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II ‐ MOTIVATION D’UN JUGEMENT FIXANT LE MONTANT D’UNE CONTRIBUTION

b2 Contentieux entre parents divorcés 

II ‐ MOTIVATION D’UN JUGEMENT FIXANT LE MONTANT D’UNE CONTRIBUTION

1  –  L’application  de  la  table  de  référence  est  sollicitée  par  l’une  des  parties  au  moins  et  aucun élément de l’espèce ne justifie d’y déroger  

Considérant  que  F,  qui  a  la  charge  principale  des  enfants,  sollicite  une  contribution  aux  frais  d'éducation et d'entretien d’un montant mensuel de N € par enfant, 

Que H perçoit un revenu mensuel de l’ordre de N €, qu’il fait état des charges habituelles de la  vie courante, qu’il doit contribuer aux frais d'éducation et d'entretien de N enfants, dont N enfants  issu  de  sa  nouvelle  union,  qu’il  exerce  effectivement  un  droit  d’accueil  selon  des  modalités  habituelles pendant lequel il prend en charge directement certains frais,  Que selon la table de référence pour fixer les pensions alimentaires pour enfant, diffusée par  circulaire du 12 avril 2010, dont F sollicite l’application, le montant de la contribution serait de  € par  enfant,   Considérant que F déclare disposer d’un revenu de € et fait état pour elle même des charges  usuelles de la vie courante,   Que les besoins des enfants, compte tenu de ce qu’en ont dit les parties, sont ceux des enfants  de leur âge, compte tenu des moyens dont disposent les parents,  Qu’en fonction de l’ensemble de ces éléments, la contribution mensuelle sera fixée à €.   2 – L’application de la table est contestée par l’une des parties au moins et les éléments de  l’espèce justifient une dérogation par rapport au montant préconisé  

Attendu  que  F,  qui  a  la  charge  principale  des  enfants,  sollicite  une  contribution  aux  frais  d'éducation et d'entretien d’un montant mensuel de N € par enfant, 

Que  H  ne  conteste  pas  le  principe  de  son  obligation,  mais  discute  le  montant  réclamé,  sollicitant notamment l’application la table telle que diffusée par la circulaire du 17 avril 2010, 

Que F maintient l’intégralité de sa demande, faisant valoir que la situation d’espèce justifie un  montant plus élevé que celui préconisé par la table de référence car, d’un commun accord, l’enfant  est  inscrit  dans  une  école  privée  et  pratique  de  manière  régulière  l’équitation,  ce  qui  entraîne  des  frais plus élevés,  

Attendu  que  H  perçoit  un  revenu  mensuel  de  l’ordre  de  N  €,  qu’il  fait  état  des  charges  habituelles de la vie courante, qu’il doit contribuer aux frais d'éducation et d'entretien de N enfants,  qu’il exerce effectivement un droit d’accueil selon des modalités habituelles pendant lequel il prend  en charge directement certains frais,  Que selon la table de référence pour fixer les pensions alimentaires pour enfant, diffusée par  circulaire du 12 avril 2010, dont H sollicite l’application, le montant de la contribution serait de N €  par enfant,   Attendu que F, qui déclare disposer d’un revenu de €, rapporte la preuve, en sus des charges  usuelles de la vie courante, de frais de scolarité de N € mensuels au titre d’une école privée et de N €  au titre des activités d’équitation de l’enfant,  

Que  compte  tenu  de  l’ensemble  de  ces  éléments,  le  montant  préconisé  par  la  table  de  référence mérite d’être réévalué compte tenu des besoins particuliers de l’enfant ; par conséquent,  la contribution mensuelle sera fixée à N €.  

