagements peuvent être faits pour développer l’attractivité du lieu en proposant un certain nombre d’activités et faciliter leur accès, telles que les aires nautiques, les plages avec de grands parkings…si bien que ces espaces peuvent paradoxalement souffrir d’une surfréquentation humaine si ces derniers n’ont pas été penser de façon raisonnable (Figure 20).

Cependant, remettre en cause le nombre d’arrivées n’est pas la solution, lorsque cette fréquentation importante peut être vitale pour certains sites (retombée économique, nécessité sociale103). Pour diminuer les impacts sur le milieu ou sur les hommes, un meilleur

agencement des structures d’accueil (parking en arrière du site, chemins pour canaliser, panneaux d’information sur les enjeux du site et sur les impacts de l’homme sur le milieu, surveillance, …) peuvent réduire les impacts de la fréquentation sans diminuer le nombre d’arrivées des personnes sur un lieu.

Par contre, le fait de ne pas augmenter la capacité d’accueil des parkings et en prenant bien le soin de configurer leurs accès de façon dissuasive (mise en place de blocs de pierre pour éviter que les usagers ne se garent partout…) peut dans certains cas permettre de limiter la venue de trop de personnes et donc de réduire les impacts d’une fréquentation excessive. Ainsi, pour tenter de définir cette capacité d’accueil, nous nous focaliserons sur le nombre de places disponibles pour les véhicules, et sur l’accessibilité aux sites, l’état et la situation

géographique des bornes de vidange pour les sites de camping sauvage de Leucate ainsi que les points d’eau potable.

Figure 20 : La spirale de Schwarzenbach, cité par W. Ritter, 1991

• Evaluer une capacité de charge

L’intérêt de réaliser une étude de fréquentation sur un site est d’acquérir des connaissances sur les pratiques d’un lieu, mais aussi d’identification des impacts de la fréquentation du milieu qui serviront de base pour la concertation et la négociation d’un projet de gestion ou d’aménagement d’un site.

Pour pouvoir mettre en place des mesures de gestion des flux des visiteurs tout en maintenant les écosystèmes, il est nécessaire de connaître la capacité de charge d’un lieu afin de mettre en place des moyens pour ne pas accueillir un nombre de personnes plus important que le milieu ne pourrait supporter si on appliquait une politique du « laisser faire ». Ainsi, il faut se résoudre sur le littoral du Languedoc-Roussillon à composer avec une pression démographique forte. Ces mesures consistent alors à mettre en place des clôtures, des cheminements, des mesures d’incitation ou de dissuasions, de communiquer sur les enjeux du milieu, notamment à l’aide de démarches et d’outils pédagogiques, afin que les interdictions

nécessaires soient comprises et donc respectées par le plus grand nombre. Généralement, ces mesures donnent d’excellents résultats. Les seuils de capacité de charge d’un milieu permettent aux élus et gestionnaires de faire des choix dans leurs modes de gestion, d’évaluer ce qu’ils doivent favoriser…

Si le concept de la surfréquentation d'un lieu est pertinent en sciences exactes, il peut l’être moins en sciences sociales, car les populations s'adaptent à la mutation des lieux. Florence Duprest (1997) a montré comment la durée du succès d'un lieu provenait de sa capacité à s'adapter aux changements dans les pratiques. Or, dans la littérature scientifique, l'idée générale qui ressort est qu'un déclin des lieux touristiques est inéluctable dû à la pression du nombre de touristes. En fait, cette idée est liée au transfert un peu trop rapide de concepts pertinents dans les sciences exactes aux sciences sociales. Or, admettre ceci, c'est oublier que les sociétés humaines ont une forte capacité d'adaptation culturelle. « Mais en dépit du fait qu'il n'a jamais été apporté la preuve que, parvenue à un "seuil de saturation", la fréquentation d'un lieu mettait en péril l'avenir du lieu en question, la théorie de la saturation a imperturbablement continuée de prospérer, sous différentes formes. Dans le domaine du tourisme, c'est l'incontournable "capacité de charge" des lieux, à laquelle tous les manuels et ouvrages savants se réfèrent immanquablement, tout en prenant le soin de préciser qu'on ne sait pas définir scientifiquement les seuils à partir desquels la situation deviendrait impossible à gérer et/ou préjudiciables à l'avenir du lieu », (Equipe MIT, 2005, p.282). Ainsi, "trop de tourisme ne tue pas le tourisme". Ces auteurs, ne contestent pas le bien fondé de la limitation d'une fréquentation jugée excessive dans un lieu, mais seulement de réfuter le caractère scientifique des théories qui les justifieraient.

