• Aucun résultat trouvé

Page 85.

Cela dit, il reste à savoir si - en laissant de c6té le coût de la déperdition- ce rythme de la formation des deux sortes de carlres s'accorde avuc les besoins en main-d'oeuvre de moyenne et haute quali-fications c'est la question que nous tenterons de cerner au cours des parties ultérieu-res dG cette étude. Mais auparavant, il nous paraît opportun de mettre en relief quelques considéra +,ions théoriqUE:.s et mé· thodologiques sur les coûts de l' enseignement.

IDEP/FJr/R/2447 Page 86.

'.

CHAPITRE ANNEXE

CONSIDERATIONS SUR LES COUTS DE L'ENSEIGNEMENT.

---~---~---~---Une investigation cSUr- 1' enseignement supérieur et l es. he soins en main-d'oeuvre devrai t comporter une ana;I.yse concernant les coûts de l'enseignement. En effet, toute approche de l'efficience ou du r on-dement d 1 un. système éducationnel renvoie nécessairement à la confronta

-tion du cotl.t de ce système ave_c les résultats escomptés.

Préoisément, en matière d'enseignement on peut distinguer d0ux r ,

so:rtes de cotl.ts différents lf.ai~ ausei complémentaires.

D'une part, i l y a l'ensemble des dépensas d'éducation e ffec-tuées pa.r une collec:t~vité :natiq:pale, c'est-à-dire 12. totalité des dé-penses directes supportées pqr les divers départements q_ui s 1 occupent•' de l'éducation, ces départements peuvent être groupés en un ou deux ministères publics, ou éparpillés à travers plusieurs organismes pu-blics et privés.

A ce propos, on peut app_rofondir l'analyse en s'interrogeant sur les catégories sociales et ·les organismas q_ui b0néficient le- plus de l'éducation prodiguée. En effet, dans la plupart des pays dits sous-développés les dé;Penses _d'éducation so_nt supportées principalement· par l'état, c_'est-à-dire par tous les citoyens ; or plusieurs publications montrent q_ue, dans ces pays en q_uos:t·ion, soule une fraction minime de · la population prcfi te effectivement d:e 1 'ensGignoment, tout au moins -dans les structures actuelles (faible taux de scolarisation aux enseJL;;.:. · gnement secondaire ot supérieur, fréq_uentés pa.r une minorité issue ~;s-..

sentiellernent des couches privilégiées)~ Par ailleurs, on sait que les

\

1 ·._ 1 . :.~-....

IDZ P/ET/R/244 7

Page

8 7.

cadres formés ::çar le système éducatif ne servirons pas u.niqu~;nen~_. ~Qê. _ .c::.

organismes publics mais aussi les entreprises privées. Dès lors, on ost en droit cl' en;visager une r8parti tian plus équitable des ch.1.rges cl' édu- .

. --~--·----·-·..4 .. •····· . . --····-··· ···--····-··· -~ .. -·--··-· . ·-...... .

cation à travers l es différents groupes sociaux et entreprises, et cc en tenant compte elus avantages réellement reçus des structures oc~uca·­

tives en place. Bien entendu, le problème se posera autrement pour le

. '

cas des structures démocratiques.

D'autre part, il faut retenir également 18 coût d'opportu:üté repr˧sentê par le manque à gagnar occasionné pendant la période de

forma~ion ou d'éducàtion. En ce sens que les individus en formation-surtout les étudiants qui sont formellement dans la population d 1 âgJa actif

-

ne produisent pas pour la soci~té dura,nt la période d'éducation

:: _: ,; .:J ::· .~: _..,. .

:-le problème, qui en découle, réside à confronter la perte en travail immédiat et la productivité escomptée après la form::::.tion. La maîtrise de ce coût d' opportunité permet cle raccourcir ou de prolonger la durée

.. '

des étUdes' en fonction de ce que l'on escompte.

