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Page 100,

Enfin, i l faut noter que les agents de la hiér~rchie A sont

;

numériquement faibles par rapport à ceux de la hiérarchie

:s,

l'explica-tion de ce phénomène a été donnée (en principe un cadre supérieur

"A"

possèd:e-···plt1si.eurs···eadre·&·-m-eyens--J'J3'Lsou.s-·-se-s--ordres}~·-·- ... -· ... ... .

···· Maiïiteriàrit · toürri.Orù:ï nOtre éclairagë vers ··1è

se-c · teur

:Privé.··-··· .... ·

:S Cadres moyens et supérieurs du secteuF ~rivé.

Er: ce qui concerne le secteur :;;:v-ivé m0d•OJ."10, J.Es sta~istiques . :·r:

générales sur tou·c le Sénégal sont dibp01,ibles pour l: t:nnüe 1968, sur ia région du Cap-Vert nous possédons des données datan+- de 1970. C'est

a

partir de ces éléments que nous allo~s évaluer la proportion des èadres moyens et · supérieurs dans la population actj_ve d11 sectou:c privé au Sénégal.

Nous représentons sur le tab:teau:n° 30 à la page 101, la ;;3par--ti·t-ion- de·-' ·1a ·main-d-' oeuvre -dn-secteur.. -vr-ivé, . :rar.. ·('~~ j_gin .. ;; .. .-,..~~---~:;a.:.:. ni v:aau.

(Nombre absolu et pourcentage à l'intérieur de chaque niveau, la der-nière colonne c9mprend les pourcentages des niveaux par rapport au to-tal général).

Ce. tableau n° 30 nous montre que les agents d'encadrement

(ca-dr~s su~é::ieurs, techniciers supérieurs, technicjens ~ a.g~n >~~ cl.R nv .î--trise) constituent une rœo~prtio~, assez faible par rapport, ali. total , en effet ils.ne représentent que 7, 8

%

de 1 i effectif des salariés du

~ ..

secteur privé. Certes, il est à reconnaître que normalement les agents d'encadrement (cadres)sont beaucoup moins nombreux par rapport aux exécutants qualifiés, agents spécialisés, inaro0u·rre'o;)

comparais on entre les deux secteu.rs. - :9ublip <::·t IJri7é sante à_ faire.

:t intére

s--IDEP/ET/R/2447

Source : Division ·des Ressources •Humaines Secrétariatd1Etat chargé du Plan.

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S'agissant de la répartition par origine, on note sur le tableau q_ue les termes africains et non africains ne sont pas très explicites à première ' ·v-ue. Toutefois, nos.. . enq_uêtes 'nous autori. . sent à avancer que pour les niveaux cadres supérieurs, techniciens1 technicie:r:s et agents de maîtrise, la plupart des africains sont des sénégalais, comme le tableau n° 31 en page 104 relatif au Cap-Vert le confirme~_ Par ailleurs, à ces trois niveaux supérieurs, les non-africains soni.essentieilement des français et des lybano-syriens.

Èi1 regardant les pourcentages par niveau sur le même tableau.

n ° 30, on relève

un

phéno.mèn~ très important sur l'origine des sala-riés du secteur privé au Sénégal ; i l s'agit de la diminution régulière du poLœcentage d'africains par rapport aux non-africains, au fur et à mesure q_ue l'on monte d'un niveau à un autre.

A l'intérieur des catégories cadres moyens et supérieurs, doma

i-; ' ~ ....

ne q_ui nous intéresse au p.r.emier cJ:lef, la proportion des non-africains

. . . ~ . : . . . .

dépasse de beaucoup celle des africains. Parmi les cadres supérieurs,

. .

9,5

%

seulement sont africains, pour les techniciens supérieurs leur proportion s'élève à 15

% ,

tandis q_ue les pourcentages des non-africains dans.les deux nivéaux attei8t}~nt respectivement 90,5 et 85. Ce n'est q_u1au niveau des techniciens, agents de maîtrise, q_ue la proportion des -africains commence à augmenter substantiellement pour atteindre

46

% " ;

'le reste, soit 54

%

des salariés du même niveau, est cons ti tué

par les non-africains.

