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Dans le document • Les transistors dans les étages HF (Page 55-59)

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Fig. 7. - Forma/ion du signal,

Avec Ret C très petits (donc RC trés faible), figure JO d, la charge est acquise trés vite (beau-coup plus vite que ne dure J'alter-nance d'entrée). Le courant, maxi-mum au flanc avant, diminue trés vite et devient nul bien avant le flanc arriére. D'où ceUe pointe fine, visible en JO d. L'alternance négative donne la même lancée mais de sens inverse.

- Avec R et C moyens (Fig.

JO b et JO cl, le courant de charge diminue notablement pendant l'alternance, mais sans s'annuler.

Les paliers sont d'autant plus in-clinés que le RC est faible.

Dans notre montage, les valeurs choisies pour R et C nous placent dans le régime 10 d.

Arrivent donc sur la base de notre transistor, des lancées posi-tives et négaposi-tives.

Les lancées positives tendent à renforcer le courant de base du transistor et le rendraient plus conducteur encore si cela était possible. Or le 2N2926 étant déjà saturé, on ne peut faire mieux.

Ces pointes positives sont donc sans efTet. De pl us, en régime de saturation, la résistance base-émetteur est trés faible, ce qui provoque un « court-circuit» de ces lancées positives, d'où leur

b

- - --1

5 ,

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+

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Fig, 8. - Circuit élémen/aire au repos.

+

JUt_

alors la tension d'alimentation : V = 9 V.

S Ainsi la tension en S, nulle en l'absence de signal à rentrée, passe

à + <) V pendant la durée de la

lancée negative.

e

~~--t-l' Sur le collecteur du transistor, apparaît donc un nouveau cré -neau positif dont le début (flanc mlHltant) coïncide rigoureusement avec le Ilanc descendant du créneau positif d'entrée.

C

Fig. 9. - Circuit élémentaire ail tr(Jl'lli/.

La durée du créneau de sortie est absolument indépendante de celle du créneau d'entrée, cette

dur~c t, d~pendant uniquement de l'importancl' dé la ditTérenciation.

Jonc Je R ét d.:

e.

disparition sur la base (voir le détail a de la Fig. Il). Par contre, les lancées négatives viennent en oppo-sition du courant de base, et leur amplitude est telle qu'un blocage énergique du transistor se prod'uit

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-JlJ1-0

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aussi longtemps qu'clics dUl'èIlt.

Dans ces conditions, le transistor présente une résistance collecteur·

émetteur trés élevée : le poin t S est pratiquement déconnecte de la masse et le voltmetre mesure

La vakur approchee de t, est dOline-: par la formule :

ts = 0,7 R.C.

avec ts en secondes (s).

R en ohms (.(2).

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en farads (F).

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Fig. 10. -- I.a dUli;,.el/(';u/iO/l,

N" 1 334

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Fig. 12. - Le l11u/tivibra(eur.

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Fig. 13. - Sigllaux du lI1ulli,'ibraleur.

Ainsi avec :

R 100000 f2 = 10' Q. C 47000 pF

47 000 . 10-12 F 47.10-9 F.

On a:

ts = 0,7.105.47.10-9 en s.

t. 0,7 .47 .10-4

= 32,9 . 10-4 = 3,29 ms.

Yoyons maintenant comment ce circuit élémentaire est utilisé.

LA BASE DE TEMPS Il s'agit d'un multivibrateur d'Abraham et Bloch, ayant pour mission de fournir la fréquence de répétition du train d'impulsions, c'est-à-dire du 50 Hz. Il le fera en délivrant, par oscillation spon -tanée, un signal rectangulaire à cette fréquence.

Pour réaliser un tel oscillateur, il suffit de réunir 2 montages élé-mentaires précédents, l'entrée de chacun étant reliée à la sortie

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Vb ___

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Fig. 14. - Mécanisme de la variation de durée d'un ordre.

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*

N° 1 334

R

!]l'''and

L-L-.l....-_

La même varta}-Ion de Vb (/JVb) donne des varia fions de t~ (!J.

ts)

diFférl!nres (course de~ servas) Fig. 15. - Principe de la l'arialion de course.

de l'autre. L'agitation électronique est suffisante pour assurer le dé-marrage initial du processus.

En régime établi Tl reçoit sur sa base, par C', le créneau positif de T2, il se débloque donc aprés T2 mais redébloque ensuite T2 par

rL

-il= ...

