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L’intérêt des clients enquêtés vis-à-vis de l’écopastoralisme (écopâturage)

IV- Quelle méthode l’entreprise peut-elle mettre en place pour intégrer l’écopastoralisme

4. L’intérêt des clients enquêtés vis-à-vis de l’écopastoralisme (écopâturage)

Pour mesurer l’intérêt des clients sur l’installation de l’écopastoralisme au sein de leur espace, nous avons fait le choix de les interroger sur leurs aspirations et leurs appréhensions où trois choix étaient possibles.

Dans l’ensemble, les clients s’entendent principalement sur trois attentes s’ils mettent en place l’écopastoralisme (voir graphique 15).

En premier lieu, ils ont envie de participer à l’amélioration des écosystèmes en employant cette technique. Cette aspiration est plus demandée auprès des gestionnaires d’HLM, qui est une aspiration plutôt environnementale.

Puis vient en second la diminution du coût de gestion, qui elle est d’envergure économique. Enfin le dernier point que les clients mettent en avant pour installer l’écopastoralisme est la diminution des nuisances sonores des engins actuels, où cet argument est d’ordre social car il est directement lié au bien-être des usagers de l’espace. Ces deux derniers points sont plus demandés auprès des gestionnaires d’entreprises.

Les deux derniers arguments qui sont aussi d’ordre social ont été moins choisi par les clients. Ils correspondent à l’amélioration du bien-être, qui est demandé seulement par les gestionnaires d’entreprises et l’amélioration du cadre de vie visuel, est quant à lui demandé par nos deux types de gestionnaires mais plus particulièrement par les gestionnaires d’HLM. Ce qui est intéressant dans ce choix, ce sont les gestionnaires d’HLM qui valorisent une approche socials lointaine en étant axé sur le visuel et non le bien-être en général, contrairement aux gestionnaires d’entreprises qui ont tendance à le valoriser.

Le choix des gestionnaires d’HLM est sûrement en lien avec l’usage des espaces que l’on retrouve au point 5.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Amélioration du cadre de vie visuel Amélioration du bien-être Participation à l'amélioration des écosystèmes Diminution des nuisances sonores des engins Diminution du coût de gestion

Graphique 15 : Les aspirations de l'ensemble des clients enquêtés pour installer l'écopastoralisme dans leur espace (les POUR)

Légende :

Gestionnaires d’HLM Gestionnaires d’entreprises

Les appréhensions que peuvent avoir les clients enquêtés s’ils mettent en place cette méthode est moins homogène que leurs aspirations, nous notons plus de choix bien distinct entre les gestionnaires d’entreprises ou d’HLM (voir graphique 16).

Pour les deux gestionnaires interrogés, il y a réellement deux freins qui ressortent majoritairement. En premier nous retrouvons la sécurité des animaux puis vient la nuisance liée à l’odeur.

A partir de là, les choix se distinguent entre nos deux gestionnaires interrogés. Effectivement les gestionnaires d ‘HLM craignent la nuisance liée au bruit des animaux (environ 60%) avant même leur odeur (environ 40%).

Or pour les gestionnaires d’entreprises cet argument est en dernière position. Ce qu’ils redoutent principalement est l’aspect esthétique de l’herbe. Vient ensuite l’augmentation du coût de gestion, là où les gestionnaires d’HLM en sont complètement indifférents. Ces deux arguments restent inférieurs aux deux premiers pour les gestionnaires d’entreprises.

La dégradation de l’espace par des tiers vient en dernière position pour les deux gestionnaires. Nous recensons tout de même d’autres arguments :

Pour l’un des gestionnaires d’HLM nous avons relevé cet argument : « l’entretien moins régulier avec des espaces non ‘broutés’ ». Cette phrase exprime de manière plus intense le fait que l’aspect esthétique de l’herbe ne doit pas changer.

Le deuxième argument relevé vient d’un gestionnaire d’entreprise : « la gestion des animaux ». Cette phrase est complexe a interprété et nous pouvons nous poser diverses questions. Ce client a-t-il voulu traduire une peur de mauvaise gestion de l’animal et qui peut engendrer le bien-être de l’animal ou appréhende-t-il de devoir gérer les animaux ?

Nous ne pouvons pas réellement nous baser sur ces deux arguments.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Nuisances liées au bruit des animaux Nuisances liées à l'odeur des animaux Aspect esthétique de l'herbe Augmentation du coût de gestion des espaces Dégradation de l'espace par des tiers Sécurité des animaux Autres

Graphique 16 : Les appréhensions de l'ensemble des clients enquêtés pour installer l'écopastoralisme dans leur espace (les CONTRE)

Légende :

Gestionnaires d’HLM Gestionnaires d’entreprises

A travers le graphique ci-dessous (Graphique 17), nous notons une légère majorité des clients ayant répondu à l’enquête ne voulant pas adopter l’écopastoralisme au sein de leurs espaces extérieurs. Cela reste une réponse à modérer car l’ensemble de nos clients n’est pas représenté. De plus il y a sûrement un travail en amont d’enquêtes et d’informations auprès des clients qui peuvent faire évoluer leur avis.

Si l’on regarde les réponses des gestionnaires d’entreprises et des gestionnaires d’HLM, leur taux de réponse est équivalent et correspond globalement à celui-ci-dessous.

Conclusion du point 4. :

Les clients ne sont pas encore prêts à adopter cette méthode. Nous pouvons envisager une information pour les « éduquer » sur les différentes gestions et enjeux qui existent pour changer le résultat.

De plus on a pu constater que ce n’est pas le coût de gestion la principale motivation ou crainte pour mettre en place l’écopastoralisme. Les motivations sont avant tout

environnementales en participant à l’amélioration des écosystèmes et les craintes sont liées à l’animal en évoquant la sécurité de l’animal, leurs nuisances sonores ou olfactives. Pour les craintes se sont principalement des idées reçues qui peuvent être facilement éloignées de la vision qu’en ont les clients. Ce qui confirme qu’avec de la communication auprès de nos clients nous pouvons changer leurs idées.

41%

59%

Graphique 17 : La répartition des clients enquêtés qui sont prêts à mettre en place l'écopastoralisme au sein de leurs espaces

OUI NON