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2. REVUE DE LITTERATURE

2.7. Importances de L’éléphant et du Bubale

Les éléphants et les bubales parcourent de vastes étendues de forêts et de savanes. En protégeant ces habitats, nous les protégeons de fait. Par ailleurs, la préservation de ces espèces est un moyen de maintenir la biodiversité en général car elles jouent un rôle très important dans la dissémination et la perpétuation des espèces végétales.

L’éléphant est une espèce d’une grande importance économique ; qui réside entre autres dans la quantité et la qualité de l’ivoire qu’il peut produire et les importantes devises qu’il rapporte aux braconniers et autres acteurs de commerce international de l’ivoire. Quant au bubale, il participe au développement de la population riveraine du PNP à travers le tourisme et les safaris de chasses.

L’éléphant et le bubale ont donc une importance au plan socio- culturel. Selon l’UICN/WWF (1999), les produits dérivés de l’éléphant sont également utilisés par les guérisseurs

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 17 traditionnels pour soigner beaucoup de maladies telles que les oreillons et la jaunisse. Il constitue aussi une source d’inspiration pour la sculpture et la peinture et demeure une espèce de référence pour de nombreuses cérémonies. Il apparait dans les contes et légendes qui constituent des fondations de l’éducation de bases des enfants. En raison de sa force et de son charisme, des organisations politiques, des sociétés commerciales et même des individus s’identifient à cette espèce contrairement au bubale dont la peau sert surtout à faire des tambours. La viande de cet antilope est plus appréciée que celle des animaux domestiques en Afrique de l’Ouest parce qu’elle est plus riche en protéine.

Ainsi l’extermination de ces animaux pourrait engendrer des perturbations des écosystèmes et une perte pour l’économie et la culture de nos sociétés. Il est donc important que des études soient menées pour les conserver.

Source : Sinsin & Kampmann, 2010.

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 18 3. Matériels et Méthodes

3.1. Matériels

 un véhicule 4×4.

 un GPS Garmin 62 pour enregistrer les coordonnées géographiques des animaux.

 un appareil photo caméra numérique de marque Samsung pour la prise des vues sur le terrain.

 des fiches de patrouilles des années 2002 à 2014.

 un ordinateur portable pour la saisie et le traitement des données.

 en fin un carnet, des crayons et stylo pour la prise des notes.

 la carte de végétation de la RBP.

3.2. Méthodes

3.2.1. Recherche documentaire

Les centres de documentation du CENAGREF, de l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), de la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) etc. ont été parcourus pour prendre connaissance des divers travaux déjà réalisés dans le domaine de l’étude et susceptibles de nous apporter des informations utiles puis d’éviter la répétition des travaux d’autres avaient auteurs. La station (ASECNA) de Natitingou pour l’exploitation des cartes qui a permis d’avoir un aperçu général sur les caractéristiques topographiques, pédologiques et climatiques de la commune de Tanguiéta.

3.2.2. Méthodologie de la collecte des données

Pour une bonne lecture géographique, nous avons pris part à des patrouilles, à compter du 18 juin au 20 juillet 2014 organisées par le chef service de surveillance du CENAGREF Tanguiéta. Ces patrouilles ont été effectuées dans les zones de Bondjagou, Porga et Arly de la RBP. Chaque patrouille dure huit jours (4 jours de travail et 4 jours de repos) et se fait en équipe. Notre équipe était composée de neufs agents dont un forestier, trois éco-gardes, cinq chasseurs professionnels locaux (CPL) tous armés, deux stagiaire, le chauffeur et moi-même.

Le premier jour était consacré à l’installation des bivouacs. Le second jour très tôt le matin à 6 heures nous nous sommes lancés dans la recherche des indices de mouvements des braconniers qui fut le point de départ de notre patrouille. A base du GPS nous enregistrons les coordonnées géographiques de ce point, l’heure du départ et les coordonnées étaient aussi marquées sur les fiches de patrouilles. Nous entrons dans la brousse à pieds en faisant parfois

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 19 40 à 50 Km de marche par jour en suivant des traces des braconniers. Pendant notre parcours, tout animal, toutes empruntes et traces de braconniers observés étaient marqués sur les fiches de patrouilles (les coordonnées géographiques prises à base de GPS, l’heure, l’observation, le type d’observation, le nombre, le sexe et la remarque). Le soir à la fin de la patrouille, les coordonnées géographiques du point d’arrivé et l’heure ont été marquées sur cette fiche.

