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42.

" ~;_ .. t •.

Le deu_~ième élém~nt du rapport sera constitué ~r to~s les

ins-.G):'its en première année à l'Université e~ auprès des_différent_f:l in~~~­

tuts n'enseignement ;,upérieur (au Sénégal et à l'extérieur). Ici une

;'p" . ,_ •·· ..- ··, .. . ' ·'

:remarque s'impose : p;,rmi le contingent des étudiants s~pl§.ga.lais . partis

,·· ;·. -~-.;::, J ·; _;_.. :] •::·:_·, .'.:. .•. :.. ~ ~-, .. ) ..l :_..!-_· ,_. ..• · . .: . . .

à 1' extérieur à la fin de le~s études secondaires au ;Sénégal, . .seuls l os chiffres glob~wc concernant l es boursiers en France sont à<notrE;l d i.sposi ti on, ils figurent dans un chapitre plus bas, mais le,.nombre

·CJ.es ét:.ldiants qui s'inscrivent en première année de 11 enseignement . supéri>eur - en ]'rance ou. dans d'autres pays étrangers .- nous éChaPl\e;1. S.

en d'autres termes les inscrits en première année d'études supérie~r~s en dehors du Sénégal ne pourront pas être intégrés dç:,ns le calqul d'm:-rapport éventuel.

Le tableau n° 9 à la page 43 visualise l'évolution des inscrits en première année d'études à l'Univel'Sité de Dakar et dans les ins ti-tuts annexes.

En laissant de côté le nombre des étudiants inscrits en pre-mière année dans les établissements ne dépendant pas de l'Université, on peut déjà comparerï~s -effectifs totaux figurant au tableau 9 avec le nombre des diplômés au terme du cycle secondaire pour les années correspondantes. Cette comparaison nous révèle la difficulté d'établis-sement d'un rapport q_uelconque qui traduirait un taux de promotion ap-p2.ren";.

En effet les diplômés sortants_ du second&.ire en 1969 se chif.

-• .. --:--· .... .-; ;_: ~:::;: ______ ·"'·:::.1.. ,.,!; •J

frent à 4'4.3, alo:i's que les inscrits en première année à l'Université en 1969/70 at-Geignent 1068? de même pour 1971 on a respectivement

1166 et 1675. Ce qui veut dire que les inscrits en première année d'U-niversité comportent beaucoup de redoublants, parce que même si tous·

les dipl6rnÂf} venAnt du sec.onda,ire S 1inscrivai ent à l'Université pendant

.ANNEE-ECOLAlRE : DISCIPLINES :

REPARTITION DES ETUDI~TS SENEGALAIS INSCRITS EN PR~IIERE ANNEE D1ETUDES.

IDEP/ET/R/2447 Page 44.

oee deux années, leur nombre serait encore nettement inférieur à l 1 ef-fectif des étudiants en première année ; or chacun sait qu'une par eil-le promotion à 100 % vers l'Université de1Dakar est impossible ac tuel-lement, car parmi l es diplômés il y en a qui partent en France, de plus nous savons qu'un certain nombre d'entr1eux s'orientent vers les écoles supérieures spécialisées au Sénégal même, par aille1rrs comme

.. ..... " ....•. --... ~. --

--dans tous les pays il y a probablement uns fraction de l'ensemble des diplômés, si minime: soit-elle, qui at andonno les étud0s après lu réus-si te--aB:x-examens --couronna.nt ·le cycl e secondé:dre.

Certes, parmi l es inscrits en première année d'Université, il peut y avoir des étudiants bacheliers au cours des années antériuurGs à l'année de .référonce, et ég~lement des étudiants titulaires do di- -plômes admis en équi valr.:mce ou d..o jeunes sénégalaiB provenant cl0 l ' ~:ü-· térieur, néanmoins nous estimons que leur nombre ost marginal par

rap-port au tot<~l. En l ' o ~currence il nous est l oisible d 1 insi:=-ter sur le

fait quë la différence notoire entre le flux de jeunes diplômés sor- . tant du secondaire et le nombre des inscrits en première année d'Uni-versité, ne pourrait s'expliquer que par l'importance numérique des redoublants en cette première année d'études supérieures. Tout_ .c8c:li montre la nécessité d'une étude plus poussée afin de cerner les causes et l'ampleur du phénomène de redoublement en première année d' ét<J.d.or;

à l'Université. Du resto, nous ne croyons p;,cS que ce fait soit spéci -fique à la seule Université de Dakar, à cet égard on sait que dans plusieurs universitéfl leR•e~url.es propéd~utiques constituent souvent un ba.rrB.ge éliminatoire pour un bon nombre d'étudiants, une étude com-parative entre différüntes universit~s p(~r:•'C>ttr :. 'l i s t,:,r -_,

d'acuité du problèm.::; du SénégéJ:l•

..