Toutefois, nous mettrions un bémol au fait que les sociétés s’adaptent et qu’une capacité de charge en sciences humaines n’est pas scientifiquement acceptable. Si les élus et gestionnaires d’un site ou d’un lieu souhaitent garder le même public, ils ont tout intérêt à prendre en considération la capacité de charge psychologique de ces usagers. Il est vrai que si des usagers d’un site viennent chercher le calme, la tranquillité, et que ce site est de plus en plus fréquenté, un nouveau type de public fréquentera le lieu remplaçant progressivement le précédent dont la tolérance face à une fréquentation plus élevée sera moins importante. L’idée de définir une capacité de charge psychologique pour garder le même type de public sur un milieu est une prise en compte des usagers dans la gestion du site. Le choix du devenir d’un site appartient aux élus et aux gestionnaires en prenant en compte les intérêts de la société. Ainsi, tenter d’évaluer une capacité de charge peut permettre des prises de décisions plus justes de la part des élus. En effet, la tentation est grande pour certains gestionnaires écologues de mettre une nature sous cloche104 pour fabriquer des espaces de reproduction et

de repos pour la faune sauvage. Ainsi, des gestionnaires et élus souhaiteraient renforcer les systèmes de conservation afin de limiter plus encore les impacts liés à la fréquentation sur des espaces naturels qui sont fréquentés mais qui restent encore non aménagés. D’autres encore

souhaitent au contraire développer une fréquentation touristique ne voyant que la manne économique que cela leur apporterait.

A partir de quel moment peut-on considérer que le milieu est en réelle transformation et risque de rentrer dans un processus de non retour. A partir de quel moment le milieu se transforme de telle façon que la société est plus vulnérable ? L’évaluation d’une capacité de charge ainsi que des autres indicateurs de fréquentation devraient dans l’absolu réduire le nombre de décisions prises qui ne justifient pas soit de mettre une Nature sous cloche, ou soit parfois d’aboutir à l’excès inverse, lorsque des élus veulent ouvrir des sites sans prendre en compte les enjeux environnementaux et sociétaux, quand ils ne prennent en compte que l’aspect économique du projet.

C

ONCLUSION DU CHAPITRE

2

Dans ce chapitre, nous avons étudié les impacts des activités récréatives comme processus. En effet, les impacts liés à la récréation génèrent des conflits d’usage dus, soit à l’appropriation du territoire par une partie des récréants, soit à des dégradations sur le milieu dont les impacts ou conséquences engendrent des conflits liés à l’environnement. Suite à ces conflits, des aménagements sont réalisés afin de réduire les nuisances qui peuvent elles aussi créer des conflits liés aux aménagements. Toujours est-il que les activités récréatives marquent le territoire non seulement par le nombre de pratiquants mais aussi par les impacts causés (sociétaux, environnementaux, et économiques). Ainsi comme les activités récréatives sont une des multiples composantes d’un territoire, il nous semblait nécessaire de mieux pouvoir évaluer ces impacts. En effet, les espaces littoraux tels que les lagunes et leurs façades maritimes restent encore très vulnérables soumises à l’action de l’homme. Les milieux aquatiques sont vites pollués et cette pollution peut se diffuser très rapidement105.

Si les types d’impacts des activités récréatives sont connus, leurs évaluations le sont moins. Sur le littoral du Languedoc-Roussillon, on constate que les mêmes types d’activités