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Notre recherche se compose d’un travail d’analyse sur les représentations féminines de la figure du méchant au travers de six longs métrages pour enfants de la maison de production Walt Disney. Nous nous intéressons en particulier aux caractéristiques des méchantes dans ces films pour enfants et nous souhaitons mettre en avant leurs représentations au moyen d’une grille critérielle d’analyse (apparence, comportement, environnement,…) servant alors de support à une analyse plus détaillée de chacune de nos méchantes. Notre volonté est donc d’analyser, de décortiquer, de comprendre les différents aspects composant ces personnages féminins afin d’en dégager ce qui permet leur identification et leur classification en tant que méchantes et figure du Mal. Nous voulons ainsi mettre en avant les représentations de ces dernières pour pouvoir les comparer et voir, au final, s’il est possible de parler d’une évolution dans la manière de les représenter. De ce fait, nous centrons notre étude sur le personnage principal représentant le Mal dans chacun des films (six personnages au total).

Cette thématique du Mal au féminin, dans ce type de longs métrages pour enfants, touche plusieurs objets tels que : le conte merveilleux, la figure du Mal, les méchantes, le Mal, ainsi que les systèmes de valeurs et de représentations dont nous parlerons plus en détails dans le cadre théorique. Ces différents éléments prennent également une place au sein de nos analyses de personnages et, au final, permettent de comprendre si, dans une certaine mesure, il est possible de constater une évolution des représentations de la méchante dans ce type de films.

Notre mémoire se veut de type théorique (documentaire) et se fonde sur un corpus de six films de Walt Disney sélectionnés en fonction de divers critères qui sont présentés dans la partie « méthodologie » : Blanche-Neige et les Sept Nains, Cendrillon, La Belle au bois dormant, Merlin l’enchanteur, La Petite Sirène et Kuzco, l’empereur mégalo.

Dans ce sens, notre démarche ne prévoit pas une application concrète et directe sur le terrain scolaire. Cependant, nous souhaitons proposer, en fin de recherche, quelques pistes et activités pratiques pour la classe au travers de discussions lors d’un entretien collectif avec des enseignants, afin de confronter nos résultats avec la réalité du terrain scolaire et de proposer des apports pour notre pratique future. Ainsi, deux volets composent notre recherche : le premier s’intéressant à l’analyse des représentations des méchantes et le deuxième discutant cette analyse avec des enseignants du terrain scolaire.

7   De plus, notre recherche s’inscrit, d’une part, dans le domaine de la didactique des disciplines et en particulier celle du français dans son sens large. En effet, le lien avec le Français I s’illustre par le fait que nous effectuons une analyse de personnages représentatifs du Mal et donc de la figure de la méchante, à l’image de l’analyse de personnages des albums de jeunesse. Ensuite, les personnages sont en lien avec l’encyclopédie culturelle des enfants, comme détaillé dans le cadre théorique, et demandent une analyse particulière pouvant se faire grâce à la « grammaire de l’image » et à l’analyse des films d’animation. Notre recherche s’inscrit, d’autre part, dans le domaine de l’Education aux médias (MITIC) au travers des objectifs visés qui seront détaillés dans le cadre théorique. Ces différents aspects rejoignent la finalité de notre recherche qui peut alors s’inscrire dans une forme d’Education aux médias.

Notre intérêt pour cette thématique a été suscité lors du Séminaire de préparation au mémoire. En effet, M. Ronveaux a souligné le manque de représentations de familles recomposées ou monoparentales dans les albums de jeunesse, compte tenu du fait qu’actuellement, il s’agisse de situations courantes. En sortant de ce cours, nous avons constaté qu’à l’inverse des albums de jeunesse, les films pour enfants, tels que Blanche-Neige et les Sept Nains, Cendrillon ou encore La Petite Sirène contiennent une forte représentation de ces situations. Par la suite, nous nous sommes interrogées sur le statut de la belle-mère pour constater l’aspect malveillant du personnage. De ce fait, nous nous sommes focalisées sur l’écart entre ce type de méchant et ceux d’aujourd’hui. Au départ, nous pensions construire notre mémoire en partant du présupposé qu’il y a une corrélation entre l’évolution des préoccupations de la société et celle des représentations du méchant dans les films pour enfants. Cependant, au vu du travail d’analyse à effectuer et en regard de nos envies personnelles, nous avons décidé d’axer notre mémoire sur l’analyse de l’évolution des représentations de la figure du Mal au féminin. De plus, nous avons choisi de nous focaliser sur les représentations des méchantes dans les contes merveilleux qui constituaient, pour nous, un intérêt particulier comme nous l’exposons dans le chapitre concernant la méthodologie.