Ces quolquos facteurs théoriques _f-l.yant trait aux coûts de l'en-seihgnement nous montrent l'ampleur :J.e la recherche à effectuer afin de pouvoir cerner ce problème ; dans ses élements même la notion de coût de 1' enseignement véhicule une double dimension qmntita ti ve et qualitativë, Î.'aspect quantitatif Sl:J réfère à la comptc.bilisation clos dépenses, ·alors que los priori tés et les options eri foncti~n de ce qu•.;

l'on ·ëscompte renvoient à. la discussion qu.clitative. L'anal;;rse c-:-·it i-que de la répartition des charges chevauche entre cos deux asDE!.cts. De plus, dàns tout calcul du co'llt de l'enseignement, il y a lieu de visualiser les coûts globaux et les coûts uni tn.ires pnr élèye ou par étudiant.

. '

IDEP/ET/R/2447 Page 88.

Compte ten1..1. de notre définition de J.. 1 en,se;igneElO}lt SC'.p0:rümr, et à la lumière ::le 1' invmü<:ü re systér11atique des ôt,;;.bli::Ls,uments q_ui d is-pensent ce type cl' enseignement au Sénégal, la clarif.ice. t~o:n, des divers él8ments ci-après sont à retenir dans une investigation :portant sur les coû.ts do l 'ense;igneme. nt su:p. 8riew ,, '. ' au Sénégal.• .

D'abord, en fait de dépenses directes, il convient de visuali···

ser toutes l es dépenses d'éducation supportée~ par ·les fli ff8rents mi -nistères q_ui s'occupent de cette matièr·e. Pou.L' ee fë·-ire, j_l ~ra 1·;u1,;

de distinguer les ch2.rges récurrentes qui renvoient <+:UX clé:pe:1.ses an·. nuelles .ordinaires correspondant à di vers postes ht,1.dgétaires, :parëx. om·-ple les dépenses en personnel administratif, en personnel enseignant en oeuvres sociales (bourses), e:'1. entrnt icn deR o::t:i m;:m"ce w'· '.e :·éé;. ~ .. -•.

riels pédagogiques etc •••

A côté de cola on a les charges on c;:wi tal qui se rapportent aux dépenses d'investi ssement ou extraordinaires, comme la création d'écoles, l 'extension dos locaux, l'ache.t cle mat ériels etc •••

Ensuite vient l e calcul du coût d'opportunité, ici il faut re -connaître que cette notion est plus complexe à déterminer, C<U la fixa -tion du manque à gagner pour la société coraporte clos priorités et des options, do surcroît ce coût peut être conçu différemment selon chaq~e

gr.oupe social ou chaque individu.

Tout ceci nous montre tacitement, ~inon clairement, que dans le cadre. cle ce premier trc:wail portant sur l'aspect quantitatif' de 11 -on-f:jeignemont ;:;u;périeur (;lll roiation avec les besoins en main...,ù' oeuvre, et

l . ' :

-Il/viF

j E T jRj

244 7

Page 89.

com1)te t enu c1ela .dur8e lirnitée·des enquêtes, l' étude des coûts ùe l'en-seignement su:psrieur au Sénégal ne pouvai t pas objectivement être ac-complie. ( 19)

Ce chapitre fi gure drmc c~nns ce travail, uniquement comme une annexe conçue :pour signaler l'importance des coûts de l' enseignement9 et partant pour dégager certaines dirbctions de recherches pour les tre.vaux ul t8rieurs.

Mainten:"ln t' 1.e :;'or.:-: en':; r;f'. t von-.1_ ::'.o JY'. :ss 8:C' c~ L. QAl.iXi èr:ac }J8.T't5 .. ·,

du travail c;v.i tr~'i t'..; ', . .o 1::: ,:crnc:nde cie l ' Cco~wrnie en rarè·:~ièi·e ;Li; cwlr,Js.

