1- Groupe associé à une algèbre de Lie semi-simple complexe.
Considérons une algèbre de Lie semi-simple complexe 9, t) une sous-algèbre de Cartan et $ l'ensemble des racines de 9 relativement à t).
Proposition 1,1
1) Il existe un groupe G et une application:
exp :
U
9 • G uniques à un isomorphisme près, tels que:i) exp( U 9 > engendre G
ii) pour toute représentation p' : 9 • 9Ï(V) de 9 dans un espace vectoriel de dimension finie V, il existe un représentation (nécessairement unique) p : G GL(V) de G dans V telle que:
p(exp(X)) = exp(p'(X)) pour tout a e $ et tout X e 9^.
iii) si g ^ G est tel que p(g) = id^ pour toute représentation p' : 9 • 9Ï(V) de 9' dans un espace vectoriel de dimension finie V on a g = e.
2) Soient p* et p' deux représentations de dimension
i 2
finie de 9, p^ et p^ les représentations associées de G; alors p^ e pz (resp p^ # p^) est la représentation associée à p^ e p*
(resp p* # p ^ ) .
3 ) Soit n un système simple de racines; la r epr ésent at i on :
p : G • GL(V)
associée à la somme directe des représentations fondamentales:
Py : 9 • 0Ï<V) est fidèle.
• Soit T (9) la somme (dans la catégorie des groupes) de la famille des groupes additifs * Ôa*a €$ e t pour tout a € S, soit
le morphisme canonique; toute représentation de 9 dans un C-espace
vectoriel de dimension -finie:
p" : 9 • 9*<V>
définit un homomorphisme
P * : R*(Q) > GL(V)
tel que P © j (X) = exp <P' (X)) pour tout a e $ et tout a e g .
*
a aSoit N (Q) l'intersection des noyaux de ces homomorphismes; alors S = R*<0)/ N*(g) et si p : R*(g) • G est 1'homomorphisme canonique on pose, pour tout ex e $ et tout X e g^:
exp(X) = p O j. ( X ) . a
Soient N un système simple de racines, (À )< t < la famille de poids fondamentaux relativement à N , P ' : Q • 0Ï(V) la somme directe des représentations irréductibles de plus grand poids At, P^ : Q • g K L C A J ) et P : G • GL(V) la représentation associée à P '; si P< g ) = e avec g e G on a P. (g) = e pour :t<i<l et comme toute représentation de dimension finie est une somme directe de produits tensoriels des représentations P^, l<i<l on a g = e.
Ainsi P induit un isomorphisme de G sur le sous-groupe de 6L(V) engendré par les e x p(P' ( X ) ) = P( e x p ( X ) ) , X e U 9 d'où
ote$
l'unicité de G à un isomorphisme près. • Proposition 1 . 2
Soient G le groupe associé à l'algèbre de Lie 9 et Ad : G • GL<9> la représentation de G associée à la représentation adjointe ad : 9 • gt<9> de 9;
i) pour toute représentation P ' : 9 • 9Ï(V) de 9 dans un espace vectoriel de dimension finie V, on a, pour tout g e G et tout X e 9:
P'(Ad(g)X) = P( g) P ' ( X) P( g ) ~1
ii) Pour tout g e G, Ad(g) est un homomorphisme d'algèbres de Lie.
iii) Le noyau de Ad est égal au centre ZiB) du groupe G.
# Notons que si S et T sont deux endomorphismes d'un espace vectoriel V de dimension finie avec S nilpotent, alors ad = L - R est nilpotent et l'on a (en appliquant la formule du
s s s b i n ô m e ) :
121
e x p ( a dw) T = exp(S)Texp(-S) de sorte que pour X « 9 et Z e U 9 on a:
p'(Ad(exp(Z))X) = p'(exp(adz)X)
= exp(ad , p'(X)) p* <zr
= exp(p' (Z) )p'(X)exp(p'(Z) ) "1
= p(exp(Z) )p' (X)p(exp(Z) ) "i
d'où le résultat puisque G est engendré par exp( U 9 ) . Pour X,Y e 9 et g e G on a:
p'<Ad(g>CX,Yl> = p(g)p'(CX,Yl)p(g)"1
= Cp<g)p' <X)p(g)"1,p(g)p' (Y)p(g)"13
= C p M A d ( g ) X ) ,p' <Ad(g)Y) 1
= p' (Ad(g)X,Ad(g)YD pour toute représentation p' : 9 • 9 l( V ) .
