• Aucun résultat trouvé

COLOR-TEL

Dans le document • Les transistors dans les étages HF (Page 111-114)

Pour observer les images enregistrées, le spectateur regarde avec son œil gauche à travers un filtre rouge l'image. enregistrée en lumière rouge, et avec son œil droit la même image, enregistrée en lumière verte et, cette fois, à l'aide d'un filtre vert.

L'observateur, ce qui est surprenant, aper-çoit alors une seule et même image et non plus en noir et blanc, ni même en rouge et vert, mais avec les couleurs naturelles de l'objet, c'est-à-dire une véritable image en couleur.

L'inversion des filtres détermine immédiate-ment une inversion des couleurs.

Ces expériences montreraient ainsi la possi-bilité de la vision des couleurs en se basant sur d'autres méthodes que celle de la trichro-mie et beaucoup plus simplifiées. Des expé-riences réalisées en Angleterre ont permis également d'obtenir des effets colorés au moyen d'un film spécial en noir et blanc, sur lequel sont enregistrées des surfaces en noir et blanc de forme particulière animées d'un mouvement rapide, et plus spécialement de rotation.

Les projections sont effectuées en télévi-sion à 25 images/seconde; l'inconvénient consiste dans un certain effet de papillotement;

on peut le réduire en diminuant les surfaces de chacune des figures élémentaires.

Pratiquement, il semble aussi possible d'obtenir, tout au moins, des effets colorés satisfaisants, non seulement en utilisant· de manière rationnelle deux couleurs au lieu de trois, ce qui est admis depuis longtemps, mais même sans avoir recours à de véritables colo-rations.

On peut ainsi effectuer deux prises de vues d'une même scène au moyen de deux lumières différentes et à travers deux filtres qui laissent passage à deux bandes différentes de longueurs d'onde lumineuses; par exemple, un filtre rouge pour les longueurs d'onde les plus éle-vées, et un filtre vert pour les longueurs d'ondes les plus courtes.

En éclairant les images transparentes obtenues avec les lumières correspondantes et en les superposant on obtient une image colorée.

Mais, au lieu d'utiliser le rouge et le bleu, il est possible, dans certains cas, d'employer le rouge et le blanc. Les couleurs naturelles de l'image semblent restituées par l'équilibre relatif des radiations de longueurs d'onde relativement longues et courtes sur la scène entière, avec une variation irrégulière d'un point à un autre.

LA METHODE COLOR-TEL De nombreux travaux du même genre ont été entrepris en Angleterre, aux Etats-Unis et au Japon, aussi bien dans le domaine cinéma-tographique qu'en télévision. Les plus récents semblent avoir été effectués par le technicien américain James F. Butterfield qui a tenté de mettre au point une caméra de télévision équi-pée avec un dispositif nommé par lui Col or-Tel (Color translator), destiné à transmettre une image monochrome, qui apparaît colorée lorsqu'on observe cependant sur l'écran d'un téléviseur ordinaire noir et blanc.

Bien entendu, il ne se produit pas, en réalité, de reproduction réelle de couleurs sur l'écran

Fig. 1

N' 1 JJ4

*

Page 241

du téléviseur, et l'efTet obtenu est unIquement subjectif; il est assuré par le cerveau de l'ob-servateur, de même que les illusions 'colorées bien connues, analogues aux illusions sonores.

Aussi, ces observations de couleurs qui n'existent pas, ne sont pas faites dans les mêmes conditions par tous les spectateurs ct l'efTet obtenu dépend des caractéristiques optiques de la vision, et même, sans doute, de caractéristiques physiologiques, sinon psychiques.

Par contre, des sujets qui ne distinguent pas normalement les couleurs et présentent des défauts chromatiques de la vision peuvent sur les relations existant entre les sensations et les perceptions, utilisait déjà un disque portant des surfaces en noir et blanc animées d'un mouvement rotatif, ct qui semblait produire des effets colorés subjectifs; le grand opticien Helmholtz étudia aussi particulièrement ce phénomène curieux.

Mais ce fut, en réalité, C. Benham, qui réus-sit à établir un disque simple de forme parti-culière pouvant permettre d'obtenir des effets colorés de la manière la plus saisissante. aper-çoit alors des couleurs subjectives, telles qu'elles ont apparu à ce physicien, il y a près de direction opposée, on obtient une inversion des couleurs, les lignes bleues sont les plus rappro· chées du centre, et on aperçoit des colorations rouges à l'extérieur.