( 19) Signalons, pour toutes fins.utiles, l 'étude de Mme Anson-Meyer porkmt sur I 1 "Analyse :.les coûts de l ' enseigneraent supérieurn à l'Univt:rsité de Dakar- Centre de Recherche économic1ue applic.~uée,

8 pages dactylographiées. L'auteur y souligne nettemE:Jnt l es diffi -cultés qui se :présentent dans la collecte des données nécessair&s à l ' accom'plissement du travail, vu l '8tat des renseignements d is-ponibles, el le a omis toutes les réserves à propos de la val iùité de ses conclusions, qui ne sauraient indiquer o~ue "les points r3ur l esquels des recherches devra.ient ôtre entre:pris"'s , et les règl Gs de tenue de ùocuraen ts comptables qui clovraiont ,'Jtro optéos"

p. 3 op. cité.

1

\

I:DEP/ET/R/2447 Page 90.

DEUXIEME PARTIE

LA DEMANDE DE L'ECONOMIE

-1-Dans cette seconde partie de notre étuè.e Je. l'enseign?ment su-périeur èn ·confronta t;ion avec les besoins en main-cl' oeuvre, nous ttl

che-·

·.·

rons de mèttre èn relief · la demande de l'économie sénégcüa:i_se en C<\C~_é'oq

moyens et supérieurs, tant dnhs le secteur public que privé.

Pour ce faire, nous visualiserons è'abord la situation actuelle, à savoir la proportion des travailleurs de ni veaux moy,en et supérieur au sein de la populn.tion acÙ_v~ 'sénégalaise ; ensui te suivra une a na:-lyse des structures do cette main-d'oeuvre quclifiée, et enfin nous tenterons d'évaluer los perspectives d'emplois pour les cadres moyens et supérieurs au Sénégal-.

Mais auparavant, il nous parait pertinent de suggérer des dé fi-nitions pour quelques termes ou expre~sions qui seront fréquemment uti-lisés au cours de- cette ùeuxième-partie.

Agents des hiérarchies A et B du secteur public.

Dans le secteur public, les agents des hi8rarchios A et B c Jns-tituent respectivement l es travailleurs de q_ualif:i.cations supérh-.ure et moyenne. Précisément, <lans la loi n° 61-33 relative nu stntut gén é-ral Jes fonctionnaires - 15 Juin 1961 - on peut noter que l es emplois

i .

I:OEP/ET/R/2447

Page 9 î.

relevant d'une même techniq_ue administrative c.onstituent un .c;:"é-~re

Uc~i-q_ue à structure vertical e. Un C[èclre concernant un même service tratif ou un partement ministériel est subdivisé en corps.

"

. .

él.C.L!lTilS

-"Les corps sont r épartis en cinq hiér.:1rchies A, B, C, D, E, li8 -finies par leur niveau de recrutement ou 18 degr é du CJ.U'"._lificE:,tion cws emplois groupés, en al lant des plus él evés vers les plus bas. Le statut particulier cle chaq_ue ce::dre fixera l es condi tians d 1 accès aux échelons de début des corps le composant, en pr évoyant J

Des modalités de recrutement direct.

Des modalités dé rocrutement p2,r concours professionnels permettMt l e passage d'une hiérarchie inférieure à une hiérarchie supérieure".

Cf Art.22 de la loi citée.

Pour ce qui est du recrutemunt direct intéressë~t les ~gents

diplômés provenant elu système éducationnel, on rul ève h:s cons·cantos ci-après en parcourant les statuts particuliers des différ::mts cadres.

La hiérarchie A est composée des agents ayant l o nivoom elu 1:, licence (général ement plus une ou deux années do spécialisa.tion), et des diplômés des grandes écoles, pour la plupart fraais os ( ingfnü-u;.'s et assimilés). En fait, l us e'tnpü,yès cle l' Eta:t· clé~sses ·'-\ms· la hi0ra r-chie A sont l os agonts consülér és comme c:e haute q_mlification.