Enfin, pour g e Ker(Ad) on a pour tout X e U 9 et toute représentation p ' :
p(g)p'(X) = p'(X)p(g) de sorte que:
p(g)exp(p' (X)> = exp(p'(X))p<g) d'où:
p(gexp(X)) = p(exp(X)g) ie g € ZiG).
Réciproquement si g € C ( G ) , on a:
exp(p'(X)) = p(g)exp(p'(X))p(g)"1
= exp(p(g)p' (X)p(g)"1)
= exp(p'(Ad(g)X))
pour tout X € U 9 et toute représentation p'- Comme p'(X) est nilpotent, il en est de même de p'(Ad(g)X) de sorte que:
p' (X) = p' (Ad(g)X) et finalement g «s K e r ( A d ) . • remarque
Soient g € G et <x « $ tels qu'il existe ft e S vérifiant:
A d < g> 9a = alors on a, pour tout X € 9^:
exp(Ad(g)X) = gexp(X)g"i
• Pour toute représentation p' : 9 • 9l(V) de 9 dans un
espace vectoriel de dimension finie V,on a:
p<exp(Ad(g)X) = e x p< p '( A d ( g ) X ) )
= p( g ) e x p( p ' (X) ) p( g ) ~ *
= p(gexp (X) g"1) # 2. L e s sous-groupes SL(2,C) associés aux racines.
Pour tout ot € on désigne par G^ le sous-groupe de G engendré par e x p(9^ u Ô > •
Proposition 2 .1
i) Pour tout ot € $ et tout X «E a \{0>, il existe un unique homomorphisme de groupes:
p : SL(2,C) • G tel que, pour tout s € C :
p (x(s)) = exp(sX) a,x
(y (s) ) = exp (sY)
où Y l'unique élément de 9 tel que C X, Y J = H ; ii) Pour tout t e C on a:
F A bl F A T B L
^a,ix (c dl
J
^ot,x ^-*cpour tout g = ^ bJ e S L ( 2 , € ) .
iii) Pour tout (3 e tout X' e g^\{0> et tout g € SL(2,C) on a Ad (q ) (0^> = 9 ^ et:
* a,x ^ f t r <f?>
p ^ , ( 9 ) = q *p n (g)q
r (/?>,AD<Q KX') \a,x 7?,x- ^ot,x OC Ot,x
où q = exp(X)exp(-Y)exp(X).
ct,x
iv) Pour tout a € f et tout X € 9 \{0>
a f> : SL(2,C) • G
a,x
induit un isomorphisme de SL(2,C) sur G^.
De plus, 1'homomorphisme (injectif):
C • G
H
t • t a = p (h(t)) a,x
ne dépend pas du choix de l'élément X € 9^\£0> et l'on a, pour toute représentation de dimension finie:
p ' : 9 > 9<<V)
123 Alors les relations suivantes sont vérifiées:
x (s+t) = x (s)x (t) qui a pour homomorphisme associé une représentation:
p : S L( 2, C ) • GL(V)
Par suite, grâce à la définition par générateurs et
relations du groupe SL<2,C) on en conclut qu'il existe un unique homomorphi soie d e groupes
P : SL<2,C) • G
ii) Puisque les deux membres sont des homomorphismes de SL(2,C) dans G il suffit de montrer l'égalité pour g = x(s) ou
Puisque 9 est de dimension 1, on voit que 1'homomorphisme:
H
125
iv) Soient n » / l<i<l> un système simple de racines et ( X ^ ) ^ ^ une famille d'éléments non nuls de Q avec X^ #= ; on dimension finie et l'on a:
H . A . < H >
(-1) v- vA = (-1) x vvA = - vA
A A. A.
de sorte que h(-l) «r K e r C ^ ) . Or Ker (f.) est un sous-groupe distingué de SL(2,C) donc égal à SL(2,€) ou contenu dans son centre; il en résulte que est in jectif.
v) Il suffit de démontrer l'égalité pour g = x (s) ou yn
126 On a encore une bijection:
0 \C0> — — — ~ + M
On désigne encore par T le sous-groupe de G engendré par {T^ / a € 1} et par N le sous—groupe engendré par <!N^ / a e $>.