Des fiches de patrouilles des années 2003 à 2011 qui avaient été collectées par d’autres équipes de surveillances, ont été également mises à contribution.

3.2.3. Méthodologie d’Analyse et de Traitements des Données

Le logiciel Excel, a été utilisé après la saisie des informations révélées par les fiches de patrouilles. Le logiciel ARC MAP a permis de réaliser la carte de distribution spatiale de chaque animal au sein du PNP suivant les saisons depuis l’année 2003 à 2011.L’étude approfondie de la carte de végétation de la RBP et des cartes de distribution nous a permis d’identifier les différents habitats des bubales et des éléphants dans les formations ouvertes au sein du PNP suivant les saisons.

Des données du dénombrement de l’année 2013, nous avons pu établir à partir des logiciels Excel et World respectivement l’histogramme et les tableaux. Afin de mieux connaître la population actuelle de bubales et d’éléphants, l’estimation des densités par la méthode d’indice kilométrique d’abondance (IKA) et d’indice kilométrique de contacts (IKC) est utilisée pour rendre compte de l’abondance de ces espèces :

A partir des données de dénombrements pédestres de cobes de buffon et des phacochères, le tableau des effectifs et les courbes de tendances évolutives des bubales et éléphants à partir du logiciel EXCEL ont été établis.

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 20 4. RESULTATS ET DISCUSSION

4.1. Résultats

4.1.1. Différentes zones de prédilection des éléphants et des bubales suivant les saisons dans le Parc National de la Pendjari

Les cartes 4, 5, 6 et 7 présentent la distribution spatiale des bubales et des éléphants indiquée par le GPS dans les formations ouvertes et plus ou moins fermées du PNP suivant les saisons.

La lecture suivante peut être faite :

 Pour les bubales

La superposition des cartes de répartitions à la carte de la végétation de la RBP, a permis d’obtenir quatre groupements de formations (deux formations ouvertes et deux autres plus ou moins ouverte) habitées par les bubales dans le PNP que sont :

formations ouvertes ;

o Les savanes arborées et arbustives o Les forêts claires et savanes boisées formations plus ou moins ouvertes ;

o Les galeries forestières o Les formations marécageuses

Nous constatons que les bubales restent au sein de la même formation en saison sèche comme en saison des pluies au sein du PNP. Le nombre de contacts de ces animaux dans les forêts claires et savanes boisées suivant les saisons est infiniment petit devant celui des autres formations. Nous dirons alors que ces formations offrent un fourrage important pour l’alimentation des bubales tandis que celles dans lesquelle les contacts sont rares, représentent un lieu de repos pour ces animaux. Beaucoup de contacts ont été également observés en saison sèche qu’en saison humide. Ainsi nous pouvons dire que l’espace utilisé par le bubale en saison sèche est plus vaste que celui utilisé en saison humide.

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 21 Figure 4: Carte de répartition des points GPS des bubales sur la végétation

en saison sèche de 2003 à 2011 dans le PNP.

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 22

 Pour L’Eléphant

De l’analyse des cartes, les éléphants fréquentent les mêmes formations que les bubales en saison sèche. En période humide les bubales vivent dans leurs mêmes formations d’habitude mais les éléphants deviennent absents dans les formations marécageuses et sont aussi moins concentrés au niveau de la plaine d’inondation de la rivière Pendjari. Le constat fait pour les bubales par rapport à l’utilisation de l’espace et leur faible présence dans les forêts claires et savanes boisées est aussi fait au niveau des éléphants.

Figure 5: Carte de répartition des points GPS des bubales sur la végétation en période humide de 2003 à 2011 dans le PNP.

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 23 Figure 6: Carte de répartition des points GPS des éléphants sur la végétation en

saison sèche de 2003 à 2011 dans le PNP.

