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Fig. 49 – Le domaine du Montcel

Raconter l'histoire du Montcel... Voilà qui n'est pas une sinécure, tant s'en faut ! Mais entrez, n'ayez peur. Si si entrez. Nous allons vous présenter. Le lecteur de ce mémoire, je vous présente le Montcel. Ami Montcel je te présente le lecteur de ce mémoire, enfin, l'un des lecteurs. Peut-être seront ils plusieurs ? Sans doute ?

Avant toute chose, je me dois de vous raconter ma magnifique journée du dimanche 28 avril 2019. Ça paraît lourd comme ça mais vous allez voir, ça en vaut la peine ! Après avoir passé une matinée à la Bibliothèque Municipale de Saint-Étienne et un début d'après-midi dans plusieurs cimetières à la recherche de mes Tézenas, je décide de me rendre, accompagné de Guillaume Peyrache, jusqu'au domaine du Montcel à La Talaudière. Je pense bêtement que le Montcel se trouve rue du Montcel... Rien d'incroyable dans cette déduction. Mais en fait non... On reprend la rue à plusieurs reprises mais je ne vois rien qui ressemble au schéma qu'avait réalisé Salomon dans son ouvrage Les châteaux du Forez. Je me promène donc sur internet et trouve une adresse. Nous nous y rendons donc et là, dans un premier temps, nous ne voyons rien. Nous cherchons, rien... Puis en levant un peu plus la tête on aperçoit une très longue allée avec, au bout, un immense portail et une très grande propriété. Pas de doute, c'est ici... Reçu d'une manière extraordinaire, avec une immense générosité par les propriétaires actuels, notamment avec une tasse de thé, j'ai pu ainsi découvrir le Montcel pour la première fois, sous toutes ses coutures.

Ce que vous voyez là constitue une partie seulement de cet immense domaine qui s'étendait jadis bien au-delà de cet imposant jardin. Sur votre gauche en passant le portail principal, se trouve l'ancien corps de ferme, aujourd'hui transformé en bureaux. Sur votre droite, en suivant une

charmante allée dans le jardin, vous arrivez à la petite chapelle construite il y a bien longtemps de ça, mais remaniée depuis. D'elle aussi nous parlerons juste après.

Fig. 50 – La chapelle

Description rapide des lieux

Le domaine du Montcel s'étend sur une superficie d'environ 2,5 hectares là où il couvrait à l'origine près de douze fois cette superficie pour atteindre les 29 hectares, soit 17 hectares sur la commune de La Talaudière et 12 hectares sur celle de Saint-Jean-Bonnefonds. En effet, si les bâtiments principaux se situent aujourd'hui sur la commune de La Talaudière, une partie du domaine originel, comprenant des terrains ainsi que le corps principal, se situait, comme nous l'avons vu lors de l'étude du cadastre, sur le territoire de Saint-Jean-Bonnefonds. Le domaine comprend aujourd'hui un grand parc arboré orné de deux grands bassins et dans lequel on trouve le corps de ferme, transformé en bureaux ainsi que la chapelle. La végétation du parc, assez ancienne, se compose notamment de séquoias pluricentenaires dont Monsieur Bost estime qu'ils ont, sans aucun doute, « vus les Tézenas ». La partie d'habitation est constituée de trois corps de logis formant un même ensemble : à droite deux corps de bâtiments anciens, datant de plusieurs siècles, et, à gauche, un corps de logis en bois, d'origine contemporaine, construite par le fils des propriétaires actuels. Derrière les bâtiments principaux, on trouve également un pigeonnier, recrépi au cours des dernières années par les propriétaires actuels mais qui semble dater de l'époque de construction des corps de logis les plus anciens. La partie arrière des bâtiments principaux présentée plus loin, laisse deviner une ancienne tourelle, sans doute détruite lors de l'arrivée des Houillères. Au-dessus de la porte d'entrée principale, on devine, bien qu'en très mauvais état, le blason de la famille Tézenas.