Fig. 16. - Formalion du train d'impulsions.

C", etc. Chaque transistor conduit donc quand l'autre est bloqué.

On obtient ainsi sur les collec-teurs S et S' les signaux de la figure 13.

Remarquer l'opposition de phase des créneaux.

Le temps t'est déterminé par la constante de temps R'.C' associée à Ti' t" étant déterminé par R" . C".

Calculons ces durées avec les valeurs du schéma général : t' 0,7 .47 .103 .0,15 .10-6

en s.

0,7 . 47 . 0,15 . 10-'3 4,935 10-3 soit 5 ms environ.

t" 0,7 . 100 . 103 . 0,22 . 10-6

en s.

0,7.100.0.22.10-) 15,4 . 10-.1 soit 15.4 ms envi-La

donc:

ron.

période d'oscillation est t' + t" = 5 + 15,4 = 20,4 ms La résistance R' étant en réalité

~

~

~

~

!

ajustable (de 22 kf.l à 69 kf.l), cette valeur sera amenée à 20 ms exactement (par comparaison avec le 50 Hz du secteur). Elle définira la durée de la séquence (Fig. 6).

GENERATEURS DE SIGNAUX D'ORDRE Nous disposons donc à la sortie de T2 , du signal . rectangulaire Ys" (Fig. 13). Ce signal est appli-qué à l'entrée d'une chaîne de 6 circuits élémentaires, chacun rece-vant sur son entrée, le signal fabriqué par son précédent.

Sur chaque collecteur on obtient donc un créneau positif, commen-çant quand finit celui du précédent et de durée déterminée uniquement

PhOlO n'" 1. - Aspect extérieur de l'émet-teur. Remarquer la position des auxiliaires.

au-dessus du boitier, permetWIlI leur mG-IlŒUl're sans lâcher les mallches priflcipoux.

par les caractéristiques propres de l'étage considéré (voir Fig. 16).

Bien remarquer la coïncidence flanc descendant-flanc montant des signaux consécutifs. Atten-tion, le fonctionnement illustré sur cette figure est en 4 voies seulement.

Voyons maintenant comment nous allons obtenir la vanatlOn des durées tl' ~ ... Nous savons que

t= 0,7 R.C.

Il semblerait donc logique de faire varier soit R, soit C.

Ce n'est pourtant pas ce qui se fait, la variation de C étant im-possible et celle de R dévolue à un autre usage.

En fait, un montage potentio-métrique permet de recueillir une fraction de chaque créneau rec-tangulaire, avant de l'appliquer à l'entrée de l'étage suivant. C'est la variation de cette fraction qui PT<?voquera la variation de / dé -slree.

On se reportera à la figure 14 qui nous explique le mécanisme de cette variation, beaucoup mieux qu'un long discours.

C'est donc ce potentiométre qui sera manœuvré par l'intermédiaire du manche_ Par contre la variation de R, modifiant le taux de diffé-renciation, modifie la pente de la remontée du potentiel de base (détails G, b, c de la Fig. 14).

La figure 15 doit permettre de comprendre ce qui se passe :.

En assimilant les remontees

G, b, c à des droites, on a la relation:

soit:

.1 ts = Ll Vb tga Pour une même vanatIon Ll Vb du potentiel de base, la variation Ll ts de la durée de l'impulsion de sortie est donc senSIblement pro-portionnelle à la tangente de l'angle de la remontée. En clair, cela signifie qu'en augmentant R, la pente est diminuée et l'ampli-tude de variation de ts augmentée et inversement.

En augmentant R on augmente donc la course du servo.

En diminuant R on diminue cette course.

On remarquera par ailleurs, que pour obtenir dans les deux cas le même neutre il faut déplacer le poinr N, ce qui explique pour-quoi le réglage de R modifie en même temps la position du neutre.

Il y a donc interdépendance entre le réglage de course (R) et le ré-glage de position (manche). Toute retouche de la course obligera à un recalage du potentiométre de manche, pour retrouver le neutre.

MELANGE DES ORDRES Le principe en est illustré sur la figure 16. On y voit tout d'abord les signaux fabriqués : celui du multivibrateur (collecteur de T2) et les signaux de voies.

Chaque signal est recueilli par un condensateur de faible valeur (4700 pF) associé à une résistance de valeur moyenne (47 000 il).