IDEP/ET/R/2447

Page

45.

Nous constatons dohc que sans l'observation très suivie d'une cohorte d'élèves sortant du secondaire, afin de :pouvoir en déte~cter

ceux qui s'inscrivent effectivement dans l' enseignement supérieur, ou ne pourrait pas effectuer un calcul sensé du taux de promotion des . . JeU..,

nes à la poursuite: dés études supérieures au Sénégal. Néanmoins la dis-cussion du ce problème, compte tenu de nos informations statistiques, a-· été utile, car elle permet dè clarifier l'im:portànce du redoublement en :première année à l'Université, de par là même surgit une certaine appréciation qualitative de la propension à la :poursuite des études su:péri€lhres; eri l'es:pèoa, cet afflux de jeunes sénégalais à la :po::-te de l'Université véhicule une volonté de ne pas s'arrêter au niveau se-condaire.

Avant de passer à l'examen des e-ffectifs globaux des sénégal:ais :poursuivant les études supérieures, reproduisons à titre d' informa:·tion quelques indications ayant trait à l'institution récente de la commis--sion d'orientation des bacheliers.

D - La Commission d'Orientation des Bacheliers. ·:c

Le Décret n°

71-1124

du

13

C•tobre

1971

relatif à l'orientation des bacheliers sénégalais en vue de leur admission dans les établisse-ments d 1 enseignement supérieUr a été appliqué depuis l'année scolnirè · ·

1971/72.

Les deux premiers articles de ce décret s'tipulent notamment qùe '1

. ~. ' .:_;._.'I

11Art. 1 : Les s~négaLüs ti tulniros du baccalauréat ou d 1 un dipl8me · ' .. ou titre reconnus équïva1ents et désireux de s 1 inscrire

a ux '·

établisst::ments qui composent l'UnJ.~rsité de Dakar 6u en dé-.. :P~ndent ét dans l es autres établissements pour lesquels le

diplôme du baccalauréat (c)U un diplôme ou tire équî'valent) est exigé, sont orientés vers des formations correspondant à leurs aptitudes, en fonction des objectifs du plan de dé-veloppement économique et social.

I DEP/ET/R/2447

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46.

Cette disposition n'est pas O;PPlicable étUX établissements qui recruten,t parmi les ti tule.ires du bé:.ccalauréat par voie de concours.

Art. 2 : L'orientation des bacheliers visés à l 1article premier ci-dos -sus est effectué compte tenu des appréciations des professeurs ou des chefs d'établissement du second degré, des notes obte-nues au cours de l'année scolaire, des notes obtenues à l'exa-men du baccalauréat dans les principales disciplines et des voeux exprimés par les candid_ats sous la forme de trois op-tions professionnelles classées par ordre de préférence11 •

La Commission d10rientation pour l'enseignement supérieur ins-tituée par l'article

4

de ce décret est présidée par le Recteur de l'Université ou son représentant, elle est composée dés représsntants des différents ministères, des doyens des facultés, des directeurs d'instituts et établissements de formation •••

(12).

Le secrétariat de la Commission est assuré par la Direction de 1 'enseignement supériaur .. ·(o:r.~aJ?:~sme auprès. duquel les renseignements concernant ce passage ont été obtenus).

Pour sa première année de fonctionnement

(1971/72),

la Commis-sion a travaillé d'une manière empirique. Une circulaire a été diffu-sée en Juin 1971 aux chefs d'établissements d'enseignement secondaire, leur demandant de faire remplir par les élèves sénég.2.lais des classeE

~erminales des fiches d'orientation. Les bulletins de notes du dernier trimestre de l'année terminale avoo l'àppréoiation des professeurs y ont été joints, après les résultats des examens la copie des nqtes obtenues au baccalauréat a été communiquée au secrétariat de la Commis-sion en plus des fiches d'•rientation et bulletins.

