• Aucun résultat trouvé

Matériel et méthodes

E. Examens complémentaires :

2. L’échographie rénale :

2. L’échographie rénale :

a. Calcul au niveau des voies urinaires :

Dans notre étude, on note la présence d’un calcul rénal sous-jacent à l’échographie uniquement chez 10% de la population étudiée, le reste (90%) on note l’absence de calcul rénal.

Figure14 : Répartition des patients selon la présence ou pas d’un calcul au niveau des voies urinaires deà l’échographie rénale

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

26

b. Collection péri-rénale :

A l’échographie, on note la présence d’une collection péri-rénale orientant vers une pyélonéphrite chez 40 % des patients ayant consulté au service de médecine d’urgence et chez 60% des patients l’échographie rénale ne notait pas la présence d’une collection péri-rénale.

Figure15 : Répartition selon la présence ou pas d’une collection péri-rénale à l’échographie rénale

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

27

c. Hypertrophie bénigne de la prostate

Chez les hommes ayant consulté au service de médecine d’urgence, on note la présence d’une hypertrophie bénigne de la prostate chez uniquement 8% des cas, la grande majorité n’avait pas d’hypertrophie bénigne de la prostate.

Figure16 : Répartition selon la présence ou pas d’une hypertrophie bénigne de la prostate à l’échographie

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

28

3. Examen cytobactériologique des urines : a. Examen direct :

Chez 82% de la population étudiée on a trouvé une hyperleucocytose et seulement 18% avaient une leucocytose normale.

Leucocyturie à l’ECBU Pourcentage

≤10 000/mL >10 000/mL

18% 82%

Tableau6: Répartition des patients en fonction de la leucocyturie à l’ECBU

Bactériurie à l’ECBU Pourcentage

<105/mL >105/mL

25% 75%

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

29

Chez 89% des patients avec symptomatologie urinaire on a trouvé un ECBU positif (leucocyturie+ bactériurie positives) et seulement 11% avaient une leucocyturie isolée

Leucocyturie avec/sans Bactériurie

à l’ECBU Pourcentage

Leucocyturie avec Bactériurie Leucocyturie sans Bactériurie

89% 11%

Tableau8 : Répartition des patients en fonction de la leucocyturie avec ou sans bactériurie à l’ECBU

Hématurie à l’ECBU Pourcentage

+ -

31% 69%

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

30

b. Culture :

Parmi les 100 cas d’infection urinaire, les germes les plus fréquents étaient E.coli (58 %), K.pneumoniae (15 %), le pseudomonas aeroginosa (13 %) et le staphylococcus aureus (10 %) .

Germes responsables de l’infection urinaire(%)

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

31

b.1) Répartition des germes responsables de l’infection urinaire selon le sexe :

Chez les femmes (N= 51) les bactéries les plus souvent rencontrées étaient E.coli (53%), K.pneumoniae (18%) et le pseudomonas aeroginosa (10 %).

Chez les hommes (N=49) les bactéries les plus fréquemment rencontrées étaient E.coli

(63 %), le pseudomonas aeroginosa (16 %), et staphylococcus aureus(7 %).

GERMES Homme n(%) Femme n(%) TOTAL N(%) E.COLI 32(63%) 26(53%) 58(58%) KI.Pneumonae 4(8%) 9(18%) 15(15%) P.Aeroginosa 8(16%) 5(10%) 13(13%) Staph.aureus 4(7%) 6(3%) 10(10%) Ac.baumanii 1(1%) 1(1%) 2(2%) Associations 1(1%) - 1(1%)

Tableau10 : Répartition des germes responsables de l’infection urinaire selon le sexe

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

32

b.2) Répartition des germes responsables de l’infection urinaire selon l’âge :