En résumé, et à la lumière des données statistiques sur l'année .1968,·--n·ous 'di~on·~·--·g1Iè 'dans Të seë"tëüi:' ii:i}vê au Sénégal 'le. niveau des.

cadrt?,s supérieurs est dominé, q_ua~ti ta ti v_ement, par les non-africains, au niveau des cadres moyens· (techniciens supérieu:rs, techniciens, agents de maîtrise) leur.poids numériq_ue pèse encore, quoique les africains commencent à y avoir une proportion appréciable, surtout chez les

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103.

techn~ciens et agents de maîtrise. D'ailleurs les données statistiques sur les salariés du secteur privé dans la région du Cap-Vert en

1970

vont corroborer ces constatations.

La ~égion du Cap-Vert occupe près des deux tiers de la population snLu:i. 8s d'..J. secteur privé au Sénégal, aussi les statistiques sur les t2:a'T<?,illG1.;rs de cette région en

1970,

que nous allons commenter,

peu-\'·e:nt-Dlles ê·t.;;.:>e considérées comme traduisant grossièrement la situation glo-ua}_c; (21)"

Au tableau n°

31

à la page

104

figure la répartition par niveau et yar origin& des salariés du secteur privé dans la Presqu'île du Cap-Vert en Février

1970,

(nombre absolu et pour1entage à l'intérieur de chaque ni.,_;.:~au, ia dernière colonn:e visualise les pourcentages des niveaux par rapport au total générai).

Tout. d'abord, on retrouve le phénomène normal de la faible pro-portion des agents d'encadrement par rapport à l'ensemble des salariés .les trois niveaux supérieurs ne représentent que

13%

du total, à

l'in-térieur desquels on relève toujours l'importance rolative des tachni-ciens et agents de maîtrise. En somme, ceci ne fait que confirmer les précédentes analyses se rapportant à l'année 1968.

(21) Toutes les données statistiques sur les salariés du Cap-Vert ont .été tirées de la publication du Service d-e la Statistique du

Tra-vail inti tulé.e "Structure de la population sa]:ariée du secteur privé de la Presqu'île du Cap-Vert en Février

1970".

L'enquête a été menée uniquement au sein du secteur moderne, à cet effet

1979

établ:!.ssem8nts employant du personnel, et ayant leur. siège ainsi que leUr aètivité dans le Cap-Vert, ont été touchés.

IDEP

jERjRj

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Par contre, en co qui a trait ·a wc pourcentages par origine à l'intérieur de chaque gro\J.,p~ de qual~f:ication, la situatiqn en 1970

présente une légèr~ diffé:rence par rapport à celle _de 1968. Certes, d'une manière générale, los étrangers (non africains) dominent numé--riquement aux ni veaux supérieurs, néanmo~. us :i_l convie:rn elu not er

.. -·~··· -~-. ··-··· - ·-·-···-~---.......... ··~···· ......... ' .............. ',, ..... ·---···"'' ... -~ ·-···· ... --····--. .. .. ······ ., .... ~. , ..•... , .. -. '·'·'-·'·' .. --.. , . "'''·'" .......... ,.

l'augmentahonrelative de la proportion des sénégalàÎs à'ces niveaux.

_ En

:1 'espèc,e, atlJS .!.li.:

Y(;)~ ~ . d l~_s C é~d re(3 ~~P. (~.:J:: ~ ~o/-2. (1 ~_ ç 1j,_:..·0.ç ~i.QJ9.

..

~.\i :q~-~ __

techniciens supérieurs l es sénégalais :àrriverit à la prciportià:n de 18% ; quant av niveau des techni"ëiens et -<lg~nts---d~· ~-:ti·-t·;·is~~ -l~s sta-tistiques de 1970 montrent que les sénégàlais commencent à dépasser en nombre l es étrangers avec

61 %

du total.

Plusieurs facteurs ont dû intervenir dD.ns cc relèvement: de la proportion des sénégalais de 1968 à 1970 - aux niveaux des agents d'encadrement, toutefois il faut signaler quo la séné~aliea.tion des 0mplois constituent un des objectifs majeurs du IIIe Plan (22).

Tout ceci nous amène tacitement vers les facteurs d'évolution dans la situation des cadres moyens et supérieurs au Sénégal.

C Les facteurs d'évolution t~éoriqués.

Dans la présente section, nous nous proposons uniquement de dégager les grandes lignes déterminant les facteurs d'évolution théo-riques quant à l'emploi des cadres moyens et supérieurs au Ségal.

chaque facteur sera· examiné ii' une métnière pl us o.ppro:fondio é"}.l cours du chapitre ulté;ieur qui se rappor-:;e a'.lX persp8ctiv.y;:; d'emplois.