D'autre part , étant donné un système simple de racines N = ta / l<i<l>, pour chaque i <E 1 1 , . . . 1 ) , on choisit X un
127 Proposition 2.2
1) L'application:
( C * )1 > T
H.
( T- > < • < . *• N T .V
est un isoiitorphisme de groupes.
2) Soit W le sous-groupe de G engendré par ^ T * ^ ^ E* "
T le sous-groupe de W engendré par ( q2) ^< f alors:
i) W est défini par les relations:
2 - 1 2 - 2 A .
QJ QI QJ = QT QJ L'J
q q q . . . = q q q ... ( m . termes)
I J I J V J V,J
où m est l'ordre de r r dans le groupe de Weyl W.
ii) T est un sous—groupe distingué de W; il est égal à l'ensemble des éléments d'ordre < 2 de T et est isomorphe à
( Z / 2 Z )1.
iii) La représentation adjointe induit un isomorphisme de groupes:
rr : W / f • W qf • Ad(q)|t)
3 ) Le groupe N est engendré par les sous-groupes T et W, normalise H et la représentation adjointe induit un isomorphisme de groupes:
rr : N / T • W nT — • Ad(n) \ t)
# 1 ) Puisque pour tout Q-module de dimension finie V, tout v e et tout X <= P(V) on a:
H X<H >
pit ) v = t v
on voit que le groupe T est abélien et que, pour l<j^l et toute racine c* € $:
H H -a.<H > H .
t
v 00
= t a <t J a > Jd'où il résulte, par récurrence sur la longueur des éléments de W, compte tenu de ce que * = W< n ) , que l'application:
H.
(t ) • n t v
H.
est surjective. Enfin , si l'on a j] t. = e, on voit que:
i< I< l v
A . < H . > distingué dans W, et on a un unique homomorphisme:
n : W — * W
tel que 7T<q. ) = q. pour l<i<l. De plus n induit un isomorphisme de T sur T: en effet si t € T\Ce> on a t ~ q. q. . . . q. avec: k>l de
Vl V2 Vk
129
sorte que, pour tout 9-module de dimension finie V, tout X « P(V)
\ < H . >+\<H. >+. . . + \ < H >
et v € on a ir(t)v = (-1) 1 2 v et par suite rr(t) * e.
Or on a, puisque t) = 9Q* T <= Ker(n) d'où un homomorphisme de groupes:
^ ^ rr — — 77
f : W / T - • W / T > W tel que f (q.T) = r. pour l<i<l.
D'après la définition de W par générateurs et relations, il existe un unique homomorphisme:
g : W • W / T
tel que g(r.) = q.T pour l<i<l, de sorte que f et g sont des
A
isomorphismes réciproques. Il en résulte que n et n sont des isomorphismes. Enfin, puisque Î T |T et n sont des isomorphismes, il en est de m@me de rr.
Soit T , l'ensemble des éléments de T d'ordre < 2 : on a T c T .
(2> <2>
Réciproquement soit t «E T : on a, de manière unique,
H .
t = |"| t. de sorte que t. = 1 pour l<i<l.
i<i<l v
3) N est engendré par T et les M , a e S; mais on a M = q M q"1 et M = q T donc N est engendré par W et T.
r.<oo i ot i ot. i ot, Pui sque 1'on a:
q t 1 (q ) = t ot
^ot,x ct,x
on voit que T est un sous-groupe distingué de N. On a T e Ker(rr), puisque t) = 9^, d'où un homomorphisme surjectif:
TT : N / T • W
tel que n(nT) = Ad(n) |t) de sorte que, pour l<i<l on a n(q.T) = r.
et on voit comme ci-dessus que rr est un isomorphisme. • 3. Bases de Chevalley.