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 24 4.1.2. Richesse spécifique des bubales et les éléphants au niveau du Parc National de la

Pendjari

4.1.2.1. Nombres d’individus et de contacts de chaque espèce au niveau des différentes strates du Parc National de la Pendjari

Sur un total de 716,4 km parcourus lors du dénombrement pédestre de 2013 dans le PNP, 34 contacts ont été faits, soit 22 pour les bubales et 12 pour les éléphants sur un total de 226 bubales et 119 éléphants comptés (Tableau 1).

Figure 7: Carte de répartition des points GPS des éléphants sur la végétation en période humide de 2003 à 2011 dans le PNP.

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 25

Nbr cont. = Nombre de contacts, Nbr ind. = Nombre d’individus, LT = Longueur totale Source : Rapport du dénombrement total de 2013 des mammifères au sein de la RBP.

4.1.2.2. Indice kilométrique d’abondance et de contact au niveau des différentes strates du Parc National de la Pendjari

Pour mieux connaitre la dynamique de répartition actuelle de la population de ses deux espèces nous avons réalisés à base du tableau 1 le tableau des indices kilométriques d’abondance et de contact au niveau des différentes strates du Parc National de la Pendjari.

Espèce Bali Bondjagou Hôtel Piste aux - = Espèce non contactée dans la zone, IKA = Indice Kilométrique d’Abondance, IKC = Indice kilométrique de contacts

Source : Rapport du dénombrement des mammifères en 2013 au sein de la RBP (CENAGREF, 2013).

Pour les Indices Kilométriques d’Abondance (IKA), les deux espèces confondues montrent que la strate de Bondjagou est la plus fréquentée avec un Indice Kilométrique d’Abondance de 0,92 individus/km et un taux de contact de 0,07 contact/km alors que la strate de la piste Tableau 1: Richesse spécifique des bubales et éléphants dans diverses strates du

Parc National de la Pendjari

Tableau 2: Indice kilométrique d’abondance et de contact au niveau des différentes strates du Parc National de la Pendjari

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 26 aux éléphants reste la moins pourvue en faune avec un Indice Kilométrique d’Abondance de 0,27 individu/km et un taux de contact de 0,02 contact / km. L’abondance de la faune dans la strate de Bondjagou s’explique par les facteurs favorables à la faune tels que la présence de mares permanentes et de pâturages, ainsi que son faible degré d’artificialisation du fait de son enclavement.

A partir du tableau 2 est construit l’histogramme figure 8 afin d’avoir une vue synoptique des IKA par strate.

De l’analyse de l’histogramme, il ressort que le bubale a une abondance homogène au sein des différentes strates sauf dans la strate de Bondjagou où il est très abondant avec un IKA de 0,68 individu / Km pour un IKC de 0,04 contact / Km. Cela s’explique par l’abondance des points d’eau et de pâturages diversifiés. Par contre l’éléphant présente une homogénéité dans toutes les strates, à l’exception de la piste aux éléphants où il est moins abondant, avec un IKA de 0,04 ind / Km pour un IKC nul. Cela s’explique par la position de cette piste qui sépare la ZCP du PNP. Il y a donc des empruntes anthropiques avérés dans ce secteur.

0

Bali Bondjagoun Hôtel Piste aux Eléphants

Figure 8: Indice kilométrique d’abondance des bubales et des éléphants au sein des différentes strates du PNP

Source : TOLLO, 2014

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 27 4.1.3. Evolution inter- annuelle des effectifs de bubales et d’éléphants dans le Parc

National de la Pendjari

Le tableau ci-dessous présente les effectifs des bubales et des éléphants au sein du PNP, obtenus lors du dénombrement pédestre des cobes de buffon et des phacochères au sein de la RBP de 2005 à 2013.

Années 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Espèces Bubale 21 185 100 277 153 91 126 45

Eléphant 66 210 149 116 61 82 106 92

Source : Base de données de CENAGREF/ Tanguiéta 2005 à 2013

L’analyse de ce tableau, permet de dire que le nombre de bubales et d’éléphants fluctue suivant les années au sein du PNP. Cette fluctuation serait due aux importants déplacements qu’ils effectuent à la recherche des ressources alimentaires.