Il s'ensuit donc une forte diffé-renciation, avec de fines lancées positives et négatives. Mais toutes les sorties se faisant au travers d'une diode, convenablement orien-tée, seules passent les lancées négatives. On retrouve ainsi sur la sortie commune, 7 impulsions

Photo nO 2. - Vue de l'intérieur de l'émeueur 27 MHz. 350 IIlW. Codeur 6 l·oies. Des prolongateurs ·d'axes ont été utilisés pour les potentiol/"itres d·auxiliaires. Les baueries

SOIll des Deac 250 mAh.

PhOlO 3. - Vue de lïllttrieur de f'JlIleueur 27 Mil:. 701! mil'. L 'ul/gle choisi permet de distillguer :

- Les équerres des pot. aux. et leurs r/l'(,IS de fixation_

- Le circuit du l'II-mètre HF.

- Les fils de liaisoll aux porellriomerres plaques COllrre le CI cudeur er muiwellus par 2 crochers de fil de câblage. soudès uu muins.

- Les baueries de 500 mAh (eIéments Vulrabloc).

- Les 1N2219A équipes de leurs radiareurs.

négatives séparées les unes des autres par les durées tl à t6 de chaque voie.

Les diodes ont aussi pour but d'éviter une réaction d'un étage sur les autres. Ce qui sort de l'un ne pouvant absolument pas ren-trer dans un autre.

MISE EN FORME Un amplificateur à 2 étages T9 et T lo, reçoit sur son entrée, les impulsions négatives mélangées.

Au repos, T9 est conducteur (courant de base par la 100 kQ).

Le point i est donc à la masse et

TIO , non polarisé, est bloqué. La

tension en k est alors de + 9 V environ.

Une lancée négative bloque T9, lequel débloque TIO" Le point k passe à 0 V, pendant la durée de cette lancée.

On recueille ainsi à la sortie, un signal parfaitement calibré, en

forme et en amplitude (celui de la Fig. 6).

La durée des tops de separation (0,3 ms) est déterminée essentiel-lement par la valeur de la résis-tance de base de T 9 ( 100 kQ).

2. LA PARTIE HF

Nous vous proposons 3 pla-tines :

a) 27 MHz, 350 mW (Fig. 17) (TF6.27).

C'est, sans modification, le montage déjà décrit pour le DIGI 4, le MINI 4 et l'ANA -LOG 3 ainsi que pour l'émetteur digital économique du nO 1291.

A condition d'avoir de bons bobi -nages, bien réalisés, ça marche à tous les coups.

La portée est largement

suffi-sante (750 m au sol). La

consom-mation est faible, grâce au bon rendement HF, donnant une auto-nomie suffisante pour les vols de

Photo nO 4. - Vue de l'illlérieur de l'émelleur 71 MHz. 500 mlV. L'allgle choisi 1I0/IS

mOlltre celle fois :

- Le CI codeur er ses composal/rs, ail cOllstatera que i'acccssibilite esr pa/jàite. ,vorer le fil de sortie soudé sur le fil de la JO KSi et rejoigllallt le CI HF.

- Le CI HF 72 MHz.

- Les baueries de 500 mAh (élémellts Agio).

1334

*

Page 187

1; ;: T.o

2N 2926 oran.:r~

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/ T.~ 2N 2926 verl-s (350~W)

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longue durée (plus de 5 heures continues avec des batteries de 250 mA/hl.

b) 27 MHz, 700 mW (Fig. 17) (TF6.27S).

On a beau dire et répéter que le montage précédent suffit, il se trouvera toujours des modélistes pour vous rétorquer que c'est bien

« faiblard ».

Pour eux, nous proposons donc une nouvelle version.

Le schéma reste le même. Le pilote est alimenté plus généreu-sement : une self d'arrêt à faible résistance remplaçant la 220 Q. L'étage final requiert des 2N2219A, plus puissants que les 2N2926.

Evidemment, tout se paie et la consommation double en même temps que le rayonnement. L'ali -mentation se fait alors avec des batteries de 500 mA/h, donnant la même autonomie dans ces condi· tions.

Des radiateurs sont à prévoir sur les 2N22l9A. Le

c.r.

a été

redessiné de manière à èloigner L) L4 de LI L2' ceci afin de dimi-nuer les risques d'accrochages.

Nous en avons profité pour prévoir une petite rallonge, s'encastrant entre les deux manches et

sup-Page 188

*

1 334

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Vumètre HF

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1 1

Fig. 17. - Schéma général émellellr 27 MHz.

portant en même temps que Ls, un petit circuit (facultatif) permet-tan t de monter un vu· mètre HF (sol ution très discutable, elle aussi,

mais vivement réclamée par cer -tains).