3 – L’application de la table est contestée par l’une des parties au moins et les éléments de  l’espèce ne justifient pas une dérogation par rapport au montant préconisé  

Attendu  que  H,  qui  a  la  charge  principale  des  enfants,  sollicite  une  contribution  aux  frais  d'éducation et d'entretien d’un montant mensuel de N € par enfant, par application de la table telle  que diffusée par la circulaire du 17 avril 2010, 

Que  F  discute  le  montant  réclamé,  faisant  valoir  qu’elle  a  la  charge  d’un  autre  enfant  issu  d’une précédente union et que, en outre, elle verse une pension à sa propre mère, 

Attendu  que  F  perçoit  un  revenu  mensuel  de  l’ordre  de  N  €,  qu’elle  justifie  des  charges  habituelles  de  la  vie  courante  pour  elle  même  et  ses  enfants,  mais  ne  justifie  pas  de  la  pension  qu’elle verse à sa mère, ni par relevé de banque ou quittance, ni attestation ou autre pièce ;  

Qu’elle justifie avoir la charge d’un autre enfant issu d’une précédente union, mais que H, qui  sollicite  l’application  de  la  table  de  référence  des  pensions  alimentaires,  fait  justement  remarquer  que celle‐ci prend en compte le cas des enfants nés de précédentes unions et se réfère exactement  au montant préconisé dans ce cas particulier,  

Attendu  que  l’enfant  commun  a  les  besoins  habituels  d’un  enfants  de  son  âge,  compte  tenu  des  ressources  de  ses  parents,  que  F  doit  contribuer  aux  frais  d'éducation  et  d'entretien  de  N  enfants,  qu’elle  exerce  effectivement  un  droit  d’accueil  selon  des  modalités  habituelles  pendant  lequel elle prend en charge directement certains frais, 

Que selon la table de référence pour fixer les pensions alimentaires pour enfant, diffusée par  circulaire du 12 avril 2010, dont H sollicite l’application, le montant de la contribution serait, compte  tenu de la situation familiale, de N € par enfant,  

Que compte tenu de l’ensemble de ces éléments, le montant réclamé par H conforme à celui  préconisé  par  la  table  de  référence,  correspondant  aux  nécessités  de  l’espèce,  compte  tenu  des  ressources parentales et des besoins de l’enfant ; la contribution mensuelle sera donc fixée à N €.  

4 – L’application de la table est sollicitée par les deux parties  

Considérant  que  F,  qui  a  la  charge  principale  de  l’enfant  commun,  sollicite  une  contribution  aux frais d'éducation et d'entretien d’un montant de N €, en application de la table des contribution  aux frais d'éducation et d'entretien des enfants,  

Que H agréé à cette demande, tant dans son principe que dans son montant, 

Considérant  que  H  perçoit  un  revenu  mensuel  de  l’ordre  de  N  €,  qu’il  fait  état  des  charges  habituelles  de  la  vie  courante,  qu’il  exerce  effectivement  un  droit  d’accueil  selon  des  modalités  habituelles pendant lequel il prend en charge directement certains frais, 

Que F déclare disposer d’un revenu de € et fait état pour elle‐même des charges habituelles de  la vie courante, 

Que, dans ces conditions, la contribution sera fixée au montant sollicité. 

5 – L’application de la table n’est sollicitée par aucune des deux parties  

Le  juge  peut  introduire  la  table  de  référence  dans  le  débat  judiciaire,  même  si  celle‐ci  n’est  invoquée par aucune des parties. Cependant, il ne peut fonder sa décision en référence à un barème  non invoqué par les parties qu’après avoir provoqué la discussion des parties sur ce point, comme le  requièrent les règles  de  procédure civile contradictoire. Dans ce  cas, il convient de faire précéder la  motivation du motif ci‐dessous : 

Considérant  que  les  parties  ont  eu  la  possibilité  de  discuter  de  l’application  à  l’espèce  de  la  table de référence pour fixer les pensions alimentaires par enfant, diffusée par circulaire le 12 avril  2010, introduite dans le débat par le juge. 

ANNEXE 5. ESTIMATION DU NOMBRE D’ENFANTS CONCERNES PAR DES CEEE DONT LE MONTANT