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Diagnostic de la capacité d’approvisionnement en gaz H

B. B ILAN DE L ’ APPROVISIONNEMENT

concernant la répartition de l’approvisionnement entre les points d’entrée et l’identification de goule

49 En termes simplifiés, l’itération est la suivante : i) Pégasus simule la répartition de l’approvisionnement entre les points d’entrée sur la base du §5.2, ii) le modèle Simone simule ensuite les limites dans lesquelles l’approvisionnement peut être alloué entre l’est et l’ouest avec création minimale de goulets d’étranglement et sans limitations upstream et iii) les routes d’approvisionnement sont à nouveau simulés en tenant compte de ce résultat et d’un plafonnement éventuel des capacités upstream. Cette itération fait apparaître clairement que les limites simulées pour le trade-off entre un approvisionnement par l’ouest par rapport à l’est sont les plus larges si l’on adopte l’hypothèse d’une extension de la canalisation Lommel-Loenhout et de la création d’une station de compression à Dilsen. Cet élément important sera développé au chapitre 6.

d’acheminement domestique en fonction du choix d’entrée opéré par les affréteurs50. La création de cette flexibilité semble nécessaire dans un marché où l’acheminement upstream ne suit plus un trajet pluriannuel de point à point connu à l’avance mais est en partie déterminée par le choix à court terme des

ite de stockage de Loenhout sont mieux garantis, tant en termes de disponibilité de gaz naturel qu’en termes de

On ne pourra tirer pleinement profit des atouts précités de l’extension de la canalisation

affréteurs ;

3. l’approvisionnement d’Anvers et du s

diversification des routes (‘incident management’) ;

4. un axe principal pour le gaz H, qui traverse une zone de gaz L, contribue au potentiel de conversion des clients du gaz L au gaz H ;

5. cet investissement contribue à l’évolution de 3 points d’équilibrage (BAP) vers un seul.

Lommel-Loenhout que si une station de compression est construite à Dilsen ou en tout cas moyennant une hausse de la capacité d’entrée à Obbicht.

Le tableau V.1 présente les résultats intégrés des simulations du bilan de l’approvisionnement.

50 Cf. note de bas de page précédente. La simulation fait ressortir cette situation par les limites élargies pour le trade-off entre l’est et l’ouest.

Tableau V.1 : Bilan de l’approvisionnement en gaz H en cas de débit de pointe extrême

en k.m³(n)/h 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 DEMANDE

demande

finale 3.210 3.369 3.452 3.511 3.706 3.807 3.909 3.959 4.010 4.059 4.098

transfo Lillo 283 283 283 283 283 283 283 283 283 283 283

transfo

Loenhout 93 93 93 93 93 93 93 93 93 93 93

total 3.586 3.745 3.828 3.887 4.082 4.183 4.285 4.335 4.386 4.435 4.474 OFFRE

Terminal GNL 800 800 800 690 644 616 609 516 505 526 547

ZPT 605 630 619 805 854 1.028 1.052 1.072 1.022 1.032 1.040

vTn ouest(*) 49 38 14 257 196 141 152 160 117 84 90

Hub(**) 170 222 221 0 0 0 0 0 0 0 0

ouest(****) 1.624 1.690 1.654 1.752 1.694 1.785 1.812 1.747 1.644 1.641 1.677 limite max.

ouest 1.728 1.734 1.715 1.942 2.009 2.042 2.046 2.054 2.067 2.391 2.397 limite min.

ouest 1.618 1.669 1.645 1.747 1.664 1.752 1.791 1.565 1.594 1.635 1.658

Obbicht 152 158 163 168 166 167 164 268 316 377 374

total 3.586 3.745 3.828 3.887 4.082 4.183 4.285 4.335 4.386 4.435 4.474 (*) concerne la part importée en Belgique via Eynatten-WEDAL et Eynatten-TENP et qui est prélevée de la canalisation vTn downstream respectivement à l’ouest (essentiellement à Zomergem et Wachtebeke) et à l’est

constatés au §5.3.A car il s’agit en l’occurrence de routes simulées et que le rôle du hub est calculé au §5.3.A si l’ensemble des autres points d’importation sont utilisés à 100%, le hub jouant dès lors

tallation de la liaison Lommel-Loenhout mais requiert néanmoins une compression à Dilsen.

Dans le cadre de simulation proposé, la saturation de la capacité d’acheminement dowstream est limitée à : i) une saturation à l’est à partir de 2008 qui peut être résolue par un renforcement de la canalisation Segeo sur le trajet Haccourt-Warnant Dreye et ii) une saturation à l’ouest à partir de 2013 qui peut être résolue par un renforcement sur le trajet Bruges-Zomergem. Si, par exemple, des branchements supplémentaires sont réalisés sur la canalisation vTn, il se peut que les goulets d’étranglement se situent ailleurs, voire qu’ils soient résolus. Ces points de saturation sont déterminés en partie par le lieu exact et définitif des nouvelles centrales ou industries. Cette sensibilité au niveau local n’empêche cependant nullement d’identifier les besoins d’investissement globaux, tels que décrits au §5.3.A. La saturation limitée de la capacité d’acheminement illustre en

(à Berneau) ; (**) une période transitoire est nécessaire jusqu’en 2007, au cours de laquelle le système de gaz naturel continuera de dépendre du commerce de gaz naturel sur le hub où de la capacité de sortie reste également réservée pour l’étranger. Cet approvisionnement simulé via le hub peut différer des déficits de capacité d’importation

un rôle minimal, (***) comprend également un contrat d’assistance d’une capacité de 75 k.m³(n)/h valable jusqu’en 2007, entrant par une souscription de transit, (****) les limites maximales et minimales indiquent dans quelle mesure l’approvisionnement peut fluctuer sans créer de nouveaux goulets d’étranglement. Cette flexibilité sera fortement encouragée dès 2007 par l’ins

outre que la capacité du réseau de transport belge est largement déterminée par les projets d’investissement sur les principaux axes des réseaux de transport voisins.