La hiérarchie B est composée des agents recrutés au moins ~u ni

veau du baccalauréat (ou d'un diplôme équival ent), mais en général il fe>, ut une forma t i on post-secondaire de un à trois ans. Ceci nous renvoie aux différentes écoles supériGures spécialisées du Sénégal çue nous avons inventoriées. En somme l es agents '.Lu la hiérarchie B ont une q_ualification moyenne.

1 :

· 1

·.:

IDEP/FJr/R/2447

Page 92.

Bien entendu, par le jeu du concours professionnel ou des nomi-nations e.xcepti'onnelles' cer"tains fonctionnaires des hiérarchies A et B peuvent ne pas posséder les diplômes effectivement exigés pour l'accès à ces hiérarchies~

Nous: ne reproduisons ici que les limites générales des

hiérar-chies A et B du secteur public, car i l va sans dire· qu'à l'intérieur demaque hiérarchie il y a encore des subdivisions affectées d'indices de. salaire différents:, cen effet:· ct3s délimita ti ons globales s 1 avèrent suffisantes pour servir de points de repère au cours de notre analyse

i ult érieurè.

: ... .. . ·Les agents de 11 Etat classés dans les hiérarchies C, D, E, dont les niveaux de recrutement sont ·<inférieurs au baccalauréat ne nous in-téressent pas dans cette étude.

Cadres supérieurs et moyens du secteur privé.

c. " En ce qui a trait au secteur privé, nous emprtiriterons -le cl&s

Be-ment établi par le Service de la Statistique du Travail dans sa publi-cation intitulée : "Structure de la population salariée du secteur

pri-vé ·ae la Presqu'ile du Cap-Vert e:ri Février 197011 • Ministère du Travail

et de la Fonction Publique.:

Nous retenons los quatre premières catégortes suivantes sur L . nomenclature figurant dans le livre :

Employeurs, a:ssoc:iiés ~ctifs et travailleurs familiaux.

· .. !.

Ils sont de nt.ve~U.-Id 'étuàes variable, beaucoup de :faèteurs d 1 or-dre familial, socio..,;,écononfique, ·historique ••• peuvent faire d 1 un indi-i:: vidu un chef. d~'entrepri:s~:

; ou

patron, au.Ssi les employeurs ne sont-ils

pâé}'nécessaire'merit tituJlaires de diplômés universitaires.

IDEP/ET/R/2447 Page 93.

Cadres supérieurs de direction et assimilés.

On appelle ainsi les personnes occupant ùos emplois exigeant en principe un niveau de formation sup§rieur ou équivalent au diplôme d'in-génieur ou à la licence, (en moyenne. 11 à 13 années d'études après la clâsse de 6e du secondaire).

- Techniciens. supérieurs et assimilés.

Ce sont des personnes qui occupent des postes exigeant normale-ment une formation supérieure ou équivalente à celle atteinte par deux

:,c:: années d'étudeS après le baccalauréat du le brevet de technicien (en

. moyenne 9 années d'études.· après la 6e).

Techniciens, agents techniques ou de maitrise, et assimilés.

·'-.. :

Il s'agit d'individus occupant un emploi qui exige normalemont

.'ê.c' unE;J qualification du nivuau baccalauréat ou brevet de technicien (en

moyenne

7

années d'études après la 6e).

Ici, upe remarque importante s'impose : l es différents diplôrros que nous venons d'énumérer en relation avec les diverses catégories d'emplois ne sont que dos références susceptibles de nous servir dans notre étude.

En réalité, au sein du secteur privé, beaucoup d'autres facteurs peuvent intervenir pour la nomination d'un employé à un poste de direc-tion ou de technicien, entre autres il y a la compétence pratique, l'ex-périence, l'ancienneté dans l'entreprise, les relations plus ou moins étroites avec le capital. •• Bref, il convient de .souligner que do.ns 10

secte~ privé, les agont.s de direction, les cadres ou les techniciens ne po.ssèd;ent pas nécessairement les :niveaux de formation universitairb::

que nous venons d'évoquer.

IDEP/FJr/R/2447

Page 94.

