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cadres formés rar le système éducatif ne servirons pas uniquement les

organismes publics mais aussi les entreprises privées. Dès ],QJ;'S,. _.on:_e.st .:.:::~·-·

• • en droit d'en~isager une répartition plus équitable des charges d'édu -cation à travers les différepts ?ro~pes -~ocia~ .. !:l~

_ __

en_tre_prise~_J ___ e_i; __ c_è.

en tenant compte dGs avantages réellement reçus des structures éduca-tives en place. Bien entendu, le problème se posera autrement pour le cas des structures démocratiques.

. -' f ~

D'autre part, il faut retenir également le coût d'opportunité représenté par le manque à gagner occasionné. pendant la périotie de formation ou d'éducation. En ce sens que les individus en formation -surtout les étudiants qui sont formellement dans la population d'âge actif- ne produisent pas pour la société durant la période d' éducation le problème, qui en découle, réside. ?, qo_nf,r.o:rrt.e:r l.a ,:p~rte en travail

._ .l~ r , • '• ,# ' . J. .'. ··~ '•

immédiat et la productivité escomptée après la formation. La maîtrise de ce coût d'opportunité permet de raccourcir ou de prolonger la durée des .études en fonction de ce que l 'on escompte.

Ces quGlques fact eurs théoriques ayant trait aux coûts de l'en -sefugnement nous montrent l'ampleur de la recherc~e à effectuer afin de pouvoir cerner ce probl ème ; dans ses élements même la notion de coût de l 'enseignement véhicule une double dimension quantitative et qualitative, l'aspect quantitatif se réfère à la comptabilisation des dépenses, alors que les priorités et les options en fonction de ce que l 'on escompte renvoient à la discussion qualitative. L'enalyse cr iti-que de la réparti ti on des charges chevauche entre .ces deux aspects. De plus, dans. tout calcul du coüt de l'enseignement, il y a li~u de

visualiser les coûts globaux et les coûts unitaires par élève ou par étudiant.

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Compte tenu le notre définition de l 'enseignement supérieur, et à la: lumière de li1nventaire systématiq~e des établissements ·qui Cis-pensent ce· type ù' ensei gnement au Sénégal ; la clarific2. ti on des ~li v-:ns él 0ments ci-après sont à retenir dans une investigation porta~t sur les coüts ,_le 11 enseignemont sup~rieur au Sénégal.

D'a tord~ en i'<ü t --:.e dépenses G.irectes, Ù convi ent J.e visuali -ser toutes ·l es dépenses d' éduca tiori supportées pé~r les différents mi-ni stères qui s'occupent de cette matière. Pour

de

faire; i l y a lieu

de distinguer les ch~rges récurrentes qui renvoient aux dépenses a n-. nuelles ordinaires co'rrespondant à di vers postes budgétaires' par

exem-ple les dépenses en personnel administratif' en personnel enseign~.nt en oeuvres sociales (bourses), en entretien des bâtiments et c~e rr~-~~- ~ riel s pédagogiques ote •••

A côté de cel a on a les charges en capital qui se rapportent aux dépenses d' investissement ou extraordino.ires, comme 1a cr..Satic~

d'écoles, 1 'extension des locaux, l 'achet c:c mr:.térie::.s 3t .. •

connaître que cette notion est plus complexe à J.éterminer, cc.r la. fi xL-ti on du manque à gagner pour la sociét é comporte c~es priori t és et

.:ces

options, ùe surcroît ce coût peut ~tre conçu. è.if:'Grem _ ent s0l o~ ··q;u >

groupe social ou ch~.que individu.