Les figures 9 et 10 présentent les courbes d’évolution des effectifs de ces deux espèces.

Le Bubale

2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

EFFECTIFS

Bubale

Log. (Bubale)

Figure 9: L’évolution de l’effectif des bubales au fil des années dans le PNP Source : CENAGREF/ Tanguiéta, 2014

Tableau 3: Effectifs des bubales et des éléphants dans le Parc National de la Pendjari de 2005 à 2013

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 28 L’observation de la courbe de tendance du bubale montre qu’à l’exception de l’année 2006, sur 8 ans il y a une légère augmentation du nombre de bubales, soit 30 individus environ après projection de la courbe des tendances sur l’axe des effectifs. Ce qui est trop faible pour un grand Parc comme le nôtre.

L’Eléphant

L’analyse de la courbe de tendance de l’éléphant indique qu’à l’exception de l’année 2006, sur 8 ans, la tendance est régressive avec une diminution de 50 individus environ après projection de la courbe des tendances sur l’axe des effectifs.

0 50 100 150 200 250

2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

EFFECTIFS

Eléphant

Log. (Eléphant)

Figure 10: L’évolution de l’effectif des éléphants au fil des années dans le PNP Source : CENAGREF/ Tanguiéta, 2014

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 29 4.2. Discussion

L’étude des cartes de répartitions des bubales superposées à la carte de la végétation de la RBP, a permis d’identifier quatre différentes formations végétales fréquentées par les bubales au sein du PNP en saison sèche comme en période humide : les savanes arborées et arbustives ; les forêts claires et savanes boisées ; les galeries forestières et les formations marécageuses. Ce résultat est conforme aux résultats de FAO/PNUD (1979) qui indiquaient que les bubales sont surtout présents dans les savanes arborées et arbustives puis dans les zones d’inondation de la RBP. Cela est aussi vérifié au niveau de la brochure de la RBP (DPNP, 2005) qui confirme que l’habitat des bubales varie des galeries forestières jusqu’aux forêts claires. Le faible contact des bubales dans les forêts claires et savanes boisées pendant les deux saisons serait dû à la prédominance de la strate arborée des forêts et formations boisées, réduisant considérablement les strates herbacées, très appréciées par le bubale et autres ongulés paîsseurs (TCHABI, 1994).La forte concentration de contacts des bubales dans les formations qui sont à proximité de la rivière Pendjari en saison sèche est due à la recherche de l’eau et du pâturage parce que cette saison est celle la plus rude où la majorité des mares semi permanentes du parc tarissent, alors que la plaine d’inondation de la Pendjari se regorge de nombreuses mares permanentes et aussi la rivière qui ne tarit jamais ,ce qui offre un fourrage important pour l’alimentation de ces animaux durant cette saison. Le faible contact des bubales au sein du PNP en période humide pourrait s’expliquer par l’abondance de l’eau et de pâturage, ce qui se traduit par la sédentarisation du bubale : au demeurant, les bubales utilisent plus l’espace en saison sèche qu’en période humide comme l’a fait remarquer Kidjo (1992a, 1992b).

Les éléphants, quant à eux, exploitent les mêmes formations végétales (savanes arborées et arbustives, forêts claires et savane boisées, les galeries forestières et les formations marécageuses) que les bubales mais désertent les formations marécageuses en saison des pluies, comme l’indique Téhou (2001). En saison pluvieuse l’absence des éléphants dans les formations marécageuses ainsi que leur faible concentration dans la plaine d’inondation de la rivière Pendjari est remarquable, parce qu’en ce moment tous ces groupements de végétaux sont inondés, ce qui risque de les enliser. Le choix des habitats fréquentés par les éléphants est donc fonction de la saison, ce qui est conforme aux résultats de Kidjo (1992a, 1992b).

