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· CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE

· PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE

· APPROCHE METHODOLOGIQUE

· RECUEIL DES DONNEES

INTRODUCTION GENERALE

Il est ainsi clair que notre intention est très éloignée de la prétention d’aller jusqu'à

proposer un modèle de mesure parfait de la bonne gouvernance au niveau des collectivités locales et, par là, inéluctablement, passer nécessairement à la définition exacte de cette notion.

Notre recherche se veut modestement un appel à la prudence dans la manière d’investir le

territoire avec un concept, aussi libre et flexible, que celui de la gouvernance.

Ce travail a pour objet essentiel, de montrer comment le territoire peut être complexe et combien il va de soi que tout instrument qui lui est appliqué peut se révéler aléatoire dans les

résultats qu’il produit.

Il s’agira, d’abord, de faire une revue des concepts et des différentes applications de la notion de gouvernance à travers le temps avant de voir comment le contexte international, favorable à son essor et un cadre institutionnel très favorable au Sénégal, sont arrivés à justifier son application grâce à la politique de décentralisation.

Nous nous intéresserons, ensuite, aux acteurs qui portent cette nouvelle dynamique dans

ce qui est convenu d’appeler la participation. Pour mieux comprendre les qualités des acteurs de

la société civile nationale et locale sénégalaise puisqu’il s’agit d’eux quand nous parlons de

participation aux affaires locales, nous verrons sa définition et son évolution, sa typologie et leurs déclinaisons locales. Les missions que cette société civile assume dans le développement économique, la promotion de la démocratie locale ainsi que la participation des citoyens font

qu’aujourd’hui elle semble prête à assumer d’autres responsabilités surtout au niveau local. Ces

objectifs doivent, tout de même, s’accompagner de connaissances plus sérieuses sur les

dispositions des territoires à recevoir et profiter des apports de la participation citoyenne. Il est des ambitions de cette recherche de trouver une explication à la place de la société civile dans le développement local et la bonne gouvernance afin de proposer une vocation à cette dernière dans

le champ de la gouvernance territoriale. Cette recherche nous l’aborderons en capitalisant sur des

expériences déjà menées en la matière.

L’objet de cette recherche est, enfin, de voir :

v Comment la politique de décentralisation peut elle rendre opérationnelle la bonne gouvernance et la participation citoyenne pour le développement territorial ?

v Comment les territoires sont-ils le reflet de leurs réalités spatiales, leurs vécus et

normes sociétales en matière de mode de gouvernance ?

Nous voulons montrer que la gouvernance quelque soit la faveur que lui offre les

orientations politiques du moment, este une affaire des territoires qui la construisent d’une

manière ou d’une autre. Dans certaines modalités, la gouvernance territoriale peut-elle être un

créneau mobilisateur du capital social pour le développement territorial ?

I. CADRETHEORIQUEDELARECHERCHE

« Le thème de la géographie est bien connu. C’est celui des rapports des sociétés avec

leur espace de support, qui doit être aujourd’hui conçu et apprécié à différentes échelles

suivant les éléments de ces rapports » Pierre George, Hildebert Isnard(1980)1

Les interrelations entre espace et organisation des hommes, de quelque sorte qu’elles

soient, est un thème fascinant. Loin de militer pour un parfait déterminisme entre l’espace et le

type de société qui s’y meut, la forte conviction qui anime cette recherche est qu’il existe des

liens, dont l’étroitesse est plus que manifeste entre nos modes de vie, nos lieux de vie, la

production des règles qui gouvernent les hommes et leurs espaces et le produit de tout cela : le territoire. La complexité de ces liens est démontrée par la diversité des états que produisent les mêmes actes sur des territoires différents ou les mêmes actes sur des acteurs différents. Les mutations qui se produisent sur ces espaces ne sont déclenchées ou dans une certaine mesure profondément modifiées que par de « simples » politiques, la décentralisation par exemple et par ailleurs, ces politiques sont largement déterminées par les mutations de ces territoires puisque

portées par les personnes qui y vivent. Il est donc opportun de parler d’interrelation, d’ «

inter-détermination » entre l’individu, ses moyens d’action et son espace. « Social » et « spatial »

constituent un binôme conceptuel dont chaque terme s’enrichit dans le décryptage de l’autre,

tellement ils sont intimement liés. Des auteurs de la géographie sociale2 A. Frémont (1984)

notaient que « De par le vaste monde, les faits sociaux se découvrent aussi comme des faits

spatiaux et inversement ».