A titre indicatif, on peut citer par ordre hiérarchique décrois-sant les quatre autres catégories socio-professionnelles figurant. dans la même nomenclature du Service de la Statistique du Travail ' exécu-tants q,m:l;ifiés ,. ,-e.-~ployés et >ouvriers spécialisés, m~PQe\.1-Vre.s.,:.appren:.;.;.

tis.

ÈIÎ~~;i~ëip~\~: -~iv·~~~ -ci~ -r~ ~;~te·~-~~~- --;~~-- 1

'accès à ces emplois n'exige pas un diplôme atteigcant le brevet de technicien ou le bacca-lauréat, aussi seront-ils laissés de cô_té dans ce passage.

-~ .

Cadres de conception et cadr.es d' exéoution.

En délaissant le sens restraint du mot cadre s]i.ipulé par lé!- loi n°

61-33

oitée, mais en désigna$t par cadr~ tout agent d' encadrement

r . , ;

ou de dQcision à -~·niveau élevé- dans l es .entreprises publiques ou privées, on peut appeler "cadres dG conçE)ption" les agents de la hi é-rarchie A''dans le

· s ~ ct è ~Z. - ~~blic

ou les cadres supérieurs de direction

.···_:}: . .-.'.\ ....

dans· :le secteur privé. Ces cadres supérieurs de conception occuperaient donc, en principe, des postes exigeant une formation au moins équiva -lente à l'obtention de la licence ou <11un diplôme d'ingénieurs ; dEl

...... ···-·· ... -··

par là même, ce sont des" a."gé:iits exerÇant" d~s tâches de conception,

c'est-à-dire des fonctions de direction, de recherche ou d'enseignement.

Dans le même ordre d'idées, les cadres d'exécution seraient les agents de la hiérarchie B du secteur public, ainsi que les techniciens supérieurs, les agents techniques ou de maîtrise du secteur privé ; leurs postes

exi ~~~t

1

d~_~6 ,

en principe, une formation au moins équiva-lente à la posses-~ion du. baccalauréat ou du brevet do technicien. Selon l~Ïé c'as, ces 'cadres moyens peuvent. ex~rcer partiellement des fonctions de direètions dans un domaine limité, mais d'une manière générale, ils ont des tâches d'exécution.

Après cet effort de clarification de termes ou d'expressions, nous pouvons aborder actuellement, l'examen de la proportion des cadres moyens et supérieurs dans la main-d'oeuvre au Sénégal.

CHAPITRE I

..

;, • ...1 --••••

. .

. ! ,_:

IDEP/FJr/R/2447 Page

95.

Au début de: co trava:i..l, nous avons déjà eu l'occasion de signa-ler que notre champ d'investigation concernant la population active se limite au secteur moderne (public -~t privé). Selon

i e

TIIë

pian;·

envi-ron 125 000 emplois sont occupés dans le secteur moderne, ce qui re-présente à peu près 8, 4

%

de la poptlla ti on active du Sénégal. Au cour.s de ce chapitre, nous nous efforcerons d'abord d'évalue.r la proportion de cadres moyens et ·supérieurs· dans c.e secteur moderne, ensui te nous

.. ' .

mettrons en r<:llicf certains f~cteurs <:'évolution, correspondant à 1~.

demande de l'économie en matière de travailleurs de moyenne et haute qualifications.

A -· Cadres moyéns· et supérieurs du secteur public.

Dans une première approche globale, le secteur public comprend la fonction publique, les collectivités et les établissements publics, à ce sujet'nous ne possédons de données que pour l'année 1968.

Le tableau n

°

27, page

· g6,

reproduit la réparti ti on de la main-d' oeuvre du secteur public, par origine et par~ 'rii veau· (nombre absolu et :pourc.entagé à l'intérieur des ni veaux, l~) dbrniè~e colonne re présen-te le i:iourcente,gé de chaque niveau par rappo1t au total générctl)~

IDEP/ET/R/2447 Page 96.