(22) Nous reviendrons sur cette ques-tion al~ cours d(3S chapitres ul-térieurs.

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- Factours d'évolution dans le secteur public.

Selon les hypothèses de la Division des Ressources Humaines, uri premier factour d'é volution à retenir pour le soc tour publ±~ ·est la croissance annuelle .. cles emplois de 3, 8

% ,

ce taux correspondrait

au rythme prévu pour l'accroissement des recettes ordinaires.

Le second fe.cteur est cons ti tué ,_par le taux de rerioüvelÏemerit annuel du personnel en activité, il se situe à

3 %

ce taux retenu par le IIIe Plan suppose une durée de vie active aux énvirons de 30 ans, et il tient compte du remplacement dû aux décès et à la mise en retraite.

Ces deux taux, (croissance, renouvellement), se rapporte à tous les niveaux du secteur public, nous aurons à évaluer en temps opportun la part QUi reviendrait aux cadres moyens et supérieurs, en plus il faut y ajouter la relève de l'assistance techniQue.

-· Factr::}urs d'évolution dans le secteur privé.

Selon l es mêmes hypothèses de la Division des Ressources Humai-nes, dans le secteur privé il faudrait retenir un taux de croissance des emplois de 3

%

par an, ce taux correspondrait à tous les diffé-rents niveaux, il a été établi à partir de l'étude des projets ret e-nus pour le IIIe Plan.

Le taux de renou~ellement du personnel en activité (décès, r e-traite) est le même Que pour le secteur public, c'est-à-dire

3 %

par an.

Pour une approche exhaustive des facteurs d'évolution dans l'emploi des cadres du secteur privé, il faudrai t - en plus de oes 'leux prem~ers facteurs - considérer la sénégalisation des agents

d'en-oad~~enwnt èans ce soc tour ; en outre il y aurait à voir l es possibilités

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d'aut~~emploi offertes pour les sénégalais, à savoir se demander dans quelle mesure les conditions socio-économiques existantes :permett:raiont aux jeunes diplômés sénégalais d'exerce:r des professions libérales, de devenir des employeurs, et partant de se lancer dans les affaires.

Avant d'analyser systématiquement ces différents facteurs

d'é-"'rolui;ion théoriques de l'emploi des cadres dans le secteur moderne, passons d'abord à un chapitre conçu pour mieux connartre les s. tructu-res de la main-·d: oeuvre du niveau supérieur au Sénégal.

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CHAPITRE II :

________ .. ··---~~--···· . ·, --. -·· ·---.. ·····--··· ··---------····--···----·-- --···--· ... ···----·-···· , .. -···-··· . ······-··-·--~------.---·-·······~--····--····-·-----· -·--····---

-·-.. . . . . "STRUCTURES DJf.LA POPULA'TION ... ACTIVE ·nB .. NIVEAU SUPERIEUR •.

Ave.c les données statistiques disponi:ble~., .. on peut mett:J:"e en relief deU:X éléments dans l'approche des structures de la population active de niveau supérieur, au Sénégal, il s'agit d'une part de la ven-·

tilation par branoho d'activité, ,/c cl'autré :po..:-t d\3 là' :1ist:..·iôution par niveau éducationnel.

A Répart~tion par branche d'activité.

Ici, i l y a lieu de prés<:mter séparément la seo:teur. pup;t.;i.c et le secteur privé.

· - Secteur public.

Nous avons déjà vu plus haut que le· secteur public au Sénégal comprend normalement la fonction publique, les collectivités et

éta-' . .

blissements publics. En fait de répartition par branche· d'activité pour les. cadres moyens et supérieurs, nous possédQ:t;l~. +Çt.yentilation par

ministère, de 1968 à 1971,·des agents des hiérarchies A etE employés par 1' Etat, les données SU+ 1' assistance technique sont gTnupsnP e.n

chapit~e concernant l es persp~ctives d'emplois~ · · ·

l '

l '

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7

IDEP/ET/R/2447 ... Page 110 •

. ' . c

Au tableau n° 32,page 109, figure la ventilation pnr ministère

.... --~ ... --~--' ···-···-...

--

... •... . ...•..