Soit n = {or / l<i<l> un système simple de racines et pour chaque i e Cl,..,l>, soit X un élément non nul de 9 ^ , on
i pose q = q
i ot ,x
Soit W le sous-groupe de G engendré par ^^«ct/ci e* T
le sous-groupe abélien distigué de W engendré par les éléments
3) M est formé de deux éléments inverses l'un a
éléments sont inverses l'un de l'autre; d'autre part on a:
M = q M (q.)"1
r. <cx> v a \ pour l<i<l de sorte que:
M = q . . . q M (q. )"1...(q. ) ~1
formé de deux éléments inverses l'un de l'autre. Si m est l'un des
_ H
CX ,X 1 = - H
<X,m -a,m O»
A d < q ) X ^ = X M p o u r t o u t q « W et
7T<q>CX,qmq
t o u t c* <= $ et m € M . a
En p a r t i c u l i e r o n a A d ( m ) X = X p o u r t o u t m e M .
OL,m -C*,m a
H H
• q_ = (-1) q = (-1 ) m = m .
OL,m Ot,m
S o i e n t X € 9^\<:0> et Y l ' u n i q u e é l é m e n t d e g ^ \ { 0 > tel q u e CX,Y3 = H , o n a v u q u e q = (q )"4s d e s o r t e q u e . si l'on p o s e m = q on a Y = X = -X #
a,x -i -cx,m
Ainsi (X > - est la r é u n i o n d ' u n e b a s e d e Y g
et d e s o n o p p o s é e e t , p o u r a,/?e *, m € M^, n e on a:
6
f(-i> m'n H . _ n CX x 3 = J a sia+/? = O
Il r e s t e d o n c à d é t e r m i n e r l e s c o n s t a n t e s d e s t r u c t u r e d e g l o r s q u e <x+ft e *; on a d a n s c e c a s C g ^ , g ^ l = 9a +^ - On p e u t d o n c p o s e r , p o u r a9fi9y € * t e l l e s q u e c*+ft+y = 0, m e M^, n <s et p e M :
EX ,X 1 = *<<a,m«/?,n,r,P>* <«,^>X a v e c :
é: :
U
(M xFL
x M ) • C * a fi ycx+ft+ y-o
et f <<*,/?) le p l u s p e t i t e n t i e r f € W tel que f?~f c* er $.
p r o p o s i t i o n 3 . 3
L a f o n c t i o n d e T i t s s est c a r a c t é r i s é e p a r l e s t r o i s p r o p r i é t é s s u i v a n t e s , o ù a,fi et y sont t r o i s r a c i n e s t e l l e s q u e
<x+ft+Y = 0 e t m e h , n € M0 et p € M :
1 ' or fi Y
i) (a,m,^3,n,^,p) = (^,nf ^ , p , a , m )
i i ) é:(a,ro,/?,n,^,p S = - ^ ( a , m9fi9n9y9p}
... „ ^ ~it , « * f«x,fi)+t
m ) é: (a,m,f?,n,^,mn(n ) = (-1) si fi<H ) = - 1 .
1 a
131
En particulier, la fonction s est à valeurs dans Z = {.—1,1>. x
* Tout d'abord on a:
CX , Xr t 1 = ^<ot,m,/?,n, y, p)f ia,(3) X
= ^(a,m,/?,n,7^,p *) f (ot, /?) X
= —s (a, m9 /?, n, ^„ p ) f (a,/?) X d'où il résulte que:
^<c*?m, ^f n?? % P ""*> - ^(a,fn,f?,n,^,p) Ensuite, l'identité de Jacobi s'écrit:
CCX ,X„ ],X 1 + CLX^ ,X 1, X 1 + CCX , X 3,X^ 3 = 0 ot,m f?,n ^,p /?,n ^,p ot,™ a, ni /?,n
d'où:
£ (a,ip,/?,n,^¥p) f (a,/?)H + ^(/?,n,f fp,a,rn)f (f?,^)H
+ c <^,p, a,m,/?,n) f (^,a)H^ = O Or on as
f (a,/?)H + f (/9,R>H -F- f <R,a)H = O d'où il résulte que:
£<a9III,f?f n,}",p) = ^ < ^ n , ^ , p , a, F L I )
Supposons que /?<H^) = -i (ie HotH > max ( Hf?H , lir• > > - Soit 9 la scus-algèbre de g engendrée par 9 ^ et Q_a* l a représentation:
8
« >
0 t <£ < W
}Z » a d J ^
est irréductible de rang d+1 = dim<^ 9 ^+ k a > ~ P^Q4^1 ? °& C~p, ql est l'intervalle des k €= Z tel que /?+ka € # et l'on a /*<H > =: p~q = -1 de sorte que d = 2p+i.
