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6.5.1 Appli ation a l'imagerie grand hamp

Pour obtenir instantanement une image grand- hamp, il faut re ourir a la te hnique d'imagerie multi- hamps,quienregistre simultanementplusieurs DIF.Des portionsde hampsde largeur

λ/Di

sont preleves auniveau du foyer de haque ouverture. Les hampsspatialement oherents sont re ombines ensembleau niveau du re ombinateur, e qui fournit un ensemble de sous-imagesde lalargeur du DIF. L'ensembledes DIFmis ^ote a ^ote forment une imagegrand hamp.

Enmodedensi e,l'ideeestd'utiliserunreseaudedensi eursdepupilleespa esde

λ/Di

(Lardiere,2004b). L'optique integree est interessante pour on evoir un reseau miniature de lunettes galileennes inversees. Guyon (2002 ) propose un on ept multi- hamp bre ave des bres monomodes.La bre limiteaussi la tailledudomainede oheren ea

λ/Di

,don ellen'estpaslimitativeentermede hamp.L'ideeestdepaver le plan fo al de haque ouverture ave une matri e de bres. N domaines oherents sont ouples dans N bres au niveau de haque ouverture. L'image grand hamp est formee de N DIF resultant ha un de la ombinaisondensi eede N bres,ave une bre provenant de haqueteles ope (Lardiere,2005).

6.5.2 Appli ation a la spe tro-interferometrie

Un montage de type Courtes fournit simultanement plusieurs artes de brillan e multi- hromatiques. L'idee est d'avoirplusieurs images densi eesa bandeslarges (dans le ontinuum) et bandesetroites (dans une raiespe trale). Onobtient ainsidesinformationssurla distributionspatialedeselements himiques.

Un montage de type "resel disperse" (equivalent de franges dispersees a 2 teles opes) e e tue une dispersionspe trale de l'imagepoint parpoint (i.e.resel parresel).Ilfournit un spe tre en longueurd'onde d'unpoint pre isdel'objetsurune etendue de l'ordre du resel.

On peut parexemple prevoir une fente de largeur

1resel

, qui ne laisse passer la lumierede l'objet que dansune dire tion. Le signal est disperse parun spe trometre dans l'autre dire tion. En balladant la fente d'unbouta l'autre del'objet, on re onstruitainsile ube de donnees

(x, y, λ)

del'objet.

Pourdisposerde toute ette information enunseul li he, ilfaut re ouriraun spe trometreaintegrale de hamp. Il existe deja des instruments en optiques lassiques sur les teles opes monolithiques. On peut aussietudierdes solutionsave des guides d'onde, enpla antparexempleaufoyer densi eune matri e de bresmonomodesdontles bressonta oleslesunsauxautres.Chaque brepreleveune fra tiondu hamp d'imagerie(de lalargeurd'un resel),dontlalumiereest disperseeseparement desautres bres.

La densi ation asso iee a la oronographie o re des possibilites tres interessantes en imagerie a tres hautedynamique(ITHD),enparti ulierpour ladete tiondire ted'exoplanetesoul'imageriedesenvironne- mentsstellaires.

La lumieredel'etoile surl'axeest fo aliseesurunmasque oronographiquepla eaufoyer densi e. Pour bienfaire,on hoisitune on gurationdesortie ompa te(tauxderemplissagepro hede1)etredondante, e qui a pour e et de maximiser le ux dans le pi entral. Les proprietes d'une image densi ee ouplees auxte hniques d'apodisation(Aime, 2003a)permettent une extin tionquasi-totaledel'etoile.Notons que, puisque la on guration de sortie reste xe, l'utilisation d'optiques integrees s'avere adequate et o re une meilleurestabilitedel'intrument(Malbet,1999).Cettere on gurationnon-homothetique asselarelationde onvolutionmaistouslesphotonsresiduelsdelaplaneteapparaissentdansl'imageetpeuvent ^etreanalyses parunspe trographe.Le niveaude ophasageest par ontrebeau oupplus severequ'enimagerie lassique d'un fa teur 10 au moins, soit un ophasage typiquement meilleur que

λ/100

(Lardiere, 2005). Pour de plusamplesdetails,jerenvoiealase tion7.2,quipresente le on ept d'unmode oronographiqueauVLTI (Lardiere,2005).

D'autres on eptsinstrumentauxsontproposessurlesgrandsreseaux(Labeyrie,2002;Lardiere,2004a). Uneetude omparativeest a faire pour hoisir le typede oronographe leplus appropriea ladensi ation: oronographeamasquedephase(Roddier,1997), oronographeinterferentiela hromatique(Baudoz,2000) ou oronographe 4 quadrants (Rouan, 2000). Labeyrie (2002) propose aussi un oronographe multi-etage pour la dete tion d'exo-Terres. Guyon (2002b) propose en ore un montage qui retablit l'invarian e par translationsurtout le hamp ouple.Il onsisteadensi erlapupille,formeruneimagedensi ee aufoyer ou se trouve un oronographe a masquede phase, re-diluerla pupille ommeen entree, puis re-imager en un 2emefoyerou se trouvele dete teur.

Appro he instrumentale sur le ban

Cadre general et orientations

7.1 Les premiers ban s en mode hyperteles ope

Le prin ipe des hyperteles opes a d'abord ete veri e sur le iel par un demonstrateur a e helle reduite utilisantungrandnombredesous-pupillessurunreseauperiodique(Pedretti2000,2003).Puisundeuxieme montageameliore, onstituede deux tramesdemi ro-lentilles onvergentes, adonne lespremiers resultats probants sur le iel en resolvant les deux omposantes de l'etoile binaire Castor (Gillet, 2003). 78 sous- ouverturesde

1mm

dediametresontrepartiessurunetrame arreede

10cm

delarge. Ilaetedemontrelors de etteexperien equ'ilvautmieuxe e tuerunedensi ation"positive"en ombinantunetramedivergente puis onvergente, equifournit un hampd'imageriedire teplus grand.Lesfaiblesdimensionsdelapupille d'entree ontpermisdese dispenser d'uneoptique adaptative.

Commele ophasageestl'undesprin ipauxpointsdursenon epourles hyperteles opes, l'Observatoire de la C^ote d'Azur (OCA) s'est engage dans la realisation d'un nouveau ban de test apable de ophaser lesfais eaux, a nde rendre le ban operationnelpour desobservations sur le ielave ungrand teles ope. Une re exiona ete menee sur les hoix te hnologiques et le re ours a un ltrage spatial monomodals'est rapidementimpose, ommenousallons levoir.