1 Hildebert Isnard, Méthodologie et géographie, In: Annales de Géographie. 1980, t. 89, n°492. pp. 129-143.

2A. Frémont ; J-Chevalier ; R. Hérin ; J-Renard, géographie sociale, Masson, Paris New York Milan Mexico Sao Paulo, 1984

a- Le territoire : Acteurs, actions et espace

Dans cette partie, il nous importe de démontrer que notre thème de recherche, même s’il

se réfère à des considérations souvent tirées d’autres disciplines notamment la Sociologie, les

Sciences Economiques3 ou encore les Sciences Politiques4 et dont la traduction spatiale, dès son

application par les hommes demande une recherche sur des connections parfois complexes de

notre part, relève quand même de la géographie. En effet, reconnaitre cette interrelation entre les

modes d’organisation des hommes et les changements que peuvent connaître un espace, nous

renvoie à un questionnement sur le comment et le devenir du territoire, ce construit social sur

l’espace, grâce à la géographie.

Des trois éléments constituants le territoire (la gouvernance, les acteurs et l’espace) et dont

Hervé Gumuchian disait que

« La géographie contemporaine hérite de la période la plus récente une double ambition : elle est habitée à la fois par le projet d’une connaissance des formes de géographie

(structures, matérialités faciès, organisations spatiales, etc.), nous voulons étudier en tant

que géographe. Nous l’entreprenons tout en étant saisi par l’impérieuse nécessité

d’analyser les processus qui produisent, reproduisent, animent, modifient ces formes ».

Ainsi, l’homme, par le biais de son action, dont il a le monopole est l’élément déterminant, il

le considère comme l’acteur principal d’une «scène ou se joue des représentations à plusieurs

actes». N’est ce pas lui qui parlant des acteurs en ces termes « considéré comme l'un des éléments centraux du territoire, au point de ne faire qu'un avec celui-ci. Pourrions-nous concevoir aujourd'hui un territoire sans acteurs? ». Nous y comprenons que ce qui produit ou

modifie le territoire, c’est l’action humaine quelle soit dictée par son environnement, ses

relations avec les acteurs. Devenu « facteurs géographiques » depuis Vidal De la Blache. P,

l’homme et son action repositionnent notre discipline dans les sciences sociales avec ce péril qui

le menace au cas où elle ne se concentrerait que sur les acteurs oubliant que les actions se font

aussi grâce à l’existence de structures contraignantes (crises économiques, sécheresse,

inondation…). C’est comme si la géographie étudie au fond cette appropriation de l’espace par

3 Selon l'économiste Raymond Barre, « la science économique est la science de l'administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l'aménagement de ces ressources ; elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités » (Économie politique, Paris : PUF, 1959)

4 La science politique qui consiste à étudier les processus politiques mettant en jeu des rapports de pouvoir entre les individus, les groupes, et au sein de l'État, mais pas seulement.

l’homme à travers son action et en même temps les natures spatiales qui modèlent les actions.

C’est aussi comme ce que disait Valade (1996) dans les sciences sociales et humaines en

l’occurrence ici la géographie :

« La société ne peut s’analyser que dans et par l’action mais l’action ne se comprend que dans le champ social, la dimension spatiale de la société ne peut s’analyser que dans et par l’action territoriale mais qu’action et territoires ne peuvent se comprendre que dans le champ de la dimension sociale de l’espace ».