Dans la population < 75 ans (N=80), les 3 bactéries les plus fréquentes étaient E.coli (44 %),

les Klebsiella pneumoniae (34 %) et pseudomonas aeroginosa (16 %) .Dans la population > 75 ans (N=20), on retrouvait: E.coli (63%), pseudomonas aeroginosa(36%) . < à75 ans n(%) ≥à 75% n(%) TOTAL N(%) E.COLI 22(44%) 36(63%) 58(58%) KI.Pneumonae 12(34%) 3(5%) 15(15%) P.Aeroginosa 7(16%) 6(36%) 13(13%) Staph.aureus 3(7%) 7(3%) 10(10%) Ac.baumanii 1(1%) 1(1%) 2(2%) Associations 1(1%) - 1(1%)

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

33

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

34

c. Antibiogramme :

Les données de l’antibiogramme nous ont permis d’estimer les sensibilités et les résistances des différents germes aux antibiotiques.

c.1) Amoxicilline+ Acide Clavulanique :

Pour les résistances, les germes le plus résistants à l’amoxocilline+l’acide clavulanique sont les associations des germes (ex : E.Coli+ levures/ E.Coli+Acinetobacter baumanii) avec un pourcentage de81% suivies par l’E.coli qui est résistant à l’amoxicilline protègée avec un pourcentage important estimé à 64% puis vient ensuite le pseudomonas aeroginosa avec un pourcentage de 31%.

Pour la sensibilité à l’amoxicilline+ l’acide clavulanique, le germe le plus sensible est le sphalycoccus aureus avec un pourcentage de 83% puis l’acinetobacter baumanii (82%) ensuite le klebsiella pneumoniae avec un pourcentage de 76%.

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

35

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

36

c.2) Cefixime

Pour La résistance à la céfixime , le germe le plus résistant est l’acinetobacter baumanii avec un pourcentage de 56 % suivi par le pseudomonas aeroginosa qui est résistant à la cefixime avec un pourcentage estimé à 55% puis vient ensuite l’E.Coli avec un pourcentage de 45% et les associations avec ce même pourcentage.

Pour la sensibilité à la cefixime , le germe le plus sensible est la klebsiella pneumonae avec un pourcentage de 76% puis le staphylococcus aureus (65%) ensuite l’E.Coli avec un pourcentage de 54%.

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

37

c.3) Ceftriaxone :

Pour les résistances, le germe le plus résistant à la ceftriaxone est le pseudomonas aeroginosa avec un pourcentage de 68% suivi par l’acinobacter baumanii avec un pourcentage estimé à 43% puis vient ensuite le la staphylococcus aureus avec un pourcentage de 39%.

Pour la sensibilité à la ceftriaxone , le germe le plus sensible est l’E.Coli avec un pourcentage assez important estimé à 76% puis le klebsiella pneumoniae avec un pourcentage de 58% ensuite l’acinetobacter baumanii avec un pourcentage de 56%.

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

38

c.4) Norfloxaine

Le germe le plus résistant à la norfloxacine est le staphylococcus aureus (48 %), puis l’acinetobacter baumanii ( 46 %) suivi par la klebsiella pneumonae (36%).

Pour la sensibilité parmi les germes détectés dans la population étudiée les deux germes les plus sensibles à la norfloxacine sont l’E. Coli (67%) et la klebsiella pneumonae (58%).

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

39

c.5) Ofloxacine

Pour l’Ofloxacine tous les germes ont une sensibilité comparable à cet antibiotique.

L’Escherichia Coli et le Pseudomonas aeroginosa sont resistants à l’ofloxacine avec un taux de 40%..

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

40

c.6) Trimethoprime-sulfaméthoxazole

Pour la Trimethoprime-sulfaméthoxazole les deux germes les plus résistants sont le pseudomonas aeroginosa (61%) et l’E.Coli (40%), ainsi que les deux germes les plus sensibles sont le staphylococcus aureus (65%) et l’acinetobacter baumanii (62%).

Le profil épidémiologique des infections urinaires au service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V Rabat : Etude prospective à propos d’une série de 100 patients

Documents relatifs