Tout ceci nous montre tecitement, sinon cl~irtJment, quG Ùë~ns le

1

c·:dre Je co premier' tr vai,l po .. t,wt· .sur Î' EJ;epe-ot Quanti tc tif de 11 on-seignemont supérieur ·en· rolation a.vec l es besoins en n}nÙ1-J.·, oeuvre, et

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coin pte tenu de la . . durée limi tée des enq uôtes ~ l '.L,tuJe .les coûts Je l' or--sei gnement sup;_;rieu_ au Sén<.::gal ne :Pouvc.i t :;:_,as objectivom<:::nt être ac -complie. ( 19)

Ce chapi t"re figure drmc rlans ce travail , unique!7lent comme une annexe conçue pour oi u1al er l 'importance àos coûts de l 'ensei gnement, et ·park .nt pour dégager certaines clirt::c.ti ons dG .recherches pov_r l ._:;e tr2vaux ult8rieurs.

Maintenant , le mo!7lent est venu de passer à la deuxième partie du t·ravail oui trai te d.e l é:er.1a:r.de de l ' 8conomi0 en IT'a tiè~ e · e cadres.

( 19) Sig11al o::l.E. q fO·L--. 4_;_:,). .. ;\. .. f

r:.l.

~. -~ltj ~ .:::::} .::. ! ·~ .;1:t...._._ 1#1_() .... : •• e .b.r 801.L--T~'TA~y~~1:

portémt sv.r l ' ''Anc.lysa :..es coût"' ~le 1 'ensL:ignc::..lent supdriour" è.

l'Universit é de D kar - Centre ae Recherche 8conomü1ue appl ü:u.Ge, 8 pages èlnctylogral'hiées. L'auteur y souligne nettem~ent les diffi -cult~s qui se présentent dans la aollacte ~~s dcnnGa~ n0cess~ir~s à l 'accomplisse!7lent du travail, vu l '0tat .les rensei gncm8nis <:'.ir·

porii bl es, el le a émis toutes les réserves à propos êl0 2. E Ya:!. i __:_ __ j,~

de ses conclusions, qui ne sauraient inc.iquer q_ue "les points T~:t l esquel s clos recherches dev::-aient êt-re e;.1 treprL3o:3 ~ e-t. '.ef: :.'f:~~;~ os de t enue d0 docurnen ts comptabl es qui clev:caiont Gtre 2..C~opt.:::,--s :r p.

3

op. ci té.

\

'

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90 .

DEUXIEME PARTIE LA D~~ANDE DE L'ECONOMIE

- 7

-Dan·s 'cette . seconde partie de notre étuc:.e Je l'enseignement su -périeur .en confr.onta ti on avec les besoins en nain-cl' oeuvre, ·nous tache -rons de mettre en relief la demande de l'économie sénégalaise en Cr',c:.ros moyens et supérieurs, tant d~s le secteur publi~ Que privé.

Pour ce faire, nous visualiserons d'abord la situation actuelle, à savoir la proportion des travailleurs de niveaux moyen et supériuur au sein de ia population ac.tive sénégalaise ; ensui te suivra une ana -lyse des structures de cette main-d'oeuvre QUalifiée, et enfin nous tenterons d'évaluer los perspectives J'emplois pour les cadres moyens et supérieurs au Sénégal .

Mais auparavant, il nous paraît pertinent ùe suggérer des défi -nitions pour QuelQues termes ou expressions QUi seront fréQuemment uti -lisés au cours du ·cette ùeuxi~me partie.

Agents des hiérarchies A et B du secteur public.

Dans le secteur public, les agents des hiérarchies A et B cons -tituent respectivement les travailleurs ùe Qualifications supériGure et moy~nne. Précisément, dans la loi n° 61-33 relative au statut gé~é­

ral ùes fonctionnaires - 15 Juin 1961 - on peut noter que les emplois

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relevant d'une même technique administrative constituent un cadre uni-que à structure verticale. Un cadre concernant un même service adminis -tratif ou un département ministériel est subdivisé en corps.

"Les corps sont répartis en cinq hiérarchies A, B, c, D, E, dé -finies par leur niveau de recrutement ou le degré de qualification des emplois groupés, en allant des plus élevés vers les plus bas. Le statut partic·ulier de chaque CE,dre fixera les conditions d'accès aux échelons de début des corps le composant, en prévoyant J

Des modalités de r0crutement direct.