Restant sur cette notion d’appropriation de l’espace, comme une «version mise à jour de

l’espace géographique», le territoire apparait comme le concept indiqué pour rendre compte de

ce processus d’appropriation Le Berre. M, (1992)5 : le définit comme cette « Portion de surface

terrestre appropriée par un groupe social pour assurer sa reproduction et la satisfaction de ses besoins vitaux ». Une définition moins dynamique en est donnée par Villeneuve. P. qui la

considère comme « l’espace marqué par le groupe » et Molle. A6 (1992) en donne une grille de

compréhension assez exhaustive à travers trois « référentiels fondamentaux : celui d’identité qui

fait prendre conscience qu’ici est différent d’ailleurs, celui d’appropriation qui montre comment un groupe domine la relation à l’espace et celui d’enracinement, mode d’inclusion dans un

espace donné. ». Ces fondamentaux fixent les contours des notions de gouvernance territoriale, du jeu des acteurs et des éléments liants qui opèrent au niveau des territoires.

En reconnaissant d’emblée, une force influence au « social »: nous nous tenons

singulièrement attentif aux comportements, aux compromis construits, tout en évitant de nous

cantonner à expliciter les fondements d’une analyse sociale. La géographie sociale, à travers des théories sans cesse renouvelées, nous permet d’aborder sous l’angle des répartitions spatiales, la

question des rapports espaces-sociétés.

Très proche de la sociologie, la géographie sociale décrite par Claval. P. comme une géographie qui décrit et explique les aspects de la vie sociale qui contribuent à la différenciation

du monde, a beaucoup évolué au fil des années et offre aujourd’hui, à notre sens, la perspective

la plus intéressante pour éclairer notre sujet, en termes d’approches et de méthodes. En effet,

grâce à des mutations importantes, la géographie a pu au fil des années se doter d’approches et

de méthodes qui lui permettent aujourd’hui de relever le pari de l’analyse des territoires. Nous en

5 Le Berre M., 1992, « Territoires », Encyclopédie de Géographie, Paris, Economica, pp.601-622.

rappellerons quelques unes et tenterons de nous approprier d’autres pour mieux lire certaines

réactions en ce qui concerne notre recherche.

Ainsi pour Vidal De La Blache, P., comme pour les géographes allemands et américains,

ce que la géographie humaine doit retenir et observer en primeur, c’est l’explication et

l’évolution des instruments que les sociétés utilisent et les paysages qu’ils créent. Il parle alors

de genre de vie ; cette conception des rapports entre l’homme et son environnement qui permet

une vue synthétique sur les techniques, les outillages ou encore les façons d’habiter des différentes civilisations. Il les place dans une suite de jours et d’années pour mieux comprendre

comment se crée des habitudes, des manières de faire et les paysages qui en résultent. Même si

Vidal De La Blache. P., disait vouloir expliquer les lieux et non s’appesantir sur les hommes

parce que pour lui « la géographie est la science des lieux, et non des hommes », nous constatons

que l’analyse des « genres de vies » montre comment la construction des paysages (lieux)

explique l’organisation sociale donc parle des hommes. C’est comme accepter finalement que la

géographie est une science des lieux mais qui sert la compréhension de l’homme et des sociétés.

L’étude de ce qui «s’interpose entre l’homme et le milieu et humanise les paysages »7 se fait

dans l’optique d’une structure généralement stable de comportements que Vidal de la Blache. P

s’attache à décrire selon l’approche néo-lamarckienne, fortement tournée vers le rôle des

habitudes.

Plus récemment, étudiant la pauvreté, ses manifestations et ses conséquences, en un mot en faisant la géographie des inégalités sociales, la géographie sociale anglo-américaine a bonifié

la géographie d’une nouvelle grille de lecture. Celle-ci est en nette démarcation des écoles

allemande et française. Les thèmes relatifs aux groupes sociaux, aux inégalités sociales -qui correspondent à une marginalisation sociale- y sont profondément abordés. En somme, les différenciations sociales dans leurs configurations spatiales, leurs histoires, leurs processus de formation et leurs évolutions, sont les préoccupations centrales de la géographie sociale anglo-américaine.