(12)

La liste des membres de la Commission d'orientation figure en annexe.

l"

J}j:GP/ET/R/2447

En 1971, la Commission a trava~llé à partir de ces _divers dos-siers préparés pa.r son secrétariat, à.' autres critères ne fit,1ll'c.nt :v· s daps les, fiches ont ëaussi retenus, not<:~mmi.-nt ·la 1>rise:-en consi

dé-j . ratio!f de la série du baccplauréat dans ls cheix à.eo

~ . l.: . i . ..· :. ~ . < . -;·

·' _,. A.. la rentrée scolaire 1971, tous l es. bachel iers s~~~_g:ala,_i~j:

nou-vel).ement _j.,nscri ts à l'Université ot aux établissement!'!., qui .en

dépen-. ' •.. . . . . . . J .•. ) . .

dent ont. d,?nc été orienté$ pa.r la Commission, du r et'! te.: lJl;I pr,emi.~~e

. r·.i.rwcription d '1.U1 bachelier .à. l ' ]Jni vei·si té. n'est pl1.1-s .permis.~. qu'.aprèr,;

·. . ... _, \, ' . ·' . . -~. ~ .. '· ;

l ' .,rien ta tio_p, d_?

· t.P· .

Commission, l ' a;rticle 3 du même cret~·-; 9-ye nous venons de citer est exploite à cet égard

"Art. 3 L'orientation est prononcée par arrêté con~~ünt du Ministre chargé do 11 Educa ti?P Nationale r:3t du Ministre chargé de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, après avis,d'~e com.Jn;ission d'orientation pour l'enseigne-ment supérieur".

·,

~-D'après l os. dornières informations, on envisagerrtit d'étundr8

'•' '

le principe de l'orientati•a vers les établissements ne dépendant pas de l'Université, et même à c~'l.) =F qui recrutent pe,r voie de concours, ceci renvoie à tous les instituts d'enseignement que nous avons inven-toriés plus haut. Comme l es textes r~:::latifs à ce sujet ne sont 11~~ en-core publiés, déplaçons notre centre d'intérêt v,;rs l es ef:;:·uctifs glo-baux d8S étudia,nts sénE..t;al<üs.

E - Effectifs.des étudiants sénégalais.·

Pour une année donnée, l'effectif global dos étudiants sCnég,-__ _

·lais est constitué p~ü:· tous les étudiémts -~·.lSori ts ~,,u S~négal plu:_;

ceux qui poursuivent leurs études à l'extérieur, notamment 0n :F·r·l-BCl1.

IDJ!;p /ET /R/ 244 7 Page 48.

- Les étudiants au Sénégal

En ce qui a tr,~it à la popu.l.·c.t :_on r3studie.n~jine au S0n:'igal, .l'U-nivejsité et les inGti tuts annexes e11 abrit0~t la fr~nde majorit6

en effet, s'agissant des autres établiE:semonts d'ensei gnement SU}Jérieur, nous avons eu l'occasion de sil?;naler que la plupart d'entr'eux n'ont pas pu encore recruter d' étudié<nts en

' 197 1/72,

a.nnée scolaire où ils commencent à passer, ~n quelque sorte, au statut d'ins~itution d'e~se

gnement supérieur. Pcc:.r ailleurs certaines de ces écoles ont 1.m cycle d 1 études se chevauchant avec l'année lmi versi taire, si_ bien qur:; les

Cé~ndidats à leur co:r.oours d'entrée sont i.::.C;né:c::::.le:noD.t cl8~à inLcr:i.ts à l'Université, en l'occurrence on peut citer le cas du CFPA qui possè-de une formation s'étalant sur quatorze mois, ou celle de l'Ecole Na-tionale de Police qui dure douze mois. L'exemple le plus récent est le concours organisé en Février

1972

pour le recrutement de guides et d'accompagna te urs où les 24 C<.'~ndida ts reçus comportent en gr<~.nde par-tie des étudiants inscrits à l'Universit'é.

Peut-être l 1Ec6le Nationale des Assistants et Educateurs sociaw:

ainsi que l'Ecole Nationale d'enseignement techniciue masculin peuvent présenter des effectifs où l e phénomè~e de la double inscription serai-t négligeable, mais d 1 après nos enq_uêtes, leurs e:f:'fectifs, pour les so c--ti ons q_ui nous intéressent, ne sont PP~S num•3riq_uement élevés.

Afin d'illustrer cela on peut reproduire ici la situation des eftectifs de 11 Ecole Nationale des Assistants et Ed.ucD.teurs sociau..'C, où la première promotion de bacheliers a été recrutée en

1970/71.