Il n'y aurait évidemment aucun inconvénient, bien au contraire, à

monter la platine 27 MHz, 350 mW, sur ce nouveau

c.r.,

ce qui permettrait l'adaptation du vu-métre HF.

.---,....--lil000!7.17n---,--~

+ 12

v

Vers sorrle codeur

' - - - --- - - --;:.

'Poin!-

S

Fig. 18. - Schéma HF 72 MHz.

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~,5pr

-,-1 1

'VI

Vume'freHF

Ov

~/3nQI codeur.

C'est un transistor AC 187 qui se charge d'interrompre et d'établir le courant du PA.

- L'idéal serait de monter les deux vumètres, l'un batterie, l'autre HF. Les C.l. l'autorisent, le boîtier assez spacieux le permettrait.

b) Stabilisation de tension :

- - -.... ~ '--". r:_-,.--,r-,r--.r---,

~---La base de ce transistor est reliée par une 10 kQ à la sortie k du codeur. Lorsque cette sortie est au + 9 V (Fig. 6 et 19), le AC 187 est saturé, il conduit : le PA alimenté, rayonne par l'an-tenne.

Nous avons adopté un montage à transistor et zener qui présente les avantages par rapport à la zener seule, d'une consommation para-site bien plus faible (4,5 mA contre 12 mA) et· d'un taux d'efficacité bien plus grand.

,

..

" Lorsque la sortie est à 0 V, le

AC 187 est bloqué : le rayonnement est interrompu. L'émetteur rayonne

_ _ -'-" " " - - <--.:. ' - -L _ L -<--.:. L _ _ _ donc en permanence, sauf pendant les brefs topS de 0,3 ms (voir Fig. 19).

Le graphique de la figure 20 montre cette différence.

HF modulé •.

Fig. 19. - La modlliation. 4. CIRCUITS ANNEXES

Si l'on monte le vu-mètre en contrôleur de tension batterie, on le connectera entre le + 8,6 V stabilisés et le + 12 V, à travers une résistance ajustable de 47 kQ.

c) 72 MHZ, 500 mW (Fig. 18) (TF6.72).

C'est à notre ami Mlinaric, que nous devons le principe de cette platine. (Radio-Pratique, nO 1245).

On peut difficilement faire plus simple :

Un MMI613 oscille énergique-ment sur 72 MHz avec un quartz partiel 5.

La HF est déjà décelable à la sortie du pilote avec un thermique HF (6 V, 50 mA). Le PA est un simple 2N2219A monté en base commune.

On obtient 500 mW environ à la sortie avec 12 V alimentation.

Par contre, nous avons dû abandonner le filtre en n, alimen-tant l'antenne. Les réactions de filtre étant à notre avis, anormales et ne procurant absolument pas cette souplesse de réglage de puis-sance et d'adaptation d'antenne, que nous avions jadis obtenue, avec un èmetteur à lampes (émetteur universel nOS 1050 et 1051 « Haut-Parleur »).

Nous pensons que les faibles

a) Vu-mètre HF. Pour mémoire.

impédances du transistor d'une - Avantage : on voit si l'émet-part et de l'antenne d'autre part, teur rayonne normalement.

ne permettent pas une utilisation - Inconvénient : l'indication rentable de ce filtre. Ce qui nous étant quelque peu perturbée par surprend, c'est le nombre de sché- les effets de main, on ne sait ja-mas publiés et utilisant cette mais trop bien si la batterie est

technique! plus ou moins déchargée.

c) Dispositif de double com-mande. Jack de charge : Se repor -ter à la fin de l'article.

F. THO BOIS (A suivre)

Or, tous nos essais ont été

I--;=======:::;;:::==================~

décevants! 1

Mlinaric, contacté, arrive aux

~

mêmes conclusions.

Alors? Nous serions Mystère! particulièrement

L ECTROHM

.

heureux, si un lecteur plus compé-

MON T P

tent que nous, pouvait « éclairer

ARNASSE

notre lanterne» et nous l'en

remercions De toute à l'avance. façon, le montage

TOUS LES COMPOSANTS

finalement adopté, fonctionne très

bien. Il présente la particularité

RADIO - TEL E - H 1 F 1

supplémentaire de ne posséder au -cun réglage d'accord au PA. Que demander de plus!

3. MODULATION

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