Fig. 52 – La porte d'entrée avec les armoiries des Tézenas

Histoire du Montcel

Les origines de la construction des corps de bâtiment est assez incertaine et l'histoire ancienne de ce lieu nous est aujourd'hui très peu connue. Il faudrait pour cela se plonger dans des documents très anciens et notamment dans les terriers de La Talaudière que l'on semble pouvoir consulter aux Archives Départementales de la Loire. D'après la famille Bost, actuels propriétaires des

lieux, la construction du corps de ferme daterait de 1556 comme l'affirmait un linteau de porte disparu lors de la rénovation du lieu en bureaux. Et même, en réalisant des travaux à l'intérieur de la

maison, ils auraient découvert, cachée dans les murs, une pièce de monnaie datant du XVIe siècle

accompagnée d'un grain de blé543. Cela nous tend donc à dater la construction des bâtiments de

cette époque. Jean-Étienne Dufour, dans son Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire consulté aux Archives Départementales de la Loire, nous donne au sujet du Montcel les informations suivantes, faisant

remonter l'existence du lieu-dit (et non de la propriété) à 1388544 :

Montcel

Montcel, h., commune de La Talaudière., h., commune de La Talaudière.

Via tendens de Moncello versus Sanctum Johannem

Via tendens de Moncello versus Sanctum Johannem, 1388 (B 2026, f°9) – , 1388 (B 2026, f°9) – Apud de MoncelApud de Moncel, 1388, 1388 (Ibid., f°44 v°) -

(Ibid., f°44 v°) - Le Moncel... Le MontcelLe Moncel... Le Montcel, 1543 (terr. Bonnier, f°36). - , 1543 (terr. Bonnier, f°36). - Le mas du MontcelLe mas du Montcel, 1543 (ibid.,, 1543 (ibid., f°40 v°) -

f°40 v°) - Le MontselLe Montsel, XVIII, XVIIIee siècle (Cassini). - siècle (Cassini). - MontcetMontcet (État-Major). (État-Major).

Le petit château du Montcel, en partie ruiné par l'exploitation souterraine des mines de houille, n'a

Le petit château du Montcel, en partie ruiné par l'exploitation souterraine des mines de houille, n'a

rien gardé de sa vieille physionomie. Il appartenait au XVIII

rien gardé de sa vieille physionomie. Il appartenait au XVIIIee siècle à la famille Thézenas du Montcel. siècle à la famille Thézenas du Montcel.

Pour creuser davantage, je me suis penché sur l'ouvrage d'Émile Salomon, Les châteaux du

Forez, dans lequel on trouve un bref historique du château545. Selon Salomon, la première mention

qui en est faite est celle du terrier Bretty qui mentionne un certain Firmin du Montcel, possessionné

en ce lieu. Par la suite, on retrouve le Montcel aux mains de la famille de Bourdon au cours du XVIIe

siècle. Dans un acte du 18 mars 1676, Antoine de Bourdon, fils de Christophe de Bourdon, seigneur

de Malval et de Françoise de Lucarnier, est encore qualifié de seigneur du Montcel546. Cette théorie

avancée par Salomon me semble très incertaine et je me demande si Antoine de Bourdon ne serait pas seigneur d'une autre seigneurie portant le même nom car l'enchaînement des propriétaires qui suivent ne plaide pas en la faveur de sa théorie. En effet, on retrouve à la même époque, en cette fin

de XVIIe siècle, le domaine entre les mains des Pierrefort, puissante famille stéphanoise dont Louis

Pierrefort, sans doute récipiendaire du domaine, était châtelain royal de La Fouillouse. De l'union qu'il conclut avec Catherine Dancel, il eut au moins une fille, Benoîte, qui semble hériter du domaine, le faisant ainsi passer dans l'escarcelle de son époux, Maurice Alléon, échevin de Saint- Étienne. C'est ensuite par son mariage avec Marie Alléon, qui ne survécut que peu de temps, que Claude Tézenas put récupérer le domaine grâce, comme nous l'avons vu plus haut, à son offre au plus offrant faite sur l'héritage de ses anciens beaux-parents contre son ancien beau-frère Henry Joseph Alléon. C'est donc par acte passé le 26 septembre 1716 devant Maître Dignaron intitulé « Cession de droits et licitation de 3300£ d'entre Mr Claude Thézenas et S[ieu]r Henry Joseph Alléon » que la famille Tézenas va acquérir le domaine du Montcel parmi un certain nombre d'autres domaines appartenant aux Alléon, pour la somme totale de 3 300 livres tournois. Cette découverte met fin à plusieurs siècles de tergiversations sur la date exacte de l'acquisition du Montcel par la famille Tézenas qui en prend donc possession en ce 26 septembre 1716.