C'est en étudiant les effets de ce disque, que Butterfield a entrepris ses travaux actuels, avec l'aide, d'ailleurs, d'un oculiste trés connu aux Etats-Unis, le docteur Berek H. Fender.

Ces travaux ont abouti à la réalisation d'une caméra de télévision Color-Translator, qui contient, en fait, une forme modifiée du disque

de filtres colorés différemment. Lorsqu'on les re;.\arde de face, les filtres sont, de droite à gauche, de couleur cyan c'est-à-dire bleu-vert, magenta, c'est-à-dire pourpre, et jaune. Cha-cune de ces couleurs est, en fait, une couleur complémentaire respectivement du rouge, du vert, et du bleu.

Lorsqu'un objet coloré est aperçu à travers un filtre coloré d'une couleur complémentaire, il apparaît, on le sait, en noir contre un fond

Dans ces conditions, toutes les zones rouges des objets sont transmises sous la forme d'images noires; au contraire, les zones vertes, bleues ct blanches, exercent une action à travers cc filtre, ct correspondent aux espaces blancs du disque initial de Benham.

Les couleurs mélangées sont des combinai-sons des deux ou trois colorations primaires ct lorsqu'elles jouent un rôle dans la scène à transmettre, elles peuvent déterminer la produc-tion de teintes grises ou noires à transmettre dans les couleurs primaires subjectives .

Lorsque cet appareil fonctionne, une image colorée de saturation moyenne et assez fidèle

Ensuite, les couleurs subjectives rouges, vertes ct bleues sont chacunc produites ce dernier type de scintillement, puisqu'elles sont composées de plus d'une seule couleur primaire. Le rouge paraît produire plus de scintillement que le vert et le bleu; mais ce

phénomène paraît dû à une cause physiolo-gique.

Sans doute, Butterfield n'est pas comme nous l'avons vu, le premier chercheur qui a réussi à obtenir des effets de couleurs subjectives avec des transmissions de télévision en noir et exige l'emploi de films spécialement préparés pour obtenir des effets de couleurs subjectives.

L'appareil Rutterfield, d'un autre côté, ne néces-site pas de matériaux spécialement étudiés, et peut être utilisé pour assurer des séquences en couleurs naturelles.

Il pem1et des enregistrements en couleur Ce système optique peut permettre des essais de télédiffusion en couleurs naturelles; il comporte cependant encore un certain nombre de défauts propres, qui limitent l'utilisation de ces effets de couleurs électroniques à certains types d'effets spéciaux.

La vitesse relativement réduite de la rotation du filtre nécessaire pour obtenir l'effet coloré détermine cependant un aspect instable de luminosité variable, et avec des éclairs lumi-neux, qui apparaissent sur l'image. La qualité de la couleur n'est pas uniforme, et certains observateurs aperçoivent des teintes presque aussi saturées que celles obtenues sur l'écran d'un téléviseur ordinaire, d'autres par contre discernent seulement une ou deux couleurs, et une petite minorité, heureusement, jusqu'ici n'aperçoit aucune coloration particulière!

Malgré ces limitations et ces défauts, les appareils de couleurs électroniques paraissent susceptibles d'être adoptés dans de nombreux domaines, non seulement au point de vue technique, mais industriel et même commer-cial.

Lors de la première démonstration effectuée par un poste émetteur de Los Angelès, sans avoir averti les téléspectateurs de cette ville, le sujet choisi consistait en une transmission publicitaire. Les spectateurs en très grand nombre ont reçu avec surprise sur l'écran de comment ces effets colorés pouvaient appa-raître avec des images blanc et noir, et crai-gnaient d'être la victime d'hallucinations!

Mais, la méthode peut aussi avoir des applications plus utilitaires et plus techniques.

C'est ainsi, qu'on envisage son emploi pour obtenir des effets colorés sur les écrans de radar et sur les écrans des appareils de visua-lisation adaptés à des ordinateurs. On peut également l'appliquer aux images aperçues sur les écrans des sondeurs Sonar à ultra-sons.

Sans doute, les procédés de ce genre ne sont-ils encore qu'au premier stade de leur développement, ct beaucoup semblent les considérer, pour le moment, comme des curiosités scientifiques. Mais, il y a quelques années, la télévision en couleur elle-même n'était-elle pas considérée de la même manière?

P.H.

RR - 9.01. - M. Serge Latour, siège social, du service commercial pour la France, du mandataire, de l'importateur, etc. selon le cas.

Mais il est bien évident que ces firmes n'acceptent généralement pas de livrer directement aux par-ticuliers.