Assistants sociaux Educateurs spécialisés Jardinières d'enfants

1ère Année 2e Jrr,née (recrutés en

1971)

18

10

2

(recrutés en

'1970)

11 5

IDEP/ET/R/2447 Page 49.

Dès lors, ot compte ter..u du ph0nomè:::Le de l2, c)_o'~Qlù Ü1Scriptio:r., nous pouvons estimer ·:::_ue l ' effec.:tif totc'l des étudi':,,!lts. e.u Sénégal est très voisin de l 'effectif global des étudiants ins-crits à l'Uni vorsi té et au.X instituts dépendants, aussi peut-on raisonner à par.tir des seuls inscrits à l'Université. Cette estimation ne sera plus valable lorsque la Commission d 1 orientat·ion étendra ses compétences aUJC é'tablissemen-t8 ne dépendant pas de l'Université, car alors la double inscription nEl

jouera plus.

Nous :c·eproduisons au te..blec::_u n° 10 ci-dossous l ' évolut::î,on des effectifs dos étudiants sénégalais inscrits à l'Université de Dakar, avec la distribution par :sexe, depuis 1967/68 à 1968/69 (13).

TABLEAU N° .10

---• p

(ANNEE-SCOLAIRE; Masculin ; Féminin ; Total .

; 7~

Filles/Total (---·----.:---~--~---· ~---- ----~:---:---) ( 1967 - 1968 : .. 858 : . 136 . . : 994 : . 13' 7 )

~

1968 ,,

196~ ' ' '

1052 195 1247 15,6

l

( 1969 1970 : 1345 249 "1594 15,6

j(

1970. "" 1971 : 19J1

197? .:

(13)

19.30 345 2275 15,2

2J11 4.17. 2728 .· 15,3

· " ·,;

:

-Source : ·"Informa ti ons Skttistiques".

Rectorat de l 'Univ(';rsité de D9,k::..r.

Certes dans les "Informations Stêti::;tü;nes11 n° 2 0t .3 d8 1968,

on 1•onL trouvl::r los t::tatistique:.:, l'8trospoctives des étudiants

~:;;~négalais remontant à 1958-59, la distribution par sexe commence en 1961/62, toutefois l.es nombres des capacitaires en droit et

(sui te page suivante). ·· · ·

IDEP/ET/R/2447 séné-galais. C'est pourquoi nous reproduisons seulement les sta tisti-ques à partir de 1967/68 jusqu'en 1972, am1ées pour lesc1uelles

IDJi_;p

jET jRj

244 7

Page 51.

Nous n'avons aucune information sur les étudiants sénégalais à l'extérieur et poursuivant leurs études en dehors de la France, sauf pour les élèves officiers envoy~s à l'Académie militaire royale de Meknès (Maroc) et à l'Académie militaire d'Antsirabe (Madagascar). Se-lon nos enquêtes auprès de l'Etat-major général des Forces Armées sé-négalaises, une vingtaine de sénégalais sont envoy,és chaque année vers ces deux écoles et aux classes préparatoires militaires en France.

S'agissant de la si tUc"l tion des étudicmts sénég<:clais en Fre.nce, nous ne possédons pe_s tous les renseignement nécessaires, nous dispo-sons uniquement des statistiques relatives aux boursiers sénégalais depuis 1965, or chacun sait qu'il y a en France une pr~portion d' étu-diants sénégalaj;:l non boursiers.

Le tableau n° 11 à la page 52 traduit la situation des effectifs des étudiants boursiers sénégalais en France do 1965 à 1971, avec une répartition par discipline, i l s'agit de boill'Ses attribuées p:.~r l' EitJ.. t sénégalais ainsi que le Fonds d'Aide et CJopération (FAC). Le g:r;:: phi-que II à la page

53

visualise l'évolution de l'effectif total et celle de l'effectif des étudiants dans l'enseignement supérieur universi-taire.

Le tabl eau n° 11 et le graphique II ne montrent pas une évolu-tion régulière, les courbes du graphique II visualisent deux paliers successifs séparés ~cr la progression en flèche de 1968/69, ceci r e-présente le transfert d'étudiants sénégalais en France après les grèves de 1968 à Dakar; on remarque que l'effectif de l'enseignement supé-rieur universitaire qui correspond à plus de 40% de l'effectif total a abrité ce transfert (69,1% du total en 1968/69), c'est ce qui ex-plique les deux flèches presque parallèles sur le graphique.