Durant la période où elle est entre les mains des Tézenas, la propriété du Montcel va surtout servir de résidence d'été, la famille s'y réfugiant dès que les affaires laissaient quelque répit à nos chefs de famille. Comme nous l'avons vu, lors de l'inventaire des biens de Claude Tézenas passé le 2 novembre 1732 devant Maître Trémollet, le domaine figure parmi les biens issus de l'hoirie Alléon.

543Je pense personnellement qu'il s'agissait là d'un moyen de bénir la maison en associant une pièce de monnaie de l'année de construction avec un grain de blé, symbole de fertilité.

544Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la

Loire de Jean-Étienne Dufour, Mâcon, 1946.

545Les châteaux du Forez d'Émile Salomon, Tome II, pp.231-236. 546Les châteaux du Forez d'Émile Salomon, Tome II, p.231.

Malgré quelques améliorations qui semblent avoir été apportées par Claude, qui a surtout vécu pour sa part au château du Fay, c'est son fils Jacques Tézenas qui va complètement révolutionner

l'organisation de la propriété en la restaurant et en l'embellissant547. Comme nous l'avons vu, il

passe déjà dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, différents contrats pour l'exploitation des couches

de charbon qui se trouvent sous le domaine.

Outre ces évolutions d'intérêt, Jacques va également œuvrer pour la construction de la chapelle du domaine. Présentée par Paul Tézenas du Montcel dans son ouvrage, il adresse une supplique à Monseigneur de Montazet, archevêque de Lyon en date du 28 avril 1770, en ces mots548 :

«

«A Monseigneur de Montazet, archevêque et comte de Lyon, primat de France.A Monseigneur de Montazet, archevêque et comte de Lyon, primat de France. Supplie humblement Jacques Tézenas, écuyer, conseiller du Roy, contrôleur des

Supplie humblement Jacques Tézenas, écuyer, conseiller du Roy, contrôleur des

guerres, héritier et représentant les héritiers de M. Henry Alléon, qui était donataire

guerres, héritier et représentant les héritiers de M. Henry Alléon, qui était donataire

de M. Maurice Pacot et en cette qualité patron de la prébande ou commission des

de M. Maurice Pacot et en cette qualité patron de la prébande ou commission des

messes, appelée des Pacots sous le vocable de Sainte-Catherine érigée tant en la

messes, appelée des Pacots sous le vocable de Sainte-Catherine érigée tant en la

chapelle du supliant dans l'église paroissiale de Saint-Jean-de-Bonnefond que dans

chapelle du supliant dans l'église paroissiale de Saint-Jean-de-Bonnefond que dans

la chapelle ruralle de son domaine du Fay, expose à Votre Grandeur qu'il fait sa

la chapelle ruralle de son domaine du Fay, expose à Votre Grandeur qu'il fait sa

résidence avec une famille nombreuse dans sa principale maison de campagne au

résidence avec une famille nombreuse dans sa principale maison de campagne au

lieu du Montcel, paroisse de Saint-Jean-de-Bonnefond, éloignée de l'église

lieu du Montcel, paroisse de Saint-Jean-de-Bonnefond, éloignée de l'église

paroissiale de plus de demi-lieue, que cet éloignement joint au mauvais état des

paroissiale de plus de demi-lieue, que cet éloignement joint au mauvais état des

chemins qui sont impraticables dans les temps pluvieux l'expose souvent à manquer

chemins qui sont impraticables dans les temps pluvieux l'expose souvent à manquer

la messe, surtout lorsqu'il se trouve, ou quelques-uns de sa famille, atteint de

la messe, surtout lorsqu'il se trouve, ou quelques-uns de sa famille, atteint de

quelque indisposition.

quelque indisposition.