Il vous faut obligatoirement pas-ser par l'intermédiaire d'un reven-deur-détaillant, d'un radioélec-tricien local, lequel pourra faire la correspond sensiblement à l'éta-blissement des 3/4 du schéma communiquer notre devis d'hono-raires pour l'étude et l'établisse-ment d'un tel schéma.

A toutes fins utiles, nous vous signalons d'autre part, que les conditions d'emploi, caractéris-tiques et brochage du tube catho-dique 5CPI ont été publiés dans notre numéro 1186, page 170.

La chaîne potentiométrique décrite à la page 129 du numéro 1149 (réponse RR - 9.29-F) peut convenir et s'adapter à ce tube.

Enfin, une réalisation d'oscil-loscope utilisant le tube 5CP1 a -quence-image perturbatrice pro-prement dite qu'il doit être ac-cordé, mais sur la valeur de cette fréquence-image apparaissant en

« moyenne fréquence» après le changement de fréquence.

Supposons que votre téléviseur soit accordé, pour les moyennes fréquences, aux valeurs standar-disées : son

=

39,2 MHz; image

=

l'amplificateur MF son, doivent être accordés.

RR - 10.12. - M. Ph. Moniot à. ..

(illisible).

10 Les ensembles émetteurs et récepteurs de radiocommande (du type digital proportionnel) qui ont fait l'objet des articles parus dans nos numéros 1256, 1260, 1264 (premier montage) et 1288, page 195 (second montage) fonc -tionnent parfaitement bien, nous pouvons vous l'assurer. De nom-breux montages de ce genre ont été réalisés et donnent toutes satis-factions à leurs utilisateurs. Tou·

tefois, nous admettons volontiers qu'il ne faut pas espérer mettre correctement au point de tels ensembles... sans aucun appareil de mesure.

20 Vous semblez confondre cou·

rant alternatif sinusoïdal et courant alternatif impulsionnel. Nous nous permettons de vous suggérer de lire l'article intitulé « La sinusoïde?

Une obsession!» que nous avons rédigé précisément dans le but d'éviter de telles confusions et les grossières erreurs d'interprétation qui en découlent (article publié dans le numéro 1304, page 203).

30 Il est possible que vous ayez lu sur une revue qu'un potentio -mètre se nettoyait avec du tri·

chloréthylène; vous pouvez tou·

jours essayer... Vous risquez seulement de détruire le potentio-mètre (piste de carbone générale-ment totalegénérale-ment dissoute). Aussi, est-il préférable et plus prudent d'employer un produit spécial pour cet usage (désoxydant-lubrifiant vendu en bombe assurant le indi-quons ci-dessous les conditions particulières d'utilisation de ce tube en amplificateur HF classe C, fonctionne plus. Le transistor régulateur de sortie doit être en court·circuit (Q2 sur votre sché·

ma).

Sur cette alimentation (d'origine japonaise), il nous est impossible de vous dire avec certitude la correspondance exacte des tran-sistors à employer.

Vous pourriez essayer de rem-placer tout d'abord le transistor de sortie Q2 par un AD 149 ; ensuite, vérifiez le transistor QI

et, éventuellement, remplacez-le par un AC 125. de 1,5 ampère seulement.

RR - 10.15. - M. André Cioc-colani à 38-Champ-sur-Drac.

La question que vous nous posez n'est pas de notre compétence. signalons qu'un rectificatif à leur sujet a été publié récemment solution permet d'avoir les plaques de mesure à une tension voisine des étincelles» lorsqu'on relie la masse de l'oscilloscope à la masse d'un quelconque appareil à examiner!

RR - 10.18. - M. Claude Ness à 67-Strasbourg.

10 Le calcul des éléments des étages amplificateurs à transis-tors sort du cadre de cette rubri -que; le développement serait beaucoup trop long. Il existe des ouvrages spécialisés traitant de cette téhorie. Vous pourriez aussi consulter l'ouvrage Basse fré -quence et Hi-Fi par R. Brault (Librairie parisienne de la radio) dont le chapitre V (qui est très bien fait) est précisément consacré aux transistors et expose la théorie des divers calculs d'étages ampli-ficateurs BF qui vous intéressent.

20 Nous n'avons pas de schéma de convertisseur, avec toutes les caractéristiques des éléments, couvrant la bande de 40 à 90 MHz, et sortant sur 28 MHz. Mais, si vous le désirez, nous pourrons vous l'étudier contre honoraires.

RR - 10.19. - M. Roger Benoit à 31-Toulouse.