Le scénario de diagnostic suppose que la capacité d’entrée upstream à Eynatten Cet objectif peut être atteint par une compression supplémentaire. En premier lieu, la

cap é n m s b e s lé a fi

ubordon er le lan indicatif à de ior Il n e

’u n la l a i n

n d’Anvers sembl une option digne d’intérêt. Da m une le doit être évaluée. C s informations

es grâce c s 6 t r

ti en

pproche e în r tit alculée des routes et répond, dans un certa l’optimisation du réseau. Cela signifie (i) qu’il s’agit d’un niveau stissement minimal, (ii) ’une flexi é d ma d ap e eq

sfert entre s n ( i a e o s

exercée par les tarifs pour encourager cette répartition.

par le réseau de transport.

augmente d’au moins 700 k.m³(n)/h, qui sont disponibles pour le marché belge.

acité d’entr e dow strea est imulée sans ranch ment comp ment ires a n de

ne pas s n p s choix effectués a pr i. ’empêch

cependant qu n brancheme t de cana isation vTn d ns la région de Sa nt-Tro d en directio

compression sur la canalisation vTn à Winksee ns ce cadre égale ent, e

obtenu au diagnosti sont évaluée au chapitre avan de passer à l’élabo ation du plan d’inves ssem t.

Cette a

mesure, à ntra e une épar ion c e ine

d’inve qu bilit u rché e c acité st r uise

(tran point d’importatio ) et iii) qu’ l est f it app l à la foncti n de ignal

La figure V.3 donne le résultat de la simulation pour 2004 et la figure V.4 pour 2014. Il s’agit donc d’une répartition efficace de l’approvisionnement en vue de la couverture d’un débit de pointe extrême autorisé

Figure V.3 : Répartition de l’approvisionnement en cas de débit de pointe en 2004 (3.586 k.m³(n)/h) (*)

PSP 11,2%

SGRV 13,1%

vTn est 5,3%

GNL 22,3%

ZPT 16,9%

Zandvliet-H 7,0%

Obbicht 4,2%

vTn ouest hub

1,4% 4,7% Loenhout

13,9%

(*) vTn ouest : prélèvement sur la canalisation vTn à l’ouest, essentiellement à Wachtebeke ou Zomergem ; vTn est : prélèvement sur la canalisation vTn à Berneau

Figure V.4 : répartition de l’approvisionnement en cas de débit de pointe en 2014

(*) vTn ouest : prélèvement sur la canalisation vTn à l’ouest, essentiellement à Wachtebeke ou Zomergem ;

ns (i) que la part de

part du GNL se réduit

6,7% à 1 le scénario de diagnostic, l’approvisionnement évolue vers une situatio

l’appro ebrugge, pour lequel une capacité

de sort

t n’ont été prises en compte dans la simulation de l’approvisionnement de pointe dans le scénario de diagnostic51.

L’annexe B.16 donne un aperçu complém e la répartition de l’approvisionnement.

De manière générale, on escompte – et ce t être encouragé –une tendance à est et le nord. Cette évolution génère un double du réseau et donc une réduction des investissements et ii) l

vTn est : prélèvement sur la canalisation vTn à Berneau

Au nombre des différences frappantes entre 2004 et 2014, nous constato

s instruments de flexibilité domestiques régresse de 25,1% à 21,7%, (ii) que la de 22,3% à 12,2% et (iii) que l’importance d’Eynatten passe de 7,2%. Selon

n où, en heure de pointe, le marché belge n’est pas dépendant de visionnement en gaz de transit via le hub de Ze

ie est réservée à la frontière.

L’approvisionnement étant réparti dans une grande mesure entre les points d’entrée, le réseau de transport résistera mieux aux incidents. En 2014, la part du principal point d’entrée s’élève à 23,2%. En appliquant le principe ‘n-1’, cela veut dire qu’il faut un fall-back en cas d’interruption des fournitures par le terminal Zeepipe. Cette réserve est prévue car ni des interruptions volontaires potentielles (§3.5), ni une vente potentielle de gaz naturel destiné au transi

entaire d la doi augmenter l’approvisionnement par l’

gain : (i) une meilleure utilisation

( a répartition de l’approvisionnement améliore la sécurité d’approvisionnement.

3.5, la quantité de gaz naturel susceptible d’être libérée au niveau de l’industrie et par les producteurs ité au moyen d’installations multicombustib

d’un incident temporaire, le principal point d’entrée duran

51 Au §

d’électric le est estimée au minimum à 20% de la demande. Si, à

l’occasion t la pointe, à savoir ZPT, tombe en panne, il

su constat i incident

ffit que 10% à maximum 15% du gaz de transit soit vendu sur le marché belge pour compenser le déficit. Ce ndique qu’une combinaison des deux options apporte une sécurité suffisante pour faire face à un temporaire.

5.4.

Cette p

diagno les Pégasus et Simone pour le réseau de

tr spo statiqu

le gaz nciation des routes. Le bilan de

l’approvisionnement à la pointe est ensuite constitué.