- Des ·modalités de recrutement par concours professionnels permettent le passage d'une hiérarchie inférieurè à une hiérarchie supériouro".

Cf Art.22 de la loi citée.

Pour· ce qui est du recrutemc.mt direct intéressant les agents diplômés provenant du système éducationnel, on rel ève les constantes ci-après en parcourant les statuts particuliers des différents cadres.

·· La hiérarchie A est composée des agents ayant le niveau de la licence (généralement plus une ou de~cr années de spécialisation), et des diplômés des grandes écoles, pour la plupart françaises (ingénieurs et assimilés). En fait, lC;s employés de 11-Et-a t clns-sés·-tlans la hiérar..;;. -chie A sont los agents considérés comme de haute qualification.

La hiérarchie B est composée des agents recrutés au moins au ni-veau du baccalauréat (ou d'un diplôme équivalent), mai~ en général i l faut une formation post-secondaire de ·Un à trois

·an~ :- c e ci;_ nous

renvoie aux différentes écoles supérieures spécialisées du Sénégal que nous avons inventoriées. En somme les agents cle la hiérarchie B ont une qualification moyenne.

1

.

~

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Bien entendu, par le jeu du concours professionnel ou des nomi-nations exceptionnelles<; cèrt:ains fonctionnaires des hiérarchies A et B peuvent ne pas posséder les diplômes effectivement exigés pour l'accès

~ ces hiérarchies.

•• 1 :

Nous· ne·reproduisons ici que.les limites-générales des hiér ar-chies A et B du secteur public, caf il va sans dire qu'à l'intérieur demaque hiérarchie il y a encore des subdivisions affectées d'indices de. salaire différent~, en effet ces délimitati6ns globales s'avèrent suffisantes pour servir de points de repère au cours de notre analyse ul t ér.i.eure •

. Les agents de l'Etat -classés dans les hiérarchies C, ·D, E, dont les niveaux de recrut ement sont: inférieurs ·au baccalauréat ne· nous in-téressent pas dans cette étude.

Cadres supérieurs et moyens du secteur privé.

En ce qui ·a trait au -secteur privé, nous emprunterons .. le cl&ss e-ment établi par l e Service de la Statistique du Travail ··dans sa publi-cation intitulée : "Structure de la population salariée du secteur pr i-vé ;·clé- la Presqu ''ile du .c'ap-Vert ·en Février

1970".

Ministère du Travail et de ·la Fonction Publiq:ue-..

Nous retenons l es quatre premières catégor~es suivantes sur la nomenclature figurant dans le livre :

.-· Employeurs~. associés actifs et travaill-eurs familiaux.

'· · Ils sont Lle niveau d' étud'es variable, beaucoup de facteurs d 1

or-dre ··familial, socio-économique, historique ••• peuvent faire· d'un in di-:vidu un chef d'entreprise ou patron, aussi les employeürs ne sont-ils

pas·:nécessairement ·titulaires de diplômes universitaires.

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- Cadres supérieurs de direction et assimilés.

On appelle ainsi les personnes occupant des emplois exigeant en principe un niveau de formation supérieur ou é~uivalent au diplôme d'in-génieur ou à la licence, (en moyenne 11 à 13 années d'études après la classe de 6e du secondaire).

~Techniciens supérieurs et assimilés.

Ce sont ùes personnes qui occupent des postes exigeant normal e-ment une formation supdrieure ou équivalente à celle atteinte par deux années d'études après l e baccalauréat ou le brevet de technicien (en moyenne

9

années d'études après la 6e).

- Techniciens, agents techniques ou de maîtrise, et assimilés.

Il s'agit d'individus occupant un emploi qui exige normalement une qualification du niveau baccalauréat ou brevet de technicien (en moyenne

7

années d' études après la 6e).