Concernant le stroboscope pour réglage de l'avance' de l'allumage

N° 1 334

*

Page 243

décrit dans le numéro 1207, dèparasitage satisfaisant aux nor-mes légales. Ce travail peut être mené à bien par un électricien ou radio-électricien local.

Une autre solution consiste à aviser le service technique de la Direction Régionale de l'O.R.T.F.

dont vous dépendez (adresse où vous payez votre redevance). Ce service dépistera les perturba-teurs et les mettra en demeure de autres rhéostats électroniques) les plus perfectionnés actuellement sont ceux qui utilisent des diacs et des triacs.

Nous vous prions de bien vouloir vous reporter notamment à notre numéro 1278, à partir de la page 137, où des montages de ce genre ont été publiés.

La puissance pouvant être contrôlée est essentiellement fonc-tion du triac employé. On trouve facilement des types detriacs pou-vant aller jusqu'à 25 ampéres

Calibrateur-marqueur, H.P. nu-méro 1108, page 110.

1° Pour le bobinage, n'importe quel transformateur MF pour récepteur de radio à transistors peut ëtre employé. Prendre le dernier du jeu, celui aboutissant à la diode de détection. Normale-ment, ces transformateurs sont accordés ou accordables sur

instruments de musique

PHOTO CINE 118 bd de clichy LAB.49.31-EURl7.80

Page 244

*

N° 1 334

3° Un amplificateur d'antenne apériodique, c'est-à-dire sans cir-cuit d'accord, entre 20 et 30 MHz, n'apporterait aucun gain appré-ciable.

4° En enlevant les résistances R52-62-72 amortissant les cir-cuits MF, on augmente à la fois condition qu'il comporte toutes les caractéristiques des éléments).

En principe, on peut toujours prendre un transformateur élé-vateur et doser les tensions de dé-clenchement par les potentio-mètres de réglage faisant suite;

mais il faut noter que plus le rap-port de transformatiort élévateur est important, plus la puissance BF

Votre problème d'antennes mul-tiples comporte très probablement une solution valable; mais elle n'est pas du domaine de l'amateur pour ce qui concerne la rèalisation des coupleurs et séparateurs.

D'autre part, il importe de ne pas employer des matériels disparates (marques diverses, etc.). Nous vous suggérons d'exposer votre pro-blème à une maison spécialisée dans les installations d'antennes, laquelle vous proposera avec pré-cision les dispositifs qu'il convient d'employer. Dans l'exposé de votre probléme, n'oubliez pas d'in-diquer également les différentes longueurs envisagées pour les câbles coaxiaux.

RR - 10.27. - M. Lucien Bataille à SI-Gueux.

Nous n'avons guère de précision en ce qui concerne l'analyse électrique de l'eau destinée à la consommation, analyse par des moyens simples. Nous supposons qu'il pourrait s'agir de la mesure de sa résistivité' électrique, faite dans des conditions bien définies,

avec un milliohmmètre électro-nique très sensible. Mais, nous n'en avons pas les bases, les ordres de grandeur, etc. Nous pensons cependant qu'une telle analyse électrique peut être complémen-taire, mais ne saurait remplacer l'analyse bactériologique régulière habituelle. réduire cette vibration en inter-calant une résistance en série avec la bobine d'excitation du relais; cependant, la valeur de cette résistance devra être telle qu'elle n'empêche pas le relais de coller lorsque vous l'alimenterez en 220 V.

Une autre solution consisterait à redresser et filtrer le courant destiné à l'alimentation de la bobine d'excitation du relais.

La valeur de la résistance chutrice commutée par le relais (réduction du 220 V en 110 V) n'est valable que pour une seule puissance consommée donnée (dans le cas de votre schéma:

10 W). Pour toute autre puissance, cette résistance doit être modifiée (calculs simples par application de la loi d'Ohm).

3° Dans un transformateur nor-mal d'alimentation, on admet généralement, pour les fils consti-tuant les bobinages, une intensité dans votre construction de volt-mètre électronique. Etes-vous cer-tain de la qualité des éléments employés? Etes-vous certain de votre câblage? N'avez-vous pas inversé cathode et anode des lam-pes... la représentation de ces électrodes étant assez curieuse sur le schéma que vous nous soumettez!

Vous pourriez également essayer un montage plus sérieux.

plus récent, plus élaboré. Nous en avons décrit plusieurs dans notre revue; vous pourriez (oar

Dans le document • Les transistors dans les étages HF (Page 111-114)