interne, laplus grandepartie restait au-dessus,
la plus petite au
dessous de ce ligament. La tumeur proémine unpeu,
même à
sapartie supérieure, laplus volumineuse,
logée entre le rebord
osseuxde l'orbite et la commissure palpébrale
interné
;elle est
assezmollelaissantpresquesentir la fluctuation, non
réductible,
très peu douloureuse àlapression; à
lapalpation
avecle petit
doigt glissé sur la paupière supérieure après
cocaïnisation du
sacconjonctival, latumeur paraît, aussi, peu
volumineuse, don¬
nant presquela sensation d'un kyste, assez
mobile
surle plan
osseux de laparoi orbitaire.
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trouvé son émue Mu n)!/• M»1 l'orbite l'our acquit Mu conscience
cl. aussi h cause M<' l'épipliora .j< * voulus |»i';i111j11 < * i* lu, sondage
IncryiiiiiIpar lu eainilieiile supérieur;il était impossible »l<! péné¬
trer 11;111 s le suc, h Cfiuse M'un obstacle<•i<*;iIri» •i<M, ul, pur lu, eana-liculu inférieur l'injection ne passaiI, pas Mu tout. .lu, mu, décidai
doncà pratique!' la stricturotomie par en lias et ensuite la sonde
passant librement me lit sentirplusieurs aspérités le long de la partie supérieure du canal lacrymo-nasal.
L'œil droit ne présentait aucune déviation, aucune limitation
do sos mouvements, aucun trouble visuel, aucune altération ophtalmoscopique. Malgré l'absence de tout phénomène actuel
comme de toute donnée anamnésique, autorisant à soupçonner
une affection des sinus, jeréclamai l'avis d'un rhinologiste, et
lesurlendemain,la malade nous rapporta de la clinique denotre
excellent confrère le DrCuvilliers le motsuivant : « Au stylet je
netrouve rien à l'ethmoïde,je nevois rien à l'éclairage, etc...»
Une deuxième explorationfaite en ma présence donna
égale¬
ment,unrésultat négatif, quand à des lésions de la caviténasale
droite ou à une différence de transparence de chaque côté, du
moins àl'éclairage électrique.
Mon dignostic étant doncd'abcès localisé de l'orbite, à allure chronique,suite de dacryocystite;je meproposaid'ouvrir l'abcès
sursa partie antérieure, au point le plus bas, auniveau du sac lacrymal. Le 31 mai àmaclinique, lamalade étant chloroformée,
un stylet fut appliqué dans le sac, et ensuite d'un coup
de
ciseaux pointusglissés derrière la sondejedébridai le
tissu
cica-triciel qui existaità l'extrémité uasale ducanalicule supérieur.
Laparoiprofonde du sac lacrymal se trouvant discontinuée par
cetteincision, le pus sortit eu quantité plus considérableque
je
ne m'y attendais,jugeant alorsl'abcès orbitaire assez
profond il
meparut nécessaire pourl'opérationradicale de
pratiquer
une— 40 —
ouvertureplus large ;je fis cloneuneincision par couchesde la paupière supérieure, suivant une ligne courbe longue de 2cen¬
timètres environ, concentrique à la tête du sourcil dans le sillon orbito-palpébral, s'arrêtant au niveau de la commissure interne. Cette incision unefois l'aponévrose tarso-orbitaire dis¬
continuée, donna issue à une assez grande quantité de pus,tou¬
jours assezépais,jaune, sans odeur; en explorant alors la cavité de l'abcès avec une autre sonde, l'instrument déchira7 aisément
f \
quelques cloisons connectivales et facilita l'issue d'un matériel purulentévalué entotalité à6 ou 7centimètres cubes. Après des irrigations abondantes au sublimé à 1/8 000, quand la solution ressortait limpide, la sonde laissa reconnaître une cavité en forme d'entonnoiraplati, entre le paroi interne et le contenude l'orbite, à extrémité s'effilant vers le fond, aux environs du
trouoptique. La paroi osseuse, constituée tout enavant parl'os lacrymal, maispresque intégralement par la lamepapyracée de
l'ethmoïde, laissait percevoir, autoucher parlasondemétallique, plusieurs points dénudes de perioste, plus ou moins rugueux.
Pendant les mois dejuinetde juillet, l'abcès orbitaire quel'on pansaittous lesjours, par des injections détersives, parle drai¬
nage permanent, par des bougies degélatine auprotargol,ou par des injections prudentes an nitrate d'argentouà la teinture
d'iode montra des alternatives de réparations et de rechutes suppuratives. La cavité serétrécissaitsurles côtés etdehauten
bas de plus en plus, mais la sonde pénétrait toujours
jusqu'au
fond de l'orbite. Demême les points dénudés depériostes lelong
de la paroi interne du canal lacrymo-nasal et del'orbite sem¬
blaientcomplètementréparés, àun momentdonné, et se
mani¬
festèrent de nouveau à la sonde, à plusieurs reprises,
surtout
versle fond de l'orbite.
Encore une fois à la fin dejuin la malade futexaminée, enma présence à la clinique du Dr Cuvilliers ; et encore une
fois
ml'examen leplus minutieux de la cavité nasale, ni la diaphanos-copie du sinus, ni l'exploration delà fistuleorbitaire
n'autorisaient
à admettre la sinusiste orbitaire, dignostic queje n'avais jamais perdu devue.
J'avais donc le droit de croire quela cavité abcessoïde
finirait
par se combler de saines granulationspourcicatriser; eten
effet
les choses allaient de mieux en mieux, la sonde
pénétrant de
moinsen moinsprofondément, lesaspéritésosseuses ayantcom¬