Ici, une remarque importante s'impose : les différents diplômes que nous venons d'énumérer en relation avec les diverses catégories d'emplois ne sont que des référence'S susceptibles de nous servir dans notre étude.

En réalité, au sein du secteur privé, beaucoup d'autres factc:·u:s peuvent intervenir pour la nomination d'un employé à un poste c:e dir<.-c: -tion ou de technicien, entre autres il y a la compétence pratique, l ' ex-périence, l'ancienneté dans l'entreprise, les relations plus ou moins étroites avec le capital ••• Bref, il convient de souligner que dans lu secteur privé, les agonts de direction, l e·s cadres ou les techniciens ne poss·èdent pas nécessà:irement his niveaux ùe formation universitair .-··

que nous ·ve'rfort1s d ' évoquer .

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A titre indicatif, on peut citer par ordre hiérarchique décrois -sant les quatre autres catégories socio-professionnelles fi~ant dans.

ln même nomenclature du Service de la Statistique du Travail : exécu-tants ~~~~{~é~-~ ~-~:~~~-o_y_~~ :~~- o~~!~=:'s_ sp_~-~-~-~l.-~~~s1 !llél:~oe.~vre.s, .~J..P.P.r.e~

tis. En principe le niveau de recrutement pour l'accès à ces emplois n'exige pas un diplône atteignant le brevet de technicien ou le bacca-lauréat, aussi seront-ils laissés de côté dans ce passage.

Cadres de conception et cadres d'exéouti.on~

En

délaissant le sens restreint du mot cadre s~ipulé par la loi n°

61-33

cicée, mais en signant par cadre tout agent d'encadrement

ou· de d~cision à un niveau élevé - dans les entreprises publique.s ou privées, on peut appeler "cadres d~ conception" les agents de la hi é-rarchie A dans le secteur public ou l es cadres supérieurs de direction dans le secteur privé. Ces cadres supérieurs ùe conception occuperaient donc, en principe, des postes exigeant une formation au moins équiva-lente à l'obtention de la licence ou d'un diplôme d'ingénieurs ; de

. .. . -··--··· ·-· _________ ,., ... ·--~----· .. . ... .. ~:~. . .. -.. ... .. -par là même, ce sont de·s agènts exerçant des tâches de conception,

c'est-à-dire des fonctions de direction, de r~cherche ou d'enseignemont.

bans le même ordre d'idées, les cadres d'exécution seraient. les agents de la hiérarchie B du secteur public, ainsi que les techniciens supérieurs, les agents technique.s ou ~e, m,aitrise du secteur privé ;

' .[.1 ...

leurs postes exigent donc, en prin?~pe, une formation au moins

équiva-~ - J.

lente à la possession du baccalauréat ou du brevet de-technicien. Selon lës cas, ces cadres moyens peuvent. exercer partiellement des fonctions de directions dans un domaine limité, mais d'une manière générale, ils ont des tâches d'exécution.

Après cet effort de clarific~tion de termes ou d 'expressions, nous pouvons aborder actuellement, l'examen de la proportion des cadres moyens et supérieurs dans la main-d'oeuvre au Sénégal.

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CHAPITRE I

LES TRAVAILLEURS DE NIVEAUX SUPERIEURS DANS LA POPULATION ACTIVE.

---Au début de co travail, nous avons déjà eu l 'occasion de· signa~

1er que notre champ d'investigation concernant la population active se limite au secteur moderne (pu~;t.ic.:···et p~_:i,y~J.._.SeLon.l.e ... IIIe planr-.eri:vi.:...

ron î25 000 emplois sont pccupés dans le secteur moderne, ce qui re-présente à peu près 8,4

%

de la population active du Sénégal . Au cours de ce chapitre, nous nous efforcerons d'abord d'évaluex la proportion de ondres moyens et .supérieurs dans ce secteur moderne, ensui te·· nous mettrons en r~lief certains facteurs. d'évolution, correspondant à la demande de l 'économie .en matière de travailleurs de moyenne et haute qualifications.