Les IKA des deux espèces confondues, montre que la strate de Bondjagou est la plus fréquentée par les éléphants et les bubales à cause de la présence des mares permanentes et de pâturages diversifiés. La strate aux pistes aux éléphants reste moins abondante en espèces

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 30 compte tenue des pressions anthropiques que subissent cette zone. Ce qui est conforme aux résultats du PNUD/ FAO (1979) qui indiquaient que la disponibilité en eaux et en pâturage, ainsi que les pressions anthropiques, sont des principaux facteurs influant sur la distribution spatio- temporelle des mammifères du PNP. Les courbes de tendances évolutives des deux différentes populations d’espèces, montrent que de 2005 à 2013 (excepté l’année 2006), la population d’éléphants du PNP est en régression et le bubale a eu une faible augmentation en nombre. Ces situations seraient dues à la technique d’inventaire utilisée (Tchabi & al, 2011).

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 31 CONCLUSION

De cette étude, il ressort que les habitats des bubales sont les forêts galeries ; les savanes arborées et arbustives ; les forêts claires et savanes boisées et les formations marécageuses que fréquentent également les éléphants pendant la saison sèche. En période humide, ces éléphants désertent les formations marécageuses. Il faut aussi retenir que la strate de Bondjagou est plus fréquentée par ces deux populations d’espèces, compte tenu de son abondance en points d’eau et en des pâturages diversifiés. La strate aux pistes aux éléphants est la moins pourvue en faune à cause des pressions anthropiques dues à la position de celle- ci, qui sépare la ZCP du PNP. La tendance évolutive des éléphants est régressive, avec un faible taux de diminution tandis que chez les bubales il y a une légère augmentation de leur nombre au fil du temps. Cette variation de ces espèces serait due aux déplacements qu’elles effectuent à la recherche des ressources alimentaires.

Des suggestions sont formulées à l’endroit des gestionnaires de la RBP dans le but d’améliorer la conservation de ces espèces.

SUGGESTIONS

Afin d’assurer une meilleure sauvegarde de ces deux espèces dans leurs milieux naturels, les suggestions suivantes sont proposées :

 mener plus d’études écologiques sur les bubales ;

 renforcer la surveillance dans les zones habitées par les éléphants et les bubales ;

 améliorer la surveillance du Parc National de la Pendjari, par la création des postes de surveillance en haute altitude ;

 créer des mares dans la strate de la piste aux éléphants ;

 mise en place de comités de suivi des espèces menacées du Parc National de la Pendjari ;

 Faire un inventaire pédestre des populations d’éléphants et de bubales chaque deux ans pour un meilleur suivi écologique;

Réalisé par Elie M. TOLLO Page 32 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Assèdé E.P.S., 2006. Conservation de la biodiversité : étude de la végétation et de la diversité des amphibiens et oiseaux des petites mares des terroirs riverains et du Parc National de la Pendjari. Mémoire d’ing. Agro, FSA/ UAC, Bénin. 60 p.

Bousquet B., 1992. Guide des Parcs Nationaux d’Afrique du Nord et de l’Ouest. Delacheaux et Niestle, Paris, 368p.

Dajoz R., 2000. Précis d’écologie 7eme éd. DUNOD, Paris, France, 615p.

Delvingt W., 1987. Programme d’aménagement des Parcs Nationaux du Bénin (PAPN).

Rapport sur l’évolution des populations des grands mammifères dans le Parc National de la Pendjari et la zone cynégétique de la Pendjari. Projet FED N°5100.20.13.020.

Dorst J. & DANDELOT, P., 1976.Guide des mammifères d’Afrique. 2ème édition.

Delacheaux Neuchâtel. pp1-49.

DPNP, 2005. Brochure de la Réserve de Biosphère de la Pendjari. CENAGREF Tanguiéta, Bénin, 26 p.

ENGREF, 1990. Pendjari Bénin : Contribution aux études d’aménagement du Parc National de la Pendjari et de sa zone périphérique, ENGREF, Montpellier. 125p.

FAO/PNUD, 1979.Les Mammifères du Parc National de la Pendjari. Rapport préparé pour le gouvernement de la République Populaire du Bénin. FAO/PNUD, Cotonou ;

FAO/PNUD, 1979.Les Mammifères du Parc National de la Pendjari. Rapport préparé pour le gouvernement de la République Populaire du Bénin. FAO/PNUD, Cotonou ;