··d~~-- ~g~n~%·d'~ncadreme~t (A et:B) sénégalais employés par . l'Etat, de 1968 à 1970. Nous avons mis à part au tnbleau n ° 33 de la page. 111 la

situation géné~ale des agents sénégala;i.s employés par l'Etat au mois d'Août 1971 ~ date se situant après l'institution de lE: P:dr'né~tu:ce, (Premier Ministre), qu~ ~' amené un léger changement dc.ns. les dispo~:>i­

tions des données statistiques= (~3),

Au cours lies quàtre dernières années figurant sur· les déUX

ta-bleaux (n

°

32,. 33 }; parmi les départements ministériels, . ce SQt:lt. ~es. · ·

minist(ü'E:S de 1' Education Nationale et· des Finànces qui émergent quant à l 'emploi de cadres supérieurs et moyens (A et B),

Les chiffres concernant 1' Education Nationale trad~:i,.~e:rrÇ ,l ' Ei)m~

ploi des professeurs, des inspecteurs de l'enseignement primaire qui

..

sont de la hié~archie

A,

s'agi~sant de ;la hiér~rchie B:on a les insti-tuteurs et les cha.rgés d'enseignement.

:Pour ce qui est des Finances, on a entr'autres, :les inspecteurs, les ingénieurs statisticiens en hiérarchie A, ~t les contrôleurs ainsi que les adjoints techniques en ;"B".

Ensuite, viennent les ministères de la Santé et de la Justice, les données sur celui de la Santé s'ex:Ql:lquent en grande partie par la présence des médecins, des pnarmaciEins/. ties assistants 'S"ociaux, en ce qui a trait au ministère de .la J-ustice beaucoup de f.acteurs. J!euvent

jouer dans le recrutement, co.r i l s'agit peut-~~tre pour la plupa,r t de cadres administratifs.

(23) La situation génér.ale -des ,agents employés par l 'Etat .. en 1968. est reproduite· en annexe. Toutes ces données proviennent toujours du Cen.tre Comptable André Peytavin. Ministère des Fin.ances et des Af;faires Econ;omiqu~s.

TABLEAU N° 33

·•·

-·-. 'J

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Après cela nous relevons le ministère de l'Intérieur, le Service .géneral et la Primat-iire ainsi que la Présidence, on sait que ces

dé-.. pàrtemehts' emploient des administrateurs ci vils (A)', des attachés et

secrét;Üres ·d'administration (B), p;ur le départerh8nt cl~ l'Intérieur i l y a lieu de signai er l es commissaires de palice (A) ;et ~ ~s off:'_cier.:

de police (B).

' ..

·:_,_ ; · C 1 est à partir clù Be rang que se situent les départements

essen-,: :tieJ;lemènt.'techniqucs1 cliabord lê Développemerit ,lhirat et le Plan,

en-l•

1

·. ·'·''

suite :T!Enseignemènt Technique et· l es Travaùi:<Publics, enfin le Comrne:-ce

·et -Dêvelàppernèn t Industriel. En· l'occurreriée ·±! '-convient donc de noter'la cfaiblesse quantitative des cadres supér ieurs

e t

moyens employés dans les ministèros à vocation technique ou travaillarit·directement dans les aetions cle développement. Certes pour les ministère~ de l'Edu~

cat:wn :.Natioriale et des Finances:'.;:: qui sont ·àUlCpremiers rangs ... on peut c1iscuter 'cle leUr . oara'ctère tedhnique ou administratif

;r. !Dl convient de souligner que ce passage s'efforce uniquement de dégager une première appréciation sur la è.istributiori des cadres supé-rd:eurs. ë't· moyens à travers lEis ministères' d 1 ailleurs certains chiffres ne sont pas commentés car ils ne semblent pa:s ïnfluericer :particulièr t:;-ment l ' équilibre entre les départements plut~t administratifs ou esse n-tiellement techriiques.

- ·secteur :privé.

:..L.

A propos iü st0rn privé, on tt :les donné,:;s; ::>o.r lo S.ânégal Gn 1968, etrsur le Ca:p-Vort en 1970, quant à l ee distribution des cadres supérieurs -et moyens· à travers l es différentes branèhes d 1 ac ti vi té.

.... -'. ' Commerce et Transports, pour les branches restantes la distribution est assez uniforme, sauf _peut-être pour les banques qui _occupent le

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...