A - Cadres moyens et supérieurs du secteur public.

Dans une première approche globale, le seèteur public coriiprénd la fonction publique, les collectivités et les établissements publics, à ce sujet nous ne possédons -de données qùe pour l'année 1968.

Le tableau n

°

27, page

96,

reproduit la réparti ti on ùe la ma in-d'oeuvre du secteur public, par origine et par niveau (nombre absolu et pourcentage à l 'intérieur des niveaux, la dbrnière colonne représen -te le pourcentage de chaque niveau par rapport au total général)~

. '

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MAIN..,.D 1 OEUVRE DU ,~ ~-SECTEUR PUBLIC . EN 1968 REPARTITION PAR NIVEAU ET PAR ORIGINE

( ., : !SENEGALAIS :NON SENEGALAIS : TOTAL .PAR : %.Niveau sur )

( NIVEAUX : : . : NIVEAU : . Total _gén~ral )

~ ---: ~~~~~~~~~~~=: ~~~~~~~:=- ~=: : ---~ : -~-~---C---l

~Cadres-su:pé·. -~ ,: 1458 ! 57" ·: ' 109~ ... : 43 . 2550 . . 5% )

~T echni :sùpé .

: 2370 : . 83 502

~ !

17 . 2872 5%

l

(Techni. agents

~de maitris

1

e 10307 ·! 98 192 2 10499 18

%

~

(Exécutants ·! ~ )

(qualifiés 10799 ! ,.96 416 4 11215 19 % )

( : ! : ! : : )

(Agents spécie.: . · ! . : . ! . . : • • . :". . )

~~ ~-~~~~-~~:~~~ ~ -·-=~~~~- : _2~~-- : -~ ~-- ~-- : --~=-- ~ --~--=~~~- -- --· ~- ---~=~~-- --- ~

( : ! ! : )

~AL--GENERAL: 55739 96 2206 4 54945 100 )

... .

. . . .. . ~--... --·~·~ ... 1 . ,, _ . , ., • ••• " .. . . - . . . '

Source Division des Ressources Humaines . Secrétariat d'Etat chargé du Plan.

1 '

Sur ce tableau, on peut lire que ?-es c,adres moyons et .supérieurs ( te<?hÎlic;:iens, ag~nts de maîtrise, techniciens s upé!'icurs, cr.·v~rc;s

supé-• t \

rieurs)

~ o nsti tue~ t

28% du_total général; les cadres

~upé ri e urs

et

O 1 .:i 1: .i. A •'.: t •J ; t " • ~ ,' :/ 0 O '

les techniciens supérieurs représentent respectivement 5

%

du total,

tandis que la proportion des techniciens et agents de maîtrise s'élève à 18 % de l 'effectif total. Il convient donc de noter que dans les

ca-. -·-- -.

·· ·tégb"rie·s· 1fë'iidres1'--P~ëff-ëëtif dès iechriiciens ·et agents de maîtrise

' .

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7

,/ !

atteint presque le double de celui J-es -oad:res supérieurs et t echniciens supérieurs. Ceci est un phénomène normal, en principe un cadre supérieur

a plusieurs cadres moyens d'exécution sous ses ordres.

Pour la môme raison, on comprend que les c~--.,lres moyens et sup é-rieurs cons ti tuent seulement __ ?.~-~ _<:l.f:l __ J.'.-~n-~?rn!l.+.~ .. çleJL..t.r.a:v.::~ill.G:-u.r.s.._ ..

du~---~ ·-···-···· ---···-··· ----·-··. ~-····-··--·--------------·- - . . .

secteur public.

···... ·-... .... ,

. .

. . -... ' -~

.... .