Les parties composant ce mémoire s’organisent de la manière suivante : pour commencer, les différents apports d’auteurs sont exposés dans notre revue de littérature pour construire notre base théorique.

Par la suite, nous développons la problématique nous concernant ainsi que nos questions de recherche, pour ensuite présenter nos choix méthodologiques et les démarches effectuées.

Puis, suit une partie analytique structurée en trois points : les analyses de personnages, leur comparaison et une méta-analyse concernant la discussion des résultats. Enfin, nous analysons un entretien collectif fait avec des enseignants au moyen d’une confrontation de points de vue sur notre recherche. Pour terminer, nous faisons un retour sur les questions de recherche au regard de nos analyses, lors de la conclusion.

9   2. Cadre théorique

Dès lors que nous entrons dans notre thématique, de nombreux concepts sont à définir et à circonscrire. Ainsi, durant ce chapitre, nous définirons, entre autres, le Mal, les méchants et la figure, notions clés dans notre travail. Dans cette partie de notre mémoire, nous aborderons donc le cœur théorique en passant par une vue d’ensemble de la revue de littérature en lien avec notre sujet.

2.1. Le méchant, une figure

Tout d’abord, il est important de bien définir l’objet que nous étudions, il s’agit bien évidemment de la figure du méchant. Mais qu’est-ce qu’une figure et qu’est-ce que le méchant ? Dans son ouvrage Mais qu’est-ce qui passe par la tête des méchants ?, Fize (2006, p. 18) considère que ce n’est qu’au XIVe siècle que ce mot prend sa définition et connotation actuelle. Signifiant « tomber mal » ou encore « arriver malheur » par son origine latine

« meschoir », ce mot acquiert, avec le temps, la signification moderne de « porté au mal ». Par la suite, l’auteur, témoignant de recherches dans de nombreux ouvrages de définitions, semble désireux de retenir la définition suivante :

Dans son sens actuel, la méchanceté désigne le caractère de celui qui fait le mal intentionnellement et qui s’y complait. Il y a dans la méchanceté quelque chose de prométhéen (ou de diabolique) qui n’est pas nécessairement présent chez l’homme mauvais. (Fize, 2006, p. 18)

Ainsi, nous retenons principalement, comme caractéristique du méchant, l’aspect intentionnel et celui de complaisance dans l’acte mauvais. Notre méchant tel que nous le concevons dès lors, éprouve une certaine jouissance dans le Mal et en retire grande satisfaction. De plus, dans l’ensemble de cette recherche nous nous intéressons particulièrement à la figure de ce méchant. Afin de mieux saisir l’implication de ce terme, nous nous référons au dictionnaire de langue française qui définit ce mot comme étant une « personnalité marquante » ou encore la « représentation plastique d’un être humain, d’un animal » (Petit Larousse en couleurs, 1991, p. 429). De plus, au terme de figure, nous ajoutons également celui de stéréotype.

Défini par Tilleul dans l’ouvrage de Watthée-Delmotte Imaginaires du Mal, un stéréotype est un « jugement réducteur que nous portons sur autrui, c’est-à-dire comme une pratique sociale qui relève de l’éducation formelle et informelle et qui nous permet de garder l’autre à distance » (2000, p. 427).

Il est important, dans le cadre de notre recherche, de bien préciser que nous étudions les différentes représentations dans le but d’établir clairement ce qu’est la figure de la méchante.

