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GREUZAT lit le vœu relatif aux sections littéraires II est adopte a l’unanimité.

n i à la form ation antérieure des candidats quels qu’ils soient, ni à des nécessités pédagogiques évidentes (nos élèves sont

RAPPORT DE SYNTHESE

C) GREUZAT lit le vœu relatif aux sections littéraires II est adopte a l’unanimité.

V œ u Section « Lettres »

Les modifications envisagées par l’Administration au cours de ces derniers mois sem blent devoir perturber profondément 1 prp n isa tio n actuelle de l ’E.N.S.E.T. Les réformes à l’étude ten­ draient a uniformiser concours et formation des élèves-profes- seurs, à aligner donc CAPET et CAPES. Cette uniform isation,

SI elle est favorable à l’avenir des élèves de l’E.N.SÆ.T. (agréga­ tions) impliquerait une spécialisation des E.N.S. existantes et le retrait des sections d’E nseignem ent général à l ’E.N.S.E.T.

Peut-on admettre que l’E.N.S.E.T. ne soit plus destinée qu’à la formation des professeurs de Techniques spécialisées ? Elle doit répondre aux besoins de l’Enseignem ent technique, ensei­ gnem ent m oderne par excellence, c’est-àrdire scientifique et tech- nique, chargé de fournir à la nation les cadres, ingénieurs et techniciens dont elle a besoin. Or, ces techniciens, en possession de techniques spécialisées, doivent être, en même temps, parfai­ tem en t capables de les dom iner, et scientifiquem ent, e t humai­

nem ent. ,

Ils ne peuvent y être préparés que par des professeurs d’En- seignem ent Général (Sciences et Lettres) que leur formation a familiarisés avec la Technique, son évolution, ses avantages ses dangers, ses lim ites et théoriques et humaines. Cette forma­ tion ne saurait être acquise après quelques mois de stage, elle nécessite, au contraire, un séjour prolongé à l’E.N.S.E.T., séjour jalonné de stages, de conférences, de visites d’entreprises et rendu fécond par des contacts constants avec les élèves des sec­ tions spécialisées.

C’est pourquoi l’Assem blée Générale des A nciens E lèves de de l E.N.S.E.T. form e le titeu express :

1° que soient m aintenues à l’E.N.S.E.T. les sections scien­ tifiques et littéraires et que dans l’immédiat, rien ne soit modifié sans qu’une solution acceptable et durable ait été mise en place ; 2° que les sections littéraires particulièrement, à l’intérieur d u n éventuel plan d’uniform isation des E.N.S., sauvegardent leur originalité grâce à un aménagement des études qui feraient voismer les Sciences sociales avec les enseignem ents littéraires et philosophiques, sans laquelle nous ne saurions donner à nos futurs jeunes techniciens « ce supplém ent d’âm e » dont parlait Bergson et qui seul, assure à l’homme la dignité dans le bonheur. AGREGATION LETTRES MODERNES

REFEUIL, qui a consulté LANGLOIS, RABIER, SANTI et THUIZAT, demande à l’A.G. de mandater le Bureau dans le dessein suivant :

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Le Bureau, en liaison avec LANGLOIS, formulera prochaine­ m ent un vœ u pour que le régime transitoire de l’Agrégation d e ’ Lettres modernes (sans latin) soit définitivement reconnu.

Mandat est donné au Bureau à l’unanimité.

GREUZAT remercie alors les camarades pour leur attention et leurs interventions et lève la séance à 13 heures.

Les Secrétaires de séance : Mme REFEUIL - P. PUECH

Le P résiden t : A. THUIZAT. Le Secrétaire Général :

J. REFEUIL.

LE BANQUET

Les congressistes gagnent le restaurant de l’E.N.S.E.T. où l’apéritif est servi au rez-de-chaussée. Ils se rendent ensuite aux salles du premier étage : le couvert a été dressé par petites tables de six personnes. Une salle particulière est réservée aux camarades qui se retrouvent à l’occasion du 25' anniversaire de leur sortie de l’Ecole; une autre salle groupe les enfants et les aides maternelles chargées de veiller sur eux

Le déjeuner, sans cérémonie aucune, se déroule dans un cli­ m at de chaude am itié; les conversations vont bon train, avec parfois en fond sonore les échos des chansons saluées par les applaudissem ents des camarades de la promotion 36-38. •

Chacun se garde bien pourtant d’oublier le repas remar­ quable préparé par le Chef, et dont voici le m enu :

Terrine M aison Croustade Saint-Malo Poulet rôti H aricots ve rts au beurre Salade Fromages Surprise glacée Corbeille de fru its Café - Liqueurs Sylvaner

Juliénas 1959 de M oncel brut

Que M. VAYVA, Intendant, et M. OLIVIER, Sous-Intendant,, veuillent bien trouver ici les ju stes rem erciem ents qui leur son t dus pour la parfaite organisation de ce banquet et pour leur sympathique accueil.

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P r o b l è m e d e s

A n c i e n s E l è v e s c e r t i f i é s

Les vœ ux adoptés par l’Assemblée Générale du 12 avril 1962 on t été présentés le 28 juin à M. LEBETTRE, Directeur du Per­ sonnel, au cours de l’audience accordée aux représentants de l’Amicale. M. LEBETTRE, empêché, n ’a pu nous consacrer que quelques instants. Néanmoins, nous avons pu exposer à son re­ présentant, M. l’Inspecteur Général ROUSSEAU, le problème de nos camarades certifiés. Les textes des vœ ux formulés par l’Assemblée, ainsi que le memorandum les accompagnant, ont été remis au représentant de M. LEBE'TTRE.

Cette première audience n ’a eu aucun écho (voir Bulletin n° 61 de janvier 1963, page 33).

En septembre, survient une réorganisation du Ministère. M. SIDET est nommé Directeur du Personnel et M. REVERDY, Conseiller permanent auprès du Ministre, pour l’Enseignem ent technique.

Le l"octobre 1962, M. REVERDY nous accorde une audience. Nous évoquons à nouveau ces m êmes problèmes (Bulletin n° 61) et précisons que nous n ’avons encore reçu aucune réponse de la Direction du Personnel.

Nous sollicitons ensuite une audience de M. SIDET. Elle nous est accordée le 14 février 1963 (voir Bulletin n “ 62 de mars 1963, page 4). Nous sommes reçus par M. LORIG, Sous-Directeur, à qui nous présentons les vœ ux ém is par l’Assemblée Générale et rem ettons les documents reproduits ci-dessous :

LETTRE à M. SIDET :

Paris, le 22 janvier 1963. Monsieur le Directeur du Personnel,

Nous avons l’honneur de soumettre à votre bienveillante atten­ tion les vœ ux ém is par notre dernière Assemblée Générale. Ces vœ ux sont accompagnés d’un memorandum. L’ensemble avait été présenté à votre prédécesseur, M. LEBETTRE, le jeudi 28 juin. Nous n ’avons reçu aucune réponse.

C’est en nombre croissant que les anciens élèves de l’Ecole Normale supérieur de l’Enseignem ent technique, ainsi que ceux des autres Ecoles Normales supérieures et les Certifiés recrutés par les concours normaux, prennent conscience qu’ils sont pris

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dans une impasse, sans aucun espoir de promotion interne e t cela, malgré des responsabilités pédagogiques accrues.

Dans l’espoir que vous voudrez bien faire étudier par vos services les textes ci-joint, veuillez agréer, Monsieur le Directeur,, l’expression de nos sentim ents très respectueux.

Le P résident : A. THUIZAT. Le Secrétaire G énéral :

J.-M. REFEUIL.