TABLEAU N° 27

---....---

c _:

MAIN-D'OEUVRE DU1SECTEUR PUBLIC EN 1968

... .r

REPARTITION Piill NIVEAU E~ PAR ORIGINE

( : SENEGALAIS :NON SENEGALAIS : ·'TOTAL PAR :

%

Nivea~ sur )

1 ---~IV~~~---~---:---~----~=~~~---~-To~a l_ gé~~~~=-l)

:Effectif!

%

:Effectif!

% : :

J ... • =~-~--

..

!

---:---!---tt '.. :

!

(Cadres supé. 1458 ! 57 1092 .. ! 43 2550 5

% )

( - . ! ~- ' ! )

'Techni.supé • . : · 2370 83 :: 502 17 · 2872 5 ?S .,,

l

Techni. ag€m1S

de maîtrise 10307 98 192 2 10.:1-99 ~ 18

% · · · )

Exécutants qualifiés

. . .

! r,

0

.

96':.···· : .·

.; ~- )

!

416 ! ' 4 :

1 ;2 , 1~ . :

19

% ,, l

Agents 'spécia.: ! ' ··~ )

et mano~uvres: 30805 ! 100 . 4 • ! · : 30809 : 53· 9/o ' ,; · )

---:---!---:---!---:---77~-~---:---~---~!~-)

AL .. GENERAL: 55739 96 2206 4 . 54945 . 100

~

Source . : D:i.. vision des Resso:u.rces Humaines.

Secrétariat d'Etat chargé du . . --~ Plan •

.. · Sur ce tableau,

on

peut lire que lès cadres moyens et· supérieurs (techni.éj_ens,-agënts de maxtrise, techniciens supérieurs, càdres supé-rieurs) constituent 28

%

du total:·général ; les cadres supérieurs et les techniciens supérieurs représentent respectivement 5

%

du total,

tandis que la proportion des techniciens et agents de maîtrise s'élève à 18

%

de l'effectif total. Il convient donc de noter que .dan.s ... l.es

ca-.. ... .. . . .. --·- . . . .. ' .. -··-... ·-·--··--··. . . . .. . . .

tégories "cadres'' l'effectif des techniciens et agents: de ma.îtrise

IDEP/ET/R/2447 Pnge 97.

atteint presque le double de celui des cadres supérieurs et techniciens supérieurs. Ceci est un phénomène normal, en princ~pe un cadre supérieur a plusieurs cadres moyens d'exécution sous ses ordres.

Pour la même raison, on comprend que les c~dres moyens et supé-. ···-ri~eurs~-rn:;rrst-rt·uen t· ï3eulént·-~a-%-· âë .. T

r ·ënàem

b1ë' de s···travC:~ilTëurs···dÜ ___ . ---·-· ... .

sécteur public.

S'agissant des pourcentages ·à l'intérieur·-ae·chaquë niVeau, on remarque qu'à tous les niveauX la proportion d_es sénégalais es_t supé-rieure à celle clas non sénég2.Lü s. Toutefois 1 il faut noter c:ue "le pourcentage des non-s8négalais est rel ::.tivement impork.nt au niveau des techniciens sup2rieurs et surtout i celui ~en c ~dres sup0r·ieurs où on trouve 43 % ùe non sén<ogalais. D'après no~ enquêtes, il senble que dans le secteur public la majorité des non sénégalais à ces cloux ni veaux supérieurs sont des agents relevc:mt de l'assistance ~e

chni-que (20) essentiellement française, ces agents sont en }Jrincipe d'un niveau .. tle. ·qm lification élevé.

····Les agents em:gl:oyés · par l 1 Etat.

Pour compléter ce passage, on peut commenter l 'évolution des effectifs des.· 2gents employ8s par l'Etat sénégalais qui sont composés

Pour compléter ce passage, on peut commenter l 'évolution des effectifs des.· 2gents employ8s par l'Etat sénégalais qui sont composés

Documents relatifs