TABLEAU N° 11

ETUDI.AN·rs SZïTtGALAIS BOURSIERS EN FRANCE

LJEP /FJI'/R/244 7 Page 52.

Enseignemeht supérieur : Grand~s :Classes : Enseign., Enseignement TOTAtrX :Pourcentage, unive2Sitaire : acoleE :pr~para. stechniQUe; Spécialisés (++) )

i\. :

:(ESC)(+) : grandes :supérieurs )

\ : écoles 1 : ~ )

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1965~~~:~-~-;-· ~ - ~ - ~~~~-~~~-~--~;-~---:-;~-(~;)-:---;~---:---;~----:-;--~-;-~-;--:--~~--~;--~--~~~~----l

: 1 ! ~!!! 1 I : : : : ! 1 : ! :

. 1966/67=7!2!~~3!14!4!2!10! •22(15): 32 : 26 =1 ! 5 ! : 6 5 ! 151: 43,0

·1

1 ! ! . ! ! ! ! l : ! t !

1967/68 ·:8 1 4 '21!1êt7!2!9 L8(2é): 41 24 :1 6 t 70 t 170

: ! ! ! s : 1 : 41' 2

1968/69:9 1 2 ~9 !105!46 !51 !19 2: 23 (17): 57 : 35 3 ~ 9

: ! 1 : : ~ 411

1969/70 4 !>, 46! 9 3 112 : 28 ("'1) 1 32 37 5 [11 222 49' 1

1970/71 5 1 1

!:0

41! 3 4 t 11 1 : 38 ( 17) 47 44 105 241 43,6

(+) Les chiffres er..::-e parenthèses représentent dus étudiants en ESC (Ecole supériel.ll'e de commerce').

(++) Il s'agit bien · po~centage des étudiants dans l'enseignement supérieur universitaire par rapport à l'en-semble,

Source§. STATIS-;,iUES. Etudiants boursiers.

public:ion de l'Office de CoopérEtion et d'Accueil Universitaire Paris.

Année tüaire 1965/66 à 1970/71.

·450

IDEP/Fir/R/2447

IDEP/FJJ:/R/2447 Page

55.

Bien entendu, ces effectifs globaux ne sont que des .estimations probablement au-dessous de la réalité, pour ce qui, est du ~:énégal il faudrait y ajouter les étudiants des établissements ne dépen,CI-ant pas

··-de T1UrlivEt:rsité et· -non .:compris dans le phénom.ène de la double ips.crip-tion. S'agissant des étudiants à 1' extérieur, il y manque les eff.' ··'--ecti,.fs ·' . ..-;

de ceux qui sont en dehors dt" la France, ainsi que les non-boursie,r$

en France, parmi ces éléments qui font défaut nous .connaissons seule-ment les élèves officiers dont le nombre se situe autour de 20 par an.

Toutes les réserve.s étant soulignées, en ajoutant une centaine d'in-dividus sur le total de chaque année au tableau n° 12 ~ estimation des éléments manquants - on peut toujours avoir une idée approximative de l'effectif annuel des sénégalais poursuivant les étude.s ~upérieures

comparé avec la population totale ou la population de -20-. ?9 ans au Sénégâl.figurant au tableau n° 1 page

5,

l'effectif théoriql,le qui en d-écoule sera minime. Ce phénomène n'est JnS spécifique à la-seule si-tuation du Sénégal, en ef1et dans tous les pays, et surtout chez les pays dits sous-développés, L:~ proportion d'étudiants dans la-,population reste encore infime •

. . Pour avoir des éléments de comparaison, nous reproduisons (:x:~go

,. ······- .... ~.- ------·-···---~---~---····

56) le tableau n° 1~-qui montre le nombre d'étudiants. pour 100.000

: : •• : 1 ; · ':;. ____ _ _

ha . . ;tants """ sur une période. de six années--. dans quelques_.p<ays .. afr.i~----

-cains. Ces données se rapportent auX étudiants de "tous les ét ablisse-ments publics ou privés d'enseignement du troisième degré, c'est-à-dire aux. éta,bliê.f?(3ments d'enseignement supérieur de toutes les caté-gories qu'ils confèrent ou non des grades universitaires : universités, écoles techniques supérieures, écoles :normales supérieures,·· instituts de thé~logie et~.-." (14). ·--- ----·---- --

-(14) cf'. Annuaire Statistique de l'UNESCO 1969 page 257.