S'agissant des pourcentages à 'l'intérieur de chaque niveau, on

, ····-- ·• ----. . ... ... -··--.. . .. -··. .... ....... . . .. .... ... .

remarque qu'à tous les niveau~ la proportion des 'sénégalais est ·supé -rieure à celle des non sénégc1lais .• Toutefois, î l faut noter q_~e .le. pourcentage des non-sénégalais est relativement important au niveau des techniciens supérieurs et surtout à ce,lui cles ce.dres sup,j:r:ieurs où on trouve 43

%

cle non sénégalais. D 1 après no:" enquêt es, il sembl e

que dans l e secteur public la :majorité des non s.énégalais à ce.s ùeux · ni veaux supérieurs sont des agents relevant .de l'assistance ·te chni-que (20) essentiellement française, ces agents sont en :lJr.incip_e d'un ni vea1:1 __ ù_e _ q"l.l:Çl,l ifica ti_ on. élevé .. - ... -·.

Les agents employés par l'Etat • .. _____ , ----···-· ------... --· -----..

Pour compl éter ce passage, on peut commenter l 'évolution des effectifs des e.gents employés J)c:.r l 'Etat sénég<.Üai s qui sont compos 's de fonctionnaires titulaires, d'auxiliaires, d'assiQilés et d'agents régis par convention collective. A cet ége.rd, nous possédons l es sta -tistiques provenant des données issues de la solde-1968~à 1971- du Centre Comptable André Peytu.vin, Ministère de§l. F~r+.o,nces et des Affaires

.' ·-. ' ..

éèonomiq ue s.

(20) Une analyse de l 'assistance tec4nique figure au chapitre III de cette deuxième partie.

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Au tableau n° 28, fiè,ure l 'évolution des effectifs des séné

ga-la~s eoployés par l 'Etat , de 1968 à 1971, avec une répQrtition par hiérc.rch2.t-. Sur ce tableau on peut voir ·quB· ce·sont les agents des hiér rchies inférieuros

c,

D, E, "AUTRE" qui constituent le gros des

effectifs. Le tablo<:.u des pourcenta~es _n~ ... 2~ ... P.~ge ... 99.,...m.on..tr.e plus. cla.i---. -. -- ···

-----·---~----------~---- ---· --···-··-··----·· -- ..

rer:~ent ce ' fait ,

(' .... ....... . : -----···--··-... ----····:

····-··-TABLEAU N°. 28

EVOLUTION' DE.S .EFFECTIFS DES AGENTS EMPLO. YES

.

PAR L 1 ETAT.

(NATIONALITE SENEGALAISE) REPARTITION PAR HIERARCHIE.

des fonctio~Qires titu~aires,

- des au~iliaires, des assimilés,

- des Q

g~ n t_~

....

~-~~~ ~-..P::~- .. -~ ?~~~~-~-~~:=.. ?.

o]:

~ ~.<? . ~ _i .Y.~

.• ___ ... _., __ ·--· ·---····----·----... ·-... ... ..

r~-ANNEE : 1968 : 1969 :· 1970 1971

~ - HI~:~=~- ~ -~:_::::::::_ : _~:_: é c:::::_:_::_:é c:::::_ : ___ ~::: ___ )

(

. .

)

( A 594 678 : l784 830 .)

( )

( B 2 444 · 1 9.04 3 56 2 3 9 6 7 )

( )

! c 5 704 4 68] 6 1 77 6 354 1

( D 7 620 6 788 7 750 7 6_94 -~

/ E 875 802 589 548 )

( ~ . . . : . . .: . . : )

( AUTRE .. : 19 656 : 23047 : 19 404 : 13 367 )

-(

---~:

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_:._:

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.,;.:.;~:.:._:_:-.: -~.;..

____

.

---:

~---~----)

(( : )

TOTAL 36 893 37. 902 38 266 .32 760 )

J.: r···· ... .'

Source Centre Cqmptable André, f~ytQvin

Ministère des Finances et des

Ministère des Finances et des

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