!~~~~!!J!~_l1;

MAIN-D'OEUVRE DES ENTREPRISES PRIVEES EN 1968 REPARTITION PAR BRANCHE D'ACTIVITE, NIVEAU ET ORIŒLNE

CADRES SUPERIEURS ET MOYENS •

' . ... , .......... ,"":'l'·~.·::.•-··,-._..,...~--· .. ········.·,··· .---·- ······.··

:CADRES SUPERIEURS: TECHNICIENS : TECHNICIENS Er

~

NIVEAU Er ORIGINE

~--~::~i~~~ : ___ :::::=-~~-:----~~~~~;: __ j .

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S'agissant du pourcentage de cadres Puuérieurs africains em-ployés, ce sont les Banques qui se trouvent",en tête, après sui vont .les br~onches "Chimie, Bois, Papier", "Services", " Mécanique" •• •

Pour œ qui est de 1' emploi ùe techniciens supé_rieurs,. e_n nombre absolu les branches qui émergent sont : le Comme~pe., les Services,, les Boissons-Industries Alimentaires et les Banques. En ce qui concerne le pourcentage d'africains employés dans cette oatégorie pQr branche, les banques sont de nouveau en tête, sui vies des branches : Matériaux de bâtiment et Travaux Publics, Industries diverses, Services, Cmnmer-ce •• , Relativement à leur effectif, les branches qui emploient le moins de techniciens supérieurs africains sont : la Mécanique, les Boissons-Industries Alimentaires, l'Energie, l'Ind~etrie Extractive, la Chimie-Bois-Papier.

En ce qui a trait à l'emploi des techniciens et agents de maî-trise, pour l'effectif, on relève encore une fois les Services, après viennent le Commerce, les Boissons-Industries Alimentaires, les Maté-riaux de Bâtinierit et Travaux Publics ainsi

que

·la Mécanique ••• Sur. le pourcentage par origine nous avons déjà constaté précédemment que dans cette catégorie professionnelle la proportion des africains commence à se rapprocher de celle des non-africains. En l'occurrence, sur le tableau n

° 35,

page

115,

il nous semble pertinent ùe relever les branches où le po~?~.n~age des_ a.~!.'icains dépasse c.e_~tl_~ __ :çl_~s __ ~-Q.~:::?-f;r;-ic:E.tins., ÈJ-. sa -voir les Industries diverses (Textiles, Cuir~ Poligraphie), les Ban~ues~

les Boissons-Industries Alimentaires, la Chm:ie"-,:Bois-Papier, les tra ns-ports, l'Energie et enfin la Mécanique.

Le.sbranches qu-i. emploient le moins d'africains au niveau des techniciens et des agents de maîtrise sc!lt pril'lcipalemont les ServiCEJS, les Matériaux de Bâtiment et Travaux Publics. ainsi que l'Industrie Extractive.

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En définitive, sur ces doux derniers tableaux, il fau~ rotoni~

què du point de vue des effectifs employés les trois branches sui·v-êlntos sont en tête : Services, Commerce, ::Boiesons-Inclustries Alimentaires.

' '

Mais pour aé·qui est du pourcentage d'africains employés les :Banques constituent la branche la plus africanisée aux trois niveaux (cadres supérieurs, techniciens supérielirs, techniciens et agents de maîtrise).

Au niveau "techniciens et agents cle maîtrise", la br~mche Service com-porte la plus faible proportion d'africains.

Si on groupe les sept premières branches d'activité, figurant aux deux tableaux n° 34 et n° 35, en sècteur secondaire, et les quatre dernières en secteur tertiaire, on en déduit le tableau suivant

TA::BLEAU N° 36

:CADRES SUPERIEURS: TECHNICIENS TECHNICIENS,

DIRECTEURS, SUPERIEURS AGENTS

: ASSIMILES : : DE MAITRISE )

:

---: ---:

---~--).

. : NA ! A 1 T : NA 1 A ! T : .NA ! A ! T )

---:---! ----

t - - - :---! ---! ---:---1----! --- ).