Ainsi, et durant l’ensemble de notre travail, nous nous cantonnons à étudier les caractéristiques apparentes de la méchante, liées aux performances sémiotiques des créateurs de ces récits animés, et non ses aspects psychologiques. En plus, nous souhaitons donc nous pencher plus particulièrement sur ce qui fait que la méchante, par sa représentation (façon dont elle nous apparait à l’écran et dont elle a été pensée, confectionnée par les dessinateurs) devienne une figure.

Il nous faut restreindre encore notre figure du Mal et cibler la figure du Mal au féminin. De ce fait, nous ne nous penchons que sur les représentations du Mal au féminin abandonnant toute représentation masculine du Mal. Ainsi, une autre question se soulève : qu’est-ce que cette figure féminine du Mal et comment se définit-elle ?

2.2. Le Mal au féminin, la méchante

Dans le but de mieux comprendre l’origine cristallisant la femme dans le rôle de la méchante, il nous faut remonter jusqu’au Moyen-âge. Cette période marque un réel tournant dans la perception du vice au féminin puisque c’est précisément durant ces années que l’on voit apparaitre un nouveau mot : sorcière. Issue de la tradition religieuse médiévale, cette nouvelle perception de la femme comme incarnation du Mal se justifie par le simple fait qu’elle est

« créée à partir d’une côte, donc un os courbe, elle ne peut être pourvue que d’un esprit tors, tourné vers l’érotisme, c’est-à-dire la plus directe manifestation de l’Enfer » (Gervais, 2000, p. 99). Dès lors, il est possible de mieux comprendre la naissance de cette représentation maléfique qu’incarne la femme. Cependant, au cours de la Renaissance cette figure se complexifie et se duplique. En effet, la sorcière ou méchante peut alors revêtir deux aspects physiques distincts : « La sorcière vieille et laide, aux cheveux hirsutes, invoquant mille démons grâce à une marmite dont émerge un fémur humain » ou la femme « superbe, assise au centre d’un cercle magique » (p. 101). Au fil des années, ces deux figures de la méchante se sont, peu à peu confondues et il est possible d’observer, dans certaines histoires (notamment celle de Blanche-Neige et les Sept Nains) un changement physique de la sorcière la faisant paraitre parfois belle et dangereuse puis vieille et laide. Selon l’auteure Watthée-Delmotte, depuis la fin des années 1830 jusqu’à nos jours : « Le type féminin qui incarne le Mal a une véritable constance symbolique » (2000, p. 277).

En effet, lorsque l’on se penche sur la littérature de cette époque, on constate, chez bon nombre d’auteurs, une volonté presque constante de témoigner de la dualité féminine.

11   De cette façon, Victor Hugo, Charles Baudelaire, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas et bien d’autres, ont su mettre en acte cette dualité, soit par deux personnages distincts, soit par des inconstances et des changements chez un même personnage. Ainsi, c’est suite à ses nombreuses analyses d’œuvres de ces différents écrivains que Watthée-Delmotte déclare que :

La constance de ces personnifications féminines du Mal montre bien, au-delà de toute explication psychanalytique (la peur de la castration) et socioculturelle (à la fin du siècle, la montée du féminisme), que nous avons affaire à un archétype profond qui fait surgir, même dans les créations les plus réalistes, une véritable figure mythique.

(2000, p. 287)

Cependant, cette tendance s’est étendue bien au-delà de notre littérature contemporaine car, si l’on y regarde de plus près, la plupart de nos contes merveilleux s’inspirent de cette dualité du Mal au féminin et sont teintés de ces nombreuses représentations issues des mythes médiévaux et antiques. Bien évidemment, lorsque l’on s’adresse à un jeune public, il est difficile de sous-entendre cette dualité. C’est pourquoi, dans les nombreuses mises en scène destinées aux enfants à travers les films d’animations et dessins animés, la dualité de la femme est mise en image de façon quelque peu explicite. Il nous est alors fréquemment donné de voir la femme se transformer en créature satanique. De la sorcière au dragon, notre mythologie permet une foule d’associations possibles entre le personnage et ce qu’il représente ou doit représenter à nos yeux.