La géographie sociale, en passant par Geddes P.8 et Roxby P. M. aurait inspiré une école

de socio-géographes anglo-américaine dénommée l’Ecole de Chicago, née dans l’entre deux

7Paul Claval, la géographie culturelle, Paris, Nathan, 1995

8Patrick Geddes (1854 -1932), créateur du terme « conurbation », il a en outre la conviction que les processus sociaux et la forme qu'ils prennent dans l'espace sont liés. Par conséquent, en changeant leur forme, il est possible de changer la structure sociale.

guerres mondiales. Cette revue des grands courants de pensée ainsi que des possibilités

d’ouverture à d’autres champs disciplinaires, offre la certitude que le domaine où nous inscrivons notre étude est loin d’être fermé. Il nous donne des perspectives aussi larges que

riches pour aborder et traiter notre sujet sans crainte de déborder de notre « champs d’action ».

Ainsi les options sont nombreuses notamment sur la géographie politique, la géographie sociale

culturelle, économique entre autres, en somme, les questions « d’espace et de société » ou encore

de géographie tout simplement.

La géographie sociale propose, en effet de lire l’espace et la société à travers des

dimensions significatives comme présentés par Vidal De La Blache. P. (1995) dans ses écrits

réservés à la géographie sociale et culturelle dans Les Concepts de la géographie humaine. Elle

s’intéresse au langage, aux organisations aussi à tout ce qui peut différencier « les hommes sans

être liés à des institutions précises ». Elle peut aussi s’intéresser à la distribution des groupes

sociaux entre autres.

b- La géographie sociale ou les rapports entre le social et l’espace

Comprise comme une science de l’organisation spatiale des sociétés humaines, la

géographie sociale part du constat que les faits sociaux ont, de par leurs localisations et leurs manifestations, des dimensions spatiales. Ce qui fait que les faits géographiques comportent des aspects sociaux qui aident à leur compréhension. Ou encore inversement que les faits sociaux

(trouvailles dans les modes du vivre ensemble) ont un impact certain sur l’évolution des

caractéristiques physiques et humaines perceptibles sur un territoire. C’est pour cela que Hérin

R.9(1982) assimile la géographie sociale à la somme de deux dimensions que sont : la géographie

des faits sociaux et la sociologie des faits géographiques. Etudier les systèmes de rapport que les hommes ont avec les lieux, revient à observer, à examiner, à chercher à comprendre les

paysages, les territoires qui ne sont rien d’autre que les résultantes de ces systèmes de rapport.

Etudier les rapports de l’homme à l’espace c’est aussi s’intéresser à l’exercice des fonctions de l’existence humaine comme travailler et produire, s’approvisionner, habiter, se

déplacer, se reproduire, se former, entretenir des relations sociales, pratiquer une religion... Ces fonctions que nous avons énumérées se retrouvent essentiellement dans « les fonctions

d’existence essentielles des groupements humains » définies par F. Schaffer et expérimentées

dans la géographie sociale de l’Ecole de Munich, fondée par Wolfgang Hartke. Ces fonctions

9 Hérin Robert, Géographie humaine, géographie sociale, sciences sociales. La dialectique du social et du spatial, Actes du Colloque de Géographie sociale, Lyon, 1982, p. 16-26.

existentielles de base sont, en outre, inspirées des travaux de la géographie fonctionnaliste ainsi

que des réflexions de la charte d’Athènes de 193310.