Que la susdite prébande a été fondée originairement par les auteurs du

Que la susdite prébande a été fondée originairement par les auteurs du

supliant qui occupaient alors le château du Fay pour y avoir la messe plus

supliant qui occupaient alors le château du Fay pour y avoir la messe plus

commodément.

commodément.

Que la ruine de ce château situé près du Montcel ayant fait négliger

Que la ruine de ce château situé près du Montcel ayant fait négliger

l'entretien de cette susdite chapelle du Fay, donna lieu de transférer le service de la

l'entretien de cette susdite chapelle du Fay, donna lieu de transférer le service de la

dite prébande dans leur chapelle de l'église de Saint-Jean-de-Bonnefond.

dite prébande dans leur chapelle de l'église de Saint-Jean-de-Bonnefond.

Que le zèle du supliant pour vaquer exactement à ses services de chrétien lui a

Que le zèle du supliant pour vaquer exactement à ses services de chrétien lui a

fait prendre la résolution de faire construire sous le bon plaisir de Votre Grandeur,

fait prendre la résolution de faire construire sous le bon plaisir de Votre Grandeur,

une chapelle descente et régulière dans son dit domaine du Montcel où la dite

une chapelle descente et régulière dans son dit domaine du Montcel où la dite

prébande pourrait s'acquitter et par là rapprocher cette fondation de sa véritable

prébande pourrait s'acquitter et par là rapprocher cette fondation de sa véritable

destination.

destination.

Ce considéré, Monseigneur, vu les titres de la susdite prébande et l'exposé ci-

Ce considéré, Monseigneur, vu les titres de la susdite prébande et l'exposé ci-

dessus, il plaise à Votre Grandeur permettre au supliant de faire construire une

dessus, il plaise à Votre Grandeur permettre au supliant de faire construire une

chapelle au lieu du Montcel où il fait sa résidence ordinaire avec sa nombreuse

chapelle au lieu du Montcel où il fait sa résidence ordinaire avec sa nombreuse

famille, ce faisant, ordonner que le service de ladite prébande sera fait dans icelle

famille, ce faisant, ordonner que le service de ladite prébande sera fait dans icelle

dès qu'elle sera en état et non dans sa chapelle de l'église paroissiale de Saint-Jean-

dès qu'elle sera en état et non dans sa chapelle de l'église paroissiale de Saint-Jean-

de-Bonnefond, ni en celle du Fay et la supliant continuera ses vœux pour la santé et

de-Bonnefond, ni en celle du Fay et la supliant continuera ses vœux pour la santé et

conservation de Votre Grandeur.

conservation de Votre Grandeur. »»

Cette demande ayant été favorablement accueillie par Monseigneur de Montazet, qui avait

été bien brossé dans le sens du poil, c'est vers 1770549 que fut donc érigée la chapelle. Comme nous

l'avons vu, elle aura une très importante activité au cours de la Révolution Française, et particulièrement durant la Terreur, accueillant les prêtres et servant de lieu de culte pour pratiquer

547Une famille française du XVIe siècle à nos jours (1584-1947) de Paul Tézenas du Montcel, 1947, p.52. 548Une famille française du XVIe siècle à nos jours (1584-1947) de Paul Tézenas du Montcel, 1947, pp.53-54.

549La date exacte ne nous est pas connue. Sans doute l'érection de la chapelle figure dans un acte notarié, qu'il nous faudrait donc retrouver pour plus de précisions.

notamment des baptêmes. D'après Paul Tézenas du Montcel, un souterrain avait été creusé sous la

chapelle afin de servir de cachette aux prêtres en cas d'alerte550. Cette chapelle, conservée par la

Compagnie des Houillères et la Compagnie PLM, trône encore fièrement, quoi que modifiée par les nouveaux propriétaires, au cœur du domaine.