A ce stade, il faut toutefois ajouter que la façon que nous avons d’appréhender le Mal est complexe. Comme nous l’avons dit plus haut, il est bien souvent de nature double. C’est précisément cette nature qui fait que la distinction entre bon et méchant est si souvent floue.

Au fil de nos recherches, nous constatons alors que, tout comme le serpent dans le mythe d’Adam et Eve, le Mal est « une part de nous-mêmes que nous ne reconnaissons pas » (Watthée-Delmotte, 2000, p. 274), une « séduction de nous-mêmes par nous-mêmes, projetée dans l’objet de la séduction » (p. 274). Cela voudrait alors dire que, dans un certain sens, le Mal est presque justifiable. En effet, on constate que la grande majorité des méchants (toujours au sens où nous l’avons préalablement défini) trouve son motif dans son histoire. Plus nous avançons dans nos recherches, plus il devient évident qu’il est presque toujours possible d’éprouver une certaine pitié ou compréhension face au méchant. Ainsi, lorsque Watthée-Delmotte déclare : « Personne ne commence absolument le mal, on le trouve, il est déjà là » (p. 275).

Cela fait non seulement référence à l’aspect mythologique et mythique de la naissance du Mal par Eve mais également à une notion bien plus contemporaine qui tend à évoquer la présence du Bon et du Mal en chaque individu.

2.3. Une encyclopédie culturelle

Et dans le contexte de la classe, des objectifs d’enseignement et d’apprentissage, des contenus scolaires, des disciplines d’enseignement, de quelle potentialité et légitimité didactique relève la figure ? De nombreux didacticiens définissent la lecture, entre autres, par sa dimension culturelle. La notion d’Encyclopédie personnelle, popularisée par Umberto Eco, parmi d’autres, a parfois été avancée pour cerner cette dimension culturelle de la lecture engagée dans l’apprentissage de la compréhension. L’encyclopédie dont nous parlons ici se définit plus particulièrement comme une banque de données mentales dont nous disposons tous pour mieux saisir ce que nous lisons. C’est précisément ce qui fait qu’à l’entente des mots « il était une fois » nous sommes presque certains d’entendre parler de princesses, dragons et sorcières.

Dans son article Comprendre et interpréter le littéraire à l’école : du texte réticent au texte proliférant, Catherine Tauveron exprime l’importance de telles connaissances pour mieux s’approprier les différents contenus d’un texte littéraire. Ainsi, elle affirme qu’ :

On ne saurait faire reposer la compréhension fine sur la seule capacité à faire des inférences. […] On doit aussi y inclure la capacité à trouver des connexions à partir d’une « série de règles équiprobables que propose la connaissance courante du monde ». (1999, p. 11)

C’est précisément cette « connaissance courante du monde » qui est véhiculée par les différentes œuvres présentes dans notre corpus de films. Tout cela se justifie davantage lorsque l’on constate que la littérature concernant l’impact des contes sur le développement de l’enfant reste fort actuelle et diversifiée. En effet, nombreux sont les auteurs qui traitent aujourd’hui encore de cette thématique. Cependant, le plus célèbre dans ce domaine reste Bruno Bettelheim. Dans son ouvrage Psychanalyse des contes de fées paru en 1976, l’auteur postule déjà que l’enfant a besoin :

D’une éducation qui, subtilement, uniquement par sous-entendus, lui fasse voir les avantages d’un comportement conforme à la morale, non par l’intermédiaire de préceptes éthiques abstraits, mais par le spectacle des aspects tangibles de bien et de mal qui prennent alors pour lui toute leur signification. C’est grâce aux contes de fées que l’enfant peut découvrir cette signification. (1976, p. 16)

13   Ainsi, à travers les différents contes qui marquent nos jeunesses, l’enfant construit sa représentation du Bien et du Mal.

Ces supports textuels sont, généralement, construits sur un schéma narratif simple, permettant à l’enfant de saisir qui est le héros et qui est le méchant. Ainsi, cette immersion dans les contes merveilleux permet aux enfants de se représenter la fonction de chaque personnage et d’en établir une sorte de loi. De cette manière, les enfants sont très vite amenés à postuler que le héros est à l’opposé du méchant et que son rôle dans l’histoire est de le combattre.

