EXTRAITS DU BULLETIN OFFICIEL DE L'EDUCATION NATIONALE
17 décembre 1962. — Traitement au 1" décembre 1962. 10 janvier 1963. — Une session du CAPET théorique sera ouverte à partir du 14 mai 1963. Programme de l’agrégation des techniques économiques de gestion.
17 janvier 1963. — Traitements au 1“ janvier 1963.
24 janvier 1963. — Modalités d’obtention des certificats exigés pour le CAPET D 1 et D 2 économie des entreprises, comptabilité et gestion.
31 janvier 1963. — Organisation de l’agrégation dite des tech niques économiques de gestion : com position d’économie géné rale, d’économie d’entreprise, d’organisation des entreprises et techniques de gestion; traitem ent de données économiques et comptables, leçon de m athém atiques appliquées à l’économie, commentaire de cas, leçon d’économie.
Les élèves des E.N.S. sont fonctionnaires stagiaires (détachés s’ils l’étaient avant leur entrée, et conservant leurs droits à l ’avancement, à la retraite, touchant une indem nité compensa trice en cas de traitem ent plus faible comme élèves). Les inten dants prélèvent les frais d’internat.
7 février 1963. — Conditions d’inscription au concours d’ad m ission à l’E.N.S.E.T. Conditions d’âge : 18 ans au m oins et 23 ans au plus au 1" janvier de l’année du concours. Titulaires du baccalauréat ou d’un titre assim ilé (sauf pour section C); pour la section D, à partir de 1965, succès en outre aux deux pre mières années de licence ès-sciences économiques.
14 février 1963. — Pendant leur année de stage à l’étranger, les élèves de l ’E.N.S.E.T. reçoivent im e bourse spéciale.
— Au début des vacances le personnel du second degré est à la disposition des inspecteurs d’académie jusqu’au dernier jour des examens.
— Programmes des certificats « économie des entreprises » et « comptabilité et gestion ».
4 mars 1963. — Le recrutement de 3.705 professeurs et P.T. est autorisé en 1963 pour les L.T.
EXTRAITS DE L'EDUCATION NATIONALE 3 janvier 1963. — Prost :
Créer un enseignem ent de masse im pose de se préoccuper de l’harm onisation des enseignem ents des diverses spécialités; bien
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plus cela oblige à réduire le nombre des professeurs qui devraient “être responsables chacun d’un aspect de la form ation de l’enfant e t non d’un secteur du savoir. Former la personnalité par la m aîtrise de la langue, l’intérêt hum ain de la littérature. Pré parer un monde scientifique et technique par l ’acquisition d’un langage mathématique suffisant, d’un esprit d’observation et d ’expérience. Former des citoyens par l ’initiation au monde social (aspects économiques, démographiques, sociologiques, his toriques, géographiques, juridiques) et la pédagogie de certaines valeurs (liberté, esprit d’équipe, sen s des responsabilités...)
— Ch e n e r i e :
Les archives d’orientation professionnelle attestent la baisse du niveau intellectuel des écoliers. Il y a 30 ans les programmes et conditions de travail que nous avons m aintenant n ’auraient engendré aucun surmenage chez des écoliers plus ouverts... et plus travailleurs.
10 janvier 1963. — Lé o n :
Le professeur de lettres a son rôle à jouer dans la création d’un climat favorable à l’initiation technologique. La coordina tion des enseignem ents suppose des changem ents dans l’attitude des éducateurs. Dans des instituts pédagogiques polyvalents les stagiaires des différentes spécialités feraient l ’apprentissage de la collaboration.
— Ba u d h u i n :
Mieux utiliser la scolarité prolongée 24 janvier 1963. — Fe r r y :
Les établissem ents polyvalents du 1" cycle réuniraient dans un même lieu et sous une même autorité adm inistrative les sec tions classiques, modernes et pratiques actuellem ent dispersées entre les lycées, C.E.G. et écoles élémentaires. Ils offriraient toutes les possibilités d’orientation et réorientation que facilite raient aussi une harm onisation des programmes et la collabo ration quotidienne des maîtres venus du 1" et du second degré. Un effort doit revaloriser la fonction enseignante et former des m aîtres qualifiés grâce a un programme de psychopédagogie et de sociologie de l’éducation.
31 janvier 1963. — Bo u t e t de Mo n v e l :
Une récente enquête m ontre la jeunesse sérieuse et raison nable, sans passion, préférant la sécurité au risque, au demeu rant inquiète du présent et de l’avenir. Le point le plus frappant est son conformisme. On en trouvera la marque dans leur appro bation m assive de l’enseignem ent qu’ils ont reçu. Il n ’y a guère que la formation professionnelle qui ne recueille pas une majo rité.