On a alors, pour X e 0 ^ et Z e 9 ^ ad Z = (-l)p(p+i)AdCq )Z
avec Ad ( q ) Z <e= 9 = 9 ce qui donne, pour m « M et n e M0: ot
CX , J = <-l>p
<p+l>Ad<m>X-- (<p+l>Ad<m>X--l)p(p+l)X t On a donc:
, 0 - 1. , . . f <ct,/9>+i ^
« : ( a9I N9^9N , ^ , N I N F I I ) = (-1) •
133 corollaire
Pour <*9ft9r « * telles que <x+ft+y = O, m <= M , n e M - et p e M :
é:(c*,m,/?,n,r,P> = -*</?,n,<x,m,r,p) é:(-a,m,~/?,n,-y,p) = s (a, m,f?, n,y9 p)
• L* anti symétrie de la fonction provient de celle du crochet de Lie et du fait que f (ex,/?) = f </?,cx) si ex,/? e f et a + e S.
Pour la deuxième propriété, posons:
<cx,m,/3,n,^,p) = (-a,m,~^3,n,~^,p) On a alors les propriétés:
s9 (a,m,^?,n,^,p) = £<-a,m,-Y?,n,-T,p)
= *?<-/?, n, - 7 S P * -a, m)
= -*:' (^?,n,^,p,a,m)
*' <a,m,/?,n,}",p~1> = ér<-a,m.-7?,n,-r,p~1>
= < ~ot, m, -f?, n, ~r, p )
= -*:' (a,m,/?,n,r,p)
£:' (a,m,/?,n,?",mnm *) = (-a, m,-/?, n,-j', mnm *)
= <-i )f (~a' "/ 9 >*1
= ^ ( a, m, ^ î, n , y , p ) si BaH > max ( H/?H , M^H > # Proposition 3 ,4
L'unique élément co de GL(0) défini par:
co(H) = -H pour tout H € t)
00 (X ) = X pour tout a e * et m e M
a, m -a,m a
est un automorphisme involutif de 9.
(involution de Cheval ley associée à n et < x i ) 1<i<l )
# Puisqu'on a la décomposition en somme directe 9 = t) m J 9^ et que X et X sont deux éléments opposés de 9 \{0>, co est
CX,m
défini et on a:
Co>(H) ,co(X ) 3 = C-H, X 3
= -a(-H)X
= a(H)co(X ) cx,m
= co(CH,X 3)
Soient a9ft e $, m € M et n € M-:
* EX /?
i ) ft = —a et n = m ou m"1
Cco(X ),A><X )3 = CX ,X 3 6
= -(-1) m'n H a
= (-1) m6 'n co(H ) a
= A>(CX , X 3) i i) a+f? = O
A>(CX , X ^ 3) = O
Cto(X ),w(X0 ) 3 = CX ,X - 3 = O iii) a+/? € $ et p € M
-Cto(X ),co(X0 ) 3 = CX ,X 0 3
= ( - a , m, -/?, n, a+f?, p) f (-a, -ft) X _a_ ^p
= ^<a,m,^,n,-cx-7?,p)f ( a , ^ ) « ( Xa +^p)
= co(CX , X^ 3
de sorte que co est un automorphisme de l'algèbre de Lie 0. •
Soit * l'ensemble des racines positives relativement à +
$; posons m ^ = q^ pour l<i<l et pour chaque ex € *^\n soit m ^ l'un i
des deux éléments de M et m = m~ : on pose alors X = X
a -a a a a,m
a pour tout a e $ de sorte que ((X ) -, <H. ) ^.^m) est une base de Cheval ley de Q c'est à dire telle que, pour tout a e $:
CX ,X 3 = H
ex ~a a
<A>(X ) = "X
a -a
En posant, pour deux racines a,/? «E * telles que ex+/? € $:
CX ,X 1 = N X _
on a la relation de Weyl:
N == -N rt -ex,-/? a,/?
et la relation de Chevalley:
lNc^ l - P+ 1
où p est le plus grand entier naturel tel que ft-pex e *. Le signe s _ de N _ étant déterminé par la fonction de Tits sz
a,ft a,ft
s = sic*, m , /?, m_, -ex-/?, m0 ) .
135