Nonobstant une grande clarté dans les caractéristiques des personnages, les contes sont toujours teintés de l’histoire, de la religion et des croyances des populations qui les véhiculent. Ainsi, il est moins aisé pour un enfant occidental de saisir toute la morale d’un conte oriental et de même pour le cas inverse. Ce propos est longuement détaillé dans l’œuvre de Marie-Louise von Franz L’interprétation des contes de fées. Ainsi, et après lecture de cet ouvrage, nous avons choisi de nous concentrer sur les longs métrages d’animation d’origine occidentale où le Mal et sa figure sont proches de nos conceptions et de nos interprétations de la morale, bien que le monde anglo-saxon diffère par l’aspect explicite de ses interprétations des contes. Nous avons décidé de nous pencher exclusivement sur les œuvres de Walt Disney, proposant de nombreux personnages méchants. De ce fait, l’utilisation d’un support audiovisuel plutôt que celle d’un objet livre et textuel prend alors sa justification dans les propos ci-dessus car actuellement, l’image et l’audio-visuel contribuent grandement à la formation de ces connaissances encyclopédiques du monde. D’ailleurs, l’auteure Geneviève Djénati énonce, dans son ouvrage Psychanalyse des dessins animés, qu’: « Entrainés à cette explosion d’images, nous en sommes devenus les victimes consentantes ce qui n’exclut nullement le jugement. Intruse pour certains, amie ou compagnon de route pour d’autres, la télévision à insensiblement modifié les mentalités » (2001, p. 22). Elle ajoute également que :

« Devenu un objet culturel partageable, toute production de cinéma ou de télévision influe sur la formation des esprits » (p. 23). Ainsi, il nous semble pertinent de nous intéresser à ce nouveau mode de transmission de références par l’image.

Les différents dessins animés et plus particulièrement les œuvres de Walt Disney ont marqué les esprits de chacun. Si bien que Djénati précise dans son livre que « leur visionnage trop précoce (avant ou remplaçant l’histoire racontée) est à éviter : elle crée une stéréotypie des représentations qui se substitue à la créativité personnelle de l’enfant » (p. 216). Si l’on lit entre les lignes, il est alors aisé de comprendre que la force des personnages imagée par Walt Disney pénètre de manière permanente l’esprit des enfants (et celui des adultes également).

En effet, quiconque a visionné La Petite Sirène ne se détache par si facilement de l’image de la sorcière des mers…

2.4. Formation générale et MITIC

Notre travail s’inscrit aussi dans le cadre du nouveau plan d’étude roman (PER). En effet, dans le domaine concernant la formation générale, il figure une importante partie au sujet de l’usage des MITIC en classe. Les élèves, avec l’essor des nouvelles technologies, sont de plus en plus confrontés à différents supports et médias. Il devient alors du rôle de l’enseignant d’amener les élèves à se familiariser à ces dites technologies. Le PER (2010) propose de nombreux objectifs concernant ce domaine de formation : « découverte des spécificités des différents supports médiatiques » (p. 32), « découverte des différents éléments entrant dans la composition d’un message médiatique » (p. 34), « découverte des éléments de base qui rentrent dans la composition d’une image fixe ou en mouvement » (p. 34), « sensibilisation au

Notre travail s’inscrit aussi dans le cadre du nouveau plan d’étude roman (PER). En effet, dans le domaine concernant la formation générale, il figure une importante partie au sujet de l’usage des MITIC en classe. Les élèves, avec l’essor des nouvelles technologies, sont de plus en plus confrontés à différents supports et médias. Il devient alors du rôle de l’enseignant d’amener les élèves à se familiariser à ces dites technologies. Le PER (2010) propose de nombreux objectifs concernant ce domaine de formation : « découverte des spécificités des différents supports médiatiques » (p. 32), « découverte des différents éléments entrant dans la composition d’un message médiatique » (p. 34), « découverte des éléments de base qui rentrent dans la composition d’une image fixe ou en mouvement » (p. 34), « sensibilisation au