Le 13 juillet 1825, le roi Charles X, par ordonnance royale, autorise l'exploitation du charbon de terre sur la commune de La Talaudière, donnant, outre à Benoît Tézenas, des concessions à Jovin- Deshayes, Descos, Bastide et Colcombet.

« Le 4 avril 1852, la Préfecture de la Loire à Montbrison et la Sous-Préfecture de Saint- Étienne recevaient une demande de Messieurs Very pour les mines de la Chazotte, Tézenas pour les mines du Montcel et Gervoi pour les mines de Sorbiers. Cette demande avait pour objet d'établir un chemin de fer reliant ces houillères aux chemins de fer de Saint-Étienne à Lyon et de Saint-Étienne à la Loire.

Le 27 juillet 1853, Napoléon, par décret impérial autorisait la création de ce chemin de fer qui prenait pour nom « chemin de fer d'embranchement de Sorbiers (Sanso 5) ». Son origine était à la Calaminière, ensuite il traversait la concession de Sorbiers, de la Chazotte, du Montcel, de Chaney et de Reveux pour aboutir au Pont-de-l'Âne. Sous le clos Tézenas, il passait souterrainement afin de ne pas défigurer la propriété. À l'origine, une simple tranchée était prévue mais pour des raisons de sauvegarde de la nature, on n'a pas hésité à construire un tunnel fort couteux... Trois gares avaient été établies : les Roches, Saint-Anne (ancien Parc à Bois) et La Chazotte. Ce chemin de fer, qui n'avait pas le droit de transporter des voyageurs, n'était pas à l'usage exclusif des Houillères et, moyennant redevance, tout le monde pouvait l'utiliser. Il assurait d'ailleurs la desserte de plusieurs usines dans

la région du Pont-de-l'Âne551. »

Vers 1875, on comptait ainsi cinq concessions dans le bassin minier : Chazotte, Montcel- Sorbiers, Calaminière, Beuclas et Sorbiers. Cette année-là, les houillères de la Chazotte furent

rachetées par la Compagnie PLM552, laquelle racheta aussi toutes les autres concessions au fil des

années553. Si l'on en croit la matrice cadastrale de La Talaudière554, le domaine sort des propriétés de

la famille en 1882. Il serait intéressant de retrouver l'acte de mutation, ce qu'il aurait été facile de faire s'il ne manquait pas des documents dans la série des hypothèques. On peut cependant en déduire que c'est à cette date que la compagnie des Houillères de la Chazotte-PLM racheta la concession du Montcel-Sorbiers et donc, par là-même, les bâtiments lui appartenant.

Faute d'avoir eu le temps de rechercher les actes de vente et de mutation du domaine, j'ai dû me contenter de certaines informations glanées au cours de mes recherches que je souhaite ici confronter. Si l'on en croit bon nombre de ces sources, le domaine passe ensuite entre les mains de la compagnie PLM entre 1901 et 1910, selon les versions avant de retomber dans l'escarcelle de la compagnie des Houillères en 1948. Il y a ici quelque chose que je ne saisis pas bien. En effet, la compagnie PLM est déjà propriétaire du domaine en 1882 lorsque la compagnie des Houillères de la Chazotte-PLM, rachetée par la même compagnie 7 ans plus tôt, acquiert le domaine du Montcel.

550Une famille française du XVIe siècle à nos jours (1584-1947) de Paul Tézenas du Montcel, 1947, p.55.

551Extraits d'un document intitulé « La fin d'un chemin de fer » conservé par la famille Bost, propriétaires actuels du château, sans autre notion de source.

552La compagnie PLM, ou Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, communément désignée sous le nom Paris-Lyon-Méditerranée, est l'une des plus importantes compagnies ferroviaires privées françaises, créée en 1857 et nationalisée en 1938 lors de la création de la SNCF. Elle desservait l'ensemble des gares du sud-est de la France, en faisant la compagnie par excellence des départs en vacances.

553Article « Balade entre Saint-Jean-Bonnefonds et La Talaudière » sur Forez Info, 27 mai 2010, https://www.forez- info.com/encyclopedie/balade/21334-balade-entre-saint-jean-bonnefonds-et-la-talaudiere.html.