— Les élèves des E.N.S. vont percevoir la totalité de l’indem nité de résidence. La retenue pour internat est de 2.430 F. par an. Leur traitem ent 300 brut.
— Ma l r i e u :
L’école tout en respectant la personnalité des adolescents, doit former des citoyens, l’instruction civique devenir éducation.
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7 février 1963. — Ja c q u e n o d :
Il s ’agit de mieux grouper les activités intellectuelles pour éviter les temps morts et dégager de larges loisirs que l’élève- consacrera aux disciplines corporelles et esthétiques : disciplines intellectuelles le matin (formation personnelle, scientifique, so ciale, 3 professeurs); l’après-midi liberté ou form ation physique et esthétique facultative.
14 février 1963. — Fe r r y :
On prévoit le recrutement de conseillers psychologues re crutés sur la base d’une licence et d’assistants-psychologues recrutés parmi les instituteurs. Il sera possible aux assistants, d’accéder dans une certaine proportion au corps des conseillers. Des dispositions transitoires régleront l’intégration dans le corps des conseillers des personnels en fonction : conseillers d’orien tation, psychologues scolaires et docum entalistes du B.O.S.
28 février 1963. — Ca p e l l e :
Pour faire cesser la prédestination des élèves il faut arriver aux établissem ents polyvalents. Un tiers des enfants sera ache m iné vers le cycle terminal, un tiers vers le cycle court, un tiers vers le cycle long. Parmi ces derniers un tiers devrait être admis dans l’enseignem ent supérieur.
28 mars 1963. — Ch a m p é m o n d ;
L’équipement scolaire de la banlieue parisienne. 18 avril 1963. — Gir a r d :
Progrès de la démocratisation de l’enseignem ent. — Un instituteur rural :
Cinq garçons échouèrent autrefois au concours d’entrée à l’Ecole normale d’instituteurs. Aujourd’hui quatre sont inspec teurs du Trésor, et le cinquième, après de brillantes études scien tifiques, travaille dans une entreprise privée où son traitem ent équivaut à trois fois celui d’un professeur.
25 avril 1963. — Fe r r y :
Le 1" cycle tout entier constitue désormais la période d’ob servation. Les études techniques débutent en seconde. Les élèves qui n ’entrent pas en 6' seront accueillis dans des classes de tran sition et pour la plupart dans celles de l’enseignem ent pratique terminal, qui feront partie du second degré.
— De 1952 à 1962 le nombre des candidats à l’agrégation a doublé, et le nombre des reçus triplé. Depuis 1955 le nombre des élèves de lycées a doublé, celui des agrégés a augmenté de
33 %.
— Ad e n i s .•
Afin que se développent des attitudes actives dans le cours de l’existence quotidienne un nouveau type d’éducateur doit être suscité, vivant au plus près, participant à la vie commune et invitant en permanence à la participation. Une adm inistration adm inistre mal lorsqu’elle n ’est pas en permanence inspirée et
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•comme soulevée par quelque vérité vivante. Quand elle prend le dessus on peut craindre qu’elle ait toujours beaucoup trop de mémoire et pas assez d’imagination.
— Be n é :
Dans une école primaire de Basse-Saxe : terrains de sport, travail scolaire de 8 h. à 13 h. six jours par sem aine; initiative et responsabilité plus large du maître, qui a reçu une longue form ation pédagogique (3 ans de formation théorique, 3 de sta ges pratiques, un travail personnel). L’enfant doit être capable de s’exprimer (lire, écrire, composer) avec aisance; pour les autres matières on travaille surtout en classe; travail manuel en honneur. Pour l’entrée au lycée : stage d’une huitaine au lycée avec classes et exercices dirigés. Importance de la politesse.
— Du r s a c :
Les instituteurs souffrent de la médiocrité de leur situation e t ce malaise est commun à tout l’enseignem ent. Il conviendrait d ’établir une planification des problèmes professionnels : salaire, débouchés, augm entation de la qualification pédagogique, etc.
Les affranchissem ents philatéliques ne coû ten t pas plus cher. Ils seront toujours appréciés par vos cam arades ou par leurs en fan ts.
Utilisez-les aussi sur les ENVELOPPES TIM BREES POUR LA REPONSE que vous ne manquez pas de joindre à vos lettres lorsque vous écrivez à VAssociation.
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