..

. . i ~ . ' '

IDEP/ET/R/2447 Page 56.

TABLEAU N° 13

NOMBRE D1ErUDIANTS POUR 100.000 HABITANTS

( : : COTE : : : MADA- : : )

( PAYS : ALGERIE :D'IVOIRE :ETHIOPIE : GHANA : GASCAR : SENEGAL : SOUDAlJ ) (-.p.;_~.;;-··-· :---.: ---~-: ---~-..:--·i -.L.~_.;.. ___ : ---·-:·--- : - - - )

~ 1950 52 0,4 4 6 5 4 )

;1955 56

. . .

2 ' 13' 14 18 ' ' 12

:.

1960 67 10 5 44 21 45 34

~

1965

. .

68 -

. .

39 . .. -~ : 10 55 4.8 ,. 79 57

1966 .:::::." .. 76 : · .. 56 -: . 15 56 51 94 62 )

. .

1967'' {

. ~

'·'78 66

. . .

17 59 52

:

..

•·

_j

Source Annuaire Sto.tistique de l'UNESCO 1969.

Ce tableau ne fournit pas la dis tri but i on des étudia::::ts p:tr llO·-·

tionalité -'dans ·chaque pay~s/ par exemple rarmi Tes·· 2tudi2.nts in:scri ts pour le Sénagal les non-sénégalais sont comptés ,- néanmoins il permet d' G-"oir üne estim0.. ti on sui· Ie n0~bre ~bS <Jtudian-cs par rappfirt aux ha -bitants , de surcroît à partir de

ëe

tableau nous pouvons situer le cas

· du Sénégal dans l' en:se!iible de ces · quelques pc-tys africains, en l ' oocU1'-rence il faut noter que potœ 1965 et 1966 l e Sénégal ·possède le plus grand nombre d'étudiants par rapport à 100 000 hahite,nts compara

tive-. ment avec ceux des autres pays considérés sur le tal~le~u.

Du reste, i r est à ro·connaÎtre q U8 l8S études Sup8riourus 2-U

, .. J sén~g~l-~

d omme

dans' lê~ autres pays' cons ti tuen't encore 11 apanage d 1 un ~

mirio±::i;té ; ici nous glissons tacitement vers 11 an~lyse -~~ système

uni-versi'tair'e~ ..... :..

IDEP/ET/R/2447 Page 57.

CHAPITRE III

ANALYSE DU SYSTEME UNIVERSITAIRE.

·Au· cours de cè chapitre traitant de l"~"a:hàlyse dti--systèiiiè- uni-versitnire au Sénégal, nous t enterons de dégnger une appréciation· critique sur la répartition des étudiants pàr établissement ; ensuite l'Université de Dakar, institution qui abrite la majoure p2.rtie de l.<;, population estudiantine sera examinée p?.rticulièromont, surtout ses quatre facultés pour lesquelles on ne saurai t trop insiste:r;- sur l ' im -portance de la distribution par brn,nche ou disci:J?line, ainsi que par ann8e d' 8tudo.s 9 I'Cër là même nous serons amenés à nous interroger sur

•. le. rythme. do ln formation •. Enfin, q:uGlo~ues consid.érntions· détltcdol n-giqucs concerne,nt ldFJ coûts de l' enseié"l'L.:m .. mt tcrminorcnt cotte pre-mière pn,rtio c'u · not 8) r,prrc-o,;hrJ do l' unueign.Jmdnt sup8rie;ur et d0s b .. _-soins en rnain-è.'ouuvre.

}.. Analyse cri tic,ue de ln Ni:p1rti tien par ék~.blissement.

Le chapitre sur l'inventaire des établissements d'ensoignr.ornot1:

supérieur montre qu'il y a plusieurs institutions dispensant cs nivec;,u d'enseignement au Sénégal. Certes, pour le momünt, l 'Unive;rsité prime q_uant à la rc:parti tien ... mmérique des étudiants ; au dEJmeurant, ce fait .,

supérieur montre qu'il y a plusieurs institutions dispensant cs nivec;,u d'enseignement au Sénégal. Certes, pour le momünt, l 'Unive;rsité prime q_uant à la rc:parti tien ... mmérique des étudiants ; au dEJmeurant, ce fait .,

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