Secteur secondaire · · 374 26 400 316 ! 33 349 · :' 867 917 ! 1784 ) ) Secteur tertiaire : 387 53 434 : 392 93 485 : 957 613 !1570) ---:---!---!---:---!---1~----:---!---!---)

%secondaire :93,5! 6,5 :90,5! 9;5 :48,5 !51,5 )

( ! ! ! )

% tertiaire :88 ! 12 :81 ! 19 ! :61 !39 )

Sur le tableau n° 36 ci-dessus, on voit qu'au plan des effectifs, dans les deux premiers niveaux (cadres supérieurs, techniciens s.upé-rieurs) le secteur tertiaire emploie plus de cadres que le secteur secondaire ; de même les pourcentages d' africa:ims par rapport aux non-africains à l'intérieur du tertiaire sont supérieurs à ceux qu'on' ren-contre dans. le secondaire.

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Cependant, au niveau de& techniciens et agents de mattrise, le secteur secondaire emploie plus d'agents que le tertlaire, le pourcen-tage des africains dans ce niveau se penche aussi en favéur du secon-daire, à telle enseigne que l'effectif des africains y dépasse celui des non-africains •

· .. .;._ ... ,.. -.:· ... : .... ~ ., ...... ·--~'- ..... ...

_

..... , ....... __ ....... ....... .

Tous ces commentaires nous fournissent des premiers éléments de réflexion ayant trait à l'évaluation des besoins.

--~ ~---..~---.-,.--•.•·

Vue l'importanc.e économique de la région du Cap-Vert, ses don-nées. constituent toujours des éléments d'appréciation non négiigeables.

Le tableau n

°

37 à la page 1.19 ventile les cadres du ~ap-Vert à travers quelques branches d'activité en 1970, le tableau suivant n° 38 de la

page 120 visualise les pourcentages.

Comme les branches reproduites sur les tableaux n° 37 et n° 38 ne se reoouvrent pas exactement avec celles figurant aux tableaux de la situatior:l,é;ténérale __ e:rl.1968(n° 3~,_3_5, pages 114, 115), pour UJ?.e . comparaison plus pertinente nous regrouperons seulement les branches d'activité dans le CaP-Vert en

sec~eur sec~nàa}re

(industrie

extrao----·--·-··-·-··---~·--·--····· --------··-·----..

tive, industrie. manufacturière, b~timent et T.P., électricité, eau, gaz) et en secteur tertiaire (commerce, banque, transports, services).

D'où le tabl·eau-n° 39 l la page 121.

IDEP/Fir/R/2447 Page 119 •

. ·-.. :. .. TABLEAU N°

______ ..., _____

.37

_

.

SAL.AR!ES·llUSECrt'EUR. PRIVE DANS LA REGION Du· CAP-VERT.

Répartition pal' branche ù'activité, niveau et origine en 1970.

NIVEAU ET ORIGINE

C.ADRES SUPERIEURS El' MOYENS~

:CADRES SUPERIEURS :

;DE DIRECTION

.

TECHNICIENS

SUPERIEURS

. . .

TECHNICIENS, AGENTS . .. DE MAIT RI SE

. .

.

'

~BRANCHE

D'ACTIVITE : SEN

~;r-;;-:~7~~ ~

;;-:-~-;;-;;--~---- • - - + - - 1 - - - c - 1 .. -1--.,.--1---,--t

l

1 :::::::::: . . : . 3; 1;: 2:; ~ - 4 : : 1:: - y 2:: . 5: ~ ::: ~:: l

( -- ! ·: ! . ! . )

~ BATIMENT ET T.P. 3 : 43 46 . 6 ! 45 ! 51 102 ! 81 183 ))) C ELECTRICITE, FJi.U, GAZ : 10 46 56 -10 50 60 283 57 340

1

COMMERCE, BANQUE 67 : 238 305 50 231 281 443 342 785l

~

TRANSPORTS : 19 ! . 109 ! . 128 : 47 l 168 ! 215 : 397 l 202 ! 599

~

~

(_:~Ic~~---~---:--~~-i--~~:--~~:--~~i-~2~-i-~~:_:_2~~-i-2~:_;_

2

~-~

. ' 1 r 1 1 1 )

. . . . . . . . .

( ENSEMBLE : 161 ! 728 1 889 212.! 970 !1182 :1892 !1206 !3096 )

1 1 1

· Source "Structure de la population salariée du secteur prtvé de la Presqu'ile du

.~ '- Cap-Vert en février 1970". P. 14.

Service de la Statistique du Travail.

Direction du Travail et de la Sécurité Sociale.

Ministère de la Fonction Publique et du Travail.

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