Ce sont là, entre autres, autant de recherches sur les rapports entre différents groupes sociaux et leurs espaces de vie. Di Méo (1998) résume ce que nous avons tenté de dire en ces termes :

« La géographie sociale étudie l'imbrication des rapports sociaux et des rapports spatiaux (rapports des hommes à leur environnement géographique). Elle s'attache donc au territoire, soit à un espace enrichi par le sens que les sociétés lui confèrent; espace sur lequel elles agissent, qu'elles contrôlent, qu'elles construisent. La force des représentations identitaires, la vigueur des enjeux sociopolitiques transforment l'espace en territoire »

La distinction faite entre espace et territoire par les géographes est de plus en plus

marquée. Ils montrent que le territoire est un espace vécu, un espace social Di Méo, G. (2000)11.

Il est même indiqué par Frémont, A. (1976) que « le territoire s’imprégne aussi de valeurs

culturelles indiquant l’appartenance à un groupe localisé. Sa connaissance passe par l’écoute

des acteurs, par la prise en compte de leurs pratiques, de leurs représentations et de leurs imaginaires sociaux ». Le géographe conçoit désormais une certaine forme d’intelligence

collective qui permet alors de donner du sens à la relation d’une société à son territoire plus

récemment selon Levy, P. (1997)12.

Compris comme cela, parler du territoire requiert des investigations sur les acteurs qui s’y

déploient, des règles qu’ils négocient entre eux pour pouvoir vivre ensemble et forcément cela

demande aussi qu’on s’interroge sur les liants qui peuvent opérer sur les acteurs et l’espace.

Si le début du 20e siècle était particulièrement propice à des études de géographie sociale

par la complexité et la force de résonnance des phénomènes pourtant localisés, Qu’en est-il de

nos temps ? Ces temps où le monde est devenu, grâce aux nouvelles technologies de

10Cette charte est l’aboutissement du IVe Congrès International d'architecture moderne (CIAM), tenu entre Marseille et Athènes en 1933. Cette conférence sous l'égide de Le Corbusier, avait pour thème « la ville fonctionnelle ».les Urbanistes et les architectes y ont débattu d’une extension rationnelle des quartiers modernes en s’accordant sur ce qu’était une ville fonctionnelle

11 Di Méo G, Géographie Sociale et territoires, Nathan, 2000

l’information et de la communication, un grand espace sans frontières réelles. On parle

désormais de réseaux, de gouvernance, de territoires, de jeu des acteurs…

La gouvernance est à la fois un constructeur de territoire qu’un produit de ce dernier. Et

c’est justement sous ces deux pans que nous voulons l’étudier avec toujours cette conviction

d’être en plein dans la géographie.

Ce concept aux apparences vagues est un révélateur parlant d’une nouvelle ère dans la

géographie. Il constitue un nouvel instrument fort bien commode pour penser ou tout simplement

comprendre le territoire. La gouvernance dans son imprécision donne l’opportunité d’une grande

ouverture et offre un champ propice à maintes théories sur la légitimation de la participation des

acteurs à la prise de décision ainsi qu’à l’application de ces décisions. Elle est aussi ouverte à un

autre domaine lié à cet effort de comprendre la logique qui se trouve derrière le lien entre les différents acteurs et pousse ces liens à se nouer de manière étonnement rationnelle et pour un but précis.

c- La théorie du capital social pour parler des liens entres les acteurs sur

le territoire.

Parler des impacts spatiaux des relations sociales revient à nous intéresser à l'ensemble des normes et des valeurs qui régissent l'action collective ainsi que le cadre où celle-ci se

déroule. Parler de cela c’est parler du capital social.

Il faut savoir que « (Les) relations comptent » comme le dit Field, J. (2003)13, dans son

livre de synthèse, introduisant la théorie du capital social, peut résumer l’essence de la théorie

sur le capital social. Ces deux mots suffisent pour asseoir la théorie qui renseigne sur

l’importance en termes de ressources dont une personne dispose à travers l’ensemble des

relations personnelles auxquelles elle peut faire appel.

L’approche théorique du capital social a été mobilisée par nombre de disciplines des

sciences sociales (l’économie, la sociologie, les sciences politiques), sans que la géographie ne

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